GOOD MORNING NEW YORK
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Only words bleed [LUZ]
« Aaron Wells »
•• habitant(e) de staten island
Aaron Wells

identity card
•• Date d'arrivée : 06/03/2024
•• Messages : 13
•• Dollars : 36
•• Faceclaim : Jesse Williams
•• Les crédits : H0ney
•• Âge : 38
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : Il est aussi libre que le vent.
•• Métier / études : Il est libraire.
we're curious

Le petit plus
Triggers:
Warnings:
Pronoms IRL:
Pseudo:
Pseudo discord:
Multicomptes: Zara Novacik + Cansu Bolat
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp:
Aaron Wells
Ven 22 Mar - 14:52
Only words bleed
Luz & Aaron
And if you hurt me Well, that's okay, baby, only words bleed Inside these pages, you just hold me And I won't ever let you go ▬ ED SHEERAN

Ses doigts effleurent ce bout de tissu si cher à son cœur. Il se rappelle cette femme qui l’a porté, une femme qui l’a hanté jour et nuit, qui lui a causé maints tourments. Il sent le trouble l’envahir à mesure que ses souvenirs refont surface. Il se rappelle de chaque instant passé en sa présence, il se rappelle de son odeur, de sa voix, de son sourire. Surtout, c’est sa présence solaire qui lui manque. Il voudrait tant aller la retrouver, parcourir le monde, remuer ciel et terre si cela la ramène à lui.
Il le fourre dans sa poche, se remémorant les circonstances de son départ. S’il n’y avait que lui, il s’y prendrait autrement pour la garder à ses côtés. Mais le fait est qu’il n’était pas le seul mis en cause dans cette histoire. Si elle n’avait pas retrouvé son frère et s’il ne lui avait pas fait de lavage de cerveau, lui mettant en tête qu’Adrian l’avait trompé, elle serait encore là, à le regarder amoureusement et…


La clochette, de ces vieilles clochettes des commerces d’autrefois, tinte, annonçant l’arrivée d’un client. Aaron suspend le doigt au dessus de son clavier et lève le regard. Une petite grand-mère, cliente régulière, venue acheter un livre pour sa petite fille de quinze ans, fan de romances. Il part en chercher plusieurs en rayon, qu’il étale soigneusement devant elle avant d’en faire un court résumé. “Alors, ce livre raconte l’histoire d’une jeune femme qui décide d’ouvrir un commerce de fleurs. Mais, alors qu’elle traverse une période difficile, elle va faire la rencontre d’un homme qui va la chambouler. Ils vont traverser ensemble des épreuves qui les changeront. Je l’ai lu, j’ai vraiment passé un joli moment, que j’ai aussitôt lu le second tome…” La mamie pousse un petit cri non convaincu tout en haussant un sourcil. Le libraire l’écarte donc et lui présente un ouvrage, en français. Nos chemins de travers, de Georgia Caldera. Il l’a lu des années auparavant, à l’époque où il arrivait encore à lire en français et à comprendre la langue ! “Alors cet ouvrage est en français. Il raconte l’histoire de deux jeunes, qui se côtoient au lycée, à la fac et en dehors et qui, pourtant, ne se connaissent pas. Après avoir humilié la jeune fille, il va à son tour être victime d’un accident qui va changer la donne. J’ai vraiment adoré ce livre qui est vraiment différent de ce qui se fait dans le domaine. Et c’est une duologie, une saga en deux tomes.” Visage impassible de la vieille femme. Il lui en présente un dernier, qui rencontre un franc succès. Mais lui ne comprend pas l’engouement qui se trame autour de cet ouvrage. “Ah, Hadès et Perséphone… On vend cet ouvrage comme une romance mythologique. Tous les éléments mythologiques sont là : les dieux, le nom des lieux, les pouvoirs, et même les liens entre les personnages ! Perséphone est une déesse. Elle débarque à New Athens où elle espère se faire passer pour une journaliste et mortel de surcroît ! Lors d’une soirée en boîte de nuit, elle y fait la rencontre de Hadès, dieu des enfers et propriétaire des lieux. Va commencer entre eux un drôle de jeu dont ils finiront par perdre le contrôle… Si elle aime les scènes de sexe et le langage cru, c’est l’idéal ! Et il y a quatre livres !” Un bref sourire éclaire le visage ridé de la femme. Son regard passe d’un livre à l’autre. Elle écarte le premier livre, A tout jamais, de Colleen Hoover. La clochette tinte de nouveau. Aaron lève très brièvement le regard et aperçoit une jeune femme. Elle vient souvent, n’achète rien. A de nombreuses reprises, il l’a regardé déambuler dans son commerce, prendre des livres, les reposer, fureter ici et là. Il reporte vite son attention sur la grand-mère qui hésite fortement entre le roman en français et le roman de cul. “Alors, celui avec les scènes de sexe l’aideront peut-être à se dévergonder. Elle est si coincée, la p’tiote ! Mais celui en français l’obligerait peut-être à apprendre à fond le français. Elle parle si mal le français alors que la majorité de sa famille paternelle habite en France ! Après, je peux lui prendre les deux. Qui sait, peut-être qu’elle aimera et qu’elle viendra acheter la suite ! Ça fera sûrement rager ses parents… Bon, allez, je prends les deux. Vous pouvez me les emballer ?” Lui adressant un grand sourire, Aaron s’exécute et lève de nouveau son regard clair. La jeune femme, entrée peu de temps auparavant, a un air qui lui est familier mais il n’arrive pas à remettre un nom ou à se souvenir vraiment du visage. Il secoue la tête en fermant les yeux, reporte son attention sur la grand-mère. “Et voilà, ça nous fera 24 dollars et 75 cents.” La vieille femme lui tend des billets, il lui rend le change. Il la regarde s’éloigner, un sourire fier sur le visage. Aaron l’aime bien, cette mamie. Elle adore faire des blagues et embêter le monde. A la voir, on pourrait penser qu’elle est coincée, qu’elle vit encore à l’époque d’antan, mais pour la connaître un peu, il sait qu’elle est loin de tous les clichés qui entourent les personnes d’un certain âge. Alors qu’il sourit bêtement dans le vide, ses yeux sont de nouveau attirés par la jeune fille. Il quitte le comptoir, se dirige tranquillement et sans bruit vers elle. “Tu sais, si tu veux vraiment de la lecture, tu peux tenter Notre Dame de Paris. Ou l’intégrale du Seigneur des Anneaux. Il doit m’en rester quelques exemplaires dans la réserve. Dis-moi ce que t’aimes, et je t’aiderai à trouver ce que tu cherches.



