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{  “ -  Ça fait mal, Blessures si douloureuses. Maintenant je suis dévasté ”
feat Bullet For My Valentine }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Noé Crawford

Salle de concert - Bullet For My Valentine

Tu portas un regard à la foule qui se dressait devant toi. Tu pouvais déjà entendre des cris. De gens en délires. De groupies. Tu voyais les pentes de boires défilé à vitesse grand V la où tu t’étais posé. La jeunesse New Yorkaise s’était donné rendez-vous dans cette salle de concert où le groupe rock Bullet For My Valentine allait donner une représentation. Tu connaissais bien le groupe.  Assez pour savoir que ton père t’avait interdit de l’écouter car pour lui c’était une musique créé par Satan lui-même. Oui. Ton père était un religieux et le rock métal n’était qu’une musique pour ceux qui était partisan de l’enfer et tout le tralala habituel. Il ne voyait que ça et non la musique. Tu rejetas ta chevelure bouclé en regardant un de tes collègues qui balançait sa tête en arrière. L’avantage de votre métier était la gratuité de ce genre d’évènement. L’inconvénient était celui de ne pas profiter de la soirée. Vous étiez la pour le travail et non pour le plaisir. Tu lui portas un regard qui lui fit comprendre le message. Message reçu cinq sur cinq vu qu’il se concentra sur la foule. Tu pouvais être dur quelque fois mais tu le devais. Tu avais été promu comme capitaine des pompiers et tu devais tenir les rennes pour éviter qu’on t’éjecte de cette place. Une promotion que tu voulais depuis des années et que tu comptais la garder jusqu’à ta retraite. Tu desserras un peu le col de ton haut. Tu étais bien visible aux couleurs des pompiers de la ville de New York. Le rouge t’illuminait. Encore plus quand le concert débuta et que le sol se vit à vibrer. Même si le groupe avait fait son époque, il était toujours aussi populaire. Tu pouvais déjà entendre les cris de certains qui cherchaient à attirer l’attention du chanteur. Sans succès. C’était généralement dans ce genre d’évènement qu’ils recevaient des soutiens gorges. Ou qui finissait à faire des malaises suite à l’atmosphère. Ou l’alcool voir la drogue. Car tu savais que ce genre d’endroit, de la drogue circulait librement. Tu étais content de savoir que ta fille n’y était pas dedans. Tu voulais la préserver de tout ça. Ta meilleure amie te disait que tu étais une vrai lionne envers Isana. Et tu ne pouvais être que d’accord avec ça. Tu l’avais élevé toute seule et tu avais du mal à lui laisser du leste. Alors voir des jeunes de son âge ici forcément ça te faisait pensé à elle. Tu scannas la foule en reprenant tes esprits. Tu étais la pour travailler. Il fallait que tu sois vigilent. Le concert battait son plein depuis trente minutes et pour le moment aucun signe de malaise en vue. Jusqu’à qu’une nouvelle musique commence. Leur musique signature. Celle où souvent ça finissait en bagarre générale juste pour le fun. Ton collègue et toi fut encore plus attentif à ça. Souvent, il y avait des accidents. C’est comme ça que ton attention se portait sur un individu. Tu n’arrivais pas à l’identifié mais tu voyais clairement que la personne tombait alors que personne autour d’elle ne l’avait vu. Tu partis en courant vers la personne pour le secourir. Par chance le concert fut une pause à ce moment la. Laissant les autres personnes repartir au bar ou fumer à l’extérieur. C’était parfait. Tu t’agenouillas et commença à faire les premiers gestes de secours. « Ne bouger pas, reste à terre. Comment allez-vous ? Vous avez mal quelque part ? »  Tu ne voyais clairement pas. Tu pouvais juste sentir qu’il n’y avait aucune trace de sang et c’était déjà le plus important. Etre pompier à New York c’était ça. Agir et réagir.

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{  “ -  Ça fait mal, Blessures si douloureuses. Maintenant je suis dévasté. ”
feat Bullet For My Valentine }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Noé Crawford

