GOOD MORNING NEW YORK
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There is always something in the way - Elias
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« Noé Crawford »
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Noé Crawford

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•• Date d'arrivée : 29/10/2023
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•• Faceclaim : Taylor Zakhar Perez
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•• Âge : 28
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : Tu navigues seul à travers les ondes de la vie
•• Orientation sexuelle : Les hommes
•• Métier / études : Tu as de multiples casquettes : vendeur dans un magasin informatique, professeur de poterie, tu fais également du bénévolat dans un centre communautaire pour partager tes connaissances sur les ordinateurs et, le soir, tu mets ton masque de justicier sur le net
•• Quartier d'habitation : Brooklyn, plus précisément Williamsburg
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Le petit plus
Triggers:
Warnings: Addictions aux médicamments, problème d'alcool. Deuil. Tendance dépressive
Pronoms IRL: Elle
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Pseudo discord: Lily Gre
Multicomptes: Silho Keegan
Habitude rp: J'écris à la deuxième personne, soit en
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Noé Crawford
Jeu 14 Mar - 16:28

   
There is always something in the way
@Elias Sterling & Noé Crawford
“L'aventure en vaut la peine.” - Aristote
Tu as bloqué. Totalement. Sous les mots d’Elias, tu t’es figé. Tout en toi s’est figé. Ton coeur, ton sang, tes poumons, tes pensées, ta respiration, ton cerveau. Tout. Telle une statut de marbre, tu l’as regardé, et un simple murmure d’approbation s’est faufilé entre tes lèvres. Tu n’as pas pu en faire plus. Tu n’as pas plus en dire davantage. Oh, tu aurais voulu. Bon Dieu oui, tu aurais voulu. Tu aurais pu lui répondre que toi aussi, tu voulais considérer ce week-end comme un second rencard. Qu'à toi aussi, il te plaît. Qu’il te plaît vraiment. Qu’il te plaît beaucoup. Tu aurais voulu et tu aurais dû lui dire que tu adores son sourire, qu’il t’expulse à des années lumières de la planète Terre dès que tu aperçois cette lueur de bonheur sur son visage. Tu aurais voulu et tu aurais dû lui dire que tu adores ses yeux sombres, son regard expressif. Mais non, tu n’as soufflé qu’un D’accord. Immobile, pris au piège au milieu de ton incapacité à appréhender la véracité des mots prononcés par le brun, incapable de croire qu’ils puissent t-être véritablement destiné, tu n’as pas eu d’autre choix que de subir ton propre mutisme.

Juste avant, tu t’es maudit – et excusé – pour tes rapprochements trop soudain, pour tes rapprochements initiés naturellement et à présent qu’il te demande de vous comporter de la sorte, de faire ce que bon vous semble, quand cela vous semble être le bon moment, tu fais tout l’inverse. Tu cogites. Tu perds ton temps. Tu paniques. Tu prends peur. Pourtant, par-dessus cette peur, tu ressens également une joie incroyable. Tu lui plais. Il veut un rencard. Il ne repousse pas ton contact, il le cherche même. Cette peur et cette joie se mélangent, créant un tourbillon incompréhensible et incontrôlable. Tu… Tu ne peux rien faire, à part le regarder s’éloigner. Ton corps agit sans que tu ne lui en donnes l’ordre, jusqu’à ce que l’angoisse de faire un geste de travers, un geste de trop, te stoppe immédiatement.

Planté debout dans ce parking, tu es submergé par la vague de sensation qui t’envahit. Ton cœur s’est remis à tambouriner dans ta poitrine. Ton sang pulse dans tes veines. Tes poumons se gorgent d’air. Tes pensées te percutent et volent dans ton crâne. Ta respiration te fait presque mal tant elle est rapide. Ton cerveau tourne, tourne et tourne encore. Tout est revenu. Ton corps fonctionne à nouveau correctement, et avec lui, sont également revenues tes idées démoralisatrices, incendiaires à ton encontre. Néanmoins, au milieu du fracas de tes défauts, il y a une petite voix qui se faufile, qui te hurle que ce week-end peut être merveilleux. Qu’Elias est la personne qui peut te permettre de trouver ce week-end merveilleux.

Le silence a pris place dans l’habitacle. Seule la musique a comblé le trajet. Concentré sur la route, tu as évité de lorgner sur ton voisin. Pourquoi ? Parce que tu te détestes de n’avoir rien dit. Il a eu le courage de se dévoiler, de définir ce que vous étiez en train de vivre et toi, tu en es encore à t’insulter intérieurement pour ce fichu D’accord. Mais c’est terminé. Noé, tu décides de prendre ton courage à deux mains, et tu te jures que, à partir de maintenant, au cœur de cette nature verdoyante et de ce décor splendide, tu vas t’ouvrir.

