Je déteste quand Pete repart en mission et qu’on s’est enguelés ! A chaque fois ça me donne la boule au ventre de me dire et s’il mourrait là bas, notre dernière conversation aurait été de s’envoyer des horreurs à la figure. Les années avaient beau défilées je ne me faisais jamais à ses départs. Je déteste me retrouver seule, loin de lui tout au long de l’année. Oui quand il n’est pas là je reprends ma routine avec le travail, les enfants, mes animaux mais il me manque. Je suis fière de ce qu’il fait pour son pays mais égoïstement, j’aimerai l’avoir avec moi pour enfin avoir une vraie vie de couple. Le sujet de notre dispute cette fois ? Un départ plus tôt, la base l’avait appelé pour une mission en urgence, cela ne faisait que cinq jours qu’il était rentré, je n’ai même pas eu le temps de profiter de lui qu’il s’en est déjà repartit. Cette distance me pèse de plus en plus, j’ai l’impression d’être en couple avec un étranger, je ne le reconnais pas. Je pense que moi aussi à force d’être seule, j’ai changé et qu’il nous faut un petit temps d’adaptation pour se retrouver. Enfin pour cette fois nous avons a peine eu le temps de profiter l’un de l’autre, comme un coup de vent il a disparu me laissant en colère et triste.
Et comme à chaque fois que je suis en colère, je retourne ma maison, oui le ménage est ma botte secrète pour me détendre. D’un côté c’est assez productif, au moins de range chaque placard et fait du tris plutôt que de ruminer ou de crier sur mes enfants. Je suis donc dans ma cuisine qui est en ce moment même en pagaille, j’ai vidé une grande partie des placards pour les nettoyer et faire du tri. Je suis actuellement sur mon escabeau entrain de nettoyer un meuble en hauteur quand la porte d’entrée sonna.
« Entrez ! Je suis dans la cuisine. »
Je n’ai aucune idée de cela peut être mais mes amis ont l’habitude de mes manières de faire. Je descends de l’escabeau et saisit une gorgée de mon café pour le redonner de l’énergie. Les bruits de pas se font entendre, mon invité arrive dans ma direction.
I capture your emotion, your soul. I see details, lights and i take it. I'm a artist, i was born for do this. I'm the woman, the mother, I'm the girl who love the life.
« Leo Archer »
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•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : divorcé
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•• Métier / études : propriétaire d'un stand de tir, instructeur de tir
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•• More about you : Eden : You were my best friend's love of a lifetime, I will be there for you for ever and ever
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Leo Archer
Ven 29 Déc - 12:29
Une énième dispute
Il se frotte les yeux, il est à peine midi et déjà il sent qu’il est fatigué, ou plutôt que son regard est fatigué. Il soupire, car il n’aime pas ça. Ce problème lui pourrit la vie, pourquoi est-ce que cela lui arrive ? Il avait toute sa carrière encore à faire, il aimait ce qu’il faisait, alors pourquoi il avait fallu que cette foutue maladie lui tombe sur le coin du nez ? Quelques fois, il détestait le destin.
Il attrape le casque de moto et se décide à sortir de chez lui. Il y a bien quelque part où aller. Il a reçu un appel ce matin, de Pete, un de ses plus proches amis et un ancien collègue, un ancien frère d’armes. Enfin… « ancien » parce que lui, Leo, ne fait plus partie de l’Armée. Mais il restera à jamais son frère d’arme. Et Pete lui a dit qu’il repartait en mission alors qu’il venait à peine de rentrer. Et c’était tout. Mais vu le ton qu’il avait employé, Leo avait vite compris qu’il s’était enguirlandé avec Ambre.
Alors pas question de la laisser comme ça. Il prend donc le casque et sort de chez lui. Il va laisser son employé gérer le stand pour lui, il a quelque chose de bien plus important que de s’occuper de la paperasse. Il passe par un restaurant et achète des sushis. Il fait un arrêt aussi à Dunkin’Donut pour faire le plein de sucre et de gras et avec ses achats, il file droit vers la maison d’Ambre. Il sonne, paquet dans une main, casque dans l’autre.
