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{  “ - Je préfère être un amant insensé, qu’un homme sage sans passions ?  ”
feat Anonyme }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lancelot Z. Walsh

TW : allusion mort enfant

Un soupire traversa tes lèvres. Même si tu adorais ton métier, il y avait certains aspects qui t’affectais particulièrement. Encore plus depuis que tu étais devenu papa. Ton regard se posa sur le petit cercueil blanc qui reposait sur la table. Même si la mort était ton quotidien et même ta fidèle allié, tu gardais une réalité. Si embaumé des corps d’adulte voir de personnes âgés étaient la logique des choses et naturels. Ça l’était moins quand c’était des adolescents ou des enfants. Voir pire des bébés. Malgré ta réticence, tu faisais toujours honneur au mort. Pour lui rendre un dernier hommage. A garder ton sang froid jusqu’à que la tâche soit fini. C’est comme ça que tu finissais ta journée. Même si tu avais des employés, tu ne voulais pas leur faire cette tâche la. Tu prenais la responsabilité. Et ça quelque soit que ça comprimait ton esprit. Tes yeux se fermèrent un moment alors que tu claquas la porte de ta pompe funèbre la plongeant dans le noir complet. Non. Tu n’étais jamais indifférent aux corps que tu devais faire honneur. Mais encore plus-la. Tu avais besoin de te changer l’esprit. Car tu savais que si tu ne te faisais rien, tu allais en rêver. Et que ça allait te bouffer. Car tu allais obligatoirement mettre le visage de ton propre fils dessus. Tu devais reprendre cette indifférence. Pour ton bien. Tu secouas la tête et attrapa ton trousseau de clé pour fermer ton commerce. L’Eden. C’était comme ça que tu avais appelé ta chambre funéraire. Pour leur permettre en quelque sorte le paradis qu’ils méritaient tant. Tu devais te changer les idées. Et tu savais très bien comment. Tu farfouillas dans ta poche pour extirper ton téléphone pendant que tu longeais le chemin jusqu’à ta voiture. Tes doigts trouvèrent rapidement le dentinaire que tu voulais et tu pianotas quelques mots. C’était devenu simple. Régulier. Chacun avait des choses à oublier. Ou quelqu’un à oublier. Et c’était devenu naturel. Sans attaches. Sans sentiment. Jute du plaisir à l’état pur. Juste deux âmes déchus qui voulaient juste être sauvé pour une nuit. Sa réponse te fit sourire et tu grimpas à bord de ton véhicule et fila dans ton quartier. Brooklyn. La où Lancelot habitait également.  Tu arrivas plutôt rapidement dans la ruelle où il habitait. Et après t’être garé, tu montas les marches une par une jusqu’à appuyer sur son interphone. La sonnerie ne tarda pas et tu pénétras à l’intérieur de l’immeuble. L’ascension jusqu’à son appartement te sembla long mais tu atteignais ton but. Sa porte d’entrée te fit face et tu frappas quelques coups dessus. Et patienta.