GOOD MORNING NEW YORK
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We step into my suffering - Elias
« Noé Crawford »
•• habitant(e) de brooklyn
Noé Crawford

identity card
•• Date d'arrivée : 29/10/2023
•• Messages : 596
•• Dollars : 1132
•• Faceclaim : Taylor Zakhar Perez
•• Les crédits : Avatar : .truelove - Gif signature : Userstede
•• Âge : 28
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : Tu navigues seul à travers les ondes de la vie
•• Orientation sexuelle : Les hommes
•• Métier / études : Tu as de multiples casquettes : vendeur dans un magasin informatique, professeur de poterie, tu fais également du bénévolat dans un centre communautaire pour partager tes connaissances sur les ordinateurs et, le soir, tu mets ton masque de justicier sur le net
•• Quartier d'habitation : Brooklyn, plus précisément Williamsburg
we're curious

Le petit plus
Triggers:
Warnings: Addictions aux médicamments, problème d'alcool. Deuil. Tendance dépressive
Pronoms IRL: Elle
Pseudo:
Pseudo discord: Lily Gre
Multicomptes: Silho Keegan
Habitude rp: J'écris à la deuxième personne, soit en
Couleur rp:
Disponibilité rp:
Noé Crawford
Hier à 13:44

   
We step into my suffering  
@Elias Sterling & Noé Crawford
“Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ?” - Lewis Carroll
Les mois défilent, et tout s’embrouille. Encore. À nouveau. Tu as replongé Noé. C’est aussi simple que ça. La vie t’a une fois de plus semblé trop dure, trop injuste, trop incompréhensible. Alors il y a eu cette première soirée à laquelle tu as participé sobre. Sobre d’alcool, sobre du moindre médicament. Puis, tu as basculé. Pourquoi ? Comment ? La réponse à la première question est vaste, la seconde est floue.

Décembre est arrivé, et avec lui, toutes tes angoisses, tes peurs, tes incertitudes sont remontés. Tes démons sont revenus, ils t’ont rattrapé pour te sauter à la gorge. Vivaces, terrifiants et incontrôlables. Tu as essayé de lutter, mais finalement, à quoi bon ? Tu n’es qu’une âme errante, vagabondant de solitude en abandon et de désillusion en indifférence. Le 24 décembre, jour de ton anniversaire, tu l’as passé dans le noir. Fumant clope sur clope, tu as réellement essayé de te battre contre ce qui avait déjà commencé à te submerger depuis des jours, depuis des semaines, depuis que les messages d’une certaine personne se sont espacés, devenant de plus en plus froids, te faisant comprendre que le week-end partagé serait unique et ne resterait qu’un souvenir pas totalement désagréable, mais pas totalement agréable non plus. Si tu avais été suffisamment fort et suffisamment courageux, tu lui aurais demandé les raisons de ce changement d’attitude, mais au fond, tu connais déjà la plus importante : tu n’es pas un homme qui suscite l’intérêt. De prime abord, tu peux plaire un minimum, cependant, jamais personne n’a eu envie de gratter un peu plus la surface et le superficiel de ton enveloppe charnelle, alors pourquoi il en aurait été différent avec Elias ? Sans doute a-t-il trouvé que tu étais insipide et sans saveur. Amère conclusion l’ayant poussée à s’éloigner, à ne pas vouloir continuer la découverte réciproque que vous aviez initiée. Pourtant, tu as persévéré. Tu lui en as envoyé des textos, tu lui en as fait des propositions de se revoir, de sortir se balader à Central Park, d’aller boire ces cafés qu’il aime tant tandis que, toi, tu agrémentes la boisson de tout un tas de fioriture pour masquer son goût. Indisponible. Impossible. Une prochaine fois. Celle-ci n’est jamais venue, et à compté de Noël, tu as cessé de l’importuner. Puis tu t’es enfoncé un peu plus profondément dans ce que tu connais tant, dans ce que tu avais réussi à fuir durant quelque temps.

Lui mettre l’entièreté de tes récentes dérives sur le dos ne serait pas juste. Ce n’est pas la faute d’Elias. C’est la tienne. Uniquement la tienne. Il n’a été qu’un beau déclencheur, mais c’est toi et toi seul qui à eu la stupide idée de te faire des films, de t’imaginer un avenir plus radieux. C’est à croire que tu es idiot. Un sourire, quelques jolies paroles d’un bel homme et tu chavires. Les fêtes de fin d’année sont toujours terribles pour toi, alors non, Elias n’est en rien responsable. Tu as courbé l’échine, voilà tout. Ta triste existence et ta pitoyable volonté ont perdu la bataille et depuis, la guerre fait rage. Tu ne fais pas partie des combattants. Tu n’en fais plus parti. Tu as baissé totalement les armes au Nouvel An en propulsant ton esprit dans des voluptés chimériques. Comme prisonnier des anti-douleurs avalés en trop grande quantité, tu planes beaucoup trop. Lorsque l’effet s’estompe, tu souffres. Ton corps entier semble n’être qu’une boule de feu, alors tu avales un nouveau comprimé pour faire taire tes muscles, mais également ta tête qui te hurle ton inutilité.

Tu ne peux pas vraiment dire ce que tu as fait des derniers mois. En dehors de ton travail à la boutique informatique et de tes cours de poterie, tout n’est que nébuleuse intense. Et même lors de ces petits instants de calme, il t’a été impossible d’être totalement toi. Toujours un cacheton planqué dans une de tes poches, tes analyses sanguines feraient pâlir n’importe quel rat de laboratoire. Un peu trop euphorique à chaque instant, tes rires plus sonores qu’à l’accoutumé, tes sourires solaires sans doute trop étirés pour paraître sincères ou tes doigts tremblants on peu de chance d’être passés inaperçus, mais tu t’en moques royalement. Tu es bien, tu crois. Tu es serein, un peu. Tu es apaisé, pas vraiment. Tu es heureux, pas du tout. Mais, aidé de tes opioïdes favoris, tu fais merveilleusement bien illusion.