« Entrez ! Je suis dans la cuisine. »
C’est la voix claire, mais étouffée par les différentes portes d’Ambre qu’il entend. Il parvient à entrer dans la maison.
- Ambre, c’est Leo. Il referme la porte du pied et navigue dans la maison pour atterrir dans la cuisine. Ambre est sur un escabeau, en train de vider les placards. Hey, ma Belle, comme ça va ? Pas question de parler de Pete, vu le bordel qu’elle a foutu dans sa cuisine, je me doute que ça ne va pas fort et qu’ils se sont engueuler. Je les connais presque par cœur maintenant. Descends de là, j’ai ramené à manger. Je pose le tout sur un coin libre de toute chose et ouvre les bras. Je veux mon bisou et mon calin.
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« Ambre Nicholson »
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La voix de mon ami se fait entendre au loin dans ma maison. Leo, mon cher Leo, entendre la mélodie de sa voix me fait tout de suite un bien fou. Il a du certainement recevoir un appel de Pete, le prévenant de notre embrouille. Je me sens un peu honteuse mais à la fois rassuré de le savoir ici pour me réconforté. Leo est bien le premier au courant de nos disputes avec mon mari. Il sait être une oreille attentive quand à l’absence de mon mari et le mal être que je ressens dès qu’il repart en mission. Leo est un ancien militaire, lui comprends au combien c’est dur pour les deux partit de se dire aurevoir et encore plus quand cela se fait dans les cris. Je ne sais pas dans combien de temps Pete sera de retour en ville, l’incertitude est je crois le pire sentiment que je ressens, ne jamais savoir quand je rêver l’homme que j’aime. Leo est devenu mon meilleur ami, je l’ai certes rencontré grâce à Pete mais au fil du temps, nous avons su lier des liens lui et moi, prenant soin l’un de l’autre quand l’absence de notre ami/mari se fait ressentir. J’avoue avoir de la chance de pouvoir compter sur lui, il est présent à n’importe quel moment, que ça soit pour moi ou pour mes deux enfants, certes adolescents mais pas toujours facile à gérer pour une maman avec un métier prenant comme le mien.
Un sourire arbore mon visage dès que je vois Leo apparaître dans le coin de la porte. « Je pète la forme comme tu peux le voir. » Fis-je en démontrant le bazard qu’est ma cuisine en cet instant précis mais je finis par lâcher un petit rire face à mes mots. L’homme a les mains plaines et vint déposer ses paquets sur le coin de table encore libre pendant que je descends de mon escabeau. Je me rapproche de lui tout en le prenant dans les bras pour le saluer. « Tu es mon sauveur tu le sais ça ? » Je finis par lui faire une légère bise sur la joue pour le remercier. « Je présume que mon cher et tendre t’a appelé pour que tu débarques ici ? » Je ne suis pas dupe, j’ai l’habitude des agissements de mon mari désormais. « Tu veux boire quelque chose un café ? » Lui demandais-je tout en lui montrant la chaise pour qu’il puisse prendre place.
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Leo Archer
Sam 30 Déc - 18:30
Une énième dispute
Elle pète la forme ? Leo n’est pas vraiment convaincu. Du moins, oui, elle pète la forme dans le sens où elle est en plein ménage de printemps en hiver. Et il voit bien qu’elle cache bien des choses sous tout ça. Il l’a su dès qu’il a rencontré Ambre. Cela fait des années qu’il connait Pete, des années qu’ils partagent pas mal de choses, mais cela ne fait pas si longtemps qu’il connait bien Ambre également. Voilà 6 mois qu’il est revenu, à temps plein et il passe beaucoup de temps avec Ambre. A sa manière, la jeune femme l’a aidé, alors il se dit qu’il doit l’aider à son tour. Pete était pourtant revenu, il y a quelques jours, le voilà qu’il repartait, pas plus tard que ce matin, très tôt.
- Sauveur, c’est mon deuxième prénom.
Il a le droit à son câlin et il serre doucement la jeune femme contre lui. Il est tactile, Leo. Il aime les câlins. Il a dû être un bisounours dans une vie antérieure. Et puis pour Ambre, il serait prêt à plein de choses. Il a même le droit à un bisou sur la joue. Il sourit, ça fait longtemps qu’il a eu un contact féminin comme cela. Il faut vraiment qu’il se trouve quelqu’un, même si Leo aime aussi bien les hommes que les femmes. Il nie du chef et il hausse les épaules un petit peu.
