GOOD MORNING NEW YORK
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Le hasard fait bien les choses /Keith&Isana\
« Isana Barnes »
•• habitant(e) de manhattan
Isana Barnes

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•• Date d'arrivée : 27/12/2023
•• Messages : 38
•• Dollars : 212
•• Faceclaim : Maitreyi Ramakrishnan
•• Les crédits : ruby rider
•• Âge : 24
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire
•• Orientation sexuelle : les hommes
•• Métier / études : infirmière
•• Quartier d'habitation : //
we're curious
Isana Barnes
Jeu 9 Mai - 0:51
Le printemps est arrivé. Enfin. Le froid de l’hiver avait enfin laissé place à une chaleur douce. On était loin de la chaleur du Kansas par contre, mais ça me convient parfaitement. J’adore la vie new-yorkaise, de toute façon. Je m’y suis adaptée très rapidement, pour mon plus grand bonheur. J’avais si peur de ne pas m’y faire, même si je n’ai rien dit à personne. Je voulais tout autant que ma jumelle retrouver notre père. Et pour ça, il fallait qu’on parte à New-York. J’aurais pris plutôt des vacances, mais on a bien fait de suivre le plan de ma sœur. Cette ville est magnifique! Et le printemps est juste parfait. Il fait juste assez doux pour que ce soit agréable de prendre sa pause dehors. Rester enfermée toute la journée dans un hôpital, ça devient très lourd par moment. J’adore mon boulot, mais ça fait du bien de sentir autre chose que le désinfectant. Quoique ce n’est peut-être pas réellement mieux l’odeur extérieur entre celle de la cigarette, de la pollution, du gaz de ces très nombreuses voitures qui ne cessent de se promener. On est très loin de l’odeur d’un champ de rose ou de lavande. Je suis même sûr que l’odeur d’un champ de blé sent meilleur que celle de la ville. Mais je m’en contente puisque ça fait changement de l’odeur de l’hôpital.

C’est bien pour ça que même si c’est trempe partout à cause de la pluie qui est tombé un peu plus tôt que je me retrouve dehors pendant ma pause. Je bois mon café en regardant ses gens si pressé d’aller nulle part se claxonner, comme si ça allait faire accélérer les choses. C’est bien l’une des choses que je déteste des grandes villes, comme New-York. Cette constante sensation que tout le monde est pressé et se foute bien de tous ceux qui les entourent. C’est tellement triste à voir.

Je sursaute en sortant de ma contemplation lorsque j’entends un vacarme. En regardant autour de moi, je vois qu’il y a un accident de voiture de l’autre côté de la route. Je laisse mon café de côté pour m’élancer, avec deux autres collègues en pause eux aussi, vers le lieu de l’accident. Au passage, j’interpelle un piéton pour qu’il appelle le 911. Je sursaute à nouveau lorsque je vois et entend une autre voiture rentrer dans celles déjà accidentés. Que la police arrive rapidement par pitié ! Si la circulation n’est pas contrôlée rapidement, ça va devenir un enfer ici !

- Je prends la voiture bleue. Miguel, la noire. Aline, la rouge.

Je tente de me faire entendre par mes collègues par-dessus le vacarme. Vos mieux être coordonner si on veut réussir à faire quelques choses avant l’arrivée des secours. J’arrive à la voiture bleue sans qu’il y ait une autre catastrophe. Je tente d’ouvrir la portière côté conducteur et s’est un soupire de soulagement que je pousse lorsqu’elle s’ouvre.

- Madame, vous m’entendez ?

- Oui. Christopher va bien ? Il est derrière.

- Bougez pas madame ! Je vais m’occuper de votre fils. Restez là.

J’ouvre la porte arrière avec difficulté et me glisse dans la voiture prendre les constantes de son fils inconscient. Tout semble bien malgré le manque de matériel que j’ai. Je ne le bouge pas pour éviter d’empirer une potentielle blessure et retourne vers la mère.

- Ça semble être bon pour votre fils. Les secours devraient arrivés bientôt pour nous donner un coup de main.

Je sursaute lorsqu’elle tombe sur moi après avoir perdu connaissance. Son cœur s’est arrêté. J’ai aucune seconde à perdre. Je regarde autour de moi pour voir si mes collègues pourraient venir m’aider, mais ils sont aussi occupés que moi. Alors j’interpelle un passant.

- Toi avec le chandail de Metallica, vient m’aider avec ton ami.

Je suis soulagée lorsqu’ils viennent directement sans rechigner. On a aucune seconde à perdre.

- Toi, tu vas lui prendre les hanches et toi les jambes et vous aller m’aider à la sortir de là. On va y aller doucement. C’est bien important que sa tête et son dos restent aligné d’accord ?

Je les dirige peut-être comme un sergent de l’armée, mais c’est le mieux qu’on puisse faire avec des civiles. Le choc pourrait les rendre paralyser alors vos mieux les secouer et y aller direct dans nos demandes. On arrive à sortir la dame de la voiture et, dès qu’elle est allongée sur le sol, je commence le massage cardiaque en remerciant les deux jeunes hommes. Je suis soulagée de voir que la police est déjà là et qu’elle a fait une zone de sécurité entre nous. Je n’aurais pas pu gérer en plus la peur de me faire frapper à mon tour par un chauffeur trop pressé. C’est en reposant les yeux sur la mère que je remarque que mon uniforme violet est sali par le sang de cette dernière. Je vais encore galérer à le nettoyer. Quelle idée aussi que j’ai d’acheter des uniformes aux couleurs pâles. Mais ils sont tellement beau ! Puis, ça vaut la peine de galérer à les nettoyer si ça vient après avoir sauver des vies. Bref, je suis heureuse de voir enfin les ambulanciers arriver.

- Y’a un gosse dans la voiture et ça fait déjà une minute que je fais le massage cardiaque à la mère.

J’explique aux deux ambulanciers qui se présentent devant moi. L’un deux va voir l’enfant et l’autre prend ma place. Je me relève et chancèle un peu en posant le dos de ma main – la seule partie de mes mains qui ne sont pas tâchés de sang – contre mon front. J’ai chaud après ce coup d’adrénaline. La brise printanière fait du bien, mais les vertiges restent tout de même présents. Je ne comprends pas pourquoi.

@Keith Flemming
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