Si No estás
w/ ✰ @Elio Sterling & Terrence
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La vie fait que tu te retrouves au milieu d'un fléau dans un magasin remplis de promotion aussi intéressant que l'autre, tout individu n'arrive pas à se décider sur quel produit se tourner afin de ne rien manquer. Tu te pinces les lèvres en te demandant pourquoi tu te retrouves ici et surtout maintenant ? Qu'est-ce que tu fou parmi tout cette foule alors qu'ils auraient pu être dans des endroits à l'extérieur en faisant des batailles de neige ou des bonhommes de neige, c'est la saison pour profiter de ses proches. Certains sont autant surpris que toi en voyant cette masse d'individus en train de se battre littéralement pour des guirlandes, tu secoués le visage avant d'aller dans le rayon qui t'amène ici afin de te choisir une belle écharpe en ces temps de froid. Tu n'es pas spécialement frileux, mais tu es d'ôter d'une certaine capacité à supporter le froid comme tout le monde.

Une fois chez toi, tu allumes une bougies d'encens pour parfumer ton appartement avant d'appeler l'une de tes sœurs afin de préparer un repas de famille pour avoir les disponibilités de chacun. Tu décides à la dernière minute de te rendre à l'un des événements de la ville pour essayer de t'amuser un peu. Tu étais en vacances depuis quelques jours et jusqu'au début de l'année voulant profiter au maximum et sortir avec ton entourage. Tu n'étais pas le plus doué à tenir en équilibre sur la glace, mais te voilà après une bonne heure à te décider de prendre la route. La patinoire était donc ta destination malgré que personne n'avait pu répondre à ton invitation et cela ne t'empêche pas de sortir seul, au contraire. Tu apprécies autant ta propre compagnie, puis tu te dis qu'en cas de soucis, tu pourras faire appel à ton métier d'ambulancier ou de pompiers ayant la double certification.

Tu enfiles ton casque sur les oreilles afin d'écouter de la musique douce avant de te lancer sur la glace. Tu te débrouilles assez bien sans te jeter les fleurs. Ton regard se tourne sur le monde à l'intérieur de la glace dont certains se trouvant au bord des barrières pour se tenir en cas de chute. C'est la magie de Noël et c'est l'une des fêtes que tu apprécies simplement pour se retrouver en famille et profiter d'ouvrir chacun ses cadeaux. Ce n'est qu'au bout d'une bonne demi-heure de patinage et sentant tes chaussettes être humide que tu sens un poids s'abattre contre toi ou le contraire. Tu avais été déconnecter un instant en ayant vu quelqu'un faire une figure au milieu de la glace en pensant qu'elle avait de la grâce et classe. Malheureusement, tu te retrouves à bousculer une personne et à peine le temps de le rattraper afin d'éviter qu'il tombe au sol. Tu hoches le visage par ton méga réflexe. Tu reviens donc à toi pour t'excuser auprès de ladite personne. " Je suis…." désolée.. avais-tu l'intention de dire en posant ton regard stupéfait en voyant cet homme juste devant toi. Tu as juste l'impression de voir double ou d'être dans un rêve, ce n'était pas possible. Tu savais que tu étais adopté, mais tu savais pas que tu pouvais avoir de la famille et encore moins à New-York. Tu te pinces la lèvre en ne sachant que dire. " Je suis désolée, j'ai été chamboulée par votre… Je pense que c'est le cas en voyant votre réaction." Avoues-tu d'un ton neutre, mais à la fois surpris et perturbé par la ressemblance frappante de ce garçon. Il ne sort de nul part, le destin fait tellement les choses pour surprendre. C'est bien le cas pour le coup.