- Il m’a appelé, oui, pour dire qu’il partait, mais c’est tout. Et je me suis dit que tu serais en plein ménage, que t’as pas pensé à cuisiner, alors je débarque. Il hoche la tête. Un café, oui, c’est parfait, du moins, si tu peux atteindre la machine dans tout ton bazar.
Il déballe alors ses sacs. Dans l’un, il y a la dose de sushi, maki et autres délices japonais. Il y en a pour une plâtrée, pour quatre ou cinq personnes. Il sort également les baguettes à usage unique et les sauces soja, aussi bien salées que sucrées. Et puis de l’autre sac, il tire la boite de donuts. Il ouvre le carton, il y en a aussi bien nature, qu’au nutella, mais les autres sont au caramel, à la fraise et aux glaçages aux formes diverses et variées.
- Tu vas avoir le choix entre le bon et sain ou le TRES bon et gras. Il ne préfère pas trop s’attarder sur l’engueulade qu’elle a eu avec son époux, il préfère se concentrer sur autre chose. Hey, au lieu de tout ranger, pourquoi pas tout redécorer ? Si tu veux, on peut aller au magasin, acheter de la peinture ou un truc comme ça ? T’es toute seule aujourd’hui ?
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Oui en l’occurrence, Leo est mon sauveur, il est toujours là quand ça ne va pas. On s’est certes croisé dans le passé mais cela que 6 mois que nous nous sommes véritablement rapprochés, depuis qu’il ne fait plus partit de l’armée. Il est devenu mon pilier, mon ami, mon confident, il a toujours la bonne réaction quand je ne vais pas bien, il sait quand je ne vais pas bien. J’avoue me reposer beaucoup sur lui, il est un peu comme un mari de remplacement, à vrai dire je peux plus compter sur lui que sur mon propre mari quel euphémisme.
« Définitivement et tu le portes à merveille. »
Dis-je tout en me retirant de son étreinte. Leo est tactile et c’est vrai que nous avons pris l’habitude de nous saluer de la sorte, cela ne me dérange guère. Je suis moi aussi assez tactile, geste que je dois à ma famille et peut être aussi mon côté français. J’avoue qu’en France les gens ont plus l’habitude de s’embrasser, se serrer dans les bras contrairement aux américains. Oui la culture européenne est plus dans le contact avec l’autre, toutefois il y a des exceptions qui confirme la règle comme Leo devant moi.
« Et bien tu as vu juste, comme tu peux le constater je réorganise ma charmante cuisine. » J’avais cet air espiègle, signe de ma colère contre mon mari. « Merci pour la nourriture, tu me connais tellement Leo, tu es adorable. » Je m’éloignai de lui pour me rendre vers ma machine à café. Je ne pu réprimer un petit sourire quand mon ami souligna le bazard dans la pièce. « Oui je vais l’atteindre ne t’inquiète pas je vais nous faire de la place. »
Je me saisis d’une tasse et lance la confection d’un café. Pendant que ce dernier coule, je m’attèle a faire de la place sur ma table en rangeant les affaires dans mes placards les plus proches. J’admire le fameux repas que Leo nous a ramener, bien évidement, ce ne sont que des mets délicieux. Sushi, maki, mais aussi des donuts sont de la partie. J’ai vraiment le meilleur ami au monde. Une fois le café terminé, je saisis la tasse et la tend à mon ami.
« Tenez monsieur. »
Je lui souris tendrement et m’en fis couler un pour moi aussi, tout en terminant de vider les affaires qui trainent. « Ouh tous ce que j’aime, je vais me régaler !! » Je récupère mon café et vint m’asseoir au côté de mon ami. Il ne s’attarde pas sur mes problèmes avec Pete, préférant comme toujours rester loin de tous ça. Je peux le comprendre, mon mari est aussi mon ami, cela serait le mettre ne porte à faux. Il me propose alors de décorer plutôt que nettoyer, oui après tout pourquoi pas, cela serait plus amusant que ma routine ménagère.