©️ Gasmask
« Luz R. Heredia »
•• habitant(e) de brooklyn
Luz R. Heredia

identity card
•• Date d'arrivée : 06/03/2024
•• Messages : 332
•• Dollars : 500
•• Faceclaim : Jenna Ortega
•• Les crédits : Tag
•• Âge : 16
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : en couple ?
•• Orientation sexuelle : Un peu perdue, elle aime une fille en tout cas
•• Métier / études : en Junior year
•• Quartier d'habitation : Brooklyn chez les Parks
we're curious

Le petit plus
Triggers: A discuter
Warnings: Enfant placé, abandon
Pronoms IRL: Elle
Pseudo: Cassicorn
Pseudo discord:
Multicomptes: Aria, Romeo, Harmony, Isaac, Colombe, Valentina et Julyne
Habitude rp: je, 500 mots, assez rapide en général
Couleur rp: #f1c232
Disponibilité rp: 2 places
Luz R. Heredia
Sam 30 Mar - 19:54
Only words bleedJ'adorais les livres, vraiment, c'était une passion découverte toute petite. Depuis que j'avais appris à lire, je dévorais tout ce qui me tombait sous la main, roman, bd, magazines ou paquet de céréales, c'était précieux pour moi. Une façon de m'évader, partir loin de ma putain de réalité. Dans les livres, je pouvais imaginer une vie normale avec des parents qui avaient voulu de moi, ou au contraire voir qu'il y avait des vie bien pire que la mienne. Lire permettait de s'évader et ça me gardait en vie, littéralement. Sans livre, je crois que je ne tiendrais pas. Le seul soucis, c'est que j'ai rarement les moyens d'acheter les livres qui me plaisent, alors oui, je pourrais les emprunter à la bibliothèque, mais personne n'ayant ni adresse fixe, ni tuteur fiable, il m'est impossible de m'inscrire, putain de loi. Alors j'ai du apprendre à faire autrement et la fauche, ça marche bien. Qui se douterais qu'on puisse piquer un livre? C'est rarement ce que les gens choure, en général c'est de la bouffe ou des trucs qui valent plus cher. Bon je mentirais en disant que je n'ai jamais volé autre chose qu'un bouquin, mais c'est ma cible principale. Et j'ai mes endroits favori, des magasins où les vendeurs sont moins vigilants, moins regardant ou simplement stupides. Des endroits sans caméras ou avec des recoins permettant de glisser un bouquin dans son sac discrètement. En général, je ne fais pas long feu dans la boutique ou j'achète une bricole, genre un crayon ou une gomme pour être moins grillé. Aujourd'hui, je retourne dans une librairie où j'ai mes petites habitudes, j'ai mes rayons favori. Et j'ai de la chance, quand j'arrive, le vendeur est occupé avec une petite vieille qui j'espère vas lui tenir la jambe bien longtemps histoire que je sois tranquille un moment. J'écoute d'une oreille, profitant qu'il soit concentré pour glisser deux bouquins au fond de mon sac caché par mes affaires de cours, un pull que j'ai piqué à June et mes rollers. Alors que je m'apprête à faire demi tour, pour quitter la boutique, j'entends une voix derrière moi, le fameux vendeur. Je regarde la porte par laquelle la vieille vient de sortir. Est ce que le vendeur m'a cramé ? Pas la peine de paniquer, si je ne montre rien, il n'as pas de raison de me griller. Je le fixe quand il me propose des titres, il doit me prendre pour une indécise. Le seigneur des anneaux ou Notre dame de Paris, déjà l'un et l'autre. Le seigneur des anneaux est d'ailleurs l'un des premiers livre que j'ai chourré, ça et les Harry Potter que je trimballe de foyer en famille d'accueil. Je répond donc à l'homme qui me fait face « C'est gentil, mais j'ai déjà lu ces livres. » Je prend un des livres sur l'étalage face à moi « Je n'ai pas de préférence, je lis de tout... mais de toute façon je regarde simplement des idées pour un anniversaire » Je n'ai aucun argent sur moi, je ne compte pas acheter, j'ai déjà les livres bien au chaud dans mon sac. Je commence à me sentir mal à l'aise et comme à chaque fois que ça m'arrive, ma main vient jouer avec mon pendentif alors que je déclare « Merci quand même pour les conseils » CRIMSONDAY
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