Après avoir pris une grosse goulée d’air frais, tu te tournes vers lui en l’interpellant. Tu le vois avec un énorme sourire aux lèvres, et ça fait automatiquement s’étirer les tiennes. Pour autant, tu n’oses pas le regarder réellement alors que tu lui fais part de ta joie d’être ici. Allez, Noé ! Ce courage que tu souhaitais prendre à deux mains il y a ne serait-ce que quelques secondes, c’est temps de le choper, de le tenir fermement et de t’y accrocher comme s’il en allait de ta survie. Tu vas répondre à ses propos. Il t’a dit de prendre ton temps, mais tu le sens, c’est le moment.

Ce n’est clairement pas un exercice facile pour toi. La seule personne à qui tu confiais tes sentiments les plus profonds est partie. Sans elle, tu es démuni face au monde. Sans elle, tu ne sais pas comment agir. Depuis son départ, tu ne sais plus comment aimer, tu ne sais plus qui tu es et tu ne sais même plus comment être… toi. D’ailleurs, tu en viens à penser que tu ne t’es pas senti aussi vivant depuis un bout de temps. Comme si la rencontre avec Elias avait fait bouger les murs. Avait fait bouger tes murs. Ou plutôt tes barrières. Tu souris vraiment. Tu ris sincèrement. Le poids sur ton estomac s’estompe. C’est lui qui te fait cet effet ? Est-ce que tu peux lui dire ça ? Est-ce que tu ne risques pas de le faire fuir si tu dévoiles le fin fond de tes pensées ?

Non, bien sûr que non, tu ne peux pas. Parce qu’il y a une différence entre dire à quelqu’un qu’il te plaît, entre lui demander à ce que votre week-end soit un rencard et lui avouer que, en seulement une rencontre, quelques sms, quelques phrases échangées à travers un téléphone et une proposition de camping, il commence déjà à changer ta vie. Noé, tu t’emballes… Tu t’emballes et tu vas te ramasser comme à chaque fois que tu as pris le risque de tendre tes bras au bonheur. Tu… Tu vas souffrir. Tu vas pleurer. Et tu vas rechuter. Et si c’était ça qui embrouillait autant tes sens, ton cerveau et tes pensées ? Et si, finalement ce n’était que le manque qui te faisait t’accrocher si fort à ce mec que tu ne connais pas, que tu ne connais qu’à travers ta lecture illégale d’un dossier juridique.

Merde, voilà le retour du tournis. Le retour des sensations qui s’entrechoquent. Puis tu ajoutes un détail important. Si tu es si heureux d’être ici, ce n’est pas uniquement pour la beauté du paysage. Non, ce qui te remplit réellement de bonheur, c’est d’être ici avec lui. Avec Elias.

Lui aussi.

C’est tout.

Les bras ballants, tu le regardes faire volte-face. C’est… C’est tout. Vous êtes content. L’un comme l’autre. C’est tout. Rien de plus, rien de moins.

Tu te prends la même gifle que celle qu’il s’est prise quand tu n’as répondu que d’un mot tout à l’heure. Mais tu ne réalises pas de la similarité de vos émotions. Non, tout ce dont tu es apte Noé, c’est de te demander ce que tu as encore fait de travers. Tu aurais dû, et en plus de cela, tu aurais pu, te dévoiler bien plus. Faire comme lui. Te mettre à nu, mettre à nu tes pensées. Ne rien camoufler. Ne pas amoindrir tes propos. Tu n’es pas simplement content d’être ici avec lui. Tu es plus que ravi d’être ici avec lui ! Tu… Tu veux que ce week-end soit votre second rencard. Tu veux que ce soit naturel entre vous. Tu veux être celui qui l’apprivoisera. Voilà tout ce que tu aurais dû lui dire. Voilà tout ce que tu aurais pu lui dire. Mais tu t’es contenté d’un Je suis content d’être avec toi. Alors comment lui en vouloir pour son simple Moi aussi ?

À travers la fenêtre de la voiture, tu le vois s’asseoir dans le coffre, le visage basculé en direction du soleil. Tout en continuant à tordre tes doigts, tu ne peux t’empêcher de le trouver beau. Magnifique et inaccessible. Ton myocarde s’emballe alors que tu réalises une chose importante : tu n’es pas fait pour Elias Sterling. Il est fort et courageux là où tu n’es que faiblesse. Il est sûr de lui quand tu es un être rempli de doutes. Il sait ce qu’il veut tandis que toi, tu es paumé dans toutes les facettes de ton existence. Tes prunelles se remplissent de larmes à mesure que tu assimiles votre incompatibilité évidente.

« J’arrive ! », frottant tes yeux, tu réponds à Elias en chassant les tremblements de ta voix au mieux. Tu ne veux pas qu’il puisse saisir ton trouble. Ce que tu veux surtout, c’est virer de ton esprit l’intégralité des mauvaises pensées qui viennent de t’assaillir. Tu veux te concentrer sur ce qu’il a dit tout à l’heure, sur le merveilleux espoir qu’il t’a insufflé, sur le chamboulement qu’il a créé en toi. Tu veux croire que c’est possible. Après tout, ne dit-on pas : à cœur vaillant rien d’impossible ? Mais tu n’es pas vaillant Noé… Ferme-la ! Sur ce coup-là, tu veux l’être. Non, mieux que ça, sur ce coup-là, tu vas l’être. Vire tes incertitudes. Vire tes faiblesses. Vire tes foutues peurs. Et vis !