« Pourquoi pas, maintenant que tu me le dis, j’aimerais changer la crédence de ma cuisine mais aussi la peinture des placards. » Je dépose une main sous mon menton pour commencer à réfléchir à des couleurs. « Oui je suis seule, les enfants sont à aller profiter de leur amis pendant les vacances. » Ma fille et mon fils sont étudiants à l’université de New York et j’avoue qu’ils sont très sérieux comparé à moi. Je les ai donc poussés a aller se divertir et sortir les nez de leur bouquins pour une fois.
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Leo Archer
Mer 3 Jan - 18:00
Une énième dispute
Souvent depuis qu’il est rentré de mission, il compare Louis et Pete. Ce n’est pourtant pas la même situation. L’un est décédé, l’autre déplacé. L’un est marié, l’autre était fiancé. Il connait la femme de l’un, il n’a jamais vu la femme de l’autre. L’un était son meilleur ami d’enfance et l’autre un collègue très apprécié. Non, au final, Pete et Louis n’ont rien en commun. Ou plutôt, ils avaient une personne en commun. Leo. Pourtant, Leo n’arrive pas à ne pas comparer l’un avec l’autre. Parce qu’au fond, la situation est similaire. Pas identique, pas vraiment comparable, mais similaire. Les femmes, concubine, chérie, fiancée, appelez cela comme vous le voulez, se trouvent éloignées de leurs conjoints. Et Leo est là pour les consoler, leur apporter un soutien, moral, physique.
Eden reçoit les lettres de Louis que Leo dépose dans sa boite aux lettres toutes les semaines. Louis avait été prévoyant, il a préparé tout un tas de lettres et Leo n’a pas compté, il a juste pris le paquet et obéissant aux dernières volontés de son ami fraternel, il les glisse dans la boite dès que la semaine débute. Il se doute qu’Eden doit trouver cela peut-être un peu morbide. Il espère dans une partie de sa tête ne pas la rencontrer, de peur de ne pas savoir quoi dire, ou quoi faire. Et en même temps, il espère sincèrement. Car au travers de ce qu’il fait pour Louis, il se prend à vouloir l’aider encore plus, à soutenir vraiment Eden. Un jour peut-être, il osera apporter la lettre directement, sans se dissimuler dans l’ombre de la nuit.
Et puis il y a Ambre. Cela faisait plusieurs années que Pete et lui était amis, de vrais amis, cela va au-delà de la camaraderie d’un champ de bataille. D’une certaine manière, l’un est devenu le mentor de l’autre, sans vraiment savoir qui est qui. Et puis, lors des périodes de repos, alors que tous les deux étaient rapatriés, il a rencontré Ambre. Femme de militaire, cela n’est pas un boulot facile et c’est une véritable corvée. Il a bien vu, malgré le masque sur son visage, qu’elle craint les départs précipités. Aussi, depuis qu’il est rentré, apprend-il à la connaître, à l’aider et la soutenir, car Pete repart régulièrement, sans jamais rester et Ambre semble de moins en moins accepter les missions de son mari. Alors il est présent et l’aide.
Alors quand Pete annonce qu’il repart, cela ne fait ni une, ni deux, il vient toquer à la porte de la jeune femme. Il sait qu’elle ne veut pas en parler, il n’en parle donc pas, et se contente de faire comme s’il s’agissait d’un jour comme un autre où Pete rentrerait avec des horaires de bureau, à la fin de la journée. Il dépose les paquets, s’assoit sur la chaise dégagée par Ambre et la regarde préparer le café. Rapidement, il se retrouve avec la tasse entre les mains. Parfait. Brulant, comme il les aime, noir et sans sucre. Pas du jus de chaussette, un café dans lequel une cuillère tiendrait debout toute seule.
- Merci.
Une fois la tasse entre les mains. Il commente les plats qu’il a ramené. Il sait qu’elle apprécie ce genre de choses comestibles. En 6 mois, il a appris à connaitre ses préférences, à reconnaitre ce qui la fait rire ou pleurer, à voir ce qu’elle apprécie ou non.
- Alors, on mange un peu et je t’emmène en balade dans les magasins de bricolage.
