Aujourd’hui, j'ai fini les cours plus tôt et je vais rejoindre mon père à son cabinet pour que l’on puisse aller faire une balade tous les deux. Cela fait longtemps que ça ne nous est pas arrivé. J’ai envie de profiter du beau temps pour aller me balader avec lui en forêt et prendre quelques photos, cela fait longtemps que je n’ai pas pris le temps de prendre des photos, je suis trop occupée avec mes études pour ça. Je quitte donc Oxford pour rejoindre mon père à Londres où se situe son cabinet, je rentre tous les week-ends à la maison pour passé du temps avec mes parents, mais malheureusement, je passe surtout mes week-ends dans ma chambre, car mon père bosse beaucoup et qu’avec ma mère la relation est quelque peu tendue. Je l’aime vraiment beaucoup et elle m’aime aussi, mais je lui en veux être autant présente dans ma vie contrairement à mon père… Je sais que je devrais en vouloir à mon père, mais je n’y arrive pas…
Aprés 2 h 40 de route me voilà dans le centre de Londres, je regarde l’heure et je me rends compte que j’ai encore 1h avant que mon père ne finisse le travail, je décide donc d’aller dans un Starbucks prendre un refresha au fruit du dragon. Je me gare et je vais à pied jusqu’au Starbucks qui se trouve à côté de Hyde Park. Je me pose en terrasse et je profite du beau temps qu’il fait pour prendre un peu le soleil. Je commande aussi un muffin, car je n’ai pas pris le temps de manger avant de venir ici. Je dois me dépêcher de l’engloutir, parce que le temps est passé plus vite que ce que j’avais prévu et je dois rejoindre mon père. Je cours donc à ma voiture et je conduis rapidement jusqu’à son bureau. Une fois arrivée là-bas, je sors de ma voiture et je le vois sortir tout juste de son cabinet. Je cours dans ses bras.
- Papa!!!
Je suis très heureuse de le revoir, cela faisait deux semaines que je ne l’avais pas vu, le week-end dernier, il n’était pas à la maison. Je m’écarte de lui en souriant.
- J’espère que tu es prêt pour notre petite balade??
Je souris, je suis plus que prête, j’ai des bottes malgré la chaleur qu’il fait aujourd’hui, mais vu qu’il a plu hier, la forêt risque d’être boueuse. J’ai tout de même mis un short marron en velours et un débardeur à rayure.
•• Statut marital : en couple avec cinq personnes et mariée avec une sixième laissé en Angleterre avec votre fille
•• Orientation sexuelle : les femmes même si avec ta thèse, tu t'es remis en question. Tout ce qui se passe à New York, reste à New York.
•• Métier / études : Psychologue à l'université de Columbia et donne des consultations au Lennox Hospital. Tu fais une thèse sur le polyamour, dédoublement de personnalités. D'où tes autres métiers que tu t'es créés : militaire, routier, commercial, médecin sans frontière etc
•• Quartier d'habitation : staten island dans un coin reculé qui te fait penser à Londres.
•• More about you :
liste des rps Iris / RP Murphy / RP Tess / RP Santiago / RP Clarence / RP Clara / RP Daniel / RP
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Le petit plus Triggers: Tout ce qui touche la maltraitance animale/homophobie. Warnings: mensonge Pronoms IRL: elle Pseudo: hypnoze Pseudo discord: _hypnoze Multicomptes: Azraël, Ulysse, Rhys, Eden, Louve, Elio, Lylla, Charlys, London, Cassian, Cole Habitude rp: Tu, entre 300 et 1000 mots, rythme variable. Couleur rp: #0033cc Disponibilité rp: complet
Cole d'Egerton
Ven 27 Oct - 19:59
˜ ˜ ˜ { “ - Un père sage est celui qui connaît son enfant. ” feat William Shakespeare } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Tess d'Egerton
Angleterre
