Le petit plus Triggers: Rien de bien particulier Warnings: Maltraitance infantile, tentative de suicide, sexe libre, phobies Pronoms IRL: Elle Pseudo: Marlenaskin Pseudo discord: marlenaskin Multicomptes: Phoenix ( D. David ) ++ Micah ( F. Allan ) ++ Ava ( Y. Shelbia ) ++ Alessandro ( M. Huisman ) ++ Cassandra ( D. Cassel ) ++ Mina ( A. Arjona ) Habitude rp: 1ère personne du singulier - Entre 500 et 1800 mots Couleur rp: Disponibilité rp: Archi Full {7/3}
Morgane A. Jordison
Dim 13 Aoû - 15:30
Je veux être là pour toi, à mon tour !
« Eden & Morgane »
C’est en ronchonnant que j’appuyais sur le bouton pour stopper l’horrible alarme de mon réveil. Il me fallu deux fois pour faire arrêter ce tintement qui aurait pu me rendre folle. Déjà 6h30, je devais absolument me lever, si je voulais avoir le temps de prendre une douche, de relire mes cours une dernière fois et surtout boire un chocolat avant de débuter ma journée chez Exit Production. Mais j’étais exténuée et pour la première fois, en me regardant dans le miroir de la salle de bain, je me demandais si le maquillage allait pouvoir cacher l’ampleur des dégâts. Je n’avais, à peine, dormi que trois heures cette nuit. Mais je n’avais pas eu le choix. Hier, il y avait une grosse émission, un prime et je devais être là pour Azrael. Puis, en revenant chez moi, enfermée dans ma chambre et malgré le brouhaha extérieur, j’avais dû étudier. J’avais deux examens de passage qui n’allaient pas tarder et je me devais d’être prête, donc chaque minutes passées à étudier était une minute qui pouvait changer la donne le jour des examens. Je filais donc sous la douche, je me coiffe, me maquille, puis alors que j'entreprends de relire mon cours, je réalise ce qui était devant moi sur la table de la salle à manger. Le New York Times ! C’est avec un sourire non dissimulé que j’allais directement à la page nécrologie. Non pas par un plaisir malsain, mais parce que c’est là que je trouverais la rubrique d’Eden. La magnifique blonde avait un don pour rendre ce moment triste plus beau ! Elle avait dans sa plume, une manière de rendre hommage que peu de gens sont capables d’avoir. Mais le nom que je vis me fis recracher la gorgée de chocolat que je venais de prendre en bouche. Marco Ryan ! LE Marco Ryan ? Je me mis à lire, ayant déposé ma tasse sur la table, le chocolat ayant un goût amer pour le moment. Oui, il s’agissait bien de l’ex petit ami de ma grande soeur. Je finis la rubrique, puis je passe une main sur mon visage pour me remettre de cette nouvelle. Je n’ose imaginer ce qu’elle doit ressentir, je me souviens comment elle était accrochée à ce type, comment elle le voyait comme un Dieu avant son départ pour la prison. Je me décidais alors à aller la voir pendant ma pause déjeuner. Je devais aller la trouver. J'ai pris mon téléphone et je lui ai indiqué une adresse. L’adresse d’une petite taverne où nous pourrions déjeuner toutes les deux, histoire de ne pas être trop formelles. Je voulais prendre de ses nouvelles et pourquoi pas passer l’après-midi avec elle si jamais le besoin s’en faisait sentir !
Ma journée chez Exit me paraissait, pour la première fois, bien longue. Je ne faisais que bailler et regarder ma montre. Pourtant, je ne pouvais pas dire que je restais à rien faire, assise derrière mon bureau. Non, j’avais fais des photocopies, j’avais travailler sur des demandes de nouveaux chanteurs, j’avais annulé et repris des rendez-vous pour mon boss. En gros, j’avais pas chômer, mais quand l’heure de midi sonna, j’étais bien contente. Je pris ma veste à la hâte, je la mis sur mon bras car il ne faisait plus aussi froid qu’au matin quand je suis arrivée, puis j’allais prendre le Uber que j’avais réservé pour ne pas être en retard. C’était trop important pour que je n'arrive pas avec du retard. Quand je me retrouvais sur les lieux, j’étais la première et j’en étais contente. Je me trouvais une place à une table, un peu reculée, mais pas trop pour pouvoir avoir l’ambiance de la taverne tout de même dans les oreilles. Mais seulement quelques minutes après que je me sois installée, n’ayant pas eu le temps de prendre mon livre dans mon sac, Eden arriva ! Je me levais pour me faire voir et c’est avec un sourire sur les lèvres que je lui fais un petit signe. Quand elle arrive à mon niveau, au lieu de la question habituelle, du “ Ca va ? “, je lui dis « T’as bonne mine ! » Je n’allais pas lui demander comment ça allait alors que je savais éperdument que ce décès avait dû la chambouler, lui retourner l’estomac. Car malgré le temps, on n’oublie jamais quelqu’un qu’on a autant aimé ! On s’assoit toutes les deux et la serveuse vient prendre notre commande, je dis alors à ma soeur « Tu prends ce que tu veux, c’est moi qui paie aujourd’hui. Profites en ! » Et moi, je commandais un croque monsieur et une salade. J’avais une faim de loup !
•• Les crédits : (c) triumphandloss pour l'avatar, crackship : hypnoze
•• Âge : 34
•• Nationalité(s) : irlandaises
•• Statut marital : veuve depuis quelques mois. En couple avec la douleur. Au fond du trou. Totalement.
•• Orientation sexuelle : bisexuelle même si pour le moment c'est le dernier de ses soucis de rencontrer quelqu'un.
•• Métier / études : rédactrice de la rubrique nécrologie dans le new york times. Ouai c'est elle qui pond les éloges funestes des défunts.