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{  “ -  Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. ”
feat Michel Tournier }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Terrence Carstairs

Qu’est ce que tu fabriquais ici au juste ? C’était ce que tu te répétais depuis une bonne dizaines de minutes. Une bonne dizaines de minutes où tu étais planté comme un con devant la patinoire aménagé pour les festivités à Bryant Park. Le dernier endroit où tu aurais mis les pieds de toi-même. Tu n’aimais pas ça du tout la glace. Et encore moins patiner dessus. Tu te rappelais des fois où ta famille avait voulu te faire prendre des cours. Tu te souvenais encore des bleus que tu avais eus partout sur ton corps. Et de la mine triste de ta mère. Elle si fan d’hockey sur glace pouvait dire adieu à ce rêve avec toi. Bon, elle n’avait pas été si triste que ça vu que les autres membres de ta famille savaient patiner. Il n’y avait que toi finalement que le patin à glace et deux faisaient deux. Ou dix. Comme le temps qui indiquait sur la grande horloge qui ont mis sur le chalet. Tu poussas un soupire en refermant ta doudoune. Même si la saison était belle, tu ne supportais vraiment pas le froid. Tu ne trouvais d’ailleurs aucun intérêt à avoir froid. Une main qui se posait sur ton épaule te fit sortir de tes pensées. Une jeune femme de ton âge blonde te souriait et s’excusait de son retard. C’était ça. La raison de ta présence ici. Un date. Tu avais vraiment besoin de te sortir de la tête l’image de ton sadique de patron. Et tu n’avais rien trouvé de mieux que de t’inscrire sur une appli de rencontre. La fille en question prénommée Lola avait trouvé cet endroit. Et au lieu de lui dire que tu détestais ça, tu lui avais répondu que tu adorais ça et que tu savais très bien patiner. Oui. Tu étais désespérer. Mentir c’était mal. Mais tu préférais ça plutôt que d’avoir Joakim dans tes pensées encore une fois. Un sourire étira tes lèvres alors que tu l’accompagnais pour louer vos patins. La dernière fois que tu en avais mis tu étais ado. Mais ça ne devait pas être bien compliqué si ? Ton frère Elias t’avait fait porté des chaussures à talons de Draq Queen alors des patins à glace c’était easy à côté de ça. Dans cette confiance aveugle en tes talents,  tu chaussas tes patins et l’accompagna jusqu’à la glace. Tu la voyais déjà s’élancer sur la patinoire telle une patineuse olympique. Elle avait fait ça toute sa vie. Elle était gracieuse. Belle. Envoutante. Féminine. Et toi au contraire, c’était totalement l’inverse. Tes pas sur la glace furent au ralenti. Néanmoins, tu arrivas à tenir sur tes deux jambes. Tu ressemblais plus à un ours qu’on aurait mis des patins à glace plutôt qu’à une danseuse étoile mais tu faisais avec. Le plus important était de ne pas tomber sur la glace. Car tu étais sur. Si tu revenais au boulot en portant une main sur tes fesses ou parce que tu marchais mal, Joakim n’allait pas le louper. Tu commençais à le connaitre. il était comme Elias finalement. Toucher tes points faibles. A la différence que Joakim était canon, plus âgés et non ton frère. Dans cette pensée la, tu ne calculais plus Lola qui était déjà parti loin sur la piste. Elle semblait même t’avoir complètement oublié. Ce qui te vexait un peu. Car tu avais fait l’effort de venir alors que tu aurais pu être tranquillement entrain de lire un comics. Désireux de lui faire remarquer que c’était un date qu’elle avait, tu avanças d’un pas. Un choc derrière toi te faisait perdre l’équilibre. Et ce n’est que grâce aux réflexes du coupable que tu tenais encore debout. Il commençait déjà à formuler des excuses qu’il s’arrêta net. Tu allais lui finir sa phrase quand tes yeux se plantaient dans les siens. Faisant écarquillés les tiens. Sous le choc. Qui te fit perdre l’équilibre et emmener au passage celui qui te ressemblait comme deux gouttes d’eau le cul sur la glace. « C’est quoi ce bordel ? »  Le mec était comme toi à la différence que vous n’avez pas la même coupe de cheveux. Mais sinon c’était comme s’il était ton reflex. Tu envolas d’un revers à la main ses excuses. Y avait plus important que ça. « T’es qui putain ? »  Ouai quand une situation t’échappait, tu paniquais. Tu savais que tu avais été adopté mais jamais tu n’aurais pensé que tu étais venu au monde avec quelqu’un d’autre. Tu le pointas du doigt. « C’est à cause de toi que je ne comprenais jamais pourquoi mes potes me disaient m’avoir vu dans telle rue ou dans tel restaurant. »  C’était venu comme un éclair de génie dans ton esprit. Ah moins que ça soit le froid qui mouillait ton pantalon et tes fesses au passage qui te rendait pour une fois lucide. Ou la panique.