Salle de concert - Bullet For My Valentine

La musique métal raisonna dans tes oreilles. Fort. Si tu n’avais pas été habitué à ce genre de musique, tu n’aurais jamais pu être concentré pendant cette intervention. Ce n’était pas pour rien que tu t’étais mis d’office dans ce concert. Tu savais que certains de tes collègues n’auraient pas réagis de la même façon. Et tu ne pouvais pas leur en vouloir. La musique était assourdissante et c’était un contexte où il était meilleur de s’amuser que de travailler. Les avantages et les inconvénients d’être pompier. Toi tu savais faire la part des choses. Attentive et réactive, tu n’avais pas attendu longtemps avant d’intervenir face à un jeune homme qui était tombé sur le sol. Autour de lui, ils continuaient à danser. Chanter la chanson que le groupe passait. Comme si l’individu n’était qu’un brin de poussière dans leur existence. C’était aussi pour ça que tu venais dans ce genre d’endroits. Les gens étaient égoïstes. A prendre leur propre plaisir. Et ça qu’importe si quelqu’un s’était fait mal ou pire gisait sur le sol. C’était typique des américains. Et ça te désolait. Mais tu ne pouvais pas changer cela. Toi tu ne pouvais faire qu’une chose. Etre la personne qui allait aider la personne blessée. Lui montrer son importance. Car elle était importante pour toi. Tu y arrivas et pencher au dessus de lui, tu attendais une de ses réactions. Son visage te semblait familier. Mais tu ne portas pas un grand intérêt sur le moment. Tu voulais juste savoir la gravité de la chute. Car même s’il n’avait pas été haut, elle pouvait avoir provoqué des blessures. Tu avais déjà vu quelqu’un tomber de moins d’un mètre et se fracturer les deux ligaments d’une cheville. Selon les personnes, leur corps était fragile et d’autres robustes. Et tu faisais avec. L’homme réagissait à tes paroles même si tu pouvais deviner qu’il n’était pas dans son état normal. Il avait du certainement consommé à moins que la chute lui aurait causé un hématome crânien. Sur le coup, il te montra son bras gauche après t’avoir dis où il avait mal. Il pouvait être carrément ton fils d’où le tutoiement. « D’accord, je vais devoir estimé la douleur que tu as. » De ce que tu voyais, tu ne voyais pas d’os sortir. Donc il n’était pas cassé. Mais on n’était jamais à l’abri de surprises. Tu touchas son coude gauche en examinant son visage. « D’une échelle de un à dix, tu me donnes combien à la douleur ? » Tu y appuyas légèrement dessus. Pour le faire réagir. Et pour voir s’il était transportable. Car ce n’était pas le meilleur endroit pour lui panser ses blessures. Et avoir la réponse à sa question. « Tu as bu combien de verres ? » Tu n’avais pas vraiment vu ce qu’il s’était passé pour lui. Il aurait pu tomber tout seul par ivresse ou pousser par quelqu’un d’autre. Les accidents arrivaient vite. Encore plus quand l’alcool et d’autres substances circulaient librement dans ce genre de concert. « Je ne te promets rien mais après vous avez soigné et examiné, peut-être que vous pouvez finir de voir le concert. » Tu levas un regard sur la scène. Le groupe jouait encore. Indifférent de ce qu’il se passait dans la salle. « C’est laquelle ta musique préférée du groupe ? The Last Night est vachement pas mal même si je préfère Hearts Burst Into Fire. » Faire la conversation pour l’aider à lui faire oublier la douleur était ta technique. Souvent parler faisait penser à autre chose. Et il en avait besoin.

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{  “ -  Ça fait mal, Blessures si douloureuses. Maintenant je suis dévasté. ”
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Salle de concert - Bullet For My Valentine

La grimace qu’il affichait sur le visage alors que tu touchais l’endroit endolori t’indiqua rapidement qu’il avait mal. Son trois ne semblait pas te convaincre comme sa réponse à combien de verres il avait bu. Tu savais reconnaitre les effets néfastes de l’alcool. C’était devenu ton lot quotidien dans ton métier de pompier. Si pour beaucoup tu devais lutter contre les flammes qui envahissaient un immeuble, tu pouvais intervenir sur d’autres choses. Comme c’était le cas ici. C’était ce qui faisait la beauté de ton métier. Que la routine ne s’installait jamais. Tu hochais la tête à ses propos et l’aida à se relever. Tu devais l’emmener loin d’ici. Dans un endroit calme. Pour éviter que ça dégénère. Ses endroits étaient les pires car personne n’avaient d’attention sur les blessés. D’où ta présence ici. Un sourire étira tes lèvres quand il affirmait aimer la même musique que toi jusqu’à qu’il t’avoua quelque minutes plus tard qu’il ne connaissait pas le groupe. « Tu as du courage de venir ici alors que tu ne connais pas le groupe. A mon époque, mes amis me disaient que c’était du bruit et non de la musique qui passait ici. » Tu avais l’impression de paraitre vielle en utilisant le mot à mon époque mais tu étais réaliste. Il pourrait être ton fis et toi tu pourrais être sa mère. Il devait avoir l’âge de tes jumelles. « Et tu en penses quoi alors du groupe ? Tu aimes ? » Tu le tenais fermement sur ses deux jambes pour éviter qu’il tombe par terre et t’emporte avec lui. Tu arrivas tant bien que mal à l’emmener dans une pièce sécurisé. Le bruit parti d’un seul coup quand la porte claquait sur votre passage. « Avant de t’en donner, je vais finir par t’examiner. » Tu portais un sac que tu posas à tes pieds. Tu le fis asseoir sur une chaise devant toi. « Tu as bu que de l’alcool ? Ou tu as pris autre chose ? » Certain médicament ajouté avec un anti inflammatoire n’était pas compatible. Et tu ne voulais pas qu’il finisse avec une hémorragie interne par ta faute. « Sans pression d’accord ? Tu peux tout me dire. J’ai du faire pire à ton âge alors promis je ne te jugerai pas. » Le pire à tes yeux étaient la quantité de cachetons que tu avais pris pour mettre fin à ta vie. D’où ton expertise. Tu l’examinas de plus près. Tes yeux le scrutèrent. « En tombant, tu as du certainement reçu un choc à la télé. Est-ce que tu vois clair ? » Tu farfouillas dans ton sac à la recherche de tes ustensiles. Puis ne disons pas que c’était plus facile de parler à une parfaite inconnue plutôt que quelqu’un de son entourage ?