•• Quartier d'habitation : de queens dans un appartement simple qui lui rappelle tant son défunt fiancé
•• More about you :
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me, myself & i
Fille biologique de deux mamans, elles ont fondée le foyer Parks. ✧ Tu te brûle à l'intérieur de la cuisse depuis que tu as huit ans. ✧ Tu as perdu ton mari d'une leucémie foudroyante. ✧ Tu portes des lunettes de repos pour lire. ✧ Tu as un tatouage, une colombe vers l'aine. Signe d'une liberté et d'un rêve inachevé. ✧ Tu adore écrire et te sentir utile. ✧ Tu ne dis jamais non à un burger. ✧ Tu adores courir. ✧ T'aimes qu'on te surprenne. ✧ Tu as peur des volatiles va savoir pourquoi. ✧
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DEUIL
T'es parti. Louis. Les anges t'ont appelé beaucoup trop tôt. Pourquoi ils ne m'ont pas pris avec toi ?
PS I LOVE YOU
Des lettres de Louis. Tu ne sais pas que c'est lui ton professeur de musique Leo qui te les met dans ta boite aux lettres car c'était la dernier volonté de son meilleur ami et ton défunt mari.
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Le petit plus Triggers: cruauté animale, homophobie Warnings: deuil, cancer, dépression Pronoms IRL: elle Pseudo: Hypnoze Pseudo discord: _hypnoze Multicomptes: Azraël, Ulysse, Rhys, Eden, Louve, Elio, Lylla, Charlys, London, Cassian, Cole, Lorenzo Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp: 2/5
Eden Parks
Lun 4 Sep - 20:13
˜ ˜ ˜ { “ - Les frères et soeurs sont les petits cailloux blancs de la tendresse. " feat. Kheira Chakor } crédit/ bricole gif : google feat. @Morgane A. Jordison
Il était mort. C’était les seuls pensées qui rentraient et sortaient en boucle dans ton esprit. Marco était mort. Et tu devais faire son éloge funèbre dans le New York Times. Le destin était cruel. Trop à ton goût. Depuis que tu avais appris la nouvelle, tu n’avais pas pu glisser plus de quelques mots sur ta feuille blanche. Non que tu ne savais pas quoi dire. Ça tu arrivais toujours à pondre quelque chose. C’était ton métier. Juste que les autres tu ne les connaissais pas. Ce n’était que des inconnus à tes yeux. Alors que Marco non. Ca avait été ton petit ami. L’amour avec un grand A. Celui qu’un instant tu avais pensé finir ta vie. Puis la vie en avait décidé autrement. La distance vous a bousillé. La prison également. Le rapprochement avec sa petite sœur Lupé encore plus. Tu n’avais jamais eu le courage après ça de revoir Marco. Que ça soit en taule ou quand il était sortit de prison, tu avais pris tes distances. Non par envie mais par honte. D’avoir eu quelque chose avec Lupé. Et qu’en étant honnête avec toi-même, tu en voulais encore. Toujours plus. C’était plus puissant avec sa sœur que ça l’avait été avec Marco. Et ça, ça te faisait peur. Tu n’avais jamais été courageuse et quelqu’un qui savait mentir. Tu ne savais pas. Tu préférais fuir ça c’était clairement ton truc. De te plonger corps et âme dans ton boulot. Ta patronne Taylor n’avait jamais été contente de ton investissement depuis ce passage dans ta vie. Elle le serait néanmoins plus pour longtemps vu que tu n’arrivais pas à sortir un texte pour Marco. Tu avais trop de choses à dire. Tu n’arrivais pas à rester neutre dans l’histoire. Au moins c’était un article que tu faisais et non une interwiew. Tu en aurais été encore plus incapable de parler en public. Et ça te faisait mal. Horriblement. Ton téléphone à tes côtés vibra annonçant un sms. Un sourire étira tes lèvres en voyant le destinateur de ce message. Morgane. Une qui avait été placé au foyer de tes mères et dont tu avais fini par être liée à jamais. Elle était ta sœur. Et ça quelque soit le sang qu’elle avait. Tu pianotas rapidement une réponse en disant que tu serais présente et te remis devant ton ordinateur jusqu’à l’heure du rendez-vous. En arrivant à la taverne choisi par ta sœur, tu n’avais réussit qu’à écrire une ligne supplémentaire. C’était déjà ça. Tu avais une allure de chenille alors que d’habitude, tu étais aussi speed qu’un guépard pour écrire tes articles. Tu repéras rapidement Morgane et te dirigea vers elle. Un sourire glissa sur tes lèvres quand elle te disait que tu avais bonne mine. Elle savait l’épreuve que tu traversais et elle avait eu la gentillesse de ne pas t’affliger le fameux « est-ce que tout va bien ? » Tu pris place sur ta chaise après l’avoir salué. « Tu rigole j’ai une mine horrible, si un Grizzly se pointerai ici, il partirais loin devant ma mine horrifique. Au moins, je suis prête pour Halloween hein. » Toujours trouver du positif la où c’était négatif. « Toi t’es toujours ravissante travailler pour la télé t’aide bien.» Elle t’avait dit que c’était un talk show sur l’amour et tu n’avais pas pris la peine de regarder cet émission. Ce n’était pas ce que tu aimais regarder vu que tu n’étais pas télé. Tu marquas un sourire et un temps d’arrêt quand la serveuse apporta la carte. « On prend la même chose que d’habitude ? Le grand brunch de la taverne ? » Elles avaient l’habitude de venir ici. Et c’était même devenu une de tes traditions. Tu venais qu’avec elle ici. La serveuse reparti avec la commande et tu croisas tes bras sur la table. « Alors ça se passe comment ton boulot ? Ca te plait toujours de travailler pour comment tu m’as dit qu’il s’appelait déjà ? Azraël quelque chose ? » Détourner la conversation pour éviter de penser au tien. C’était la stratégie que tu allais apporter. Tu étais aussi comme ça. Préférant écouter la vie des autres plutôt que de parler de la tienne. « Mamans me demandaient si tu n’avais pas oublié le diner ce dimanche midi d’ailleurs. J’espère que tu n’as pas oublié sinon elles feront une syncope si tu loupes leur traditionnel repas du dimanche midi. » Tu avais deux mères. Et elles considéraient chaque enfant venu au foyer comme leurs propres enfants. En tant que fille biologique, tu n’avais jamais été jalouse de ce débordement d’amour. Il y avait de l’amour pour tout le monde. Et tu partageais cette valeur la avec chaque membre du foyer. Morgane compris.
« Morgane A. Jordison »
•• élève à columbia
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•• Date d'arrivée : 04/08/2023
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Morgane A. Jordison
Sam 9 Sep - 21:21
Je veux être là pour toi, à mon tour !
