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{  “ -  Plus de panneaux stop, de limitation de vitesse. Je suis sur l'autoroute de l'enfer. ”
feat Highway To Hell - AC / DC. }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Daniel Zucker

Le bruit de ta moto sillonnait les quartiers de New York. Se faufilait entre les voitures. Tel un chat sauvage. Indifférent du danger qui courait. Seuls les feux te faisaient ralentir. Avant de reprendre ta course. Tu avais toujours adoré ça. Conduire ta moto. Cette adrénaline tu ne pouvais la trouver nulle part ailleurs que sur ta Kawasaki couleur rouge sang. En arrivant à New York, tu t’étais aussitôt pénétrer dans un magasin qui vendait des motos. La tienne tu l’avais laissé malgré toi chez toi à Londres. Et tu ne pouvais pas passer un jour ici sans une moto. Ton choix s’était porté sur celle que tu conduisais. Robuste mais agile et souple. Ce que tu aimais. Ce que tu recherchais. Même si ton côté professionnel te disait que jouer avec le danger n’était pas sain, au volant de ta moto, tu laissais de côté ta raison. Tu savais les dangers de ce genre de locomotion. Mais ils étaient moins importants que les bénéfices qu’elle t’apportait. Tu pouvais passer de partout avec celle-ci. Réduisant les bouchons rapidement. Quelque chose indispensable ici à New York. Tu avais vite compris que la ville était beaucoup plus grande que Londres. Plus agité. Plus mouvementé. Que les gens étaient tous impatients. Stressés. Heureusement pour toi tu étais déjà motard à Londres. Sinon tu ne serais pas comment tu aurais fait pour vivre tranquillement ici. Surtout que tu n’avais pas choisi le quartier le plus proche de tes lieux de boulot. Tu avais posé tes valises sur Staten Island. Pour sa tranquillité et parce que tu retrouvais un goût de Londres dans ce quartier. Ce sacrifice tu l’avais fait avec plaisir. Et ta moto t’aidait beaucoup à esquiver le retard. Tu détestais ça être en retard. Un sourire glissa sur tes lèvres que personne ne voyait à cause de ton casque et à l’allure où tu allais. Tu ne roulais un peu plus vite que la moyenne. Pas autant que certains motards que tu avais vu mais assez pour t’apporter ce sentiment de liberté. Ta femme Iris ne comprenait pas ton besoin de cette moto. Pour elle c’était plus un engin de malheur qu’un moyen de transport. Car en moto on pouvait plus facilement se blesser ou mourir que si on prenait la voiture. Tu le savais. Mais la voiture n’avait pas ce que donnait la moto. Cette adrénaline que tu adorais. Qui te faisait vibrer dans ton métier quand tu découvrais la complexité du cerveau humain. Un feu qui passait au rouge attirait ton attention et tu ralentissais à son arrivée. Pour t’y stopper. Tu aimais ça. Etre libre. Laisser ton destin à tu ne sais qui. Tu aimais jouer avec le danger. Ce n’était pas pour rien que tu avais donné une fausse excuse pour venir ici. Tu voulais faire ton expérimentation sur le polyamour et le dédoublement de personnalité. Ça t’intéressait vraiment. Et tu ne pouvais pas le faire à Londres. Pas avec l’ambiance médiatique que pesait sur ta famille. Etre marié à une Lady avait ses avantages comme ses inconvénients. L’un d’eux était les médias. Au moins ici personne ne savait qui tu étais et ça t’allait très bien. Le feu passa au vert et tu repris la route. Staten Island arriva et tu repéras au loin une moto que tu connaissais par cœur. Une de tes personnalités s’éveilla. Celle de Spencer. Tu roulas plus vite et tu te positionnais sur le côté de l’autre moto. Un feu rouge était devant vous. Tu ouvris la lunette de ton casque et nargua la personne en face. D’un regard et d’un vrombissement de moteur. Tu la connaissais par cœur. La plus intrigante à tes yeux car c’était un homme. Et tu n’étais pas gay. Mais Spencer si. Un vrombissement et le feu s’éclaira au vert. Tu fonças. Tu n’avais pas besoin de dire de paroles que tu savais ce qu’il allait faire. Car c’était comme ça que tu avais rencontré Daniel. A une course de moto. Une nouvelle commença. Et c'était jouissif.