Ce qui est en train de se passer est un miracle. Noé Crawford se secoue. Tu fais en sorte de t’auto convaincre que ce week-end n’est pas voué à l’échec. Parce que tu le veux. Parce qu’il le faut. Tu refuses de laisser tes vieux démons incertitude et rabaissement prendre le dessus. Tu veux que ce soit Elias qui prenne le dessus. Sans aucun sous-entendu graveleux, quoique…

En sortant le matériel du véhicule, tu envoies valser toutes tes mauvaises pensées. Tous tes mauvais sentiments. Tout. Tout sauf Elias et la perspective des deux jours à venir. Tu reprends du poil de la bête en glissant à nouveau un sourire à tes lippes, et tu interdis aux larmes de repointer le bout de leur nez. Désormais, tu vas être optimiste !

« Tu vas vraiment prendre le temps de m’apprendre ? »
, bon, ok, on ne se change pas en une fraction de second et tu as encore un peu de mal à croire qu’on puisse perdre du temps avec toi… Mais tu fais de ton mieux, et c’est déjà pas mal ! « Tu crois qu’on va réussir à pêcher le repas de ce soir ? », tu sautilles carrément sur place à cette idée. Finalement, tu as réussi Noé. Tu as envoyé bouler la tristesse, et plus la tente prend forme, plus tu sens à nouveau la légèreté qui était en toi avant la supérette et ses mélodrames.

Tu écoutes attentivement les instructions avant de les suivre à la lettre. Tu dois très certainement ressembler à un gamin à la fois sage et impatient. Parce que tu trépignes tout en buvant les paroles du brun.

« Tu as fait ça toute ta vie ou quoi ? », tu rigoles en l’observant pour reproduire ses gestes, passant les arceaux à leurs emplacements. Puis tu applaudis avec une ferveur étonnante alors que tu vois la tente se dresser devant tes yeux ébahis, un sourire satisfait se faufilant à tes lèvres en regardant Elias pour lui rétorquer, « C’est uniquement grâce à tes bons conseils. ».

Après avoir attrapé la bouteille d’eau lancée par ton compagnon d’aventure, tu bois une longue gorgée en prenant place sur une des chaises installées, « Je ne pensais pas que ce serait aussi technique. Pour moi, il suffisait de balancer la tente en l’air et zou, elle se dépliait. ». Tes idées préconçues du camping viennent de toute évidence de spots publicitaires divers et variés qui donnent peut-être une image assez faussée de cette activité.

Fermant un instant les paupières, tu savoures de te poser tout en sentant les rayons du soleil chatouiller ton épiderme, « C’est hyper agréable. ». Tu ouvres juste un œil pour regarder ton voisin, puis tu clos à nouveau les yeux en inspirant fortement. N’oublie pas : à cœur vaillant… C'est avec cette phrase en tête qu'une vérité s’échappe, « Tu sais, je crois que je ne me suis pas senti autant apaisé depuis des lustres… Et on est là depuis seulement une demi-heure. ». À moins que cela fasse bien plus longtemps, ça ne t’étonnerait même pas que tu aies galéré pour monter cette tente et que tu aies perdu le fil du temps. Après tout, quand on est bien, on ne le voit pas passer, n’est-ce pas ? Et là, Noé, le moins qu’on puisse dire, c’est que tu te sens particulièrement bien.

Repensant à votre programme, tu te redresses rapidement sur ta chaise, « Avant d’aller pêcher, j’ai envie d’essayer un truc. ».

Tu te lèves, tu te rapproches d’Elias, attrapes la cigarette qu’il vient d’allumer et qui se trouve entre ses lipes, écrases cette dernière contre un caillou au sol et flanques le mégot éteint dans un contenant prévu spécialement à cet effet. Ensuite, tu te plantes à nouveau devant le brun, et là, tu te mets à hésiter. Tu repenses à ce qu’il t’a avoué. À sa difficulté quant aux contacts physiques non désirés. À son étonnement face à sa non-réaction suite à tes deux rapprochements. À son envie de faire de ce moment à deux un rencard. À ses yeux te fixant en te disant que tu lui plais. À ton mutisme débile. À tes paroles trop peu nombreuses et trop peu véridiques à votre arrivée.

Arrêtant de réfléchir, tu tends doucement ton bras vers lui afin de glisser tes doigts jusqu’à son poignet. De là, ils partent vers sa main et, délicatement, tu la serres entre tes phalanges en souriant, « On a mis du cœur à l’ouvrage, et je n’ai jamais mis la tête sous une tente, je voudrais voir ce que ça fait avant qu’on ne s'éloigne du campement. Tu m’accompagnes ? », tu as vraiment envie d’admirer la lumière s’infiltrer entre les mailles du tissu et de te rendre compte de la sensation que ça te fera cette nuit alors que tu t’endormiras au milieu de la nature.