« Eden & Morgane »
Ce repas avec celle que je considère comme ma grande soeur était prévu pour lui changer les idées ou l’écouter si elle en avait besoin. L’important pour moi était de voir, de mes propres yeux, qu’elle allait bien et qu’elle ne s’effondrerait pas. Je l’ai vue tellement amoureuse de cet homme qui vient de rendre son dernier soupir que j’ai peur pour elle. Il est bien trop facile de se laisser aller à la tristesse, sans réellement s’en rendre compte. Alors je suis arrivée plus tôt que d’habitude, car pour celles et ceux qui me connaissent, je suis du genre à arriver au minimum pile à l’heure. Et oui, je ne peux pas avoir toutes les qualités non plus ! Mais là, c’était trop important pour que je ne joue à la conne. Quand je la vis arriver, un large sourire illumina mon visage. J’étais contente de voir qu’elle n’avait rien perdu de sa superbe. Je ne vais pas mentir, je vois que quelque chose la trouble, ce qui est normal non ? Mais elle est là, belle à en faire se damner un saint et toujours avec le sourire. Surement de circonstance, mais ça ne fait rien, il est là tout de même. Je lui fais part de mon avis, elle a bonne mine. Et là, ça y est, c’est sa fête. Je la regarde alors en soupirant, style “ t’as fini, ouais ? “ ! Elle me fait rire, non mais elle se fout de moi quand elle dit que moi ça me réussit de bosser à la télé. Je lui réponds alors sur tout ça « Bah au moins, on ne serait pas bouffées toutes crues par un Grizzly ! Et puis, si tu veux mon secret de beauté, c’est le maquillage de qualité. J’ai mis six tonnes de fond de teint pour cacher l’acné juvénile, de l’anticerne à la pelle pour cacher mon manque de sommeil et le reste, c’est surtout pour éviter qu’on réalise à quel point, je suis fatiguée. » Et c’est vrai ! Je suis HS, totalement HS ! Il faut dire que même si ce sont les vacances encore pour quelques jours, je n’arrête pas. Entre le boulot à la télévision juste, avec Azraël, ton boulot pour la boite de prod’, l’examen de passage que tu dois faire dans quelques jours et puis sans compter pour tes compos musicales et cette scène que tu as faite avec un groupe d’amis. Putain, j’ai l’impression qu’il n’y a pas assez d’heures dans une journée !
Au début j’allais prendre autre chose, mais comme elle semble avoir envie de prendre un brunch de la taverne, comme à chaque fois, je hausse les épaules et je dis « Va pour le brunch de la taverne ! » Je commandais donc à la serveuse et je la regardais partir. Elle était mignonne tout de même. Mon regard était posé sur son postérieur, mais je secouais légèrement la tête à cette pensée, car je n’étais pas là pour ça, pas du tout d’ailleurs. Non, j’étais là pour être avec Eden. Donc je devais garder mon attention totalement sur Eden. Parce que c’est important pour moi ! Quand je suis arrivée chez elle et chez les mamans, je me sentais si seule, je ne me voyais plus avancer, j’avais des pensées noires, je me demandais même pourquoi j’étais encore là après ce que j’avais fait et … Et elle a été là pour moi. Elle m’a consolée quand je pleurais, elle m’a pris dans ses bras pour que je m’endorme à nouveau quand j’avais fait un cauchemar. C’était la grande soeur parfaite ! A mon tour d’être présente. Pourtant, je suis pas la meilleure pour ça, j’ai du mal à remonter le moral, alors je fais ce que je peux !
Je savais très bien que ma soeur se penchait sur mon sujet pour ne pas parler d’elle, mais si c’est ce qu’elle voulait ! Je lui expliquais donc avec un sourire amusé sur les lèvres « Azraël Dixon. Dis soeurette, tu sais qu’il n’y a pas que les journaux qui peuvent être intéressant. Y a des choses qui changent les idées et qui pourraient te faire du bien à la téloche aussi. Sinon oui, j’adore toujours autant travailler là-bas et pour lui ! Il est difficile, il sait ce qu’il veut, mais j’apprécie ! Et puis, ça m’apprend beaucoup de choses sur l’arrière de l’écran. Et puis, c’est un sujet qui intéresse tout le monde, l’amour, non ? » Oups, je sais pas si j’aurais dû dire ça maintenant moi ! Mais voilà que maintenant, elle me parlait du dimanche midi que j’ai jamais oublié. Je soupire et je lui dis « Avant que tu continues à trouver tous les sujets possibles et imaginables pour me faire parler, sache que si tu as besoin de quoique ce soit, je suis là. Je ne suis pas mauvaise pour écouter ! » Je lui fais un clin d'œil. Je prends encore quelques secondes avant de répondre à ses questions au cas où, elle aurait envie de parler… « Ai-je déjà oublié ce repas ? Non, bah voilà, je viendrai même un peu plus tôt ce dimanche, j’ai envie de préparer le repas avec elles, ça me manque ! » C’est vrai, j’aime bien ça, l’ambiance est toujours au top et ça me plait de passer un moment avec elles deux, en famille « Pourquoi tu viendrais pas plus tôt toi aussi ? »
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« Eden Parks »
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Eden Parks
Sam 7 Oct - 20:08
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Un sourire étira tes lèvres quand tu regardais la tête que faisait ta petite sœur. Même si vous n’avez aucun lien du sang, tu l’avais toujours considérée comme telle. Tu te rappelais de la première fois qu’elle était arrivée au foyer Parks. Si certains enfants auraient été jaloux de l’amour que pouvait porter tes mères à d’autres enfants, ce n’était pas ton cas. Tes mères avaient un grand cœur et beaucoup d’amour à donnée. Et tu savais qu’elles faisaient une bonne chose en ouvrant leurs portes à des enfants qui n’avaient pas eu le même bonheur que toi tu avais eu. Et tu voulais faire partager ça. Ce que tu avais fait avec Morgane. Tu secouais tes longs cheveux blonds où tu pensais sérieusement à les raccourcir quand elle te disait que son secret était la tonne de maquillage qu’elle s’appliquait sur le visage pour camoufler son état de fatigue extrême. « Tu grandis encore à ton âge ? » Tu te moquais gentiment d’elle quand elle t’avait dit cachée son acné juvénile. Tu cherchais toujours à détendre l’atmosphère même si ton état était plus dans la pénombre que dans la lumière. Mais tu étais comme ça. Tu voulais être solaire pour les gens qui comptaient à tes yeux. Et tu ne voulais surtout pas qu’ils s’inquiètent pour toi. Raté vu le regard que ta sœur posait sur toi. Elle s’inquiétait. Et ça ne te plaisait pas. « Et je vais bien t’inquiète. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter ou d’alarmé je ne sais qui parce que je ne décroche pas mon téléphone à la première sonnerie. » Tu lui tiras même la langue pour détendre l’atmosphère. D’habitude, c’était plus ton truc ça. Quand tu savais que quelqu’un de ta famille n’allait pas bien, tu étais vraiment protectrice. Au point, de venir frapper chez elle en plein milieu de la nuit parce qu’elle n’avait pas répondu à tes textos. Et tu l’avais déjà fait. Plus d’une fois. Tu n’en étais pas fière mais tu le referais. Tu hochas la tête quand le brunch fut validé par ses soins et vous passiez commande. En attendant que le repas arrive, tu croisas les bras pour les mettre sur la table en écoutant la vie de ta sœur. Tu avais été aussi toujours comme ça. Préférant parler des autres plutôt que la tienne de vie. Tu étiras même un sourire quand elle te faisait remarquer qu’il n’y avait pas que les journaux comme source d’informations. Et que tu devrais trouver des nouvelles choses intéressantes dans ta vie. Tu haussas les épaules en enroulant une mèche de tes cheveux autour d’un de tes doigts. « Hé je ne suis pas une anti télévision quand même c’est juste que je ne regarde pas les mêmes choses que toi. » Forcément en bossant dans la rubrique nécrologie, tu avais des gouts moins glamours que certains. Toi tu n’aimais pas les films à l’eau de rose ou les séries populaires. Et encore moins les talk show sur l’amour. Endroit où ta sœur bossait. « La seule chose qui me ferait peut-être et j’ai bien dit peut-être regarder ton émission c’est de savoir si le présentateur est canon ou non. » Car l’amour pour toi c’était superficiel. Ça faisait bien plus du mal que du bien. Ta sœur te fit comprendre qu’elle savait où tu voulais en venir et tu levas les yeux au ciel. « Je ne ferai jamais ça voyons ce n’est pas du tout mon genre. » Disais-tu de faire ironique. C’était clairement ton genre. Vos mères le savaient. Morgane le savait. Tu le savais. Fin du game. « Tu as intérêt sinon elle ferait une tragédie grecque si ses enfants ne viendraient pas à leur repas. » C’était un rituel. Et c’était sacré dans ta famille. La serveuse arriva avec les plats quand elle te proposa de l’accompagner plus tôt. Tu faisais mine de réfléchir en prenant ta fourchette dans une main et le couteau de l’autre. Prêt à attaquer ce festin. « Tu sais bien que je n’ai jamais été doué en cuisine Mo’. » Tu savais faire peu de plats et encore il t’arrivait encore de les foirer. « Je ne pense pas qu’elles seraient contentes d’avoir le feu dans leur cuisine parce que je les ai aidé à préparer je ne sais quoi dans le four. » Une fois, quand une de tes mères t’avait proposé d’enseigner cet art culinaire, elle avait fini avec un extincteur entre les mains. Ouai. Tu n’étais pas douée en cuisine. « Je pense que je ferai comme d’habitude acheter une tarte ou deux à la pâtisserie du coin. » C’était un secret pour personne que tu te servais là-bas plutôt que de faire toi-même les pâtisseries. Tu avalas un morceau de pancakes et savoura l’instinct présent. « Ca m’avait manqué pas toi ? » Il n’y avait rien de meilleur que ceux qu’ils proposaient ici. Tu portas un regard sur ta sœur en levant une nouvelle fois ta fourchette pour finir ce toast. « Quoi de neuf dans tes amours ? Ou dans tes galipettes ? » Tu avais vu qu’elle était intéressée par la serveuse et tu ne pouvais rien redire la dessus. Tu aimais aussi les jolies courbes féminines que masculines. Et il n'y avait aucun tabou entre vous.
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Morgane A. Jordison
Mer 1 Nov - 14:41
Je veux être là pour toi, à mon tour !
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« C’est ça fout toi de moi ! Mais toi, tu as une peau parfaite, je t’ai toujours connu avec une peau lisse et magnifique. Même crevée, on dirait que tu es en pleine forme en plus. Moi, je me bat depuis mes 14 ans avec de la putain d’acnée et suffit que j’ai pas assez d’heure de sommeil pour ressembler à un zombie après trois ans à errer sans autre but que de bouffer de la chair humaine ! » Et puis je lui dire la langue. Dans un sens, si je peux la faire rire, je ne vais pas me gêner. Et la faire rire en lui disant la vérité c’est encore mieux ! Elle pourra me dire ce qu’elle veut, me faire de grands sourires, je la connais assez pour savoir que la mort qui vient d’être annoncée l’a touchée plus qu’elle ne le voudrait. D’ailleurs ma soeur remarqua ma manière de faire, elle aussi sait ce que je cache, pas besoin de lui faire à l’envers, c’est même impossible. Je secoue la tête négativement à mon tour et je lui dis en prenant sa main dans la mienne « Bien sûr que je m’inquiète pour toi et tu pourras pas m’en empêcher. Eden, tu es ma soeur ! Peut-être pas de sang mais pour moi, c’est la même chose, si tu ne vas pas bien, une soeur est là pour l’autre non. Tu veux pas en parler, ok, on n’en parle pas, mais je t’interdis de me rejeter, ok ? » Elle peut se taire, elle peut ne pas me dire ce qui la tracasse, ce qui la rend si triste ou évasive, mais elle ne peut pas m’en vouloir de m'inquiéter pour elle. Et oui, pour la première fois, la situation est retournée. Ce n’est plus la grande soeur qu’elle est qui a peur pour la plus jeune. Ce n’est pas la plus âgée qui vient pour rappeler à la petite que la vie est belle malgré tout. Mais je veux être là pour elle comme elle l’a toujours été pour moi depuis que je suis arrivée, telle une tornade, dans sa vie ! Et puis, ce n’est pas rien d’avoir appris la perte d’un être qui nous a été cher. Même si on a quelquefois l’impression que c’est dans une autre vie.
Je rigole quand elle dit que nous ne regardons juste pas les mêmes choses à la télévision et je la regarde avec de grands yeux étonnés « Ah parce que tu crois que comme je bosse dans un talk qui parle de l’amour, je suis une fan de ce genre d’émissions. En vrai, elle ne m’intéresse que parce que je connais les coulisses. Parce que sinon, tu sais très bien que moi, la seule et unique chose qui m’intéresse dans la vie, c’est la musique ! » C’est vrai, si je pouvais je passerais ma vie à écouter, à jouer, à regarder, à vivre musique. Le reste est une distraction pour la bonne cause. Comme ce travail, que je trouve certes intéressant, mais qui ne m’apporte pas la musique ! Mais qui peut y contribuer, qui sait, si je deviens un jour aussi célèbre que mon père, peut-être que je pourrai connaître toutes les ficelles des émissions de variétés et m’en servir. L’audiovisuel et surtout la télévision est quand même un monde à part ! Mais quand ma soeur me dit qu’elle regarderait peut-être l’émission c’est si Cassian est canon. Je la regarde encore plus étonnée et je lui dis « Attends, t’as jamais vu le présentateur ? Tu connais pas Azraël Dixon ? Putain, c’est un canon total ! Mais si tu veux, viens un de ces quatre m’amener, je te le présenterai. Je ne pense pas qu’il soit pris ! » Oui, sincèrement, je pense qu’il est célibataire. En vrai, il est canon, mais il ne m’intéresse pas. Donc je ne me suis pas renseignée du tout sur lui ! Puis tu rigoles quand elle te dit que c’est pas ton genre « Dire que c’est pas ton genre, c’est comme dire que je suis vierge et pure ! » Je lui fais alors un grand sourire amusé à ma connerie.
Je connaissais très bien les mamans, je savais que ça serait une tragédie si je ne venais pas sans avoir quarante de fièvre et d’être proche de la mort. Et encore je ne suis pas certaine que ça serait une bonne raison. Mais je ne rajoute rien du tout là dessus car la serveuse, très sexy soit dit en passant, nous apporte la nourriture et les boissons pour l’accompagner. Mais par contre pour la suite, ma soeur ne joue pas le jeu. Elle ne veut pas venir plus tôt et préparer le repas avec nous, pourtant ça serait tellement bien. Je la regarde avec mes yeux de chat potté que je sais si bien faire. Je la supplie du regard alors qu’elle prend la première bouchée de son assiette « Tu n’auras qu’à préparer la salade, tu risques pas de foutre le feu et tu as plus d’excuses, chaton ! » Je continue de la supplier du regard et de ma petite tête triste. Jusqu’à ce qu’elle me demande comme se passe mes amours ou mes galipettes. Je prends alors une grosse bouchée de mon repas et je fais une « Mmmmhhh mhhhh mhh » Pour lui faire comprendre, en montrant ma bouche, que je ne parlerai pas tant qu’elle sera pleine. En vrai, j’aime pas parler de ça avec personne. Je ne sais pas, je n’ai personne en vue, personne ne me plait réellement. Personne n’a une chance auprès de moi. C’est ça ou bien je lui fais croire que je me suis fait de manière très non catholique trois gars et une femmes hier soir. Juste pour la punir de me poser ce genre de question. Je crois sincèrement que le jour où je trouverai la personne qui me plaira réellement, femme ou homme, je serai plus loquace. J’espère qu’un jour, je trouverai cette personne, mais ça me fait peur en même temps, surtout quand on voit à quel point l’amour peut rendre fou !
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« Eden Parks »
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•• Âge : 34
•• Nationalité(s) : irlandaises
•• Statut marital : veuve depuis quelques mois. En couple avec la douleur. Au fond du trou. Totalement.
•• Orientation sexuelle : bisexuelle même si pour le moment c'est le dernier de ses soucis de rencontrer quelqu'un.
•• Métier / études : rédactrice de la rubrique nécrologie dans le new york times. Ouai c'est elle qui pond les éloges funestes des défunts.
•• Quartier d'habitation : de queens dans un appartement simple qui lui rappelle tant son défunt fiancé
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Fille biologique de deux mamans, elles ont fondée le foyer Parks. ✧ Tu te brûle à l'intérieur de la cuisse depuis que tu as huit ans. ✧ Tu as perdu ton mari d'une leucémie foudroyante. ✧ Tu portes des lunettes de repos pour lire. ✧ Tu as un tatouage, une colombe vers l'aine. Signe d'une liberté et d'un rêve inachevé. ✧ Tu adore écrire et te sentir utile. ✧ Tu ne dis jamais non à un burger. ✧ Tu adores courir. ✧ T'aimes qu'on te surprenne. ✧ Tu as peur des volatiles va savoir pourquoi. ✧
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DEUIL
T'es parti. Louis. Les anges t'ont appelé beaucoup trop tôt. Pourquoi ils ne m'ont pas pris avec toi ?
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Des lettres de Louis. Tu ne sais pas que c'est lui ton professeur de musique Leo qui te les met dans ta boite aux lettres car c'était la dernier volonté de son meilleur ami et ton défunt mari.
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Eden Parks
Dim 3 Déc - 20:02
˜ ˜ ˜ { “ - Les frères et soeurs sont les petits cailloux blancs de la tendresse. " feat. Kheira Chakor } crédit/ bricole gif : google feat. @Morgane A. Jordison
NB / TW : mort : remodelage Eden - c'est son fiancé qui est meurt il y a quelques semaines d'une leucémie foudroyante. C'est le première sortie d'Eden hors de chez elle depuis des semaines.