Si No estás
w/ ✰ @Elio Sterling & Terrence
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La journée avait mal commencé durant ton passage au magasin pour des disputes pour des promotions de dernière minutes, ce n’était rien comparé à ce qu’il se passe lorsque tu rattrapes de justesse la personne fraîchement bousculé en n’ayant pas eu le temps de dévier ou t’arrêter à temps pour justement éviter cette situation. Contrairement à lui, tu savais patiner sans pour être un professionnel. Tu apprécies un peu la magie de Noël en voyant la neige un peu partout, sans compter les boules de neige lorsque tu étais gosse. Tu te souviens adorer en jeter sur ta sœur aînée, Louve. Enfin, la fille de ta belle-mère que tu considères comme ta propre sœur malgré l’écart d’âge qui vous sépare. Tu t’étais très vite lié à elle en ayant enfin une grande sœur, tu avais eu beaucoup d’espoir sur Louve. Tu aimes ta petite famille après des abandons sur abandons, tu ne pensais pas être accueillis de cette façon dans la famille Carstairs. Ton père était un chouette homme, mais tu étais beaucoup plus proche de ta génitrice puisqu’elle t’a adopté malgré tes craintes dès le début et avait su prendre son temps. Elle ne t’avait jamais forcé à donner ta confiance directement et c’était réciproque de leur côté, tu avais eu de la peine durant les mois de dispute avec son époux au début de ton arrivée dans leur famille. C’était beaucoup plus calme et sain lorsqu’elle l’a mis à la porte après une demande de divorce. Tu secoues le visage lorsque tu remarques qu’il te ressemble et qu’il est ton reflet hormis la coupe de cheveux. “Tu… Je pourrais en dire de même.” ton commentaire était totalement inutile vu qu’il reflète la même réponse que ton jumeau, visiblement. Heureusement, tu sais depuis longtemps que tu es adopté par ta génitrice, mais cela te rend curieux. Curieux de savoir qui est-il. Comprendre d’où vient-il et pourquoi te ressemble tant ? Tu te pinces les lèvres pour éviter d’exploser de rire car tu perds tous tes moyens après être finis au sol grâce à l’équilibre de ton effet miroir. Tu essaies tant bien que mal à te relever sans perdre de nouveau l’équilibre avant de l’attraper par le bras en ayant remarqué qu’il n’était pas à l’aise sur la glace et le soulève en prenant appuie sur tes jambes. Tu le lâches doucement en posant ton regard sur lui avant de reprendre ton sérieux et ne plus avoir ton rire nerveux. “Je peux en dire de même, je me suis fais accoster par quelqu’un de ta famille, je pense... en pensant que c’était toi.” C'était hilarant ce jours-là quand tu te retournes alors que la personne te parle de façon très très familière en se rendant compte qu’il ne parle pas à son frère/ami. Tu avais été pourtant déstabilisé sur le moment bien qu’il se soit excusé, la conversation avait continué sans pour autant tourner autour d’Elio. Tu ajustes ta doudoune en la fermant en sentant le froid, tu ne souhaites pas attraper un mauvais rhume avant les fêtes pour éviter d’être le seul à devoir être au coin de la table pour éviter de refiler tes microbes aux autres. “Je sors de la patinoire et vais aller me prendre une boisson chaude, je pense qu’on a des choses à se dire.” Tu marques une pause en regardant autour de toi, notamment sur la jolie blonde qui glisse sur la glace comme si c’était son domaine. “ Du moins…. Afin de comprendre la situation, même si c’est très clair.” Grognes-tu en haussant les épaules en te dirigeant vers la sortie avant de pouffer de rire en tendant le bras. “Un coup de bras ?” Est-ce que tu le taquines ? Un peu, mais tu ne voulais pas qu’il se ramasse une seconde fois la figure. Tu finis par sortir de la glace avant de te diriger vers le comptoir pour rendre tes patins en échange de tes baskets pour les enfiler aussitôt. Tu n’avais pas prévu de faire sa connaissance, mais de comprendre si réellement ce garçon fait partie de ta vie. Tu sais qu’il doit être ton frère bien que tu aies du mal à y croire, mais comme certains diront : c’est la magie de Noël.