   
(c) princessecapricieuse

   

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Wandering Soul
« Elias Sterling »
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Elias Sterling

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•• Métier / études : des symboles ésotériques pour certains. des formules abracadabrantes pour d’autres constituent ton domaine d’expertise. la chimie t’a attiré dans ses filets et tu n’as pas résisté à l’envie de l’étudier pour en faire ton métier plus tard. un rat de laboratoire, c’est ce que tu es. dans ton temps libre, tu aimes affronter tes peurs les plus viscérales, fanatique du monde surnaturel, tu exploites des bâtiments oubliés par chronos à la recherche d’une quelconque entité oubliée.
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Elias Sterling
Mar 19 Mar - 19:18

Will we remain stuck in the throat of gods?
Will the pain stop if we go deeper?

C’est fou hein ? Tu es passé par plusieurs états d’âme alors que vous avez quitté la ville il y a à peine quelques petites heures. La preuve avec la planète soleil qui commence à pointer le bout de son nez. Vous avez décidé de partir tôt à ce camping pour profiter de la journée et faire des leçons de conduite. Là, le visage levé vers le soleil, tu te rends compte d’avoir pris la bonne décision. Tu n’es pas prêt pour conduire une voiture. Tu n’as aucune envie de te concentrer dans la tâche. Au fond, il y a cette boule insupportablement encombrante. Elle prend trop de place dans ton ventre et son effet dévastateur remonte jusqu’à ton cerveau habité par une certaine déception. Tu es déçu de toi-même. De ton comportement décidément impulsif. Tu n’as jamais été comme ça auparavant. Tu ne t’es jamais enflammé après une rencontre avec un homme. Tu faisais toujours en sorte de garder la relation superficielle. Jamais aller en profondeur, jamais creuser ou laisser la personne creuser dans ta vie non plus. L’attirance ne durait jamais plus de quelques heures, le temps de tirer ton coup et de partir juste après. Oubliant même le prénom de ta conquête. Non ce n’était pas une forme d’irrespect mais plutôt de la protection. Tu te protégeais de toutes les rencontres car tu te savais trop meurtri pour pouvoir leur offrir quelque chose de sain. Qu’est-ce qui a changé Elias ? Tu as toujours tes traumatismes et tu es dans l’incapacité de donner autre chose que des moments éphémères. Et Noé ne mérite pas tes mensonges et tes masques. Et puis il te plait comment ? Tu ne le connais même pas. Tu soupires. Tu t’es sûrement emballé et là, il est impératif de reprendre contact avec la terre ferme et la réalité.

A sa question, tu hoches tout simplement la tête. Vas-tu prendre ton temps pour lui apprendre à pêcher ? Bien sûr. Du temps, vous n’avez que ça pendant ce week-end. Et puis, tu préfères surcharger votre planning pour éviter de te retrouver seul avec lui. Tu n’es pas certain de pouvoir gérer ça. Tu anticipes déjà la nuit, ensemble, dans la tente. Non non non ! N’y penses pas. “ On fera tout pour réussir. ” Dis-tu sans arrêter ce que tu fais ; te battre avec la tente. Heureusement que Noé vient t’aider, armé de son enthousiasme. Vraiment infaillible. Entre grand sourire, sautillement et applaudissement, tu ne peux faire autrement que te mettre à rire. Tu n’es pas moqueur ou narquois non. Sa bonne humeur est tout simplement contagieuse. Te voilà en train de sourire, faisant un petit mouvement de révérence comme pour remercier la foule qui est uniquement constituée du brun. “ J’fais du camping depuis des années. Au début j’ai trop galéré mais après on s’y habitue. ” Dis-tu, regardant les alentours. C’est impressionnant. Tu viens dans ce lieu précis très souvent et à chaque fois tu es impressionné par la beauté des lieux. La fatigue, le stress accumulés à cause des préparatifs s’évaporent dès que tu poses les fesses sur une chaise et regarde le ciel dégagé ; exactement comme maintenant. Tu souris doucement à sa remarque. Les idées préconçues par les débutants. Tu ne dis rien, tu te contentes d’avoir cet étirement de lèvres entendu et d’allumer une cigarette. Il s’exclame. Il ne s’est pas senti autant apaisé depuis des lustres. Ta tête bouge de haut en bas. Tu acquiesces silencieusement. Il a raison. Cet endroit propage une aura magique. Mirifique. Comme si l’air, plus frais, arrive à pomper toutes les mauvaises ondes. Et tes mauvaises pensées s’évaporent. Tu peux passer des heures et des heures dans cette position. A ne rien faire à part apprécier la chaleur réconfortante et en écoutant le bruit des arbres et leurs visiteurs, les oiseaux.

« Avant d’aller pêcher, j’ai envie d’essayer un truc. » Tu ouvres un œil et tu essaies de regarder le brun qui, soudainement, s'est rapproché de toi. Beaucoup trop. Là, tes deux prunelles azurs s’ouvrent en gros pour suivre son mouvement. Tout d’abord il te prive de ta cancerette. Tu n’aimes pas ça et pourtant, tu n’agis pas. Tu veux savoir ce qu’il a en tête. La réponse arrive rapidement. Claire, nette et quelque peu déconcertante. Ta main est dans la sienne. Tu sens la fraîcheur de ses phalanges contre ta paume tiède. Et encore une fois, tu ne ressens pas le besoin urgent de le repousser. Il t’invite à découvrir ensemble, l’intérieur de la tente. Surpris ? Pas qu’un peu. Et tu es proie à une totale incompréhension. son d’accord t’a totalement refroidi et t’a permis de prendre du recul par rapport à tout ce qui se passe entre vous. Là, il vient vers toi. Te touche. Et te propose quelque chose que tu n’arrives pas encore à déterminer ; de la bouche de quelqu’un d’autre, cette invitation aurait sonné salace. Il s’agit de Noé, le prude. Rien n’est lubrique de sa part, tu en es certain. Alors tu calmes directement tes ardeurs et tu jettes un coup d'œil à cette tente pour revenir ensuite vers ces deux grandes billes sombres qui te regardent. Doucement, tes pulpeuses s’étirent dans un petit sourire entendu. Tu ignores le pourquoi du comment d’une tel comportement soudain de sa part mais tu ne t’emballes pas. Tu vas tout simplement agir naturellement. Tu fais un pas ensuite un deuxième vers votre habitacle de ce week-end. Tu es sûr qu’il te suit. Vos mains sont toujours liées. Et ça te dérange. Ça t'envoie de faux espoirs, un message erroné et ça te dérange vraiment. Alors doucement, sans aucune brusquerie, tu reprends ta main pour ouvrir la fermeture éclair. C’est un prétexte mais tu n’y peux rien. Tu dégage l’entrée et tu lui fais un signe pour qu’il y entre. Tu le suis à l’intérieur. C’est vrai qu’elle est grande, cette tente. Elle est bien douillette et garde la chaleur à l’intérieur. Tu as tout de même pris tes précautions en ramenant deux sacs de couchage. Après tout, vous êtes en plein automne. “ Et voilà voilà ” Dis-tu en regardant partout, sauf le jeune homme. T’es pas bien. T’es pas à l’aise. Tu as besoin de faire quelque chose de tes doigts alors tu récupères ton bonnet et après avoir ébouriffé ta chevelure couleur charbon et volumineuse, tu commences à tripoter le tissu de tes phalanges. Quand tu lèves la tête vers le plafond transparent de la tente, tu as une idée. “ Le soir, la vue du ciel est trop belle, là il y a le soleil mais essaie. ” Tu t’allonges et tu l’invites à faire de même. Le ciel est bleu et dégagé. Aucune ombre d’un nuage perturbateur dans l’horizon. Tant mieux. Tu n’aimes pas associer le camping à de la boue. Oui, tu essaies de penser à tout. Absolument tout. Sauf à cette soudaine intimité créée soudainement entre vous. Encore une fois, la chaleur du soleil arrive à régulariser les battements de ton cœur et à t’aider à y voir plus clair ; tu te redresses doucement. “ On y va ? ” En réalité, tu attends pas sa réponse, tu sors directement de la tente. Tu vas récupérer la canne à pêche ainsi qu’un petit sac dans lequel tu mets des ships et des croissants. Tu glisses deux bouteilles d’eau dans un seau et tu tournes vers le brun. “ Alors prêt ? ”

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Kill me, cure me, take me home
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Noé Crawford
Jeu 28 Mar - 16:18

   
There is always something in the way
@Elias Sterling & Noé Crawford
“L'aventure en vaut la peine.” - Aristote
Tu as tellement attendu ce week-end. C’est vrai, tu as pensé à votre escapade chaque jour depuis que la proposition est tombée. Tu as fait en sorte de chasser l’appréhension liée à une excursion rien qu’à deux, avec un mec que, finalement, tu ne connais pas. En temps normal, tu n’aurais jamais accepté. Mais avec lui, c’est différent. Il te plaît, autant qu’il t’intrigue. Tu ne sais pas l’expliquer, tu ne sais pas l’exprimer non plus, mais Elias Sterling t’attire. Par son courage, pas sa volonté, par les épreuves qu’il a traversées et qu’il a, a priori, surmontées. Mais pas que. Tu ne l’as pas vu au premier coup d’œil, parce que, dans ce bar, ton attention était focalisée sur le fait de ne pas commander un verre d’alcool et parce que tu avais accepté cette rencontre à force d’acharnement de la part de sa mère, mais en dehors de sa force, il y a autre chose. Il a une attirance plus primaire. Une attirance qui fait que les rapprochements ont lieu dans les premiers temps et qui explique pourquoi tu as voulu capturer ses yeux la première fois. Tu le trouves beau. Pire que ça, tu le trouves magnifique. Solaire. Hypnotisant. Il te captive, pour tout un tas de raisons. Et il te fait peur également. Tu n’as pas l’habitude de ressentir ça. Tu… Tu n’as pas l’habitude des rencards, et tu as encore moins l’habitude qu’on te dise de prendre ton temps. Non, Noé, habituellement, on te prend, on t’utilise, on t’achète même d'une certaine façon puis on te jette. Tu n’es pas un homme avec qui on veut passer un week-end. Tu n’es pas un homme à qui on veut faire découvrir de nouvelles choses, avec qui on veut partager ses loisirs ou ses passions. Tu n’es pas un homme avec qui on a envie de faire connaissance. Tu n’es pas un homme à qui on prête intérêt. Or, Elias, c’est exactement ce qu’il fait. Il te questionne, et il écoute sincèrement tes réponses. C’est pour cela qu’il t’impressionne autant. Qu’il te désarçonne. Qu’il te rend muet. Généralement, c'est assez facile de lire en toi. Tu as beau faire en sorte de camoufler tes émotions derrière ton éternel sourire, tes yeux sont suffisamment expressifs et reflètent aisément tes pensées les plus profondes. Mais là, tu as tendance à te fermer. Tout est trop fort. Trop rapide. Pourtant, tu essaies de le lui faire comprendre. Mais tu ne sais pas comment t’y prendre. Tu ne sais pas comment le dire, et lorsque tu avoues te sentir particulièrement apaisé depuis votre arrivée, tu ne te montres pas suffisamment précis. Certes, le lieu joue. Certes, être entouré de nature et de calme à sa part de responsabilité dans ce que tu ressens, mais, au fond de toi, tu es persuadé qu’Elias est la raison principale à ton ressenti. Sans lui, sans son sourire qui te réchauffe et sans son visage tourné vers le soleil, tu aurais encore et toujours ce poids pesant sur ton estomac. C’est certain.

Il a sorti une cigarette. Toi, non. Ça aussi, c’est nouveau. Tu n’as pas envie de te brûler les poumons. Tout comme tu ne penses pas une seule seconde à la flasque de whisky qui attend patiemment dans ton sac à dos. Tout ce que tu souhaites, là, maintenant et tout de suite, c’est de découvrir ce que ça fait que de se faufiler sous une tente. Sous la tente que vous avez montée ensemble. Sous votre tente. Lorsque tu te rapproches de lui afin de faire part de ton idée, tu fais en sorte de chasser toutes les pensées parasites. Les doutes, les inquiétudes, mais également les images de vous deux à l’étroit dans ce qui sera votre abri pour la nuit. Tu te contentes d’agir naturellement, comme il te l’a demandé et comme tu t’es promis intérieurement de faire. C’est ainsi que tu le prives de sa cigarette. Que, doucement, tu effleures son poignet avant de délicatement attraper sa main. Cette découverte, tu veux la faire avec lui.

Au contact de tes phalanges sur les siennes, ton myocarde s’emballe. Tes charnues se pincent l’une contre l’autre alors qu’il ne réagit pas, comme s’il était plongé dans une réflexion intense. Est-ce… Est-ce que tu n’aurais pas dû ? Tu regardes vos doigts, puis, décidé à lui rendre son entière liberté, tu relèves les yeux vers son visage pour y voir un sourire. Cette simple risette te persuade de ne pas relâcher la pression. Elle t’encourage, et tu fais l’inverse de ce que tu pensais faire une fraction de seconde plus tôt. Tes doigts serrent un peu plus fort leur prise alors qu’il te guide vers la tente. Tes pas suivent les siens, et tu souris à ton tour.

Lorsque, pour ouvrir la fermeture éclair, il brise le contact, un frisson te traverse. C’est totalement idiot, mais c’est comme si sa peau manquait déjà à la tienne.

Une fois à l’intérieur, tu observes tout, « Wouha, c’est… c’est plus grand que ça en a l’air de l’extérieur. ». Tu t’étonnes de tenir debout tandis que la pulpe de tes doigts s’attarde sur le tissu vous protégeant du soleil. Tournant doucement sur toi-même, tu portes ton attention sur le brun qui te demande de t’allonger pour imaginer la vue que tu auras une fois les étoiles brillantes dans le ciel. Prenant place à ses côtés, tu t’exécutes sans demander ton reste.

Allongé, ton épaule contre celle d’Elias, tes yeux ont du mal à s’habituer à la lumière qui traverse le plafond transparent. Néanmoins, tu es sûr d’une chose, il a raison et le soir venu, la vue sera magnifique, mais pour le moment, tu ne fais qu’être aveuglé par les rayons du soleil. Les paupières légèrement plissées, tu tournes finalement ton visage vers ton voisin en souriant de toutes tes dents, « J’adore ce que je vois. ». Évidemment, tu ne parles pas de ce qui se passe à l’extérieur, et plus les paillettes s’envolent de ta vision, plus tes joues se parent d’une petite teinte de rose tandis que tu cherches à l’aveuglette à retrouver la main du jeune homme. Mais, déjà, il se redresse. Son mouvement fait stopper le tient. Relevé sur tes coudes, tu le regardes sortir sans attendre ta réponse, « Oui… D’accord, allons-y. ». Pourtant, tu ne bouges pas. Il n’est plus dans ton champ de vision, et tu continues à observer l’endroit par lequel il a filé si rapidement. Les doutes reviennent, inlassablement. Tu voudrais ne pas te faire de nœuds au cerveau, mais c’est plus fort que toi ; tu ne comprends rien à ce qui se passe. Un instant tu as l’impression que vous êtes proches, celui d’après il s’éloigne. Quand il te dit que tu lui plais, tu paniques, et quand tu fais un pas vers lui, il ne semble pas le voir. Ou alors, il ne veut pas le voir. Tu… Est-ce que tu as, encore, fait un truc de travers ? Et merde, tu cogites sans doute beaucoup trop ! C’est lui qui s’est exprimé sur ce qu’il voulait que soit ce week-end, et c’est toi qui a toujours tendance à tout voir en noir. Il est simplement pressé d’aller pêcher. Rien d’autre. Il… Il n’est pas en train de te fuir. Non, c’est… Ce n’est pas ça. Ça y ressemble étrangement. Depuis que vous êtes arrivé, tu le trouves changé, mais tu te fais forcément des films. Puta*n, Noé, ne gâche pas tout à cause de tes incertitudes !

Sortant de la tente, tu refermes la fermeture éclair afin de ne pas retrouver un mignon petit lapin à votre retour, et tu vires tes multiples interrogations pour ne conserver que les sensations agréables qui se bousculent en toi. Adieu doutes et autres conneries, tu décides de simplement profiter du moment.

« Plus que prêt ! », tu fais à nouveau preuve d’un enthousiasme sans borne alors que tu attrapes le sac qu’il a préparé pour le glisser sur tes épaules, « Tu veux que je porte autre chose ? ». Il est hors de question qu’il se trimballe tout le matériel pendant que tu gambades tranquillement. Cela dit, tu es loin du compte… En effet, tu ne t’attendais pas à ce que la traversée de la rivière soit aussi sportive. Clairement, tu galères. Malgré tes débuts – laborieux et assez catastrophiques – à la salle de sport, ta forme physique frôle les zéros pointés et tu arrives sur place plus qu’essoufflé. Tu n’as pas lâché l’affaire, tu t’es acharné à suivre le rythme d’Elias pour ne pas lui gâcher son plaisir, mais dès qu’il t’indique que vous êtes arrivés, tu as besoin de t’asseoir. Heureusement, ce ne sont pas les gros rochers qui manquent et tu trouves facilement où poser à la fois le sac à dos et ton fessier.

« Promets-moi que la pêche, c’est moins cardio ?! », ta cage thoracique se soulève rapidement alors que tu rigoles de ta propre nullité. Il te faut quelques secondes pour retrouver ton souffle. Une fois fait, tu récupères le sac et te diriges vers la rivière, « Comment on procède ? ». À nouveau, tu ressembles à un gamin surexcité. Sourire extra bright aux lèvres, tu fais abstraction de tes mains tremblantes sous la fatigue. Entre ton manque d’endurance, les répercussions de tes dernières années d’excès et les conséquences d’un sevrage brutal, tu dois sûrement faire pâle figure.

   
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Wandering Soul
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Elias Sterling

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•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : le célibat est attirant. il est incommensurablement paisible et dépourvu de drame inutile. il est ton amant attitré qui te permet de papillonner sans qu’on vienne te couper les ailes.
•• Orientation sexuelle : tu es secret. si on pose pas la question sur ta sexualité tu répondras sans grande conviction. tes préférences se tournent vers des formes plus viriles, plus masculines. c’est une évidence.
•• Métier / études : des symboles ésotériques pour certains. des formules abracadabrantes pour d’autres constituent ton domaine d’expertise. la chimie t’a attiré dans ses filets et tu n’as pas résisté à l’envie de l’étudier pour en faire ton métier plus tard. un rat de laboratoire, c’est ce que tu es. dans ton temps libre, tu aimes affronter tes peurs les plus viscérales, fanatique du monde surnaturel, tu exploites des bâtiments oubliés par chronos à la recherche d’une quelconque entité oubliée.
•• Quartier d'habitation : tu vis dans un somptueux pavillon à brooklyn. à tes vingt ans, tes parents t’avaient acheté ce petit bijou pour que tu puisses t’épanouir loin de la maison familiale. tu le partage avec santiago et carter, tes nouveaux colocataires.
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Le petit plus
Triggers: les personnages trop cringe, mary-sue, violence contre les animaux
Warnings: pédophilie, agression verbale et sexuelle, maltraitance enfantile
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande
Multicomptes: priam, dae, joakim & sade
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: pas disponible
Elias Sterling
Dim 28 Avr - 12:17
Will we remain stuck in the throat of gods?
Will the pain stop if we go deeper?

C’est vrai, tu le fuis. Tu es resté à peine quelques minutes sous la tente. Le fait de sentir sa présence, de humer son parfum et de le savoir si proche … oui, ça t’a dérangé. Oui, ça t’a donné envie de partir en courant. Tu as aucune aversion envers lui, c’est tout le contraire. Tu as peur de tes propres réactions. De ce que tu pourras faire et surtout dire. Tu as déjà dit ce qu’il ne fallait pas. Ton honnêteté n’est parfois pas perçue comme une qualité mais plutôt un défaut à écraser. Et c’est ce que tu dis au fond de toi-même alors que tu prends tes jambes à ton cou et tu quittes la tente ; plus de honnêteté. Tu vas plus dire le fin fond de ta pensée. Tu vas te taire ou faire preuve de superficialité durant le week-end. Du moins, tu vas plus parler de tes ressentis, tes émotions. Tu vas tout noter pour ne pas exploser et les brûler une fois à New York. Tu as déjà fait cet exercice auparavant. C’est ta psy qui te l’avait présentée. Au début, tu as trouvé l’idée puérile mais tu as essayé et depuis, tu t’en sers souvent, notamment au travail. Au laboratoire, tu ne peux t’exprimer librement alors tu écris tout ce que tu ressens sur un bout de papier et cela te soulage. Tu feras la même chose ici. Armé de cette nouvelle résolution, tu donnes un des deux sacs à dos à Noé - vu qu’il s’est gentiment proposé pour en porter - tu mets le deuxième en bandoulière et tu lui montres le chemin.

« Promets-moi que la pêche, c’est moins cardio ?! » Tu fais violence pour ne pas éclater de rire. En même temps, tu es partagé entre de la compassion et de l'amusement. Bien sûr, tu compatis avec sa souffrance et son manque d'endurance mais en même temps, c’est assez amusant de voir quelqu’un qui s’essouffle après un petit exercice de marche. C’est vrai, il y a des pentes et pas mal d'obstacles constitués de grands rochers ; tu aurais dû le prévenir. Toi, ça t’a jamais dérangé, tu les enjambes comme si c’était un réel jeu d’enfant mais ce n’est pas forcément le cas des autres. “ Non promis maintenant on se prélasse sur nos chaises. ” Dis-tu avec un sourire désolé que tu espères réconfortant. D’ailleurs, tu tends le bras, ta main s’approche dangereusement de son épaule et avant que tes phalanges ne touchent la peau de son cou se voulant réconfortant, tu t’arrêtes directement. Tu as failli la connerie de te rapprocher physiquement de lui et c’est prohibé. Plus de faux espoirs, c’est non. Alors tu fais un pas en arrière et comme d’habitude, tu utilises les préparatifs comme excuses ; tu fais sortir les chaises, la canne à pêche et tout le nécessaire. Tu prends le rôle d’un moniteur et c’est tout. Tu n’as pas imaginé votre camping de cette manière et au fond, cela engendre un goût amer dans ta bouche.

Malheureusement, le reste de votre séjour ne s’est pas amélioré. Tu as été dans la retenue. A chaque fois qu’il s’approche de toi et que la situation ramène un rapprochement physique, tu te retires subtilement. Tu as toujours quelque chose à faire. Quelque chose qui t’oblige à prendre tes distances, à écraser toute proximité entre vous. Que ce soit pour griller les poissons que vous avez pêché sur le grill, ou pour dormir, tu as toujours une excuse pour garder quelques mètres entre vous. D’ailleurs, cette nuit-là, tu n’as dormi que deux voire trois heures. Tu as eu peur de te serrer à lui alors que t’es dans le monde de Morphée. Et malgré tes précautions, c’est ce qui s’est un peu passé. Quand tu as ouvert les yeux, il était proche. Trop proche. Vous avez créé une proximité pendant votre sommeil, sûrement à cause du besoin de chaleur. Mais dès que t’as repris tes esprits, ton corps avait agit impulsivement ; t’éloignant comme si tu venais de te brûler. Oui, le week-end ne s’est pas très bien passé du moins, selon toi. Tu as imaginé autre chose et c’est cet espoir là qui t’a frustré. Oui, de retour chez toi t’étais frustré et passablement irrité aussi. Et ce soir-là, tu as pris la décision de ne pas aller plus loin avec Noé. Tu n’enverras plus de message et tu trouveras toujours un prétexte pour ne jamais lui parler encore moins pour se voir.

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Kill me, cure me, take me home
♣️ I wish I'd never seen your face. Better done wonder phase. I need an echo, not your praise, straying from the god you nailed. My mother, my mother, my mother never told me that Love is just a bloodsport.
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