Sortir avec ta sœur te faisait du bien. Toi qui avais élu domicile chez toi depuis des semaines sans mettre un orteil hors de chez toi t’avais fait du bien. Car comme te l’avait dit Morgane, Louis n’aurait pas voulu que tu tombes dans une dépression quand il s’est éteins d’une leucémie. C’est elle qui t’avait permis de sortir. D’enlever ton état pitoyable et de manger autre chose que des chips. De prendre une douche et non rester avec les derniers vêtements que Louis avait portés. Oui. Ta sœur t’avait surélevé. Et aider. Et ça même si tu avais l’impression de plus survivre que de vivre ça te faisait du bien d’être dans son restaurant et parler de tout et de rien avec elle. Tu appréciais même l’effort qu’elle ne te parle pas de Louis. C’était bien trop tôt pour que tu arrives à parler de lui non sans pleurer. Car même si tu avais l’impression que ton corps avait perdu tout l’eau qui le composait tu savais que juste parler de lui ou d’évoquer un souvenir, tu trouverais le moyen de pleurer encore. Et faire une scène dans un lieu public ce n’était clairement pas ce que tu aimais le plus. La blessure était encore trop ouverte. Trop profonde. Alors tu appréciais vraiment les efforts qu’elle faisait. Et parler d’autres choses te le faisait oublier. Pas complètement, ça tu le savais impossible mais ça aidait. Parler de son boulot par exemple aidait. Et tu souriais en l’écoutant parler. Ta sœur avait toujours été la musicienne du foyer. L’artiste. Et tu espérais qu’un jour elle percera dedans. « Il doit bien avoir des émissions sur la musique non ? Depuis que tu y es, tu n’as pas pu demander à qu’on te pistonne pour travailler dans une branche qui te boost mieux que celui de l’amour ? » Dans les milieux comme la télévision, il n’y avait qu’un moyen pour grimper les échelons. Le piston et l’ambition. Tu savais que ta sœur travaillait dur et elle méritait de faire quelque chose qui l’animait vraiment. Tu secouas la tête en attendant le nom de son patron. « Le nom me dit quelque chose au New York Times il me semble qu’il en ont parlé. » Le New York Times étaient fait de plusieurs rubriques. Toi tu avais celle des nécrologies. De faire des éloges des défunts. Ce que tu avais fait pour Louis et qui t’avais valu un arrêt prolongé chez toi. L’écrire était une chose. L’accepter était une autre. Pour cette raison d’ailleurs que tu n’avais pas été chez tes mères depuis un moment. Elle savait l’état que cette annonce t’avait dévastée et tu savais qu’elles voudraient t’aider. Mais elles ne le pouvaient. Personne ne le pouvait vraiment. C’était à toi de faire ton deuil. Mais tu te devais aussi de ne pas les inquiéter. Et te rendre au diner familial. Même si tu étais nulle en cuisine. « Alors une salade pas très élaboré alors ? Je me connais si je tente d’ajouter plein d’ingrédients ça ne sera pas une salade César qu’on mangera mais quelque chose qu’on n’appellera même pas ça salade. » Louis te le disait toujours. Même si tu faisais preuve d’effort, ça ne restait pas moins que la cuisine ne t’aimait vraiment pas. Tu étais une cause perdue. Ses mots qu’il t’avait dits en rigolant te firent comme un effet de coup de poignard dans ton cœur. Tu n’aurais pas du y penser. Vraiment pas. Ton regard devenait nostalgique et tu attrapas ton verre de vin rouge pour en boire une longue gorgée. Ne pense pas à ça. Pense à ta sœur qui fait la sourde muette. Car elle était toujours comme ça quand ça concernait le côté cœur de la belle. Bien sur que tu savais qu’elle n’était plus vierge mais ça faisait longtemps qu’elle ne t’avait pas présenté quelqu’un. De vraiment sérieux. « Tu sais qu’un moment à l’autre, tu vas devoir avaler ce que tu as dans la bouche et me répondre ? » C’était le but de manger. « Il n’y avait pas genre un mec de ton groupe de musique qui te plaisait bien ? Comment il s’appelait déjà ? » Les noms et toi ça faisait deux. Une main sur le menton, tu cherchas dans tes souvenirs. « Il me semble que son prénom a un rapport avec une ville. Allez Morgane, ne fait pas la prude. » Tu lui lanças un regard curieux. Au moins si elle lui parlait de sa vie, ça t’éviterais de penser à Louis. Elle pouvait bien le faire pour toi non ?
« Morgane A. Jordison »
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Morgane A. Jordison
Mar 9 Jan - 21:17
Je veux être là pour toi, à mon tour !
« Eden & Morgane »
Je ne peux pas laisser Eden se morfondre toute sa vie chez elle. Je lui ai laissé quelques jours, voire semaines, histoire qu’elle commence son deuil comme elle le désirait. Mais je m'inquiétais de voir qu’elle ne sortait plus, qu’elle ne mangeait sûrement plus à sa faim. L’imaginer chez elle, dans un vieux pyjama à somnoler toute la journée sous une couette, m’était impossible. Il fallait que je fasse quelque chose et quoi de mieux qu’une sortie dans un restau entre soeurs. Elle n’aura pas besoin de parler de ce qui lui fait mal. Elle n’aura pas besoin d’être quelqu’un d’autre. Elle doit juste être là, prendre l’air et reprendre un peu sa vie en main. Enfin autant qu’on puisse le faire après avoir vécu l’horreur qu’elle a vécu. Alors au lieu de parler de sa douleur et de notre véritable raison d’être ici, dans ce restau, on parle de mon boulot. « Je pourrais voir pour changer d’émission ou pour être pistonnée ailleurs. Mais Azraël est celui qui m’a donné ma chance. Je ne me vois pas l’abandonner ou changer juste sur un coup de tête. Et puis, c’est un boss super ! » Ma soeur sait très bien que quand je commence quelque chose, je le finis. Alors à part si lui désire un jour me faire ce cadeau, je n’irai pas le voir. Mendier ne fait pas partie de mon vocabulaire non plus. Et puis, je ne suis pas si mal que ça non plus. J’aime bien mon boulot, même si l’amour n’est pas mon sujet de prédilection non plus. D’ailleurs en parlant de mon boss, son nom dit quelque chose à ma soeur. Je sourie et je lui dis « C’est un célibataire très courtisé de New York, alors je m’en doute qu’il a été souvent le sujet des conversations au journal ! » Je rigole alors et je finis par lui demander « Qui sait, un jour tu entendras peut être parler de moi là-bas. » Si un jour, j’ai la chance de vivre de ma passion, je serai dans beaucoup de journaux. Mais bon, pour le moment, ça reste du sujet de la spéculation totale.
Je me doute que Eden se force à venir au repas familial du dimanche, mais ça me touche qu’elle le fasse quand même. Elle devrait voir la tête de nos mères depuis le décès de Louis, à chaque fois qu’elle décline l’invitation, qu’elle ne vient pas. Il y a toujours sa place, au cas où elle changerait d’avis. Mais je me contente de parler d’une putain de salade, parce que je ne sais pas comment lui parler de tout le reste. Je ne sais pas si je dois ou si je peux lui poser des questions, m’inquiéter tout bonnement pour elle. « Va pour une salade toute simple et on la fera à deux. Tu m’accuseras si c’est immangeable en disant que je t’ai forcée ! » Puis je lui fais un clin d’oeil pour lui montrer qu’en vrai, on s’en fout qu’elle soit bonne ou non. L’important c’est qu’elle soit là ! Mais elle tente de parler de mon coeur, de mes histoires et tout ça. Non, hors de question ! De toute façon, il n’y a personne, je suis seule et bien comme ça. Je crois que mon enfance m’a totalement brisée et que tout ce que mon père m’a fait, m’a vacciné contre l’amour en lui-même. J’ai toujours peur de tomber sur … Sur quelqu’un comme lui. Un ange magnifique au début et qui est par la suite le pire des connards. Je me contente de mâcher sans plus m’arrêter en faisant un “ Mmmmh” en lui montrant ma bouche, soit disant encore remplie ! Je rigole et je risque même de m’étrangler quand elle me parle de Dakota. Je rigole vraiment et je finis par lui dire « Il s’appelle Dakota et non, il ne se passera rien entre nous deux ! J’ai enfin réussi à entrer dans le groupe, je ne vais pas tout gâcher pour un nuit ou pour quelques jours ! Mais si tu veux mon prochain plan cul, je t’envoie un petit message pour te montrer la tête qu’il ou elle aura ! » Je ne sais pas si elle aime vraiment que je parle ainsi, c’est peut être, non sûrement pour ça que je le fais, pour qu’elle ne parle plus de mon coeur et de mes amours. Totalement inexistants d’ailleurs ! Je finis par lui dire alors, sincèrement « Ok, c’est bien parce que c’est toi … Il me plait vraiment Dakota. Mais c’est le style de gars avec une fan différente dans son lit à chaque fin de concert et en plus, si jamais ça marche pas entre nous, on risquerait de foutre en l’air le groupe et notre amitié ! » Je hausse les épaules et je reprends une bouchée de mon assiette.
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« Eden Parks »
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Eden Parks
Dim 21 Jan - 10:20
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Même si tu travaillais dans le New York Times, tu n’avais jamais écris un article sur le patron de ta sœur. Rien d’étonnant vu que ta rubrique était celle d’écrire les éloges funèbres des défens. Ton cœur se serra à cette pensée. S’il était facile pour toi d’écrire sur des gens que tu ne connaissais pas. C’était bien différent quand tu avais du écrire sur celui de Louis. Ton ex fiancé. Ta patronne t’avait même proposé que quelqu’un d’autre l’écrive à ta place mais tu avais refusé. C’était à toi de le faire. De lui rendre hommage. Il méritait que tu sois forte pour lui. Tu l’avais écris avec les larmes aux yeux chez toi entouré d’un de ses t-shirt qui avait gardé son odeur. Et une fois envoyé à ta boss, tu t’étais enfermé chez toi. Plusieurs jours. Semaines ? Jusqu’à que des lettres de Louis n’arrivent dans ta boite aux lettres. Et que Morgane arrive à te faire sortir de chez toi. Maintenant. Tu secouais la tête. Pour reprendre tes esprits et éviter de refaire remonter les larmes à tes yeux. La douleur ne te quittait pas. Tenace. Mais tu arrivais à contrôler tes larmes. C’était au moins ça. « J’espère que tu feras le gros titre du New York Times, je te le souhaite vraiment. Et comme sur mamans pour le mettre dans un cadre et le placarder dans la maison. » Tes mères étaient comme ça. Toutes les petites choses insignifiantes pour certains ne l’étaient pas pour elles. Une bonne note ? Elles le mettaient en avant sur le frigo. Un dessin avec des pates ? Egalement. Ton premier article aux New York Times ? Egalement. Chaque enfant avait ses œuvres chez elles. Montrant l’importance de la famille. Et tu n’y avais pas été depuis le décès de Louis. Refusant plusieurs invitations. Refusant de voir du monde. Alors que tu savais que tes mères n’étaient pas indifférentes à ta douleur. Elles adoraient Louis. Comme tout le monde. Un sourire en coin s’étira quand elle parlait de la salade qui pourrait être immangeable vu tes talents culinaires. « Marché conclus. Ou sinon y a toujours la solution d’en acheter une toute prête hein. » Au moins tu serais sur qu’elle serait mangeable celle-ci. Tu n’étais clairement pas doué dans la cuisine pourtant tu avais essayé. Plusieurs fois. Essuyant les échecs. C’était Louis qui faisait à manger pour vous deux. Maintenant qu’il n’était plus la, tu refaisais comme avant. Acheter du tout prêt. Enfin quand il t’arrivait de manger car tu avais perdu l’appétit depuis sa disparition. Une grande boule nouait ton estomac alors que tes yeux se posèrent sur la nourriture qui avait été mise sur la table. Tu n’avais pas faim. Mais tu savais que si tu ne mangeais pas, Morgane allait t’enfoncer de force de la nourriture dans ta bouche. Et tu ne voulais pas ça. Pas en public. Tu risquas de mettre un morceau de pancakes dans ta bouche alors que ta sœur te parlait du fameux Dakota. De son aveu qu’il lui plaisait mais que ce n’était pas ce genre de mec fidèle. Et qu’elle ne voulait pas foutre en l’air sa place dans le groupe. Et tu pouvais la comprendre. « Il ne te mérite clairement pas alors. » Tu n’avais jamais été une grande adepte de coucher avec des gens différents chaque soir. Pour toi les relations sérieuses étaient importantes. Et tu n’en avais pas eu beaucoup vu que tu avais rencontré ton âme sœur rapidement. Et tu l’avais perdu. Le pancake dans ta bouche avait un mauvais goût à ce souvenir mais tu l’avalas quand même. Il tomba comme si c’était du roc dans ton estomac. « Tu mérites un mec qui n’aura de yeux que pour toi car il sera l’immense chance de t’avoir à ses côtés. Et je ne te dis pas ça parce que tu es ma sœur hein. Mais parce que tu es une magnifique personne. » Tu affichais un doux sourire avant de reposer ton regard sur ton assiette. Des fruits y composaient. Peut-être que tu arriverais à les manger. « Ils ont prévu des nouveaux concerts ? » Parler d’elle et du groupe qu’elle avait rejoint avait été ta stratégie pour oublier qu’était ta vie. Et tu continuais ainsi. Parler d’elle était plus important que ta douleur car toi tu n’avais que ça à offrir. A parler. Et ce n’était pas du tout intéressant. A tes yeux.
