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{  “ - Une aide sera toujours apportée à ceux qui en ont besoin. ”
feat  Harry Potter }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Noé Crawford

Appuyé contre un mur, une cigarette coincé entre les lèvres, tu regardais les gens passé devant toi. Insignifiant que tu les regardais. Trop perdu dans leur monde. Trop perdu dans leurs réflexions. Trop débordés. C’était ça ce qui faisait le charme des New Yorkais. Ils étaient tous pressés. Tous vivaient à cent à l’heure et quand ils arrivaient à enfin s’y poser, c’était trop tard pour eux. La vie était comme ça. Cruelle. Trop rapide. Que déjà le froid s’était installé sur New York. Bientôt, la ville allait se revêtir de son manteau blanc. Bientôt les fêtes de fin d’années allaient s’installé avec son lot de festivité. Bientôt, ça allait être ton plus gros chiffre d’affaires. Que ça soit dans tes chaines de restaurants que dans ton autre commerce. Illicite. Illégale. Excitant. Les gens allaient se presser pour se fournir de la plus douce, excitante et chère des drogues. La tienne. Celle qui faisait planer les gens. Celle qui les rendait accro. Celle qui les faisait envoyer au septième ciel. Ou plus loin encore. Les gens aimaient découvrir de nouveaux orgasmes. Et ça te plaisait. T’enrichir t’avait toujours plus. Et même si les générations à futur ne manqueraient de rien avec le compte en banque que tu n’étais fait, tu en voulais encore plus. Tu avais toujours été comme ça. Un investisseur. Tu tiras sur ta cigarette et laissé échappé le halo qui parti en vapeur à la sortie de ta bouche. Les gens étaient fascinants. Un vibrement à l’intérieur de ton manteau noir se fit sentir et d’une main experte glissa pour le récupérer. On te demandait d’urgence pour une nouvelle transaction. Une de celle que tu venais en personne car c’était pour ton boulot premier. Ton deuxième métier tu déléguais les tâches. Tu étais au pouvoir et c’était comme ça que tu restais libre avec la tête sur les épaules. La cigarette fini, tu l’écrasas de ton talon et grimpa dans ta voiture qui était garé non loin de ton restaurant. C’était à Staten Island le nouvel entrepôt que tu souhaitais acquérir pour y déposer un nouveau restaurant. Et vu l’heure tardive de la nuit et pour éviter la circulation, tu n’avais que d’autre choix d’emprunter le pont qui t’emmènerait rapidement à destination. Tu aurais très bien pu faire le tour mais tu ne voulais pas que la vente t’échappe. Le temps s’était de l’argent comme tu le disais. Tu braquas le volant à droite et parti en direction de Staten Island. La route fut agrémentée de feux tricolores et des gens qui passaient sur les passages piétons. New York était toujours vivant. Que ça soit de jour ou de nuit. Et tu avais même l’impression que c’était la nuit où il y avait le plus de monde. Le monde de la nuit plaisait et ça te faisait encore plus tes affaires. Tu marquas un temps d’arrêt en voyant le panneau qui indiquait le pont de Verrazzano Narrows. Un des plus connus. Un des plus grands de la ville. Celui que tu évitais de passer quand tu pouvais l’éviter. Tu n’avais jamais été très porté sur les ponts. Ça te rappelait bien trop le suicide d’un ancien ami d’enfance que tu évitais d’y passer. Mais la tu n’avais pas le choix. Le vrombissement de ta Lamborghini rouge raisonna dans les allées et rejoignis le pont. Il n’y avait pas grand monde. Parfait. Tu actionnas la dernière vitesse. Tu comptais bien passer à la vitesse de l’éclair le pont. Plus vite tu le passais mieux tu en sortais. C’est comme ça que tu avais démarré au quart d’heure et que tu filais sur le pont. Un regard de chaque côté. Concentré dans ta tâche, tu remarquas au loin une silhouette qui montait sur le pont. Et à en juger par sa démarche, il n’y avait rien de sobre chez lui. Cette situation te refaisait pensé à Harry. Lui tu n’avais pas pu le sauver. Mais lui peut-être ? Tu secouas la tête. Ce n’était pas ton problème. Pourtant, la voiture ralentissait petit à petit jusqu’à se mettre à l’arrêt et en warning devant l’homme qui s’était mis à chanter. Tu sortis de ta voiture et te positionna sur un côté pour qu’il te voit. La dernière chose que tu voulais était qu’il prenne peur et qu’il saute devant toi. Tu avais déjà donné. Tu te concentras sur lui. Il semblait plus jeune que toi. Il te faisait penser à Harry. A Priam. C’était ça qui t’avait fait réagir. « Vous ne voulez pas descendre de la ? » Tu n’avais jamais été dans la délicatesse. Rassurer quelqu’un encore moins. Tu croisas les bras et pencha la tête sur un côté. « Je vous promets qu’il y a de meilleurs endroits pour une baignade nocturne et non mortelle. » Car celle-ci l’était. Mortelle. Le pont était gigantesque et tu essayas d’oublier l’endroit où tu étais. Ce n’était pas ton problème mais tu voulais l’aider.