Il ajoute un clin d’œil avant d’avaler une gorgée brulante de café. Il manque d’en mettre partout parce que c’est vraiment trop chaud, mais choppe une serviette en papier dans le sac pour essuyer les gouttes tombées. Et pour calmer la brulure dans la bouche, il gobe presque un sushi et le mâchouille quelques instants.
- Et t’as pas le droit de refuser, parce que j’ai pris une journée rien que pour toi. Ce n’est pas totalement vrai, puisqu’il est son propre patron, « prendre une journée » est un peu surjoué. Mais c’est vraiment dans le but de lui changer les idées. Vu la manière que Pete a dit « je suis déployé », Leo a tout de suite su qu’ils s’étaient vraiment enguirlandés. Ambre a besoin d’être consolée, même si elle semble heureuse et souriante, il sait qu’à l’intérieur, cela ne va pas. Je suis ton homme, aujourd’hui. Tu peux faire de moi, ce que tu veux. Il dit ça avec un petit sourire espiègle, bien entendu il sait que ses paroles peuvent être comprises différemment, mais tout ce qu’il veut, c’est faire sourire, véritablement, la jeune femme. Des envies particulières ?
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Je ne sais pas à quel moment les choses ont commencé a aller mal avec Carst’/Pete, c’est apparu petit à petit, au fil des aurevoirs et des années, une distance c’est installé en nous. Je pensais supporter son absence après un an d’amour, j’arrivais à gérer ce nouveau mode de vie, mais sur le long terme, c’est tout autre chose. Moi qui étais habitué à avoir Adrian de longue avec moi, on était collé comme des aimants, je pensai qu’une relation opposé m’aiderait à me relancer dans l’amour, mais enfet non ou du moins à moitié. Oui, j’aime mon mari tellement fort, mais aujourd’hui, je n’arrive plus à savoir si ça suffit, si l’aimer et encore une bonne raison de supporter cette absence, cette solitude. Je suis une femme indépendante et je croyais aimer de n’avoir mon mari que pour passer des bons moments, mais non, je veux mon mari à mes côtés, je me suis rendue compte que je voulais avoir une routine avec lui, tout ce que les gens ont peur de vivre moi, je le veux. Je veux Carst’ tous les matins dans mon lit, l’entendre ronfler la nuit et ne pas dormir à cause de ça. Oui, moi qui pensais que vivre seule ça m’irait et bien la solitude est devenue mon pire ennemi.
Bien heureusement pour moi, j’ai Leo qui est entré dans ma vie depuis six mois, les semaines me paraissent beaucoup moins dure à supporter, j’ai une épaule sur laquelle me reposer, une oreille qui écoute et des bras pour me consoler. Leo a pris sa place dans mon monde et bon dieu que ça fait du bien. Il a appris à déceler mon mal-être, mes peurs, mes craintes, il a toujours une solution pour me faire penser à autre chose et surtout il prend le temps de le faire. Il n’est pas obligé de venir à ma rescousse à chaque fois, mais pourtant, il est là et dès qu’il passe le pas de la porte, je me sens déjà mieux.
La encore, mon ami m’avait rapporté de la nourriture afin d’apaiser mon cœur. Oui, le ménage et la bouffe sont mes défouloirs favoris, ça, il l’a bien compris. Je m’installe à ses côtés autour des victuailles, mon café à la main et je plonge mon regard dans le sien.
« Comment tu fais pour toujours savoir quoi faire pour me remonter le moral. »
Je lui souris tendrement reconnaissante de sa présence. Puis je pars dans mes pensées, me rendant compte que je ne suis pas sûre que mon propre mari sache quoi faire pour soulager mes peines. Il est vraiment parfait ce Leo, enfin bref. Je chasse ses pensées de mon esprit grâce à mon ami qui manque de se brûler avec son café. Je finis par rire de le voir gober un sushi pour calmer la chaleur dans sa bouche.
« Mais fait attention Leo, tu sais très bien que mon café est toujours brûlant quand il sort de la machine. »
Je fis un petit sourire amusé puis me mis à mon tour à manger, le ménage ça creuse ! Je commençai par m’emparer d’un sushi que je dégustai avec grand plaisir. Qu’est-ce que ça fait du bien, un pur délice. Leo me signifie ensuite que je ne peux pas lui refuser cette sortie, car il a posé une journée exprès pour moi. Je suis de nouveau très touché par son geste, est-ce que mon mari aurait fait ça pour moi ? Euh, je ne crois pas ! Aller Ambre, calme toi.