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Morgane A. Jordison
Jeu 8 Fév - 13:03
Je veux être là pour toi, à mon tour !
« Eden & Morgane »
J’essayais tant bien que mal de rester moi-même et de ne surtout pas montrer à quel point, je m’inquiétais pour elle. Mais c’était difficile ! Dur car quand on aime quelqu’un comme j’aime chaque personne de la famille Parks, comme ma véritable famille de sang, on ne peut pas rester sans sentiments, sans peur pour l’autre quand il lui arrive une telle atrocité. J’aimerais tant lui enlever sa peine d’un claquement de doigts, mais c’est impossible. Alors à défaut de ça, je tente de juste la faire sourire et manger ne fut-ce qu’un peu de son assiette. Je tente simplement d’être là pour elle ! Alors lorsqu’on parle de son journal, au lieu de parler de sa chronique dans laquelle elle a du faire l’éloge de l’homme qu’elle aimait, je lui parle de ma probable prochaine première page. Oui, je sais que je rêve, peu de gens font la première page de ce journal si important, mais il est toujours beau de rêver. Et quand elle me parle des mamans qui accrocheraient l’article encadré au mur, je lui dis « Compte sur moi pour dire que c’est grace à ces deux femmes exceptionnelles que j’en suis là où j’en suis ! » Je rigole et je lui dis « Bon c’est pas trop français tout ça, mais pas grave, tu vois où je veux en venir ! » Non, je ne me force pas à rire, enfin pas totalement. Je tente juste, comme dit au par avant, d’être normal, comme d’habitude.
Mais quand on parla de la salade, je rigolais et je lui dis sincèrement « On fait un deal, tu viens plus tôt, tu me fais confiance, on fait la salade à nous deux. Et si jamais, même si je n’y crois pas, elle est ratée, on en aura une dans le frigo toute faite au cas où ! » Elle sait que je cuisine bien. Il faut dire que j’ai toujours cuisiné, dès que j’ai su le faire, même si c’était dangereux. Mais il fallait bien que je me nourrisse d’autre chose que des restes qu’il y avait dans le frigo, sinon je serais morte de faim. Et puis, quelquefois, ça calmait mon père quand il rentrait ivre mort et qu’il avait un bon petit plat sur la table. Cela m’a évité quelques coups, alors j’ai appris à faire à manger le mieux possible. Et oui, ça s’apprend ! On ne nait pas avec ! Elle pourrait y prendre goût et je pourrais peut être la faire rire, la faire penser à autre chose qu’au pire, l’espace d’un instant.
Je lui parla de Dakota, vu qu’elle avait lancé la conversation et pour lui dire la vérité, il me plaisait, mais j’avais peur. Peur de perdre ce groupe, de foutre une mauvaise ambiance là où tout se passe bien. Et puis, il était comme moi, les conquêtes ne duraient souvent qu’une seule nuit. Je ne vais pas mentir, je suis la même et c’est juste une barricade pour ne pas souffrir si on tombe amoureux. Peut-être est-il juste comme moi ? Je haussais les épaules ne sachant que répondre, parce que je crois que je cherchais autre chose. Je cherchais à ce qu’elle me pousse à essayer. Car de cette manière, je me dédouanais un peu de tout ce qu’il se passerait, ça ne serait pas de ma faute, j’aurais juste tenté le coup sous les conseils de quelqu’un d’autre. Mais non, elle a raison… Enfin pas tout à fait, c’est pas une question de mérite, car je ne le mérite pas non plus alors. Mais …. Enfin faut que j’arrête de me poser les questions, parce que de toute manière ça me ramènerait toujours à la même chose. Autant passer le sujet Dakota. Mais voilà que ma soeur m’explique pourquoi je mérite mieux et j’ai les larmes qui me montent aux yeux, car elle parle d’elle, de son grand amour. Je le sais et je le sens. Moi, je ne sais pas ce que je mérite. La seule chose que je sais c’est que j’ai peur de me lancer dans cette folle aventure, parce que je n’ai jamais eu ça, la seule chose que j’ai pu voir de l’amour c’est qu’il fait souffrir ! Parce que le seul couple totalement heureux autour de moi venait de perdre l’un de ses deux moitiés. « Le soucis est que je refuse de parler de mon passé. A par vous, la seule personne qui connaît mon passé, tout mon passé, est mon meilleur ami. Et je ne sais jamais comment les gens me regarderont après. Mais bon, c’est sûrement car je n’ai pas encore trouvé le bon ! » J’ai pas envie de l’ennuyer avec ça, j’ai pas envie de lui parler de ça, alors qu’elle vit bien pire, mes soucis sont tellement une broutille à côté de ce qu’elle vit que je suis contente qu’elle change de sujet et qu’elle en arrive aux concerts. Là, mon visage s’illumine réellement ! Et je finis par lui dire « Y en a déjà quatre de prévus, mais je vais devoir travailler trois fois plus dur avant chez Azraël et à la boite de prod pour que tout soit prêt et que je puisse être les idées totalement libre sur la scène. Un jour où l’autre, je viendrai te sortir de chez toi pour vivre ça avec moi ! T’as pas intérêt à refuser ! » La musique console quelque peu et puis, lui changer les idées ne pourra être que bon pour elle ! Même si c’est une fraction de seconde par ci ou par là !