Les lunettes sur le bout de ton nez, tu écoutais attentivement la personne qui s’était allongé sur ton divan. C’était cliché. Cette image la du psychologue qui écoutait ses patients assis dans un fauteuil alors que le dit patient était allongé sur un canapé. Comme si être allongé pouvait permettre une meilleure connexion entre le patient et le client. Comme si ça pouvait permettre une meilleure confiance. Toi tu savais bien que non. Que ce n’était qu’une image donné dans les sitcoms. Comme la Nounou d’Enfer. Et ce client la, était en plein dedans. Alors forcément tu ne voulais pas le brusquer. Ce n’était pas ton but. Toi c’était que les gens se confient à toi. Que tu arrives à les aider en fouillant dans leur complesitude. C’est ça que tu aimais chez l’être humain. Leur cerveau. A tel point ils étaient uniques. Avec chacun leur soucis. Avec chacun leur bonheur. Tu aimais ça. La science. Et vu ta famille ça tombait bien. Tu écrivais quelques mots sur ton bloc notes. Ton client parlait de ses traumatismes. C’était devenu ton lot quotidien. La majorité venait pour ça. Ils savaient que tu faisais des miracles. Car ses démons toi te fascinaient vraiment. Tu portas un regard sur la grande horloge qui habitait ton cabinet. Il était décoré avec goût. Moderne et à ton image. Ta réputation s’était faite au fils des années que tu exerçais. Mais tu savais qu’être marié à une Duchesse t’avait aussi donné une bonne partie de ta clientèle. Et tu ne t’en plaignais pas. Car ça t’apportais encore plus de cas. De mystère. Et tu adorais ça. La séance toucha à sa fin. Signant par la même occasion la fin de ta journée de travail. Une fois les dernières vérifications, tu verrouillas ta porte de ton cabinet en ajustant ta veste que tu avais mis à la va vite. Tu allais commencer à marcher quand une tornade rousse te fonça droit dessus. Et tu pouvais remercier tes vieux réflexes d’être encore debout. Cette rousse tu l’as connaissait que trop bien. Pour lui avoir changé ses couches. Pour lui avoir offert son premier appareil photo. Pour avoir été la dans ses bons et ses pires moments. Même si tu pouvais reconnaitre qu’en prenant de l’âge, ils étaient moins nombreux, elle restait toujours la. Présent. Familiale. C’était ta fille. Ta petite princesse comme tu aimais l’appeler alors que son titre était lady. « Princesse, tu es la. » Tu allais lui poser la question depuis quand elle était revenue et pourquoi elle était si joyeuse mais elle te donna directement la réponse à cette question. Le dernier week end tu n’avais pas été présent quand elle était revenue et tu lui avais promis que tu te rattraperais pour le week end prochain. Et ça tombait aujourd’hui. Tu ne lui laissais pas voir qu’avec la charge de boulot que tu avais oublié ce moment. Non. Car même si tu avais vécu dans une famille traditionnelle et avec des valeurs vieilles jeux, tu voulais faire les choses différemment avec ta propre famille. Même si techniquement elle n’avait pas été prévue au programme si tôt, tu l’avais assumé. Tes responsabilités avec. Et tu veillais toujours à son bonheur même si c’était certain que tu ne te donnais pas la palme du meilleur père de l’année. « Bien sur que je suis prêt, laisse moi juste prendre mon appareil photo et on y va d’accord ? » Par chance, tu gardais toujours un appareil photo dans ton cabinet. Un vrai passionné. Tu glissas ta clé dans la porte d’entrée et l’ouvrit d’un claquement. « Ca fait longtemps que tu es arrivé ? » Elle faisait ses études à Oxford. Une grande fierté pour sa mère et toi. Tu actionnas la lumière et tu partis vers l’endroit où tu rangeais ton appareil photo. « Ta mère est au courant que tu es arrivée ? » Iris. Tu savais qu’elle devait être présente pour une association caritative. Une qui lui tenait vraiment à cœur et qui lui prenait énormément de temps par la même occasion.
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Bien que mes yeux puissent voir, j'étais toujours aveugle. Bien que mon esprit puisse penser, j'étais toujours fou. J'entends les voix quand je rêve. Je peux les entendre dire. Persévère mon fils rebelle. Tu trouveras la paix au bout du chemin. ☾☾ (c) zaja
Je ne pouvais pas me plaindre de ma vie, j’étudiais dans une grande école, quelque chose que j’avais toujours aimé par-dessus tous les livres, j’étais étudiante en littérature, pas pour me donner un genre comme certain de mes camarades de classe, non pour moi, c'était vraiment par passion, je ne savais pas encore ce que j’allais faire aprés mes études, j’étais encore jeune et je savais que je pourrais toujours compter sur mes parents au début de ma vie avant de trouver réellement ma voix, peut-être que je deviendrais écrivaine, ou bibliothécaire ou je ne sais pas bien, mais pour le moment, je me concentrais sur mes études, c’était le plus important.