« C’est déjà beaucoup plus que ce que ton pote aurait fait pour moi alors merci beaucoup mon Léo. »
Je déposais une main tendre sur la sienne pour appuyer mes paroles. Oui, je me sentais tellement reconnaissante de l’avoir à mes côtés, la vie m’avait offert un meilleur ami en or. Puis il prit un air espiègle pour me dire qu’il était mon homme aujourd’hui, que je pouvais faire de lui ce que je désirais. La première pensée qui me vient, c’est le sexe et comme je suis une idiote qui ne réfléchit pas, je sortis mon idée directement à voix haute. « Si je m’écoutais vraiment, tu ne sortirais pas de cette maison avant d’avoir assouvi mes désirs, chose que mon mari n’a même pas été capable de faire avant de repartir ! » Je ris avant de me rendre compte de ce que je venais de dire. Je m’arrêtai net confuse de mes propos. Mais oui, j’avais besoin de tendresse, de douceur, de sexe quoi, ma frustration avait parler sans aucune gêne du moins sur le moment. « Désolé Leo, je me suis emballée. »
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Leo Archer
Sam 13 Jan - 16:09
Une énième dispute
Cela fait plusieurs années qu’ils se connaissent désormais. Leo voyait Ambre de temps à autre, quand Carsten l’invitait pour un barbecue ou boire une bière. Ils avaient forgé une solide amitié, mais jamais, ô grand jamais, Leo n’aurait eu l’idée de s’intéresser à la jeune femme. Après tout, Ambre et Carsten étaient mariés et il n’oserait pas briser leur couple. Encore moins le couple d’un ami sincère et d’une amie tellement importante pour lui. Et voilà que pendant des mois, il est allé la voir parce qu’il n’avait personne d’autre à qui parler, il avait besoin de s’épancher sur la maladie. Ambre avait été là pour lui, alors quand il a dû rester à New York, au sortir de l’armée, il s’était promis de venir en aide à Ambre pour la remercier, dès qu’elle en aurait besoin.
Aujourd’hui est une de ces jours. Carsten a dû repartir, rapidement et Ambre a paniqué. Il n’a pas idée à quel point cela peut être frustrant, mais il veut être présent pour son amie, l’aider à au moins, oublier, ce jour et passer à autre chose. Carsten reviendra, Leo le sait. Il sait que Ambre va trainer à la maison, va se mettre à ranger tout et n’importe quoi, alors il passe chez elle, ramenant quelques victuailles pour se remplir la panse. Et c’est également pourquoi il propose de redécorer carrément la cuisine. Elle accepte, cela lui évitera de trop penser à tout cela, au départ précipité de son mari, de l’absence de ses enfants qui grandissent. Leo n’a pas envie de la laisser seule.
- Tu es mon amie, une des seules qui a toujours été là pour moi quand j’en avais besoin, c’est normal que je sois là quand c’est toi qui en a besoin.
Leo s’étouffe un peu alors que le café tombe dans sa tranchée. Il ramasse ses bétises et propose d’aller au magasin, après avoir mangé un peu. Il veut tellement lui remettre un sourire sur le visage, lui faire oublier cette matinée, le départ de son époux, sa solitude qu’il prononce une phrase dont il ne mesure pas forcément les paroles. Il mange un autre sushi avant de boire quelques gorgées de café, même si c’est brulant. Les paroles d’Ambre lui font redresser le regard et il la fixe doucement. Est-elle sérieuse ? Est-ce que… ? Non, non, Leo, impossible. Et puis, Carsten est… Il garde encore un peu la tasse entre les mains, se réchauffant les doigts alors qu’Ambre s’excuse, les nerfs surement un peu à vif. Il reste silencieux quelques instants.
- L’armée appelle ses soldats sans leur laisser le temps de dire au revoir décemment. Je suis désolé, Ambre.
