hello, it's me
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(MAI 2022)
Les beaux jours qui reviennent peu à peu. L'été qui devrait bientôt le bout de son nez et les températures qui grimpent en journée, pour une douce douceur en soirée. Le moral, le deuil qui devient de plus en plus facile à accepter. Cette phase de déni qui vient de prendre fin. Juste l'acceptation de cette perte si chère à son cœur. Être heureuse de pouvoir compter sur ses amis, sur cette chaleureuse bande de potes qui ne cesse de la faire rire et sourire à longueur de journée. Ne pas regretter d'avoir accepté, cette chambre dans cette colocation. Elle apprécie le fait de ne jamais être seule, d'avoir toujours une compagnie et de nouvelles histoires à écouter, chaque jour. Abby ne voit que des bons côtés à cette colocation, jusqu'à ce que les mauvais côtés rappliquent ... Ce soir, elle est en train de haïr, l'un des garçons. Elle ignore si c'est Bae, Noam ou Ilian qui en est le responsable et dans le fond, elle n'a même pas envie de savoir. Mais l'un est en train de passer du bon temps avec une demoiselle et les cris de cette dernière résonne dans tout l'appartement. Une tentative désespérée de mettre ses écouteurs, mais sans succès. Le son y parvient toujours. Elle râle intérieurement et ne se gêne pas de lâcher un message dans la conversation de groupe, pour se plaindre, le tout avec sarcasme. Agacée, elle enfile une veste sur ses épaules, récupère ses affaires et quitte l'appartement, avec un plan de secours bien ficelé en tête.

Des tenders de poulet avec un supplément frites, une bouteille de vodka dans les mains, elle appuie avec frénésie sur cette sonnette. Elle ne se stoppe qu'à l'instant où le propriétaire des lieux daigne lui ouvrir la porte. Le sourire aux lèvres en voyant Kenny. Ne pas vraiment connaitre grand chose de lui, juste le minimum et être un tantinet fan de cette dynamique entre eux. Autrement, elle ne serait pas ici pour en redemander, encore. « Ca baise chez moi, donc j'viens squatter. » annonce-t-elle, sans perdre de temps. Elle montre fièrement le sachet de nourriture qu'elle a dans les mains. « J'avais pas envie que tu m'empoissonnes. J'aimerais bien survivre à cette nuit. » souffle-t-elle en se glissant sous son bras afin de pénétrer chez lui, déposant les plats sur la table à proximité. « Au fait, j'ai pas oublié un gilet ? Je ne le retrouves plus. » demande-t-elle. Et elle est certaine que la dernière fois qu'elle est venue ici, elle l'avait sur les épaules avant qu'il ne l'en débarrasse. Et mine de rien, elle l'aime bien ce gilet.

@Kenny Finch

Aujourd'hui, Kenny avait terminé la journée de boulot plus tôt. Il venait de résoudre une enquête grâce à sa nette intelligence mais elle avait été tout de même prenante. Lui qui avait pourtant apprit à prendre du recul sur les horreurs qui rencontraient son passage, il n'était pas non plus insensible. Son aspect déluré jouait beaucoup dessus, parce que ça lui permettait d'avoir une protection en plus, un bouclier plus solide. Il essayait de voir les choses de façon positives : Le véritable meurtrier avait été coffré et lui avait fini sa journée. On lui avait intimé l'ordre de rentrer pour pouvoir se détendre tandis que d'autres prenaient la suite. Après tout, il n'allait pas rechigner. Il avait une série animée à terminer sur Netflix et un paquet de céréale à finir dans son placard.

Alors il rentra. Arrivé à l'appartement, il avait posé, ou plutôt il s'était débarrassé de sa sacoche sur le premier siège qui croisa sa route et avait retiré sa veste et ses chaussures. Il passa un coup de téléphone rapide à son père pour lui raconter qu'il avait bouclé l'affaire sur laquelle lui même avait buché avant qu'il ne soit à la retraite et ils avaient prévu de se retrouver dès le lendemain pour fêter dignement cette victoire. Ensuite, il fit un tour rapide de ses notifications et ses mails, remettant l'idée d'y répondre au lendemain afin de pouvoir se concentrer sur le repos bien mérité qui l'attendait. Il entreprit de prendre une douche pour se relaxer et ce fut lorsqu'il se mit à se rincer qu'il entendit la sonnette retentir. Il coupa l'eau dès lors en se demandant qui lui rendait visite étant donné qu'il n'attendait personne mais peut être était-ce la mamie du dessous qui allait se plaindre encore que le chat, qui n'était pas le siens, s'était soulagé sur sa terrasse et qu'elle allait devoir appeler la police si ça persistait. Il avait beau lui avoir dit plus d'une fois qu'il ETAIT de la police, elle refusait de le croire mais en plus, elle perdait la mémoire.
Il enfila alors une robe de chambre et se traina d'un pas lent jusqu'à la porte qu'il ouvrit sans plus tard. Un sourcil se arqua lorsqu'il reconnut la silhouette de la belle Abby Burrows se tenant devant lui.

"Est ce que je suis en train de rêver ou Abby Burrows se tient devant moi avec un paquet dans ses bras qui dégage une merveilleuse odeur de tenders de poulet? Si c'est le cas, je vous en supplie, ne me réveillez pas!"
En guise de réponse de sa part, elle lui annonça que ça copulait chez elle et qu'elle avait donc pris la décision de se réfugier chez lui. Lorsqu'elle lui montra plus attentivement le paquet de nourriture en lui déclarant qu'elle craignait qu'il ne l'empoisonne, il échappa un rire. "Je suis plus sournois que ça tu sais" plaisanta t-il. Quoique... S'il en avait réellement eu envie, il connaissait des méthodes incroyable pour se débarrasser de quelqu'un et en plus d'un corps. Heureusement, il n'avait pas basculé dans le côté obscur. Elle entra à l'intérieur et il referma à son passage. Pusi elle lui demanda si elle n'avait pas laissé son gilet et Kenny eut un sourire dans le coin de sa bouche.

"Mhhh peut être bien qu'il est là..." commença t-il d'une voix raillée. "Je me demandais quand tu allais venir le récupérer."
Il l'avait longtemps observer le vêtement avec intérêt depuis qu'il avait eu pour mission -involontaire et imprévue- de le garder comme un trésor.

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Un prétexte quelque peu bancal. Et pourtant s'en servir pour justifier sa présence devant sa porte. Trop fière pour admettre, vouloir être ici de son propre gré. Et hors de question qu'elle offre à Kenny, cette satisfaction. Elle n'a ni l'envie, ni le courage de l'entendre s'en vanter durant les trois années à venir, minimum. Le fait étant qu'elle avait tout de même envie d'être là, de le voir, de passer un moment en sa compagnie. Et de toute évidence, sa présence semble surprendre. Une réaction qui lui tire un sourire remplit de malice. La jeune femme n'attend pas vraiment et ne se gêne pas pour venir pincer la peau de l'avant bras du policier. « Juste pour que tu réalises que c'est réel. » dit-elle en lui offrant un clin d'œil, avant de se mettre à glousser. « Je serais presque impressionnée par ton odorat hors du commun, presque. » répète-t-elle en insistant bien sur le terme. « Point positif, si jamais tu te fais virer, tu peux tenter une reconversion dans la reconnaissance de poulets. » suggère-t-elle. La jeune femme explique d'ailleurs la raison de sa venue et du sachet de nourriture dans ses mains. Elle est trop jeune pour mourir d'un empoisonnement. Peut-être que Kenny cuisine divinement bien mais jusqu'à présent, elle n'a jamais eu l'occasion d'y goûter. « Je dois feinter d'être surprise ? » demande-t-elle en le regardant, la langue qui se cale à l'intérieur de sa joue, le sourire qui ne disparait pas. « Mais si tu peux remettre tes plans d'éradication à plus tard, ça m'arrange. » ajoute-t-elle. Alors qu'elle est en train de faire comme chez elle, en déposant le repas sur la table, elle le questionne sur la possible présence de son gilet dans le coin. « Je l'ai peut-être laissé volontairement ici. » annonce-t-elle en le regardant, en haussant les épaules en toute innocence. Cela n'était certes pas le cas, mais si Kenny voulait le croire, franchement ça ne la dérangeait pas. « Tu avais envie de me voir ? » demande-t-elle naturellement. Sa tête finit par se pencher sur le côté en prenant conscience de la tenue du propriétaire des lieux. « Hm et je tombe au mauvais moment ? C'est ton heure pour aller dormir ? » questionne-t-elle. Mais déjà ? C'est donc ça vieillir ? Se coucher à l'heure des poules ? Abby n'a vraiment pas hâte d'être dans la trentaine.

@Kenny Finch

Voir débarquer une belle jeune femme après une journée pareille, accompagnée d’une délicieuse odeur qui plus était, ne pouvait pas mieux éclaircir sa fin de journée. Il faisait comme si tout allait bien, mais au fond, il avait besoin de se détendre, besoin de voir des gens autres que ses collègues et tous types de personnes liées à son métier. Il avait hésité à rendre visite à son père avant de se dire qu’il attendrait un peu, pour fêter sa pseudo victoire. Kenny était loin d’être un alcoolique, mais trouver un prétexte pour se prendre une murge était sa spécialité. Là, il et son binôme venaient de clôturer une affaire à laquelle ils travaillaient depuis un bon moment, compliquée et surtout, dure de par son contenu.
Abby le pinça un coup pour le faire réaliser qu’il ne rêvait pas, avant d’exprimer sa presque admiration pour son odorat développé. Kenneth s’amusa de cela, il se pinça les lèvres et prit une expiration : “Oh tu sais, en tant que poulet, on se reconnaît! Mais je prend note de tes conseils avisés Abby, qui sait, il y a peut être un trafic de faux poulet en ville et qui cause la désillusion de taaaaas de consommateurs innocents. Mhhh, faut que je travaille là-dessus...” Il s’était tapoté la tempe droite pour prendre presque au sérieux ce qu’il venait de dire là, non pas pour se reconvertir en reconnaissance de poulets mais pour s’imaginer monter son propre gang.
Il y avait un jeu entre eux deux. Abby lui demanda d’ailleurs s’il pouvait remettre ses plans de meurtre pour une autre fois, ce qui lui fit prendre un faux air de déception. Il fit mine de réfléchir alors qu’il se mordait la joue pour crédibiliser son jeu de réflexion avant de faire comme s’il avait pris une décision et de decripser ainsi ses muscles faciaux : “Bon d’accord, c’est bien parce que je suis de bonne humeur. Et aussi parce que j’t’aime bien, mine de rien.”
Puis Abby commença à installer la table de la même manière que s’ils vivaient ensemble. Kenny l’observa faire alors qu’il s’approchait d’elle tandis qu’il lui répondait sur la présence de son gilet dans son appartement. Elle lui demanda s’il avait souhaité la voir alors il s’approcha d’elle et posa ses mains sur ses hanches. Sa bouche arriva au niveau des oreilles de la jeune femme : “J’ai toujours envie de te voir voyons” répondit-il d’une voix raillée. Puis il l’entendit lui demander si c’était à ce moment-là qu'il allait se coucher. Il s’esclaffa, comprenant la raison de sa question.
“Il n’y a jamais d’heure pour dormir chez moi tu sais” s’exprima t-il en lui caressant les bras, toujours à son dos. Il chercha néanmoins à capter son regard. “Tu as faim, tu manges, tu veux dormir, tu dors. C’est aussi simple que cela.” Il se pencha sur la table pour piocher un tender avant d’en prendre une bouchée, laissant l’autre partie visible exprès pour elle.

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Être de retour dans cet appartement, après quelques jours d'absence. Le manque de la compagnie de Kenny se faisant certainement ressentir. Elle l'aime bien Kenny et même si elle passe son temps à le nier, elle est certaine qu'il est au courant de son ressenti à son égard. Autrement, elle ne serait pas là à demander une fois encore son dû ... Puis, il ne peut refuser sa présence, pas quand elle arrive avec du poulet. La jeune femme est d'ailleurs assez impressionné par cette capacité du flic à reconnaitre aussi facilement le contenu de son sachet. Déformation professionnelle. Mais la réponse de Kenny, la laisse sans voix. Cet homme a bien trop de repartie. Elle bloque un instant, avant de se perdre dans son regard puis c'est plus fort qu'elle, elle explose de rire. Elle sent même quelques larmes de joie qui coulent au niveau de ses yeux. Elle souffle et tente de reprendre ses esprits. « Oh oui, je place tout mes espoirs en toi et en tes capacités à résoudre des crimes. Les poulets de New-York n'ont qu'à bien se tenir. » ajoute-t-elle en gloussant de plus belle. Son imagination va trop loin, les scénarios ne cessent de passer en tête les uns après les autres et ça continue de la faire rire, toute seule. Il va finir par la prendre pour une folle, si ça n'est pas toujours le cas. « Merci d'être aussi généreux avec moi, je t'en serais éternellement reconnaissante. » ajoute-t-elle, toujours ce sourire aux lèvres. Chance pour elle, ce n'est donc pas dans les plans du flic de la tuer, ce soir. Elle a encore quelques heures de sursis, avant qu'il ne change d'avis demain. Bien qu'elle ne relève pas le fait qu'il l'aime bien, au fond d'elle, ça lui fait plaisir à entendre. Un peu trop, même. Une fois encore, Abby se trouve une excuse pour sa présence ici. Son gilet, qu'elle a possiblement laisser ici pour justement revenir ... Concentrée sur sa tâche, elle est quelque peu surprise de sentir le brun venir se coller contre elle. Surprise, mais très agréablement. Encore plus par son aveu. « Le sentiment est partagé. » souffle-t-elle. Le sérieux du moment ne s'éternise pas, la douce mélodie de leurs rires s'entremêlent et raisonne dans la pièce. Bien qu'elle se moque gentiment de lui, il parvient à la déstabiliser. Sa tête se tourne vers lui et ses yeux cherchant les siens, comme si elle était en train de boire ses paroles. « Une simplicité que j'apprécie beaucoup. » déclare-t-elle, avant d'avancer sa bouche vers ce tender qu'il lui tend. Tout en le prenant dans sa bouche, ses lèvres s'amusent à insister contre son doigt, n'ayant aucune gêne à l'humecter sans lâcher ce contact visuel entre eux. « Les meilleurs de New-York. » lâche-t-elle. Est-ce qu'elle parle des tenders ou du détective ? Libre à lui de se faire sa propre réponse. Son corps pivote pour lui faire face. Elle dépose ses mains sur ses avants bras puis les fait glisser jusqu'à sa nuque, qu'elle caresse avec délicatesse. Ses doigts jouant la seconde suivante avec les pointes encore humides de ses cheveux. « Et toi, de quoi tu as envie ? » demande-t-elle, légèrement impatiente de connaitre sa réponse. Le connaissant, elle est certaine que les tenders vont gagner haut la main cette manche. Ou pas.

@Kenny Finch

Lorsqu'elle se mit à rire, Kenny décocha un sourire amusé. Il aimait l'entendre, ce rire. Usuellement, il aimait faire rire les gens, mais lorsque ça venait d'elle, c'était encore mieux. Naturellement, ses bêtises provoquaient souvent l'hilarité et lui permettait de mieux se focaliser sur l'essentiel. Ce n'était pas toujours une réussite, mais vivant de cette façon, les choses étaient beaucoup plus simple. Lui même émit un rire silencieux lorsque Abby réagit à sa réplique avant de se moquer de lui même en se pointant de ses propres pouces. Il avait haussé les sourcils, s'émerveillant de lui-même. "Eeh ouais, on est tous après un Batman alors que je suis là depuis le début!"
Drôle de coïncidence étant donné qu'ils étaient, mine de rien, dans un Gotham réel. Ce superhéros n'était pas son préféré pour rien cela dit.
Ce moment agréable était un rayon de soleil dans sa vie en ce moment. Il était  réellement heureux d'être en sa compagnie, qu'elle ait eu l'idée de venir le voir. Il n'avait pas grand chose d'autre à faire étant donné qu'il avait été envoyé presque de force en congé pour se reposer. Alors, forcément, il se rattrapait en profitant de l'instant présent. Abby, de la bouffe, que demander de plus? Peut être la paix dans le monde, mais il fallait encore travailler là dessus, ce n'était pas encore au point malheureusement. "Mais enfin, c'est normal, tu me connais bien depuis..." glisse t-il penché contre son oreille.
Peut être bien qu'il finira par la tuer... mais pas de la manière dont on le pensait. Il s'était naturellement posé contre elle afin de poursuivre cet échange agréable et bien qu'elle ne pouvait pas le voir, il répondit à ses paroles par un sourire alors qu'il avait le visage proche du niveau de sa tempe. Abby approuva sa façon de voir les choses, révélant qu'elle l'appréciait même beaucoup. Kenny haussa les sourcils de complicité, des fois, il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver le bonheur. Il fut plutôt surpris, voir même déstabilisé quand il sentit sa langue contre le bout de son doigt, mais ce n'était pas pour lui déplaire. Il la scruta dès lors tandis qu'Abby continuait à être ambiguë sur le reste de la conversation. Il la laissa doucement s'approcher et il sentit à nouveau son corps contre le siens. Ses mains jouaient dans ses cheveux et Kenny lui caressa le dessous de son menton du bout de ses propres doigts. A cet instant, elle lui demanda ce dont il avait envie. Kenny arqua un sourcil.
"Il y a beaucoup de chose dont j'ai envie Abby. Qu'est ce que tu consens à m'offrir plus que tu ne l'as fait déjà?" demanda t-il avant de poser son front contre le siens. Son pouce vint effleurer ses lèvres tandis qu'il les fixait attentivement, relevant son regard clair pour croiser à nouveau celui de la jolie fleur. Il se pinça les lèvres pour les humidifier, profita de sentir le souffle d'Abby contre le siens en silence. Parfois, les mots n'étaient pas utiles pour partager un grand moment.

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Dans le fond, peut-être qu'ils n'ont pas grand chose en commun et en vrai, Abby s'en fiche royalement. Outre le fait que Kenny lui plaise physiquement, il est doté d'un sens de l'humour qui ne la laisse pas de marbre. C'est facile avec lui de rire aux éclats, de rire de n'importe quel sujet, de rire tout court. Ou peut-être que Abby est tout simplement bon public, qu'elle est capable de rire de tout, même des blagues pas drôle. Mais pour l'égo de Kenny, elle soutiendra qu'il est comique et qu'il a certainement loupé sa vocation. Même si elle ne remet pas en question ses capacités de flics. Elle préfère le Kenny comique. « J'en déduis que James Gordon a été une source d'inspiration pour toi ? » demande-t-elle, sans le quitter des yeux. Pendant une fraction de seconde, elle l'imagine avec une paire de lunettes et une moustache pour se fondre dans le personnage. A deux doigts de lui proposer ce costume pour une soirée déguisée. Seulement pour l'heure, pas de soirée déguisée, juste une soirée à deux à déguster du poulet, point faible de l'inspecteur. Et s'il tient à les déguster, Abby insiste pour qu'il ne la tue pas, du moins pas tout de suite ... Et pas d'une façon si dramatique et sanglante. Mine de rien cette proximité entre eux, cette façon qu'il a d'être collé à elle, lui plait énormément. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir cette alchimie et ces sous-entendu plus qu'explicite entre eux. Abby joue avec lui, le taquine énormément, c'est un fait, une réalité. Mais elle aime ça, peut-être un peu trop d'ailleurs. Autrement, elle n'aurait pas fait le déplacement pour passer du temps avec lui, encore. Son corps pivote et entre à nouveau en contact avec le sien. Être satisfaite de cette proximité et vouloir l'être encore plus. Des mots prononcés qui font s'emballer légèrement son rythme cardiaque. Aimer cette façon qu'il a de semer le doute à chaque fois dans son esprit. Le regard qui se perd dans ce bleu qui l'a fait à chaque fois craqué. Tout l'être la pousse à faire taire les quelques centimètres qui les sépare. Et sa résistance ce soir se résume à ... rien. Elle humidifie ses propres lèvres, avant de baisser les yeux sur sa bouche qui l'appelle, encore et encore. « Je t'offrirai toujours plus ... » dit-elle dans un murmure, avant de venir déposer ses lèvres contre les siennes. Baiser humide qui dérive rapidement sur un échange plus sensuel où le temps n'a plus lieu d'être. Ses mains glissent jusqu'à son torse, avant de s'agripper à cette robe de chambre, cherchant à le rapprocher encore plus d'elle qui ne l'est déjà. Ses lèvres dérivent le long de sa mâchoire, avant de se nicher dans son cou, suçotant sa peau. Le trouver doux et apprécier l'odeur de son gel douche qui parfume l'ensemble de son corps. « Est-ce-que je fais partie de la possibilité de choses dont ... tu as envie ? » demande-t-elle en déposant des baisers papillons sur sa peau entre chaque mots. Mais le connaissance, c'est possible qu'il lui avoue avoir plus envie de tenders qu'elle ... Une éventualité à laquelle, elle se prépare intérieurement. Dans ce cas là, ça sera peut-être elle qui le tuera ...

@Kenny Finch