Mais pour le moment, j'étais en week-end, donc direction Londres pour voir mon père, il m’a promis qu’on irait prendre des photos, car oui en plus de la littérature, j’ai une passion pour la photo. Cette passion, je la tiens de mon père qui lui aussi adore faire des photos. Alors vu que le week-end dernier, il était trop occupé, il m’a promis de que nous irons prendre quelques photos pour passé du temps ensemble. Je suis tellement contente, je ne tiens pas en place, tellement pas que j’ai préparé mon sac hier pour ce week-end et que ce matin en quittant ma résidence universitaire, je l’ai mis dans ma voiture, pour ne pas perdre de temps et partir dès que je le pourrai.
Alors, je prends vite la route à la fin de mon dernier cours et je conduis jusqu’à Londres, je peux me permettre de faire l’aller-retour tous les week-ends, car Oxford n’est qu’à 2h de Londres et cela me permet de voir tout le monde… Même si j’avoue que j’évite au maximum mes grand-parents maternels, parce qu'ils sont trop duc et duchesse pour moi… Et je déteste cette partie de ma vie…
Quand j’arrive à Londres, je vais prendre un Starbucks et je finis par rapidement rejoindre mon père, car j’ai failli rater notre rendez-vous. Une fois devant son cabinet, je le vois sortir et je lui saute dessus en me précipitant dans ses bras.
- Oui, je suis là...
Il avait oublié… Il n’aurait pas été aussi surpris que cela sinon… Mais j’avais l’habitude maintenant… Il me faisait des promesses et les oubliés ensuite… C’était devenu mon quotidien depuis que j’étais enfant… Il m’aimait je le sais, mais il avait tendance à faire passer son boulot avant maman et avant moi… Je savais qu’avec ma mère, il n’y avait pas vraiment d’amour, mais moi… j’étais sa fille…
Il fit mine comme d’habitude qu’il n’avait pas oublié, pour ne pas me blesser, mais je le connaissais maintenant, j’avais entendu la surprise dans sa voix quand je l’avais pris dans mes bras.
- Oui bien-sûr.
Je souris comme j’avais appris à le faire en parfaite Lady et je l’attendais devant son cabinet en regardant autour de moi pour voir si je ne pouvais pas prendre quelque chose en photo, c’était devenue une réflexe avec les années.
- Il y a 1h ou 2h, j’ai été au Starbucks en attendant la fin de ta journée.
Je partis également prendre mon appareil photo au cas où il voulait qu’on se balade ici et que l’on prenne des photos au gré de notre marche. Je soupirais quand il parlait de maman, ce n’est pas que ma mère et moi, on ne s’aime pas, je l’aime, mais elle est un peu trop sur mon dos parfois… Elle essaie de prendre la place de mon père qui n’est pas très présent et cela m’étouffe un peu, donc nous nous disputons toutes les deux.
- Elle sait que je dois passer un moment avec toi, mais je ne lui ai pas dit quand…
Je veux profiter de papa toute seule et je sais que ce soir, je mangerai avec maman et peut-être avec papa avec un peu de change.
•• Statut marital : en couple avec cinq personnes et mariée avec une sixième laissé en Angleterre avec votre fille
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Cole d'Egerton
Dim 26 Nov - 16:08
˜ ˜ ˜ { “ - Un père sage est celui qui connaît son enfant. ” feat William Shakespeare } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Tess d'Egerton
Angleterre
Tu ouvris la porte de ton cabinet en prenant le soin de laisser passer ta fille devant. S’il y avait une chose que tu n’avais pas anticipée dans ta vie était celle de devenir père si jeune. Comme le dirait tes parents il y avait un âge pour tout. Celui des études. Celui de la jeunesse. Et celui pour créé sa propre famille. Toi tu avais fais tout dans le désordre à cause d’un préservatif qui avait craqué. Si pour beaucoup l’option de l’avortement aurait été venue dans la conversation ce n’était pas le cas avec Iris. Vous l’avez assumé. Comme celle de se marié vu les principes qu’avait la famille d’Iris et de la tienne. Et tu ne le regrettas pas. Même si tu lui montrais moins maintenant qu’elle était adulte, tu aimais ta fille. C’était ta princesse comme tu aimais la surnommer. Elle n’avait jamais été un obstacle ou un frein dans ta vie. Juste elle était venue plus rapidement que la moyenne. Faisant la fierté de la famille de ta femme. Et ta fierté personnelle. Car il n’y avait rien de plus beau que ta fille. Même si tu ne lui montrais clairement pas. Non par pudeur. Mais parce que tu mettais plus de cœur dans tes occupations que dans ta famille. Encore plus depuis le grand prix que tu avais eu. Alors, la voir ici te faisait plaisir. Et ça même si tu avais oublié qu’elle venait. Par chance, tu