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{  “ -  Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. ”
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Tu te regardais. Tu avais vraiment l’impression de te voir comme si tu regardais un miroir. A la différence que la, le miroir était humain. Avait deux jambes, deux bras, deux yeux et tout le tralala d’un être humain. Et une tignasse bien différente de la tienne. Ta bouche s’ouvrit en grand comme en écho à sa réponse. C’était quoi ce bordel était définitivement la pensée qui avait élu domicile dans vos cerveaux. Tu avais appris malgré toi que tu avais été adopté mais jamais tu n’aurais jamais pensé avoir des frères ou des sœurs partageant le même ADN. Encore moins un jumeau. Pourtant, au fond de toi tu avais su que quelque chose te manquait. Sans savoir quoi mettre un nom dessus. Jusqu’à maintenant. Jusqu’à le voir devant toi qui s’empêchais de rire alors que tu t’étais éclaté comme une merde sur la glace. Non. Il y avait des gens qui étaient doué pour la patinoire et d’autres pas du tout. Tu faisais clairement parti de la seconde branche. Bien différent de lui. Ton jumeau. C’était ça qui t’avait manqué. Ton autre moitié. Qui avait eu le même réflexe que toi. Se faire accoster en pensant que c’était toi. « C’est logique maintenant. » Tout prenait un sens. Comme si tu avais pu réussir à mettre la main sur les dernières pièces dans ton puzzle que tu avais perdu qui était ta vie. Tout était logique. Bizarre. Mais logique. Et qui apportait son lot d’interrogations. Qu’il partageait également vu sa proposition de prendre une boisson chaude. Tu portas un moment un regard sur ton date. La blonde dansait sur la patinoire comme si tu n’étais pas la. La certitude d’avoir été utilisé comme chauffeur par la blonde traversa ton esprit. Si ça pouvait blesser un égo, ce n’était pas ton cas. Tu t’en fichais pas mal. Encore plus maintenant où tu avais une vraie raison de sortir de cet endroit de malheur. Tu hochais la tête en reposant ton regard sur lui. « S’ils le proposent avec une touche de menthe poivré, je suis ton homme. Fin tu me comprends. » Une question traversa ton esprit. Les jumeaux s’étaient identique niveau physique mais est-ce que ça l’était aussi sur les goûts ? Est-ce qu’il aimait les mêmes choses que toi ou vous étiez complètement l’inverse. Tu le voyais proposer son bras par taquinerie avant de pouffer de rire. La seule réaction mature que tu eu fut de lui tirer la langue et de plonger tête baissée jusqu’à la sortie de la patinoire. Tu avais appris avec ton frère Elias à relever n’importe quel défi tout seul. Et d’un autre côté, tu voulais être fort devant ton jumeau. Et ça même s’il t’avait déjà vu les fesses enfoncés dans la glace quelques minutes plus tôt. C’est avec beaucoup de chance que tu arrivas vers la barrière sans blessures et enleva tes patins. Qui retrouvait facilement le vendeur et tu apprécias le contact de tes baskets noires à tes pieds. Tu partis vers le vendeur et patienta avec ton jumeau. Vous n’étiez pas les seuls à vouloir une boisson chaude. Donc autant faire la conversation. « Tu es dans le coin depuis longtemps ? » Car même si New York était une ville immense, à une période de ta vie tu aurais bien du être tombé sur lui. Mais ça n’avait jamais été le cas jusqu’à maintenant. Tu te tournas vers lui et lui tendait la main. « Je m’appelle Elio aufaite. » Car même si tu étais persuadé qu’il était ta moitié, tu ne savais rien de lui. Et un prénom c’était déjà un bon début avant de poser les grosses questions.

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Est-ce une coïncidence de tomber sur sa copie conforme au bout de vingt neuf ans ? Sans même savoir que tu possèdes un frère jumeau alors que toute ta vie, tu as ressentis une sorte de vide, un vide que personne ne peut combler sauf aujourd’hui. En le voyant en face de toi, ton frère jumeau qui apparaît comme par magie. Tu penses surtout que c’est le destin qui vous à réunis à ce jour précis. Lorsqu’il t’annonce que c’est logique, tu émets un léger rire en haussant les épaules en guise de réponse. Tu n’avais pas forcément eu cette logique quand on t’avait arrêté pour t’accoster de façon très familière et il avait eu le droit à un regard rempli d'incompréhension de ta part. Il s’était excusé en remarquant de s’être trompé en avouant d’un ton gêné. “Tu ressembles à mon frère comme deux gouttes d'eau, désolée !” ses mots t’étais rester en tête durant plusieurs jours afin de comprendre, comment peut-on te ressembler assez fortement sans être de la même famille. Tu avais espéré que ce soit un cousin éloigné, finalement c’est ton jumeau à la copie conforme. Un peu déboussolé suite à l’annonce et à la découverte, mais il vaut mieux relativiser et se poser en prenant quelque chose de chaud pour se réchauffer et lorsqu’il te demande avec une pointe de menthe poivrée avant d’éclater de rire avant d’hocher le visage avant de ranger ta main dans tes poches de la doudoune. Il avait le même goût que toi, il ne peut qu’être ton jumeau. “Je me faisais à chaque fois insulter par mes amis trouvant le goût ignoble, alors qu'il est simplement excellent.” siffles-tu en le fixant lorsqu’il te tire la langue en le suivant du regard avant de le suivre pour quitter la terre glissante pour la terre ferme. Tes fesses sur le banc pour enlever tes patins en sentant la fraîcheur du sol en ayant un frisson te parcourant l’échine de ton dos . Tu avais d’un coup froid et tu étais assez frileux et tu posais ton regard sur l’homme en face de toi te demandant s’il l’est ou pas ? Une fois les patins rendus, tu enfiles à l’allure éclair tes baskets en les secouant pour éviter d’avoir trop les chaussettes mouillées. À côté du brun et toujours les mains dans les poches pour essayer de ne pas claquer des dents, tu tournes le regard vers lui à sa question. “ Depuis toujours à ma connaissance, je ne sais simplement pas si j’y suis né ou ailleurs.. Mais, je n’ai jamais quitté la ville et vivant dans le quartier de Staten Island depuis huit/neuf ans.” avoues-tu en haussant simplement les épaules, c’était pourtant très bizarre de ne pas être tombé sur lui avant, simplement aujourd’hui à tes vingt neuf ans. “Et toi ?” oses-tu lui demander en posant ton regard autour de toi en remarquant le monde devant vous. Tu comprends parfaitement leurs envies de boisson chaude pour être sur la fil d’attente qui diminue petit à petit. Tu sens une main se tendre vers toi avant d’en faire de même pour faire le miroir, attraper sa main et la serrer en le regardant doucement. Tu le fixes pour regarder ses traits du visage et c’est vraiment ta copie conforme. “Enchanté, je m’appelle Terrence. Ma mère adoptif n’a pas trouvé plus long, vois-tu.” plaisantes-tu en rigolant légèrement avant d’entendre l’homme derrière la baraque nous couper dans notre échange. “Bonjour, je vous sers quoi ?” dit-il d'une voix rauque et grave en posant son regard sur chacun de nos tour à tour. “Deux chocolats avec une touche de menthe poivrée, s’il vous plaît.” siffles-tu en tendant un billet pour payer les deux avant de lui montrer le côté pour patienter quelques instants. Cela ne devrait pas être long, mais tu t’appuies contre le mur en scrutant les gens sur la glace glissant de façon gracieuse ou en ayant beaucoup de mal. “J'imagine que t’as 29 ans, également?” siffles-tu en plaisantant en lui jetant un regard amusé.