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{  “ -  Plus de panneaux stop, de limitation de vitesse. Je suis sur l'autoroute de l'enfer. ”
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crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Daniel Zucker

L’adrénaline. A l’état pur. Tu n’avais rien connu de plus excitant que conduire une moto. C’était bien la chose que tu n’aurais jamais pu faire en Angleterre. Car ce n’était pas assez royal pour ta belle famille. Mais ici, tu n’étais plus Cole. Ici, sur ta moto qui roulait à grande vitesse dans les ruelles de Staten Island, tu étais Spencer. Un amoureux de moto. Un homme qui n’était pas souvent la à cause de son métier. Et qui commençait une relation avec un homme. Un nouveau feu qui passait au rouge fit ralentir ta moto et s’arrêter devant. A tes côtés, l’autre moto s’y arrêta et tu portas un regard sur lui. Cet homme c’était lui. Tu ne savais clairement pas pourquoi tu avais choisi lui et non quelqu’un d’autre. Sans doute parce que tu l’avais senti torturer. Car c’était un bel homme tu savais en reconnaitre un même sans être gay. Avec des problèmes qui devaient vraiment être important. Au point qu’il ne te poserait pas des questions sur pourquoi tu étais peu la. Sur pourquoi tu n’avais jamais sauté le pas sexuellement parlant avec lui. Quand tu t’étais décidé à te créé des personnalités pour ta thèse sur le polyamour, tu avais réfléchis plusieurs jours si tu devais en créé une gay. Tu n’avais jamais ressenti de sentiment pour un homme. Encore moins depuis que tes frères avaient été banni pour cette raison. C’était mal vu de l’être dans ta famille. Et toi ce choix ne t’étais jamais effleuré l’esprit quand tu avais rencontré Iris et que tu l’avais mis enceinte. Jeune. Te mariant jeune. Alors pourquoi, tu avais pris cette décision que Spencer soit gay ? Tu ne le serais dire. Le feu se transforma en vert et tu accéléras. Laissant le vrombissement de ta moto raisonner dans les rues. Tu jetas des petits coups d’œil à Daniel qui était à tes côtés. Tu le voyais s’éclater comme toi. A rouler dans l’interdit. Lui aussi avait des choses à oublier. Ses problèmes que tu n’avais jamais demandés. Par respect pour lui. Et aussi parce que Spencer n’existait pas. ce n’était qu’un mensonge parmi tant d’autres. Le temps que le jour où tu auras assez d’informations, tu partirais d’ici rompant avec lui et tu repartirais en Angleterre. Chez toi auprès de ta femme et de ta fille Tess. Un klaxonne raisonna et tu pivotas sur la gauche te rappelant à l’ordre. Tes habitudes londoniennes revenaient au galop. Un feu rouge marqua un nouveau temps d’arrêt. Une ligne droite derrière. La dernière. C’était comme ça que la première fois tu l’avais rencontré. Et que vous avez échangé des paroles à la fin de la ligne droite. Se redonnant rendez-vous le lendemain et ainsi de suite. Tu ne lui avais pas menti sur ça. Que tu ne savais pas ta sexualité mais que tu appréciais lui parler. Daniel était quelqu’un d’intéressant. Et de fascinant pour un psy comme toi. Il te laissait du temps. D’avoir peu de physique entre vous. Il était incroyablement patient. Et tu aimais ça et tu avais misé sur le bon cheval. Le feu passa au vert et tu filas en même temps que Daniel. La ligne droite défila sans qu’aucune autre voiture ne cache ce moment. Votre moment. Comme si elles savaient que cette route n’était rien qu’à vous. Juste pour deux minutes. La moto s’arrêta à la fin et tu posas tes deux pieds au sol et enleva ton casque. Faisant danser tes cheveux à ce contact et porta un regard sur Daniel. « La surprise te plait ? » Tu savais que les gens aimaient être surpris. Et tu avais misé sur ça pour Daniel.