avais pu libérer ta journée pour éviter de lui redire la même chose que tu lui avais dis la semaine dernière. Tu allais tenir cette promesse et être un bon père. Pour une fois. « Tu aurais du venir ici au lieu de patienter la bas ce n’est pas la place qui manque ici. » Ton cabinet était immense comme la salle d’attente. C’était fait avec goût et modernisme. Personne ne se plaignait de ta salle d’attente. Tu reportas ton attention sur Tess quand elle t’indiqua qu’Iris était au courant qu’elle venait sans savoir l’heure exacte. Tu savais leur rapport. Iris faisait en sorte de garder un bon équilibre dans votre famille. Un équilibre que toi tu avais fait pencher la balance en passant la majorité de ton temps à ton travail plutôt qu’au sein de ta propre famille. Et forcément ça ne plaisait pas forcément à ta fille. Qu’Iris joue le rôle des deux parents. Alors qu’elle avait les deux bien vivants et ensemble. En apparence. Pour ne pas faire tache dans la famille royale. Tu savais que la routine s’était installé au sein de ton couple et que tu devais la brisé. Mais tu privilégiais plus ta vie professionnelle que celle personnelle. Tu savais que tu devais faire des efforts autant sur les deux côtés. Que sur les deux femmes qui étaient ta nouvelle famille. L’une d’elle justement était à tes côtés à cet instant. « Alors, on ne lui dira rien et on lui fera la surprise quand on rentrera à la maison ensemble ça te va ? » Faire des efforts. Aller en douceur. Tout le monde pouvait le faire. Tu pouvais le faire. Tu levas ton petit doigt en direction de ta fille. « Marché conclus ? » Quand elle était petite, tu faisais souvent ça. Des pactes du petit doigt quand ils voulaient cacher des choses à Iris. Ou planifier des plans ensembles. Ce que vous n’avez pas fait depuis des mois ou pire des années. Comme au souvenir du bon vieux temps. Finalement. « Tu as une idée d’où tu veux aller prendre les photos ? » Tu avais trouvé ton appareil photo que tu portas. Ca faisait longtemps que tu n’en avais pas fait. Et encore moins avec ta fille. « On commence par Big Ben comme on avait l’habitude de faire et on se laisse porter ensuite ? » Allez savoir pourquoi, c’était devenu votre ancienne routine. C’était la beauté des photographies comme tu lui disais à lui dire. Capturer des moments sympa et imprévisibles.
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Bien que mes yeux puissent voir, j'étais toujours aveugle. Bien que mon esprit puisse penser, j'étais toujours fou. J'entends les voix quand je rêve. Je peux les entendre dire. Persévère mon fils rebelle. Tu trouveras la paix au bout du chemin. ☾☾ (c) zaja
J'ai toujours su que mes parents s'aimaient, mais aussi qu'ils restaient ensemble par rapport à la famille de ma mère et à moi… Je l'ai compris à mes 9 ans quand mon amie Elizabeth m'a expliqué que ses parents n'habitaient plus ensemble, mais qu'ils ne pouvaient pas divorcer, car son père était Lord et que le divorce était mal vu dans la famille royale et autour… Elle m'a dit qu'ils faisaient semblant devant tout le monde, mais qu’elle voyait la différence depuis des mois… J'avais alors observé mes parents à mon tour et je voyais que les marques d'affections n'étaient pas toujours présentes et pleines d'autres petites choses… et j'avais alors compris… Ils m'avaient eu trop tôt, mais à cause de la famille de ma mère, ils n'avaient pas eu d'autres choix que rester ensemble, ils s'aimaient, mais pas à la folie comme les parents de mon autre ami Harry. Je m'étais alors demandé si un jour, j'aimerais quelqu'un comme mes parents s'aiment ou comme les parents de Harry… pour le moment, c'est surtout le célibat qui me côtoie… mais ce n'est pas plus mal, car avec mes grand-parents, cela pourrait s'avérer très compliqué…
Mais pour le moment, je ne dois pas penser à mes non-relations amoureuses, mais à ma balade avec mon père. Pourtant, en arrivant devant son cabinet au moment où il sortait, il a l'air dans un premier temps surpris de me voir, ce qui veut dire qu'il a oublié sa promesse de la semaine dernière, mais comme bien souvent, il fait comme si de rien était et je ne laisse rien paraître non plus pour ne pas montrer que j'ai de la peine qu'il est oublié. Le plus important, c'est qu'il peut venir avec moi faire des photos. Il rentre récupérer son appareil qu'il laisse toujours dans son bureau et je l'accompagne en lui parlant. Je souris en regardant son bureau et la salle d'attente que j'adorais fréquenter plus jeune, je passais des heures à colorier ou à lire des livres ici en attendant que ma mère vienne me chercher.
