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{  “ -  L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille. ”
feat Victor Hugo }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Terrence Carstairs

Vivre. C’était quelque chose de normal. De basique. Simple à faire. Qu’on n’a appris à faire dès notre premier cri. Dès notre souffle dans ce monde. Vivre. C’était ce qu’on faisait de mieux. On vivait selon nos envies. Nos désirs. Nos peurs. Vivre. C’était comme marché sur deux pieds. C’était comme boire de l’eau. C’était comme respirer de grandes bouffées d’oxygène. C’était comme ouvrir les yeux sur le monde et les fermer une fois la nuit tombée. Vivre. C’était ça. Simple. Facile. Merveilleux. Alors pourquoi diable toi tu ne trouvais pas ça facile ? Car c’était la ton soucis. Même si tu affichais un sourire. Que tu tentais bien que mal de te balader dans New York, tu n’avais pas l’impression de vivre. Tu avais juste cette impression de survivre. Ou d’être dans un milieu que tu ne connaissais plus. Pourtant, tu connaissais la ville comme ta poche même si tu n’étais pas originaire d’ici. Donc il ne devait pas y avoir de problèmes. Surtout que durant dix huit ans tu avais vécu. Normalement. Du moins avec des drames certes mais tu vivais. Mais ça c’était différent quand tu avais rejoint l’armée. Pour faire honneur à ta mère qui est morte au combat. La tu avais eu l’impression de vraiment vivre. D’être importante. Encore plus quand on t’avait confié Noël ton golden retriever. Vivre était devenue facile. Car tu savais que la vie était importante, précieuse. Qu’elle méritait d’être vécue. Qu’elle pouvait disparaitre à cause d’un tir ennemi. Mais tu te sentais importante. En sécurité. Jusqu’à qu’on te mette en retraite ancipitée pour avoir sauvée la vie de plusieurs hommes lors d’une intervention de sauvetage. Revenir vivre à New York avec ton chien, tu pensais que ça allait être du gâteau. Que tu allais reprendre tes marques facilement. Qu’en une semaine c’était réglé. Mais tu t’étais trompé. Lourdement. Ca faisait des mois que tu étais revenu et tu n’arrivais vraiment pas à te faire à ce sentiment d’être impuissante. Pas à ta place dans ce monde simple. Même les bruits de la circulation de New York n’étaient rien comparés aux bruits que tu avais entendu durant tes missions. La tu ne les entendais clairement pas. Et ça te faisait peur. Ce silence t’angoissait. Tu avais bien été voir le camp des vétérans pour t’occuper et qu’on t’avait conseillé de voir une psychologue car tu vivais un traumatisme comme pas mal de militaires mais tu n’y avais pas allé. Car tu allais bien. C’était juste que la vie new yorkaise ne fût pas faite pour toi. Tu avais même tenté de voir avec l’armée s’il ne pouvait pas te reprendre mais ils avaient refusés. Et ils avaient même mis ton père au courant de cette situation. Vu son passé dans l’armée de Terre. Et son regard de souffrance t’avais vite fait comprendre que tu devais tout faire pour apprendre à vivre dans ce monde. Pour ta famille. Récompensée. Celle du sang. C’est pour cette raison que tu avais accepté l’invitation de ton frère Terrence à venir dans ce salon de thé. C’est lui qui avait trouvé l’adresse et t’avait dis que tu allais adorer l’endroit. Encore plus quand il avait vu que les chiens étaient accepté dans l’établissement. Alors forcément, tu n’avais pas pu lui refuser ça. Surtout que ça faisait très longtemps que tu n’avais pas parlé à Terrence. Juste tous les deux. Tu étais une grande sœur – enfin demi-sœur – indigne. Tu poussas la porte du Under Your Spell et tu laissas passer ton chien devant. L’endroit dégageait une superbe odeur. Comme à la maison. Terrence n’était pas encore la et on te proposa de l’entendre à une table proche des baies vitrées qui donnait une vue sur le Queens. La tête de ton meilleur ami se posa sur tes cuisses et tu y posas un regard attendrissant. C’était grâce à Noël que tu arrivais à faire tout ça car lui semblait prendre cette nouvelle vie facilement. Et il la méritait plus que tout cette retraite. Toi aussi accepte le.

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feat Victor Hugo }
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Les yeux ouverts depuis cinq heures du matin à cause du cauchemar qui t’empêche de fermer l'œil à nouveau. Cela fait depuis quelques années que ton sommeil est devenu bancal comme le reste de ta vie, depuis le décès de ton jeune frère qui était le fruit de l’amour de ton père et ta belle-mère. C’était un coup de massue pour tout le reste de la famille : décédé à cause d’un tronc d’arbre lors de sa soirée avec sa fiancée. Tu passes une main sur ton visage pour le frotter en ayant le regard vitreux et posé sur le plafond blanc. Est-il heureux ? Il était encore jeune lors de son accident à peine la majorité française. Tu avais même pu voir le soleil se lever avant de sortir ton cellulaire pour proposer à ta sœur aînée de se voir après tes heures de boulot, tu étais du matin. Il était rare de te voir avoir des jours de repos depuis l’obtention de ta double certification et avoir mis ton nom sur le tableau d’astreinte. Tu voulais être occupée toute la journée pour éviter d’être à trop réfléchir sur ta vie et avenir et éviter de croiser la fiancée de ton défunt frère. C’est mal de vouloir la convoitée, n’est-ce pas ? Mal d’admettre qu’elle te plaît ? Un long soupir avant de te lever pour aller s’aérer l’esprit sous l’eau chaude et détendre les muscles. Il y a beaucoup de choses qui passent dans ton esprit, surtout depuis cette rencontre durant la période de Noël. Tes mains se posent sur le carrelage en fermant les yeux pendant que l’eau coule sur ton corps en te perdant dans tes pensées. Elio, ton portrait à l’identique rencontré par pure coïncidence, mais pour toi, c’est juste le destin qui vous à réuni. Tu n’étais pas contre de connaître ta famille biologique même si tu n’en avais pas ressentis le besoin étant enfant, mais à ton âge avancé… Tu avais plusieurs questions sur ton identité et vouloir d’où tu viens, mais surtout comblé ce manque ressenti depuis toujours. Cependant, tu ne voulais pas tout brusquer et aller trop vite ayant le besoin d’aller doucement, un pas après l’autre. Tu enfiles tes vêtements et prends tes vitamines pour garder la forme avant de quitter ta maison pour t’y rendre en ville. Il ne faisait pas tellement froid pour prendre ta moto pour rejoindre ta sœur, tu te demande si tout va bien de son côté. Tu avais un peu appris par votre père qu’elle avait dû être en retraite anticipée et tu savais que c’était quelque chose de dur pour la brune. Tu n’avais jamais discuté de cela avec de peur de la vexer ou blesser, mais pouvait comprendre ses craintes. Tu aurais été mal de te trouver sans ton emploi de pompier et ambulancier, tu perdrais tous tes repères et l’utilité que tu rends aux autres. Tu entres à l’intérieur du café réservé pour l’occasion en ayant pris soin de vérifier que les chiens soient acceptés. Ton regard toise à travers l’établissement en saluant la vendeuse « Bonjour, je rejoins ma sœur, merci. » siffles-tu en souriant finement avant de t’approcher de la table en tenant le casque d’une main et posant délicatement l’autre main sur l’épaule de ta sœur aînée « La plus belle est toujours en avance, ça fait longtemps que tu es là ? » demandes-tu en posant un baiser sur sa joue et son front avant de t’installer en face d’elle et de poser le casque à tes pieds. Ton regard se pose en dessous de la table pour saluer son chien en lui faisant des caresses en voyant sa queue bouger de satisfaction avant de sourire « Toujours charmant le bbé golden… Comment tu vas, Louve ? » dis-tu en penchant le visage en pinçant les lèvres en voyant les traits de son visage « Tu dors toujours aussi mal, n’est-ce pas ? » demandes-tu avec un brin d'inquiétude dans le regard, tu voudrais tellement te sentir utile pour le reste de la fratrie. Être présent pour elle. Celle qui t’avait toujours accepté depuis le mariage de vos parents.

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Ton regard s’accrocha à la carte que tu avais entre les mains. Quelque chose que tu n’avais pas fait depuis longtemps. Trop longtemps. Car la où tu travaillais, il n’y avait qu’un plat unique par jour. Pour plus de simplicité pour les camps de militaire. Alors voir tout ses propositions de plats et de boissons te donna le tournis. Tu glissas une main le long de ton corps pour venir caresser la tête de ton chien qui était venu dès qu’il avait senti le malaise pénétré ton corps. Ce n’était pas la première fois que tu ressentais cela. Revenir à la vie civile si pour certains c’était facile pour toi c’était totalement l’inverse. Même si tu y trouvais des avantages comme dormir au chaud dans un lit, le reste était bien différent. Même si tu vivais dans la ville qui ne dormais jamais, le bruit était bien différent de ce que celui tu avais pris l’habitude d’entendre. Ici le danger n’était pas de partout. Et le monde était multiplié par un nombre qui te semblait infini vu le monde qu’il y avait à New York. C’était surtout ça qui te mettais mal à l’aise. Il y avait trop de monde. Que ça t’étouffais presque. Heureusement que tu n’avais jamais été sujet aux crises de paniques sinon tu en aurais fais souvent. Dans ses moments là, Noël était ton équilibre. Celui qui te permettait d’avancer malgré ton envie de vite d’aller te terrer dans ton logement. Au moins tu te sentais plus libre la bas d’une certaine manière. Quand tu sentis une main se poser sur une de tes épaules, tu sursautas. Mais tu te calmas rapidement en entendant la voix de ton frère raisonné quelques secondes derrière son geste. Tu poussas un soupire avant qu’un sourire s’élargie de ton visage avant de lui faire la bise. « Salut toi, de quelques minutes tout au plus. » Tu avais toujours pris soin de venir quelques minutes en avance. Sans doute aussi ton éducation militaire. Avec les règles strictes et tout. Ca marchait une femme. Ca marquait une vie. Au point que tu en as fais ton métier sur une grande partie de ta vie. Jusqu’à maintenant. Quand il te demanda comment tu allais après avoir caressé ton chien, tu esquivas sa réponse en reprenant la carte dans tes mains. « Et toi ? J’ai vu que tu étais venu en moto tu n’as pas peur de l’averse qu’ils ont annoncés pour la journée ? » La météo était quelque chose que tu regardais souvent. Comme celui de regarder le ciel et tenter de savoir quel temps il ferait. Un truc que tu avais appris dans ton métier. Anticiper. Pour mieux avancer. Quand il marqua un point sur tes problèmes de sommeil, tu poussas un soupire. « Ca se voit tant que ça ? » Tu n’avais jamais été doué pour camouflé tes émotions. Encore moins utiliser du maquillage pour camoufler tout ça. Ce n’était pas avec ton métier que tu en avais l’utilité. Et ce n’était pas maintenant que tu en prendrais. « Je vais bien Terrence ne t’inquiète pas. » Plus facile à dire qu’à faire. Si la situation avait été inversée, tu aurais agis de la même manière. Car c’était ça être membre de cette famille. « Qu’est-ce que tu racontes de beau depuis la dernière fois ? » Dernière fois qui datait de longtemps. Tu n’avais jamais eu beaucoup de permissions vu que tu avais un poste important. Tu ne te rappelais même plus de quand tu les avais vu jusqu’à ta retraite anticipée. « J’ai manqué beaucoup de choses ? » Ce qui ne sera plus le cas maintenant. Car tu étais la. Maintenant. Même si une petite voix voulait qu’une chose : repartir sur le champ de bataille pour retrouver ta vie.