Leo pose les yeux sur la main d’Ambre posée sur la sienne. Une de ses mains l’attrape et la serre doucement entre ses doigts avant qu’il pose la tasse sur la table. Désormais, Leo a les deux mains d’Ambre dans les siennes. Il se redresse et attire la jeune femme vers lui. L’ancien militaire tient les doigts de la jeune femme dans une main alors que l’autre se meut et repousse les cheveux un peu épars d’Ambre derrière l’oreille. Sa main caresse l’arrête de la joue.
- Je ne sortirais pas d’ici, tant que le sourire ne sera pas revenu sur ses si jolies lèvres. Son pouce caresse les lèvres. Leo ne semble même plus réaliser ce qu’il dit, ni ce qu’il fait. Sa voix se fait murmure. Si c’est ce que tu veux… Dis-le moi…
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•• Orientation sexuelle : Les hommes
•• Métier / études : Photographe pour le New York Times
J’étais pleines de sentiments, en colère contre l’armée, contre Carsten de m’abandonner encore une fois, contre moi-même de ne pas arriver a supporter cette distance alors que je savais pertinemment dans quoi je me lançais quand j’ai accepté de l’épouser. Oui j’étais assez perdue en ce moment, ne sachant comment accepter le tournure qu’avais prit ma vie depuis quelques années, ne supportant plus la solitude. Puis Leo avait fait sa place dans mon quotidien, veillant à ce que je me sente bien, que tous tournent pour moi au quotidien, une épaule des plus confortable pour me confier, me réconforter. Oui Leo est devenu un ami, un meilleur ami et un mari de remplacement quand le mien était à l’autre bout du monde. Il a su distinguer mes petites manies et anticiper mes comportements face à ma colère, ma frustration mais aussi ma joie. Je lui souris tendrement quand il me signifie qu’il est là pour moi comme je l’ai été quand il en avait besoin.
« Je ne sais pas comment je ferais sans toi, merci. »
Oui je le pensais, ma vie ne serait en rien la même sans la présence de Leo et je remerciais tous les jours le bon dieu de me l’avoir mis sur ma route. Mon ami me propose d’aller faire un tour en ville dans un magasin de décoration pour changer du ménage habituel que j’opère quand mes humeurs sont des plus mauvaises. Il faut dire qu’avec tous les animaux qui trainent chez moi ce n’est pas plus mal de passe souvent un coup de chiffon. Enfin bref, Leo m’affirma qu’il serait là pour répondre à tous mes désirs et il faut dire qu’à partir de cet instant je me suis laissé un peu trop porté par mes émotions et lâché ce que j’avais sur le cœur. Bon j’en ai été tout de suite gênée mais ça fait du bien de le sortir.
« Tu n’as pas a t’excuser, tu n’y es pour rien, c’est juste que parfois j’aimerai qu’on se soucie de moi et pas de l’Amérique. »
Oui j’étais littéralement en manque d’affection, de tendresse, d’amour, c’est tout ce que je réclame qu’on me voit, que je ne sois pas simplement la femme qui l’attend à la maison. Je baissais le regard alors que Leo saisit mes deux mains. Puis mon ami se lève et me pousse a en faire de même en me rapprochant de lui. Une de ses mains vint ranger une mèche de mes cheveux, je ferme les yeux pour apprécier ce geste tandis qu’il le finit en me caressant la joue. Je me sens bien à cet instant, protégé, existante. Je le relève le regard vers le sien l’écoutant me dire qu’il ne sortirait pas tant que je n’aurais pas souris.
Son pouce caresse mes lèvres et je ressens comme un feu qui s’allume en moi et puis les mots qu’il prononce. C’est comme si nous faisions une pause dans le temps, nous ne sommes plus Ambre et Leo, juste deux personnes qui se contemplent. Je ne réponds même pas à ses mots, je me laisse porter par le moment et mes lèvres vinrent rencontrer les siennes tout en douceur, à la fois timide mais aussi curieuse.
I capture your emotion, your soul. I see details, lights and i take it. I'm a artist, i was born for do this. I'm the woman, the mother, I'm the girl who love the life.