- Je sais, mais j'avais envie d'un bon Starbucks et j'ai pu avancer un peu sur ma lecture.
Je souris à mon père et je pénètre dans son bureau élégamment décoré. L'endroit était agréable et cela donnait envie de se confier à la personne en face de nous. Papa demanda si maman savait que j'étais là. La relation entre ma mère et moi était un peu compliquée… Je l'aimais vraiment beaucoup, mais notre relation est compliquée. Je regarde mon père qui me tend son petit doigt et je tends le mien pour prendre le sien, je souris.
- Marché conclu, cela me va…
Il me demande par où je voulais commencer et je hausse les épaules, mais il ne peut pas me voir, car il est de dos et qu'il prend son appareil photo. Je souris alors qu'il me donne son idée de ce qu'il veut faire.
- On fait ça alors, mais j'aimerais aussi passer par le parc si c'est possible, j'ai envie de prendre les écureuils en photo.
On sort ensuite dans la rue et on prend la route de Big Ben à pied, pas de voiture, juste nos pieds pour nous guider dans tout Londres à la recherche de superbes photos à prendre. Je sautille comme une petite fille tellement je suis contente de passer du temps avec mon père à prendre des photos.
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Cole d'Egerton
Sam 13 Jan - 22:51
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Angleterre
Londres. A tes yeux c’était la plus belle ville du monde. Elle n’avait rien à envié à Paris, New York ou Dublin. Elle était parfaite à tes yeux. Tu ne disais pas ça parce que tu étais né ici et que tu étais fier d’être anglais. Juste que tu te sentais vraiment comme chez toi. Le seul inconvénient que Londres représentait à tes yeux était les appareils photos qui pouvaient être braqués sur ta famille et toi. Car c’était le prix à payer de se marié avec une Lady. L’anonymat on ne le connaissait plus. Même si le grade de ta femme n’était pas aussi important que la famille royale, il l’était quand même assez pour être dans les magasines peoples. Pour cette raison que tu faisais attention à tout. Que tu remettais certain projets à plus tard. Que tu donnais l’illusion parfaite. Que tu pouvais jouer un rôle certaines fois. Ce qui n’était pas le cas avec ta fille. Même si tu l’avais eu trop tôt, tu avais appris à aimer la paternité. De ne pas lui en vouloir d’avoir mis sur pause tes projets pour ta carrière professionnelle. Même si maintenant qu’elle était adulte, tu passais moins de temps avec elle car tu pensais enfin à toi, tu appréciais toujours vos échanges. Tu aimais ta file. Alors tu avais mis de côté ton travail pour passer la journée avec elle. « Ca ne serais pas une journée parfaite si on ne va pas au parc pour les photographier. » Tu savais son amour pour les animaux. Et le parc était un bel endroit pour se promener. Et pour faire de beaux clichés. La photographie, tu l’avais aussi mis de côté. Si avant tu en faisais énormément, tu avais du te restreindre. Du coup, ça te faisait plaisir de pouvoir reprendre tout ça avec Tess. L’appareil photo autour du cou, tu marchais dans les ruelles de Londres. Ton cabinet était dans un beau quartier et tu pouvais tout faire à pied. « Rien de très intéressant jusqu’à que tu arrives. » C’était vrai. Tu tournais toujours sur les mêmes problèmes de tes patients. C’était devenu une routine qui commençait à te peser. Mais tu le faisais car c’était ton métier et que tu aimais ça. Décortiquer le cerveau humain. Et tu espérais vraiment avoir de nouveaux patients avec d’autres pathologies. « Ca me fait penser que je dois faire une conférence à Oxford le mois prochain. Tu me feras une visite guidée de la ville hein ? » Elle habitait là-bas pour ses études. Et toi tu ne connaissais rien du tout à part son école. C’était mieux que rien vous me direz. Tu portas un regard à droite et à gauche avant de traverser la route en compagnie de Tess. « Et toi comment a été ta journée ? Les examens sont pour bientôt non ? Tu as commencé à te préparer ? » Ouai tu étais ce genre de père la. Rien d’étonnant vu ta famille qui prônait l’excellence et encore plus celle d’Iris. « Tu sais que tes grands parents si tu ne leur ramène pas un bulletin parfait, ils t’en voudront. » Pas longtemps mais assez pour montrer l’exemple. Tes parents avaient bien renié certains de tes frères et sœurs pour leur orientation sexuelle et parce qu’il touchait à la drogue. Alors des notes scolaires n’en parlons pas. « Je serai de ton côté même si tu as un B+ . » Tu lui fis un clin d’œil. C’était le minimum pour toi. Ton regard se posa devant toi. « Elle est la. » La majestueuse Big Ben. Tu attrapas ton appareil photo et commença à prendre des clichés. Un sentiment d’euphorie te gagna. Qu’est-ce que ça t’avait manqué !
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Bien que mes yeux puissent voir, j'étais toujours aveugle. Bien que mon esprit puisse penser, j'étais toujours fou. J'entends les voix quand je rêve. Je peux les entendre dire. Persévère mon fils rebelle. Tu trouveras la paix au bout du chemin. ☾☾ (c) zaja
Je connaissais Londres comme ma poche, surtout les recoins pour me planquer des paparazzis, oui parce que ma mère étant une Lady et moi aussi par extension et bien, j'étais souvent photographié pour les magasins people en mode Lady Tess a pris un café aujourd’hui, elle ne respecte plus sa mère patrie… Non mais franchement… j’ai le droit de boire ce que je voulais et en plus ce jour-là, je n’avais pas dormi, car j’avais révisé un examen toute la nuit… Et oui, ils me suivent jusqu’à Oxford… Voir une Lady faire la fête, c'est tellement le jackpot pour eux… Malgré l’éducation que j’ai eu de Lady… je suis loin de ses codes là… j’ai plus le profile d’une Anglaise rebelle.
Je sais qu’on risque d’être pris en photo avec papa cette après-midi, mais je veux vraiment passer le restant de la journée avec lui et donc rien à faire si on est pris en photo, de toute façon, ils verront une fille normale avec son père… rien à voir avec la rebelle que je suis en général. Avec papa, je sais que je peux juste être moi… pas Lady Tess D’Egerton fille de la Marquise Iris D’Egerton né Keynes et de Cole D’Egerton le célèbre et courut Psychologue de Londres. Non avec papa, je peux juste être Tess et c’est ce que j’adore par-dessus tout dans notre relation.
Je demande à papa si l’on peut passer par le parc après être passé près de Big Ben, j’adore les parcs de Londres et les écureuils qui y vivent… Je risque de m’arrêter pour leur acheter de quoi les nourrir, je me connais, je ne peux pas m’en empêcher.
- Oui et les nourrir.
Je le regarde en souriant malicieusement, on n'a pas vraiment le droit, mais je m’en fiche, je suis une rebelle et surtout, on ne pourra rien me dire… Je regardais autour de moi, voir s’il n’y avait pas des choses à photographier. Je me mis un peu en avance pour prendre papa en photo, il m’avait transmis sa passion pour la photo et cela nous avait rapproché tous les deux, on pouvait passer du temps ensemble autour de cette passion.
Je posais des questions à mon père sur son travail, je n’avais pas son intérêt pour la psychologie, mais j’aimais bien en parler avec lui. Je souris à ce qu’il me dit.
- Mais avec plaisir, enfin, tu veux la visite touristique ou la visite façon Tess??
C’était deux choses différentes, la visite touristique, ça serait lui montrer l’université et les monuments de la ville… La visite façon Tess passerait par l’université, mais aussi par les pubs de la ville et les endroits à photographier absolument, même si ce ne sont pas les monuments de la ville. J’aimais Oxford, c’était une belle ville, mais j’y étais pour mes études, alors revenir à Londres était important pour moi, pour voir ma famille, retrouvais mes racines, même si parfois, je donnais l’impression de n’en avoir rien à faire.
- J’ai eu cours ce matin avant de venir ici. Oui, les examens commencent le mois prochain et j’ai commencé à me préparer… enfin, tu me connais…
De temps en temps, j'y vais en mode, je n’en ai rien à faire… pas que je n’aime pas mes études, mais je déteste réviser, je préfère passer mon temps à faire la fête ou à voir mes amis. Je soupire à la phrase de mon père… je savais que mes grands-parents n’étaient pas mes premiers fans… je savais qu’ils aimeraient avoir une autre petite fille que moi, surtout quand ils tombaient sur des photos de moi dans les magazines people, mais quand j’étais avec eux, j’étais une vraie Lady.