En parlant de merveilles, ce bar en est une. Tu ne connais pas du tout ce lieu, et tu as été convié par un gars rencontré il y a quelques semaines. Il te l’a vendu comme l’endroit parfait pour s’amuser sans se soucier des regards inquisiteurs ou remplis de jugements. Ici, tout le monde est libre de faire ce que bon lui semble. Il ne t’a pas menti. À peine as-tu mis un pied dans l’établissement, qu’il te ramenait déjà une pilule attrayante trouvée entre les mains d’un jeune homme ne se cachant de personne. Sans aucune hésitation, alors que tu avais déjà avalé l’une des tiennes avant de partir de chez toi, tu as bu une rasade de ton verre d’eau pour accompagner ce gentil cadeau. Maintenant, tu es là, sur cette piste de danse, les mains de cet homme sur tes hanches, à rire à gorge déployée suite à une blague dont tu n’as saisi que quelques mots. Qu’importe, tu ris, et ça te fait du bien. Tu te laisses porter, totalement. Tu ne veux pas avoir à gérer quoi que ce soit ce soir. Tu ne veux pas penser à demain ou à après-demain. Tu veux simplement ressentir cette légèreté encore et encore. Et Dieu sait à quel point tu peux te sentir léger alors que ta joue repose tranquillement sur son épaule, ton nez humant sa nuque alors qu’il dirige chacun de vos mouvements jusqu’à te faire tournoyer pour que ton dos rencontre son torse.

« Tu sais qu’il y a des recoins plus intimes pas loin... »
, tu ricanes sans aucune discrétion quand il murmure à ton oreille. Parce que tu n’es plus tout à fait sur cette Terre à l’heure actuelle, et parce que malgré vos quelques rapprochements, aucun de trop poussé n’a eu lieu jusqu’à présent. Il te refourgue de la came régulièrement, pourtant, il ne t’a jamais rien demandé en échange en dehors de passer du temps avec toi. C’est pourquoi tu rigoles encore quand tu lui réponds, « Je croyais qu’ici, on n’avait pas à se cacher pour s’amuser ? ». Évidemment, tu ne fais que parler de ton envie d’avaler un nouveau cachet, et tandis qu’il en glisse doucement un entre tes lèvres, tu sais qu’il a compris ton besoin immédiat.

Cette soirée était pleine de promesses. Surtout celles de ne pas avoir à penser, de ne pas avoir à être seul, de ne pas te rappeler de ces retrouvailles avec ton père que tu préfères chasser de ton esprit pour faire comme si ce n’était jamais arrivé. Tu es simplement ici pour profiter, pour sourire à cette vie qui en réalité n’existe pas et pour faire semblant d’être comblé par ton existence. Mais rien ne se passe jamais comme prévu, n’est-ce pas ?

Soudain, tu te figes. Ton regard tombe sur un visage qui t’est familier. Étrangement familier. C’est… Ta vue est quelque peu brouillée à cause de l’euphorie crée par ta prise de médicaments, alors tu fronces un peu les sourcils, plissant les yeux comme si cela pouvait te donner la vision d’un chat en pleine nuit. Désormais, tes yeux ne font pas que scruter des traits qu’ils sont persuadés d’avoir déjà rencontrés, non, ils sont plongés au fond de prunelles magnifiques. Ton cerveau ne fait qu’un tour. Elias. Évidemment, il n’y a qu’Elias pour avoir un regard pareil. Malgré ton état actuel, ton cœur se serre. Il se comprime dans ta poitrine alors que tes méninges encore disponibles font le calcul des jours, des semaines et des mois qui se sont écoulés depuis la dernière fois où tu l’as vu, depuis le dernier message envoyé, depuis le dernier message reçu. Mais tu n’es pas en mesure d’être frustré, vindicatif, triste ou apeuré par cette soudaine rencontre. Sourire éclatant aux lèvres, tu te dégages délicatement des bras dans lesquels tu dansais il y a quelques secondes et c’est d’un pas rapide, mais chancelant, que tu te diriges vers le brun.

« Eliaaaaaaaaaas, comment tu vas ? »
, tes paumes s’écrasent sur ses épaules autant dans un signe de joie que pour réussir à tenir debout correctement. Tu lui offrirais avec plaisir un câlin de bonjour, mais une part de toi te retient. Tu es heureux de le voir, cela se voit sur tes lipes étirées. Tes iris, elles, sont embuées par les vapeurs de ton addiction retrouvée, mais tu n’en as pas conscience. Cette addiction te rend jovial, beaucoup trop pour que quiconque te connaissant clean ne le remarque pas. « T’es venu au bon endroit pour t’amuser ! Oh, tu veux que je te paie un truc à boire ? Je suis sûr qu’ils font un excellent café, sans rien dedans, juste du café comme tu l’aimes. T’en dis quoi ? Ça fait tellement looooongtemps qu’on ne s’est pas vus !! », tu parles vite, et tu parles fort comme si tu voulais être sûr qu’il t’entende. Tes mains ont abandonné ses épaules pour passer dans tes cheveux afin d’embrouiller davantage ta coiffure avant de se mettre à bouger pendant que tu déblatères tes paroles.  


   
(c) princessecapricieuse

   

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Wandering Soul
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