« Leo Archer »
•• habitant(e) du queens
identity card
•• Date d'arrivée : 05/12/2023
•• Messages : 55
•• Dollars : 355
•• Faceclaim : Nicolas Simoes
•• Les crédits : ilyria
•• Âge : 40
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : divorcé
•• Orientation sexuelle : les femmes et les hommes
•• Métier / études : propriétaire d'un stand de tir, instructeur de tir
•• Quartier d'habitation : UC
•• More about you : Eden : You were my best friend's love of a lifetime, I will be there for you for ever and ever
we're curious
Le petit plus Triggers: Rien Warnings: Tout Pronoms IRL: il Pseudo: Je'my Pseudo discord: jemyd14 Multicomptes: La bande des L : Lou, Lelio, Leo, Lorcán, Loki, Lee, Laz, Lennox Habitude rp: Couleur rp: tomato Disponibilité rp: Oui
Leo Archer
Lun 15 Jan - 20:13
Une énième dispute
C’est vrai qu’il n’avait jamais pensé à épouser une femme. Il s’était marié à un homme, un militaire, c’était vrai, parce qu’il pensait que seul un militaire pourrait le comprendre. Il avait eu des relations avec des femmes, mais cela avait toujours été que des sex-friends. Oh, il avait eu des sex-friends hommes aussi. Mais alors qu’Ambre le remercie d’être là pour lui, il se rend compte qu’il n’a jamais imaginer passer le restant de sa vie avec une femme. Pensée idiote et totalement sortie de son contexte.
- Tu sais… Il lui offre un sourire compatissant. Quand on signe, quand on devient militaire, on nous dit que c’est comme un contrat de mariage. On épouse notre pays, notre patrie. Il hausse les épaules, un peu, c’est la fatalité après tout. Et Carsten, moi, tous les autres, on est d’abord soldat avant d’être père, mère, frère, sœur, fils ou fille. C’est comme ça. C’est une sorte de… protection. A nouveau il hausse les épaules, et offre un sourire tout aussi triste. C’est plus facile de se dire que l’on est envoyé pour servir son pays, plutôt que de s’éloigner de ceux qu’on aime. Et ne vas pas croire que Carst’ ne se soucie pas de toi. Il t’aime profondément. Mais son devoir s’est d’être au front. Et c’est en étant au front qu’il te protège, toi.
Le reste, Leo l’oublie totalement. Il réalise qu’il tient les mains graciles d’Ambre dans les siennes. Cela lui réchauffe les doigts et cette chaleur remonte les bras et immole son cœur. Ambre a toujours été une amie sincère et il tient énormément à cette personne. Elle est solaire et il a besoin de la voir sourire. Tout simplement parce que son propre cœur est brisé depuis longtemps et qu’il ne sait plus vraiment comment le réparer. Avant, il pouvait se confier à Louis, mais Louis n’est plus. Et surtout, Louis lui a écrit une bien étrange demande. Chaque semaine, quand il dépose la lettre qu’il a écrite avant sa mort, Leo se demande comment cette « Eden » prend la chose. Et chaque fois qu’il met l’enveloppe dans la boite aux lettres, il a l’impression que son cœur se brise un peu plus, qu’il se fend et que le sang coule par la plaie désormais béante. Leo aussi a besoin qu’on l’aide.
Il s’est redressé, a repoussé les cheveux d’Ambre derrière l’oreille, a caressé l’arrête de sa joue et ses lèvres, il a même prononcé quelques mots, mais pour dire la vérité, il ne s’en est pas rendu compte. Certainement qu’il s’agit de la volonté de son cortex, de ses pensées dissimulées, de son subconscient. Jamais la partie consciente de son cerveau n’aurait osé poser les mains sur l’épouse d’un ami. Mais voilà, il est en manque d’affection, tout comme elle est en besoin d’affection. Un + un = je ne vous fais pas un dessin. Il ne peut pas prendre la décision, son instinct militaire attend un ordre. Et pourtant, ce n’est pas par un ordre qu’arrive la décision. Les lèvres d’Ambre se posent sur les siennes. Et Leo arrête tout bonnement de se poser des questions. La réaction ne se fait pas attendre. Ses mains lachent les jumelles et se posent sur le visage féminin. Le baiser devient bien plus désireux, beaucoup moins chaste. Ses lèvres s’ouvrent, la langue cherchant sa comparse.