- Oui, je sais… ils ne sont pas déjà fans de moi… Alors, je vais éviter d’avoir des mauvaises notes en prime…
Je continuais de marcher en triturant nerveusement mon appareil, puis je regarde papa et je lui souris à ce qu’il me dit.
- Tu es le meilleur père au monde.
Je savais que lui, un B+ était comme un A et je l’aimais beaucoup pour cela, mais je savais aussi que j’allais devoir bosser mes révisions pour que mes grands-parents ne me fassent pas la tête et donc qu’ils râlent sur ma mère. On arrive devant Big Ben et je souris comme une gamine, je la connais par peur, mais je suis toujours ébloui par sa beauté. Je me stoppe et je commence à prendre des photos d’elle, mais surtout de mon père et de son sourire.
•• Statut marital : en couple avec cinq personnes et mariée avec une sixième laissé en Angleterre avec votre fille
•• Orientation sexuelle : les femmes même si avec ta thèse, tu t'es remis en question. Tout ce qui se passe à New York, reste à New York.
•• Métier / études : Psychologue à l'université de Columbia et donne des consultations au Lennox Hospital. Tu fais une thèse sur le polyamour, dédoublement de personnalités. D'où tes autres métiers que tu t'es créés : militaire, routier, commercial, médecin sans frontière etc
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•• More about you :
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Cole d'Egerton
Jeu 28 Mar - 19:52
˜ ˜ ˜ { “ - Un père sage est celui qui connaît son enfant. ” feat William Shakespeare } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Tess d'Egerton
Angleterre
Le décor londonien te faisait maintenant face. Tu connaissais cette ville par cœur en étant né ici. Tu adorais l’ambiance qui se dégageait. Ses monuments. Ses grands bus rouge. Tu étais vraiment fier de tes origines et tu ne comprenais clairement pas certains membres de ta famille qui s’était exilé aux Etats-Unis. Londres n’avait rien à envié à New York ou Los Angeles. C’était ta ville de naissance et certainement celle où tu y seras enterré. Un sourire glissa sur tes lèvres quand tu regardais ta fille sourire. Tu savais qu’à cause de ton boulot tu la négligeais. Que tu manquais énormément de temps et d’occasion dans sa vie. Tu travaillais trop. Et quand elle était la tu en profitais à fond. Comme en ce moment. « S’il n’y a que moi partons sur la visite façon Tess car je vois mal ta mère être ravis d’être dans tous les pubs de la ville. » Iris savait s’amuser mais ses obligations de marquise ne lui en donnaient pas l’occasion. Son image devait être préservée. Comme la tienne. Et celle de Tess quand elle était ici. Ses grands parents maternels y veillaient au grain. Les tiens aussi d’ailleurs. Alors que toi tu voulais qu’une chose qu’elle grandisse normalement comme si elle n’était qu’une adolescente et non avec un titre sur la tête. Bien sur que tu voulais le meilleur pour elle concernant son avenir professionnel. Tes parents te l’avaient enseigné et tu voulais la même chose. Avec un peu moins d’attente. Tu portas un regard sur elle quand elle t’avoua n’avoir pas pratiquement commencé à réviser et que ses grands parents n’étaient pas fan d’elle. Tu posas une main sur une de ses épaules. « Tu sais bien qu’ils t’aiment. A leur façon mais ils t’aiment. Et ils veulent juste le meilleur pour toi. Comme je veux le meilleur pour toi. » A part que toi tu t’en fichais qu’elle vivait sa vie à fond. Elle brisait des tabous et elle avait raison. Tu aurais fait la même chose à sa place. Mais tu ne pouvais pas. Iris comptait trop pour elle pour te permettre certains écarts. Comme ta nouvelle thèse tu ne pouvais pas la faire ici. En faire une sur le polyamour et le dédoublement de personnalité c’était quelque chose inadmissible pour la royauté. Tu le savais. Tu poussas un soupire. Tu aimerais avoir la liberté et la chance qu’avait ta fille pour qu’elle suive ses propres rêves sans pression. Big Ben arriva rapidement dans ton champ de vision et tu l’immortalisas de ton appareil photo. Tu en avais des tonnes mais tu aimais cet édifice. Comme de ta fille. « Meilleur je ne sais pas mais j’essaye de faire de mon mieux. » Un très bon père ferait énormément d’effort pour passer du temps avec elle. Ne l’oubliait pas. Toi c’était l’inverse et tu le regrettais. « Fait de ton mieux toi aussi d’accord ? » Son avenir pouvait y jouer. Et tu savais que tes parents y veilleraient aussi au grain. « Tu as d’ailleurs choisi ta future spécialisation ? Tu sais que tes grands parents te voient médecin ou avocat. » Comme c’était le cas de tes grands frères. « Mais fait surtout quelque chose qui te passionne d’accord ? » C’était important. Faire le métier de ses rêves c’était possible. Pas tout le monde y arrivait mais Tess le pouvait. C’était ta fille après tout. Rien ne lui était impossible de le faire.