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{  “ -  Ça fait mal, Blessures si douloureuses. Maintenant je suis dévasté. ”
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crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Noé Crawford

Salle de concert - Bullet For My Valentine

Non. Il n’allait pas bien. Il ne fallait pas être divin pour voir que ce jeune homme souffrait. Tu te demandais vaguement quel âge il pourrait avoir. Tu le fixais de tes yeux conciliants, le questionnant sur son état de santé. Il faisait jeune mais pas au point d’être un adolescent. Il donnait l’impression d’avoir l’âge de tes jumelles mais contrairement à elle de porter tout le poids du monde. Comme tu l’avais eu autre chose. Quand tu étais adolescence. Mal dans ta peau. Victime d’harcèlement. Que vivre était devenue une survie et non un plaisir. C’est ce que tu lisais dans ses yeux et dans ses paroles. Choquantes. Véridiques. Comme s’il pensait vraiment que tu allais t’en foutre de son état. Comme si ce n’était que sa blessure qui t’inquiétais. Tu secouais la tête. Tu avais été comme lui à une époque. Mais toi tu étais passé à l’acte. Ce qui n’était pas son cas mais tu savais reconnaitre les signes. De la survie. De prendre des choses pour planer et aller mieux. Et ça te faisait mal car il pourrait être ton fils. Il était toi. Ton fantôme du passé au masculin. Dans un état beaucoup plus fort que tu l’avais été. Tu le voyais tenter de vaincre ses démons. Le sachet qu’il tenait dans sa main tu devinas bien vite ce que ça pourrait être. N’importe quelle drogue. N’importe quelle came pour le faire planer. Lui faire oublier. Le faire partir d’ici. Comme tu l’avais fais. Avaler des médicaments pour en finir t’avais séduite. Follement au point des les prendre. Si ton père n’avait pas été la tu ne serais pas devant lui. Pas devant lui pour lui sauver la vie. Comme ton père l’avait fait avec toi. « Non tu ne seras pas heureux si tu les prends. » Il luttait et le sachet finissait dans une des paumes en quelques minutes. Il luttait vraiment contre ses démons. Tout son corps te le criait. A l’aide. En manque. Tu glissas le sachet dans ton uniforme pour éviter qu’il te le redemande et te leva. Tu t’approchas de lui et fit la chose la plus naturelle au monde. Celle qui toi t’avais apporté du bien. Tu le pris dans tes bras. L’encerclant de tes bras. En faisant attention à ne pas le blesser ou engraver sa douleur à son coude. Comme une mère le ferait avec son fils. Et non deux inconnus. Comme vous. « Je suis la maintenant d’accord ? Je ne te lâcherai pas. » Il pourrait lutter mais tu avais été toujours été quelqu’un de bornée. De vouloir aider les autres. D’où ton métier. Encore plus quand tu savais la douleur qu’il avait. « Tu vas me dire que je ne comprends pas ta douleur mais sache que tu as tords. Je suis passé par la. » Tu faisais une tête de plus que lui. Il était frêle dans tes bras. Si fragile. Qu’à force de le serrer tu avais peur de l’étouffé. « Quand j’étais adolescence, j’ai voulu en finir avec ma vie et j’y étais presque. Je pensais qu’avaler ses médicaments m’aiderais à aller mieux. Que j’irais dans un endroit où je me sentirais enfin heureuse. Mais je me trompais. C’est mon père qui m’a retrouvé inconsciente et qui m’a emmené à l’hôpital. Tu sais c’était quoi ma première réaction quand je me suis réveillée ? » Tu t’en rappellerai comme si c’était hier. « Je l’ai supplié de me laisser partir. De m’en redonner. Et tu sais ce qu’il m’a dit ? » Ton père était un homme d’église. Il t’en avait fait baver durant toute ta vie mais le conseil qu’il t’avait donné était un bon conseil. « Que la vie était cruelle mais qu’elle valait la peine de la vivre. Et qu’il était lâche de vouloir ne pas la vivre. » Bien sur après ça il t’avais mis dans une groupe de soutien sans compter les nombreuses prières que tu avais du faire pour lui faire plaisir. Mais le résultat en valait finalement la chandelle. Tu reculas pour le regarder dans les yeux. « Il avait raison et je suis sur que plein de belles choses arriveront pour toi d’accord ? Ce n’est juste pas un bon jour pour toi pas une mauvaise vie d’accord ? » Car la vie était comme ça. Cruelle mais aventureuse. Et méritait de se battre pour elle. « Je dois avoir une bouteille d’eau dans mon sac on peut commencer par ça d’abord et te soigner d’abord au coude. Et après on fera le plus dur d’accord ? » Car cette épreuve n’allait pas être simple. Et encore moins facile. Mais ça valait le coup.