•• Orientation sexuelle : les hommes en particulier un bel infirmier
•• Métier / études : pilote de la nascar
•• Quartier d'habitation : queens
•• More about you :
There's darkness in the distance
From the way that I've been livin'
(Ooh) But I know I can't resist it
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Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: elle Pseudo: grincheux Pseudo discord: Multicomptes: Aiden, Lesli, lee, silas, dallas, brad, elizabeth, uriel, edward, clark, bill, Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp:
Clarence d'Egerton
Lun 27 Nov - 19:41
Cela fait quelque jour que je suis ici. Quelques jours que je ne peux pas faire ce que je veux, qu’on me force à rester là et parler et je n’en ai pas du tout envie. Comment est-ce qu’ils ont pu me faire ça ? Me faire interner ici ? Ils savaient surement que j’aurais dit non, que je ne voulais pas parler de tout ça. Je sais au fond qu’ils n’ont pas eu le choix, surtout après ma tentative de suicide. Je ne leur ai pas laissé le choix. Finalement peut-être que j’avais besoin de ça. Mais pour l’instant je ne vois que le négatif, je souffre du manque et ça me rends agressif. Je ne me reconnais pas tellement, ce n’est pas vraiment moi d’ailleurs. J’ai l’impression d’être quelqu’un d’autre. Je ne ferais pas de mal à qui que se soit, pourtant je m’en prends aux infirmiers et infirmières, ce sont surtout des mots, je les insulte la plupart du temps et je m’en veux ensuite. Je sais très bien que c’est pour moi finalement qu’ils font tous ça. Seulement pour le moment je ne le vois pas.
Ils m’ont demandé si je voulais recevoir ma famille ou mes amis, j’ai dit oui pour Axel et Cléophée, pour le moment je refuse de voir Clara et Cole. Je sais qu’ils ont manigancé tous les deux, j’en suis persuadé. Je leur en veux encore trop pour leur parler. Je suis un peu « mieux » aujourd’hui, même si c’est un grand mot. Le manque est bien présent. J’y pense tellement constamment, que je veux boire, que je veux avoir cette sensation d’oublier tout mes soucis. Je ne pense qu’à tout ce qui ne va pas depuis que je suis là et je ne supporte plus ça. Je suis recroquevillé sur mon lit depuis une bonne dizaine de minutes, la tête sur les genoux, presque en position de sécurité et j’entends qu’on toque à la porte. Je ne réagis pas vraiment. Si c’est un infirmier ou une infirmière ça va être toujours pareil, ils voudront que je leur dise comment je me sens et je n’ai pas envie de leur parler. Mais je reconnais presque les pas de ma sœur, ma petite sœur Cléo.
Je relève la tête, c’est bien elle. J’ai honte, tellement honte. Elle m’avait demandé de pas faire ça, elle m’avait demandé comment elle pouvait m’aider. En la voyant là venir vers moi j’ai comme un mouvement de recul. Je leur fais plus de bien que de mal. Je suis peut-être dangereux finalement pour ceux que j’aime. Bien plus que pour moi-même.
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Daylight
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Ven 26 Jan - 17:12
Cléophée avait décidé d'aller voir son frère. C'était bientôt les fêtes, après tout, dans moins d'un mois. Quoi qu'elle s'en fichait à présent. Elle n'arrivait pas à se dire que c'était réel. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourtant, elle ne lui demanderait pas. Elle avait eu, d'une certaine manière, la réponse. Notamment avec la lettre qu'il avait laissé. Quelque part, Cléo en voulait à son frère, mais en même temps elle était tellement désolée et heureuse. Désolée parce qu'elle n'avait pas su l'aider, peut-être même avait-elle empiré les choses. Heureuse parce qu'il était toujours parmi eux. Si elle avait pu, elle aurait demandé à travailler ici, dans cet hôpital pour le suivre. Sauf que...Eh bien elle n'était pas médecin et ne faisait pas d'études de médecines. Que faire, donc ? Etre présente. Voilà la seule chose qui comptait maintenant. Ne surtout pas montrer qu'elle lui en voulait un peu.
Se rendant donc là où se trouvait Clay. Elle toque à la porte, ouvre et le voit là, recroquevillé, puis surpris. Son mouvement de recul lui fend le coeur. Mais elle ne dit rien. Elle s'avance et le prend dans ses bras. "Je t'aime..." fit-elle simplement. Elle espérait sincèrement qu'il ne la repousserait pas. Les larmes lui montaient d'ailleurs aux yeux, mais elle s'empêchait de pleurer. La drama Queen qu'elle pouvait être allait se canaliser aujourd'hui. Pas le choix. Pour elle, il ne faut pas faire toute une histoire de quelque chose quand quelqu'un d'autre est en hôpital psy. Surtout quand il s'agit de son frère. Son propre frère. Qui semble si petit maintenant, malgré sa taille, sa carrure et son charisme habituel. Aujourd'hui il semble, oui, petit, fragile. Tout ce qu'elle veut faire, Cléo, c'est le protéger. Et pour cela il faut qu'il reste ici un peu. Du moins elle espérait que c'était la bonne solution. Même si elle n'était pas derrière cette internement.
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Clarence d'Egerton
Dim 28 Jan - 20:15
Je ne pensais pas qu’elle viendrait. J’avais peur qu’elle ne veuille pas me voir. Je l’aurais compris. Je l’ai sans doute déçu. Je me suis déçu aussi. Je n’ose pas relever la tête quand je comprends que c’est elle. Je voudrais être seul. C’est tout ce que je mérite. Je sens ses bras autour de moi et je suis incapable de dire quoi que se soit, de faire quoi que se soit. Je sens juste que je n’ai pas envie de pleurer face à elle, même si je sais qu’elle ne m’en tiendrait pas rigueur. Je fini par lui dire, sans pour autant la regarder :
« Je sais que je n’ai pas tenu ma promesse. Je ne sais visiblement pas les tenir. Je suis désolé. »
Je sais aussi qu’elle m’en voudra sans doute de m’excuser encore, elle m’avait déjà dit que je ne devais pas m’excuser pour tout et je le fais encore, mais tout est ma faute. Je le sais tout au fond de moi. Je me sens tellement coupable d’avoir perdu mon frère, notre frère, il ne faut pas que je l’oubli, il était aussi leur frère. Le fait qu’elle me dise qu’elle m’aime me fait me sentir encore plus mal et sur le moment je lui en veux. Je suis encore pas mal agressif à cause de ce qu’ils me donnent comme médicaments, ça a des effets secondaires pas très agréable, je n’ai jamais été comme ça et je fini par lever les yeux vers elle. Ils sont assez dilatés, pourtant je n’ai pas bu depuis un moment vu que je suis ici, mais j’ai encore beaucoup de symptômes de l’alcool.
« Pourquoi tu me dis ça ? Tu ne devrais pas m’aimer. Tais-toi. »
Je me lève sans pour autant lui accorder un regard, si je suis en colère ? Oui bien sûr, je ne sais même pas vraiment pourquoi. Ce n’est pas réellement après elle que je le suis, mais c’est après Clara et Cole et elle est la seule à qui je peux m’en prendre, mais je n’aurais jamais été comme ça si j’avais été dans mon état normal. Je m’avancer près de la fenêtre pour regarder à l’extérieur. Ça fait plusieurs jours que je suis là maintenant et je me sens prisonnier, comme si j’avais commis un crime horrible et peut-être que finalement c’est ce que je mérite. Je fini par lui dire :
« C’est ma faute si Charles est mort, tu ne devrais pas me dire ça. »
Je lui tourne le dos, je ne me souviens plus à qui je l’ai dit ou non. Je l’ai dit à Cole je crois et à Clara et résultat ils se sont mis tous les deux d’accord pour m’enfermer ici. Je ne leur pardonnerai pas.
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Daylight
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Mar 6 Fév - 17:32
tw : mention tentative de suicide
Elle ne devrait pas s'énerver, Cléo, mais quand il s'excuse, son sang commence à bouillonner. Puis, lorsqu'il parle de Charles, il ne fait qu'un tour. Pourtant elle ne crie pas. Elle est simplement plus sèche que d'habitude : "Ca suffit. J'en ai marre de parler de lui. J'en ai marre. Il est mort. Oui. C'est ta faute ? Peut-être. Ou peut-être pas. Mais bon Dieu passons à autre chose...s'il te plaît...Je n'en peux plus de parler de lui. Nous sommes tous des victimes dans l'histoire. Toi y compris. Mais ca commence tout doucement à être du passé. Tu sais ce que c'est le passé ? C'est quelque chose que l'on n'est pas censé regarder tout le temps. Passe à autre chose s'il te plaît...Je te le demande...Pense à lui à des occasions spéciales. Son anniversaire, Noël, mais sans te sentir coupable et sans te dire que c'est ta faute. Tu peux être triste, avoir de la nostalgie, mais pas au point de te...". Suicider ? Ou du moins faire une tentative de suicide. Cléo regarde son frère. Elle sait que les mots sont durs, qu'elle n'aurait pas dû les dire dans ce genre de situation, et elle s'en veut. Elle s'en veut de les avoir sortie. Pourtant elle en avait besoin. Et elle se sent égoïste de l'avoir fait, de penser cela. "Excuse moi...". Et oui, c'était à elle de s'excuser. "J'aurais dû te le dire, mais pas tout de suite...pas dans cette situation. Tu as sûrement d'autres choses à penser, besoin de penser à autre chose surtout...".
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Clarence d'Egerton
Sam 17 Fév - 20:09
Je sens ma gorge se serrer lorsqu’elle me dit que ça suffit, qu’elle ne supporte plus d’entendre parler de lui, que je dois passer à autre chose. Comment je suis sensé faire ça ? Je ne réponds pas tellement. Je ne sais pas quoi lui dire. Je ne suis pas tellement capable de faire ça maintenant et je comprends qu’elle en ait assez, qu’elle en souffre aussi, je le comprends plus qu’avant c’est vrai, mais je n’arrive pas à penser à autre chose. C’est dur quand je le vois partout, tout le temps, que se soit quand je suis au volant ou à la maison. Je l’ai vu quand j’ai fait cette course ce fameux jour, des fausses visions bien sûr, provoqué par la culpabilité, la peur, par tant de chose que je n’arrive pas à contrôler, mon monde tournait autour de lui, elle ne s’imagine pas à quel point. On était un peu comme les doigts de la main, inséparables, comment est-ce que je pouvais anticiper qu’il serait mort si vite ? Avant moi ça semble assez logique, mais ça ne veut pas dire grand-chose. J’aurais voulu ne pas le voir mort, peut-être que ça aurait été différent. J’ai conscience de ne pas avoir été beaucoup là pour mes sœurs, je peux comprendre que ça les agaces que je n’arrive pas à passer à autre chose, mais je sensé faire comment ? Je lui tourne le dos et je sens des larmes couler, silencieusement, je n’ai pas envie qu’elle me dise quoi que se soit d’autres. Je sais que je n’ai pas assuré, mais je ne me suis jamais senti aussi seul que maintenant alors que je suis entouré par beaucoup de monde. Je fini par me sécher les yeux après qu’elle se soit excusée et je hausse les épaules. J’ai d’autres choses à penser … pas vraiment. Je fini par me tourner vers elle et lui dire :
« Je ne sais pas comment faire. »
Pour être heureux, pour vivre, pour être là, pour tellement de choses au final, je n’ai aucune idée de ce que je suis sensé faire.