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Bien que mes yeux puissent voir, j'étais toujours aveugle. Bien que mon esprit puisse penser, j'étais toujours fou. J'entends les voix quand je rêve. Je peux les entendre dire. Persévère mon fils rebelle. Tu trouveras la paix au bout du chemin. ☾☾ (c) zaja
Passé du temps avec mon père était la chose que j’adorais le plus au monde… On ne pouvait pas se voir souvent, entre son boulot qui lui prenait beaucoup de temps et qui était à mon sens plus important que maman ou moi, on ne pouvait pas passer tout le temps que j’aimerais avec lui et puis maintenant, j'étudie à Oxford ce qui nous laisse encore moins de temps ensemble, mais d’aprés ses dires, bientôt, il va venir à Oxford pour le boulot et me demande de lui faire une visite de la ville. Je rigole à ce qu’il me dit… Mon père me connait par cœur.
- Effectivement à deux, nous partirons sur une visite façon Tess, avec maman, cela sera la visite touristique…
Ma mère était bien une Lady anglaise… nous étions si différents elle et moi… Moi, j'étais clairement une anglaise des bas quartiers, si je peux le dire comme ça… Je détestais mon côté aristo… je détestais les fêtes mondaines et devoir être bien élevé tout le temps… j’étais plus du genre à faire la fête sans arrêt, à boire des bières dans des pubs, à parler comme un charretier et à faire tout l’inverse de ce que la bonne société Londonienne attend de moi… Maman c’est l’inverse de moi… c’est la parfaite Anglaise, la parfaite Lady anglaise… Elle adore tout ce qui fait partie de son statut.
On finit par parler de mes grand-parents maternels, les Marquis Keynes… Ce n’est pas que je ne l’ai aimé pas… je n’aimais pas leur titre et les attentes qu’il avait sur moi… étant leur seule petite fille, n’ayant eux que ma mère, je vais un jour devoir devenir Marquise comme l’est maman et cela ne m’enchante pas vraiment… c’est pourquoi en attendant de devoir prendre un jour mes responsabilités, je profite au maximum de ma vie.
- Je sais qu’ils veulent le meilleur pour moi… mais ils me mettent beaucoup de pression sur les épaules… mes études ne leur plaisent pas…
On finit par arrivée devant Big Ben est papa le mitraillât comme toujours, je souris à cette vision et au lieu de prendre l’un des plus célèbres édifice Londonien en photo, je pris mon père. Je souris à ce qu’il me dit et je secoue la tête.
- Si tu es à mes yeux le meilleur au monde.
Bon d’accord, il ne passait pas beaucoup de temps avec moi et parfois, j'avais l’impression qu’il aimerait ne pas avoir mis maman enceinte, mais au moins lui ne me mettait pas la pression.
- Promis, je vais faire de mon mieux comme toujours…
Ce qui veut dire passer des heures à réviser… car je dois avoir un A pour mes grands-parents et pour maman… pour qu’ils ne me fassent pas encore la morale et qu’ils soient fiers de moi. Je grimaçais à sa question et je soupirais en lâchant mon appareil photo… Je jouais nerveusement avec les boutons de l'appareil…
- Je sais… et pour le moment, je vais m’orienter comme je l’ai toujours voulu vers la littérature… je sais que cela ne leur plaira pas… à aucuns…
Que ce soit ma mère, mes grands-parents maternels ou paternels… mais j’avais toujours adoré les livres et la littérature… Je ne savais pas si je voulais devenir écrivaine ou si j’allais faire autre chose, mais pour le moment, je voulais me tourner vers ma seconde passion. Et cette passion, c'étaient les livres, la littérature et tout ce qui tourne autour de ça.