PS:

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{  “ - Une aide sera toujours apportée à ceux qui en ont besoin. ”
feat  Harry Potter }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Noé Crawford

Tu te revoyais. Adolescent. Devant ce barrage avec Darcy. A essayer de l’en dissuader. De lui montrer que la vie pouvait être belle et méritait d’être vécu. Mais il n’avait rien voulu écouter. Borner. Convaincu que la vie était cruelle. Chienne de vie. Tu l’avais vu tombé et une partie de ton être était tombé elle aussi avec lui. Tu avais perdu ton meilleur ami. Et malgré ce que les gens te disaient, tu avais tout fait pour l’empêcher de sauter. Qu’une personne qui voulait faire cet acte ne pouvait pas changer d’idée. Et toi tu y avais cru. Un peu. Et c’était devenu en quelque sorte ton champ de bataille. Jusqu’à que tu trouves un merveilleux moyen de faire planer les gens. La drogue. Enfin contrôler le commerce. Et à cet instant en regardant l’homme qui te disait vouloir danser et non faire le saut de l’ange, tu te disais que finalement tu ne pouvais pas tout contrôler. Pour toi il était soit alcoolisé ou drogué voir les deux vu l’état dont ses yeux étaient dilatés. Et ça te faisait rappeler Darcy. Encore. Tu secouas la tête quand il te tendait le bras pour t’inviter à monter avec lui sur le pont. Il était heureux. Totalement perché. Mais heureux. Et tu connaissais bien cet état qui se cachait derrière. Si tu n’avais rien pu faire pour Darcy. En le regardant, il te faisait aussi penser à Priam. A cette pensée, tu grimaças. Lui tu ne voulais surtout pas qu’il lui arrive quelque chose. Pas après tout ça. Tu le ferais pour cet inconnu. Et ça quelque soit le temps que ça te prendra. « Elle l’est tout autant la où je suis. Vous ne voulez pas voir ça par vous-même ? » Tu lui tendais la main. Pour l’inviter à te rejoindre. Tu voyais clairement qu’il ne voyait pas le danger qu’il pourrait avoir. Vu ses pirouettes. Vu son air hilare. Euphorique. Mais toi tu connaissais le danger. La fin. Et même si tu ne connaissais pas cet inconnu, tu ne voulais pas avoir sa mort dans la conscience. Pas encore. « Qu’est-ce que vous fêter ? » Car tu imaginais qu’il y avait quelque chose à fêter vu sa consommation. Vu son rire cristallin. « Si ça vous dis, je connais un très bon bar où on pourra continuer à fêter ça la-bas. » Le tien de bar. Celui que tu réservais aux clients VIP. Mais si tu devais sauver une vie tu pouvais faire cette exception. « Je vous invite. Et c’est open bar. » Même s’il était torché et complètement peter, tu préférais le savoir ivre mort sur ses deux pieds plutôt qu’ivre et totalement mort dans l’océan pacifique. Le bras toujours tendu vers lui, tu attendais qu’il te prenne la main. « Vous vous appelez comment ? » Lui parler était une stratégie. Qui n’avait pas payé avant mais qui pourrais payer ici. En tout cas, tu l’espérais vraiment.

PS: