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{  “ -  La vie est un parc d'attraction ”
feat Nisrine bahi }
crédit/ bricole gif : google feat. qui veux

Le parc d’attraction éclairait ton visage. C’était bien une des seules choses positives que tu pouvais reconnaitre à cette ville. Avoir son propre parc d’attraction ça en jetait. Car même si tu adorais passer tes journées derrière un livre, tu restais une grand amatrice d’attractions. Surtout les attractions fortes. Tu aimais l’adrénaline que s’en dégageait. Et l’univers festival mais conviviale à la fois. C’est comme ça que tu t’étais retrouvé devant le Luna Park. Tu ne bossais pas avant 21h aujourd’hui et tu avais encore bien trois heures avant toi pour en profiter. Même si tu n’aimais pas clairement ton boulot de serveuse au country club, tu savais que tu avais besoin de cet argent pour vivre. Certes, ta mère te disait toujours que maintenant votre vie avait changé avec son milliardaire de mari mais tu ne voulais absolument pas de son argent. Tu t’étais toujours démerder sans et ce n’était pas aujourd’hui que tu allais changer ta vision. Tout travail mérite salaire. Et ça même quand tu devais servir des cons riches avec le sourire à table. Tu secouas ta chevelure blonde alors que tu pénétrais dans le parc d’attraction. Il n’était pas immense mais suffisamment pour trouver ton bonheur dans l’adrénaline. Aujourd’hui tu avais faillit frapper ton insupportable demi-frère pour une histoire que tu ne te rappelais pas pourquoi. Tu t’étais giflé intérieurement d’avoir pensé une seule seconde à vouloir l’embrasser. Ayan était un connard. Et ton demi-frère d’alliance de surcroit. C’était pour cette raison que tu étais venu ici. Seule. Pour t’aérer l’esprit. Si des gens n’aimaient pas faire des sorties seule, toi ce n’était pas ton cas. Tu ventais le « mieux vaut être seul que mal accompagné » avec brio. Un sourire se dessina sur tes lèvres alors que tu achetais déjà tes places pour les attractions. Tu avais besoin de solitude. D’expériences nouvelles. D’évasion. C’est comme ça que tu fis la maison hanté, le tir à la carabine et les voitures tamponneuses. Libre. Euphorique. Vivante. Ton regard se porta sur ta montre. Le temps avait vite filé et il te restait une heure avant de commencer ton service. Un appel radio concernant une promotion et le peu d’attente sur un grand huit se fit entendre dans le parc d’attraction. Tu ne l’avais pas encore fait. Et il t’avait fait de l’œil depuis que tu étais arrivé. Et tu avais encore le temps pour faire un tour avant de rentrer chez toi pour te changer. C’est comme ça que tu fis la queue qui menait à l’attraction. Elle était fluide et pas importante comme l’indiquait le message adressé par un haut parleur. C’était parfait. Tu avais de la chance. Etant seule, tu pris la file rapide. Un sacré gain de temps. Pour ça que tu aimais aussi venir seule ici. Tu passais beaucoup plus vite. Et tu te fichais de savoir qui s’asseyait à tes côtés pour quelques minutes d’évasion. Tu souris à l’employé quand tu arrivas devant le manège. On t’ouvrit la porte et tu partis t’installé sur le premier wagon. Tu ne remarquas pas la personne qui s’asseyait à tes côtés trop occupé à placer correctement les barres de protections. Même quand la personne vérifia que tu l’avais bien mise et que le compte à rebours fut lancé, tu restas silencieuse. Impatiente. Un cri sorti de tes lèvres quand le wagon partit à grande vitesse. Il commença par une grande montée qui partait ensuite en descente et en plusieurs huit. Tu voyais la montée. Par réflexe, tu regardas en bas. Les autres manèges étaient tout petits comme les gens qui étaient minuscule. Encore quelques mètres avant la descente. C’est en arrivé tout en haut que le manège se bloqua d’un seul coup. Si tu pensais que c’était juste quelques secondes, ça se transforma en quelques minutes. « Ce n’est pas normal ça. »   Clairement pas. C’est dans un élan de génie que tu réalisas que le manège s’était arrêter. Une panne électrique. Une de celle que tu aurais préféré ne jamais arriver vu le peu de temps qu’il te restait pour prendre ton service. « On est coincé. »   Et merde. A des milliers de hauteur. Heureusement que tu n’avais pas le vertige.

#rplibre

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{  “ -  La vie est un parc d'attraction ”
feat Nisrine bahi }
crédit/ bricole gif : google feat. @Bill Austen-Calthrope

Bloquée. Tu étais bloqué au premier rang d’un manège à sensation au Luna Park de New York. Le genre de manège qui monte à plus de cent mètres de hauteur et descend aussi vite que la montée. Et toi. Tu étais la haut. Tout en haut. Les pieds dans le vide. Accroché au siège et à l’équipement de sécurité. Coincée. Si tu pensais que ça faisait parti de l’attraction, tu as vus les secondes se transformé en minutes. Qui te faisait comprendre une chose : ce n’était pas normal. Déjà des voix s’entendirent derrière toi. Des gens avaient fait le même constat que toi. Avec la même question en tête : quand vous avez redescendre ? Tu pouvais déjà entendre des gens paniqués. D’autres pleurer. Et d’autre comme toi qui n’avais pas encore de réaction. Tu n’avais pas le vertige mais tu pouvais l’avoir vu le vide qui était sous tes pieds. Ne regarde surtout pas en bas. Heureusement pour toi, tu n’étais pas toute seule sur cette rangée. Et l’homme à côté de toi semblait d’accord avec toi. Tu fermais les yeux quelques secondes. Tu devais rester calme. C’est ce qu’il fallait faire dans ce genre de situation. Car céder à la panique était risqué. La question de ton voisin de rang te fit ouvrir les yeux. Lui semblait aussi détendu. Avait-il pris la même optique que toi ? Rester calme ? Sa réaction te fit sourire et respirer. Tu secouas la tête négativement en prenant grand soins de garder tes mains accrochées aux barrières de sécurité. « Non c’est même la première fois que je viens dans un parc d’attraction. » Pourquoi tu l’avais fais déjà ? Ah oui car tu avais du temps à perdre et ton nouveau demi frère t’énervais. Te faisant prendre des risques alors que toi tu ne voulais qu’une chose. Etre allongé dans ton lit à lire un bon bouquin. Verdict. Les risques t’avaient emmené ici. Et tu étais coincée. Super. « Et vous ? » S’il lui était déjà arrivé au moins il sera comment faire pour te rassurer. Tu t’enfonças davantage dans le siège si c’était possible de le faire. « Vous pensez qu’ils vont mettre longtemps à refaire marché le manège ? » Tu avais vu souvent des documentaires sur les parcs d’attractions. Les pannes pouvaient durée longtemps au point que dans certaines situations c’était les pompiers qui venaient pour secourir les passagers. Au moins, tu n’entendais pas encore de sirène du camion rouge qui était plutôt bon signe. « Au moins, on a une belle vue ici. Bien plus belle que celle qu’on a dans la Grande Roue. » Cette attraction était au loin et semblait toute petite vu la hauteur que vous avez pris. Il fallait toujours trouver un avantage même la où il n’y en avait pas. C’était ta devise. Et ta manière aussi de penser à autre chose que la situation où tu te trouvais.

SORRY:

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crédit/ bricole gif : google feat. @Bill Austen-Calthrope

En hauteur. Tu étais perché à tu ne sais combien de mètres au sommet d’un manège à sensations fortes. Avec l’espoir qu’il descend et qu’il te donne l’adrénaline que tu recherchais quand tu étais monté à bord. Mais non. Il refusait de descendre. Faisant monter l’incompréhension chez les personnes présentes à son bord. Voir la panique pour certains. Ce qui était compréhensible. Surtout s’ils avaient eu la place que toi tu avais. Au premier rang. Celui où tu pouvais tout voir. Tout ressentir au maximum. Au moins dans ce blocage, tu n’étais pas toute seule. Un homme était à côté de toi. Et tu tapais la discussion avec lui. un bon stratagème pour oublier la position où vous étiez. Vous partagez le même point commun. Que c’était la première et sans doute la dernière fois si le manège ne démarrait pas rapidement que tu venais ici. C’est dans cet aveu qu’il se présenta en marquant le tutoiement. Ce que tu appréciais car il semblait être dans la même tranche d’âge que toi. « Ta chance s’est fait la male fin comme la mienne ça ne m’est jamais encore cette situation. Au moins, on pourra dire qu’on l’a fait hein. » Toujours trouvé du positif dans une situation complexe. Comme celle-ci. « Tu ne m’en veux pas de ne pas te serrer la main Bill vu la situation, moi c’est Charlys. » Même si tu n’avais pas forcément le vertige, tu préférais garder tes mains contre les barrières de sécurité de ton siège. Tu semblais que c’était la meilleure des choses à faire. Rester calme. Surtout comme il le disait, on ne savait pas combien de temps vous allez rester bloqué dans cette position du coup autant éviter la panique. Même si derrière tu entendais déjà des cris voir même des pleures arrivés. Concentre-toi sur Bill, Charlys. Tu respiras un bon coup. « Tachons de rester calme, je suis sur qu’ils vont vite réparer la panne et on sera très vite en bas. » En bas c’était très bas. Tu tentas de glisser un coup d’œil en bas mais tu finis par vite relever la tête. L’horizon c’était très bien. Et il semblerait que Bill partageais ce sentiment. Du moins jusqu’à son expression change. Tu portas un regard sur lui. « Tu sais ce n’est pas grave si tu flippes hein ? C’est même tout à fait normal encore plus que nous on est vraiment tout devant quoi. » Ceux qui était dans le dernier wagon n’avait pas la même sensation que vous. Au moins pour avoir des sensations fortes, vous étiez servis. « Tu verras ça va être une histoire de quelques minutes. Ils doivent avoir l’habitude de ce genre de panne je pense. » C’était leur métier non ? Puis tu voulais surtout le rassurer. Et qu’il évite qu’il fasse une crise de panique ou pire si vraiment il flippait énormément. Et parler semblait lui faire oublier cette sensation. En tout cas pour toi ça marchait bien. Du coup tu continuas sur ta lancée. « Tu habites à New York ou tu es juste de passage dans les environs ? » Si c’était la deuxième solution, il était servis en souvenir et tout.