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"Tu ressembles à mon frère comme deux gouttes d'eau, désolée !”Ses mots t’arrachèrent un sourire. Tu les comprenais parfaitement. Car tu les avais déjà entendus sans comprendre le sens. Jusqu’à maintenant. Il était ton portrait craché. Ton reflet dans ton miroir. A part la coupe de cheveux, vous étiez les mêmes. Identiques. Cela aurait pu être une histoire de sosie, on en aurait tous un à ce qu’il parait sur Terre mais tu te rappelais de la conversation de tes parents que tu n’aurais jamais du entendre. Du moins comme ça. Que tu n’étais pas leur fils biologique et que tu as été adopté au même titre que les autres. Est-ce que ta famille de sang serait lui ? Tu secouais la tête. Encore plus quand il te disait avoir toujours habité ici. Du côté de Staten Island. New York était une immense ville tellement que ça ne faisait que maintenant que tu le voyais pour la première fois. Sacrée coïncidence. « On n’était vraiment pas loin. J’habitais Manhattan jusqu’à j’en ai marre des superflus et que je me trouve un appartement dans le Bronx. C’est plus calme. » Bon quand tu avais annoncé ça à tes parents ils n’étaient pas ravis du tout. Forcément ils essayaient de se racheter mais tu n’avais rien voulu d’eux. Il n’y avait que le temps qui effaçait la trahison. Mais c’était une histoire ancienne mais ça t’avais gardé quelques cicatrices. Surtout dans tes relations amoureuses. Tu serras sa main quand il se présenta à son tour. « Enchanté Terrence. Au moins tu sais c’est plus original que mon prénom Eliott. » Pour ça que tu donnais toujours ton surnom. Plus original. Pour marqué aussi une certaine barrière avec le prénom qu’avait donné tes parents adoptifs et la vérité que tu avais eu tant de mal à accepter. Tu l’accompagnas jusqu’à le chalet où il donna sa commande. Tu avais hâte de boire ce succulent breuvage. Tu affichas un sourire quand il paya la commande et te mis sur le côté pour attendre qu’on te sert. « Ouai et je t’avoue que je n’ai pas vraiment hâte d’avoir 30 ans. » Y a certains caps dans la vie. Celui de la trentaine t’effrayait le plus. Tu portas un regard autour de toi avant de le reposer sur Terrence. « Et toi tu n’as pas ce syndrome la ? » Les gens avaient du mal avec la quarantaine. Toi c’était la trentaine. Il en fallait pour tout le monde non ? On vous appela et tu rejoignis la personne qui tenait le stand et attrapa les deux gobelets chauds. « Ca te dis qu’on va plutôt se promener par la bas ? Je t’avoue que j’aimerai mettre autant de distance que possible avec cette patinoire de malheur. » Maladroit et glace, ne faisait vraiment pas bon ménage. Puis la personne que tu accompagnais semblait complètement oublier ta présence. Comme si tu n’avais été finalement que son chauffeur personnel et non un rencard. Tu tournas le dos à la patinoire et commença a marcher. « Tu travailles dans quoi ? » Tu portas ton gobelet à tes lèvres et soupira de soulagement en sentant le chocolat chaud avec une touche de menthe poivré envahir ton corps. Le meilleure breuvage qu’on pouvait trouver sur Terre !