GOOD MORNING NEW YORK
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 :: New York City :: manhattan :: upper manhattan Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Parlez sans honte, il n'y a pas de jugement entre nous - Nyx Zaïmis
« Silho Keegan »
•• habitant(e) de manhattan
Silho Keegan

identity card
•• Date d'arrivée : 09/11/2023
•• Messages : 65
•• Dollars : 162
•• Faceclaim : Luke Evans
•• Les crédits : Storm Of Face pour mon avatar
•• Âge : 40
•• Nationalité(s) : Américaine et Britannique
•• Statut marital : célibataire
•• Orientation sexuelle : il n'y a que des femmes à son bras. Pourtant, il regarde souvent du côté des hommes. S'il a déjà fait de petites expériences avec ceux du même sexe que lui, ce n'est que pour les besoins de son travail. Il s'avère qu'il se doit de vérifier la qualité des services qu'il propose. Cependant, il se peut que l'un de ses agneaux attire plus son attention que les autres...
•• Métier / études : "dénicheur de talents" doublé de proxénète. Mais aux yeux de tous, il est un docteur en psychiatrie respecté et respectable.
•• Quartier d'habitation : Manhattan
we're curious

Le petit plus
Triggers:
Warnings:
Pronoms IRL:
Pseudo: Lily Gre
Pseudo discord:
Multicomptes: Noé Crawford
Habitude rp: Entre 500 et 1500 mots, je RP en tu et j'essaie de tenir un délai entre 2 à 4 semaines
Couleur rp:
Disponibilité rp: Il me reste une ou deux places
Silho Keegan
Lun 19 Fév - 14:47

   
Parlez sans honte, il n'y a pas de jugement entre nous
RP LIBRE & Silho Keegan
“Le malheur commence quand les mots ne se suffisent pas à eux-mêmes.”
- Alain Veinstein
Si le cœur est vital à tout être humain afin de continuer à vivre, tu considères que l’organe le plus passionnant est le cerveau. Tout comme celui faisant office de pompe énergisante, il est indispensable. Sans lui, rien n’est possible. Sans lui, pas de vie. Pour toi, il est nettement plus important que le myocarde. Ce dernier n’est que mécanique. Certes, lorsque la mécanique s’enraie, tout déraille, mais lorsque le cerveau s’embrouille, ce n’est pas mieux. Loin s'en faut. Propulser du sang dans les veines, c’est facile. Provoquer des courants électriques stimulants les synapses, provoquant la parole, ordonnant à un doigt de bouger, à des yeux de cligner, dirigeant les pensées, créant des rêves, donnant des frissons, faisant couler des larmes… Tout cela et bien plus compliqué, c’est beaucoup plus délicat. Fragile. Intriguant. Mystérieux. Bien plus manipulable également.

Tu as toujours trouvé cela grisant de démêler ce qui se passe à l’intérieur de la tête de quelqu’un. Déjà gamin, tu analysais ton environnement et surtout les personnes le composant. Tu les mettais dans des cases, les triais en fonction de tes besoins du moment afin de déceler vers qui te tourner en fonction de l'occasion. En grandissant, tu n’as pas vraiment changé ta façon d’être et de fonctionner. Tu continues inlassablement à décortiquer ce qui fait de tes interlocuteurs ce qu’ils sont. Et tu n’as rien perdu de ton talent d’avant, au contraire. Tu n’as fait que t’améliorer. A présent, on te paie même pour comprendre ce qui se passe. Ou ce qui ne se passe pas d’ailleurs. Parce qu’il faut bien l’avouer, les femmes et les hommes de cette Terre ont l’art de toujours tout compliquer. Tu les en remercies, ils te remplissent les poches tout en te divertissant en venant s’allonger sur le sofa de ton grand bureau aux couleurs claires et apaisantes. Durant tes séances, tu as l'impression d'être au cinéma. Devant un film plus ou moins intéressant, face à un acteur méritant ou non des applaudissements ou un Oscar.

« Rappelez-moi, où nous étions-nous arrêtés lors de notre dernière séance ? », tu le sais parfaitement, mais donner l’impression à ton patient qu’il mène la danse est toujours une stratégie que tu affectionnes. En fonction de sa réponse, tu peux savoir dans quel état d’esprit il se trouve. Agacé que tu sois en train de feindre ton oublie. Ravie de reparler du dernier sujet. Énervé de devoir le réaborder. Désappointé devant ton manque de professionnalisme. Joueur en sachant que tu n’as pas la mémoire défaillante. Il y a tant de possibilités de réactions que ça en devient fascinant.

Tu adores ton travail Silho. Non pas qu’aider de pauvres âmes à se retrouver soit ancré dans ton ADN, mais les écouter se lamenter, t’expliquer ce qui dysfonctionne dans leur existence, te conter leurs déboires, leurs joies ou tout ce qu’ils veulent te permet d’approfondir ta connaissance de l’autre. Et de faire des repérages aussi… Que ce soit pour une future recrue ou pour un futur client de ton activité annexe. Tu aimes tout de ce travail. Le cerveau. Les gens. Les bonheurs. Les malheurs. Les crises existentielles. Les rires. Les larmes. Jamais tu ne t’ennuies dans le confort de ton bureau à la vue imprenable sur les buildings new-yorkais.

#rplibre

   
(c) princessecapricieuse

   

_________________

You're hurricane, I'm chaos

ANAPHORE
« Aether Zaïmis »
•• habitant(e) de manhattan
Aether Zaïmis

identity card
•• Date d'arrivée : 08/02/2024
•• Messages : 636
•• Dollars : 828
•• Faceclaim : Chase Hudson
•• Les crédits : Lightless.lou
•• Âge : 25
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : Célibataire
•• Orientation sexuelle : Homosexuel
•• Métier / études : Mannequin pour l'entreprise familiale, seul travail qu'il réussit à garder.
•• Quartier d'habitation : Manhattan
we're curious

Le petit plus
Triggers: Absolument aucun
Warnings: Alcoolisme, consommation de drogue, anorexie
Pronoms IRL: Il/iel
Pseudo: JayLo
Pseudo discord: Restreint, venir me le demander en privé
Multicomptes: Arakiel, Barth, Benjamin, Tulío, Desmond, Leif, Animkii
Habitude rp: RP majoritairement fait aux termes neutres, avec une variante au masculin parfois. Fréquence varié, ça dépend de mon état d'esprit.
Couleur rp: 85a8e5
Disponibilité rp: All day everyday, ou presque
Aether Zaïmis
Jeu 29 Fév - 20:48

   
Parlez sans honte, il n'y a pas de jugement entre nous
“Le malheur commence quand les mots ne se suffisent pas à eux-mêmes.”
- Alain Veinstein

Faire confiance aux gens, ça te vient si facilement et pourtant, ça t'es extrêmement difficile. Faire confiance à quelqu'un pour aller boire un verre ou se fumer un joint, aucun problème. Mais faire confiance à quelqu'un pour parler ta vie, de tes problèmes et ce que tu ressens, t'y arrive pas vraiment. Ça ne fait aucun sens, mais c'est l'histoire de ta vie. Rien n'a jamais fait de sens pour toi. C'est comme ça et tu t'y es fait. Depuis un moment, c'est un parfait chaos dans ta tête. Tu comprends plus rien à ce qui se passe autour de toi. T'as l'impression d'être un lourd fardeau qui ne fait que déranger, ne rien amener de bon. Pourtant, ce n'était pas comme ça il y a peu. Pourquoi, si soudainement, ça a passé de si bien à si incompréhensible ? Ta consommation, elle ne fait qu'augmenter. Que ce soit l'alcool ou la drogue, t'as clairement perdu le contrôle sur cette situation et le fait que t'en as rien à foutre, ça t'aide pas du tout. Sans compter le fait t'as cru bon de lâcher ta médication. Après tout, c'est mauvais de mixer alcool et médicaments, non ? Réflexion à la con, vraiment, mais c'est du toi tout craché. Faire passer ton plaisir avant ta santé.

Sa voix venant briser le silence, tu ne peux faire autrement que d'avoir un léger sursaut. Tu étais tellement parti dans ta tête que t'en as oublié où tu es. Tu pousses un long soupir en frottant ton visage puis reporte ton regard sur ce psy. Pourquoi t'es là au juste ? C'est pas comme si t'avais vraiment besoin de ça. Bon, en vrai t'as carrément besoin de parler, d'être suivi et encadré. Parfois, c'en est une question de survie. Tu devrais tellement pas être laissé seul dans la nature sans surveillance. Tu hausse les épaules.

- C'est vraiment nécessaire de prétendre ne pas le savoir ? On s'était arrêté à... Hmm je devais être trop high pour m'en souvenir... C'est sûrement de ça qu'on parlait en fait, mes dépendances et la raison du pourquoi.

Les gens disent toujours que c'est problématique, que ça ne t'amenera jamais rien de bon. Qu'en as-tu à faire de toute façon ? En dehors des jeux vidéos et les party, t'as pas grand chose à faire de ta vie. So what que ça puisse t'empêcher de trouver un travail ? Ton père est là pour ça. Et les risques de mourir d'une overdose, t'en fais quoi ? Tu t'en fous royalement, si t'as à mourir, alors soit, au moins t'en auras profité. Et ils sont bien d'accord avec toi, c'est quand-même eux qui t'encourage à continuer ainsi. Tu fronces les sourcils alors que tu tournes la tête pour regarder derrière toi. Tu as cette voix résonnant dans ta tête qui te répète que tu devrais partir tout de suite, que cet homme ne te veut aucun bien. Tu mords ta lèvre nerveusement en reportant ton attention sur cet homme qui est réellement avec toi dans cette pièce.

Pourquoi in doit faire ça déjà ? J'ai pas besoin de tout ça.
   
(c) princessecapricieuse

   
« Silho Keegan »
•• habitant(e) de manhattan
Silho Keegan

identity card
•• Date d'arrivée : 09/11/2023
•• Messages : 65
•• Dollars : 162
•• Faceclaim : Luke Evans
•• Les crédits : Storm Of Face pour mon avatar
•• Âge : 40
•• Nationalité(s) : Américaine et Britannique
•• Statut marital : célibataire
•• Orientation sexuelle : il n'y a que des femmes à son bras. Pourtant, il regarde souvent du côté des hommes. S'il a déjà fait de petites expériences avec ceux du même sexe que lui, ce n'est que pour les besoins de son travail. Il s'avère qu'il se doit de vérifier la qualité des services qu'il propose. Cependant, il se peut que l'un de ses agneaux attire plus son attention que les autres...
•• Métier / études : "dénicheur de talents" doublé de proxénète. Mais aux yeux de tous, il est un docteur en psychiatrie respecté et respectable.
•• Quartier d'habitation : Manhattan
we're curious

Le petit plus
Triggers:
Warnings:
Pronoms IRL:
Pseudo: Lily Gre
Pseudo discord:
Multicomptes: Noé Crawford
Habitude rp: Entre 500 et 1500 mots, je RP en tu et j'essaie de tenir un délai entre 2 à 4 semaines
Couleur rp:
Disponibilité rp: Il me reste une ou deux places
Silho Keegan
Jeu 14 Mar - 13:01

   
Parlez sans honte, il n'y a pas de jugement entre nous
@Nyx Zaïmis & Silho Keegan
“Le malheur commence quand les mots ne se suffisent pas à eux-mêmes.”
- Alain Veinstein
Nyx Zaïmis. Ce gamin t’a été envoyé par un de tes confrères. Apparemment, il ne s’en sortait plus avec le jeune homme et il a préféré te le confier, persuadé que tu saurais être l’oreille attentive dont il a besoin. Silho, ta réputation te précède ! Bien que cela ne t’étonne pas vraiment, tu es honoré de tant de confiance en ton travail, en tes capacités. En toi. Tu as longuement parlé avec ce psychiatre apparemment incapable de tenir son patient, puis tu as lu attentivement le dossier de ce dernier.

Drogue. Alcool. Comportement parfois autodestructeur. Manque d’ambition. Incapacité à garder un emploi. Un gamin paumé. Mais pas seulement. Diagnostiqué schizophrène l’année précédente, sans doute que cette annonce l’a plongé dans une détresse psychologique compliquée à maîtriser. Avec le bon traitement, les bons conseils et un suivi adéquat, le jeune homme devrait parvenir à surmonter cette épreuve, à chasser ses hallucinations et à tenir à distance la paranoïa qui accompagne quasi systématiquement son trouble.

Dans son malheur, il a de la chance. Vos rencontres à ton cabinet ont lieu depuis quelques semaines, et tu es sûrement celui qui lui faut pour réussir à maintenir la tête hors de l’eau. Et s’il rencontre le besoin de sortir du quotidien ennuyant d’un jeune adulte devant suivre une routine claire et précise pour se maintenir dans le droit chemin, tu peux également l’aider sur ce point. Bien que, d’après ce que tu as pu comprendre de vos précédentes entrevues, il ne semble pas être le genre de personne à suivre scrupuleusement les consignes données par ses médecins.

Ta tête dodeline de haut en bas quand il te demande s’il est nécessaire de feindre ton oublie de votre dernière séance. Un fin sourire se glisse sur tes lippes, content – et presque fier – d’avoir face à toi quelqu’un n’étant pas totalement dupe du jeu de psychanalyse.

« Probablement. »
, en réalité, le propos de votre discussion de la semaine passée ne tenait absolument pas à l’état dans lequel il s’est présenté à ton cabinet. Il ne t’avait pas fallu longtemps pour comprendre qu’il n’était pas tout à fait lui-même et que des substances illicites coulaient dans ses veines. Tu n’avais pas joué les pères moralisateurs. Pourtant, tu aurais pu. Avec la médication que tu lui prescris, l’alcool est proscrit et ne parlons pas des drogues… Cependant, tu n’es pas de ceux qui s’amusent à juger ou à émettre une opinion contre productive. Tu as plutôt profité de son état second pour le questionner sur des sujets qu’il préfère éviter habituellement. Sa famille par exemple ou la vision qu’il a de lui-même, ses rapports personnels. « Vous avez pu réfléchir à cette question depuis notre dernière conversation ? Qu’est-ce qui vous pousse à prendre ces cochonneries ? », ta voix est posée, tu ne fais que soulever une interrogation factuelle. Il n’y a pas de dédain, aucune trace de ton avis sur ces actes.

Jusqu’à présent, tu étais assis à ton bureau, mais lorsqu’il te demande la raison de sa présence, s’insurgeant quant au fait qu’il n’a pas besoin de cette thérapie, tu pousses du plat de la main sur la tranche du plateau, recule ta chaise et va prendre place sur le fauteuil se trouvant près du sofa.

« Et de quoi avez-vous besoin ? »
, les coudes posés sur tes cuisses, tu joins tes mains en entrelaçant tes doigts avant de laisser ton menton reposer dessus, « Si c’est cette pièce qui vous déplaît, on peut aller prendre l’air et s’installer dans le parc juste en face. À moins que vous pensiez votre temps mieux utiliser ailleurs, avec une autre compagnie ? ». Tu tentes de le pousser à revenir sur les sujets que vous évoquiez alors qu’il planait. Ça, c’est la vraie vie. C’est sa vraie vie. À moins que ce ne soit que des chimères créent par son esprit pour s’évader et quitter quelques instants les images de ces jeux vidéo dans lesquels il aime se perde.

   
(c) princessecapricieuse

   

_________________

You're hurricane, I'm chaos

ANAPHORE
« Aether Zaïmis »
•• habitant(e) de manhattan
Aether Zaïmis

identity card
•• Date d'arrivée : 08/02/2024
•• Messages : 636
•• Dollars : 828
•• Faceclaim : Chase Hudson
•• Les crédits : Lightless.lou
•• Âge : 25
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : Célibataire
•• Orientation sexuelle : Homosexuel
•• Métier / études : Mannequin pour l'entreprise familiale, seul travail qu'il réussit à garder.
•• Quartier d'habitation : Manhattan
we're curious

Le petit plus
Triggers: Absolument aucun
Warnings: Alcoolisme, consommation de drogue, anorexie
Pronoms IRL: Il/iel
Pseudo: JayLo
Pseudo discord: Restreint, venir me le demander en privé
Multicomptes: Arakiel, Barth, Benjamin, Tulío, Desmond, Leif, Animkii
Habitude rp: RP majoritairement fait aux termes neutres, avec une variante au masculin parfois. Fréquence varié, ça dépend de mon état d'esprit.
Couleur rp: 85a8e5
Disponibilité rp: All day everyday, ou presque
Aether Zaïmis
Ven 15 Mar - 2:30

   
Parlez sans honte, il n'y a pas de jugement entre nous

Être là, t'en as aucunement envie. Tu te demandes même ce que tu fais là. Tu ne considère pas avoir besoin de ça. Ou plutôt, tu refuses de faire face à la réalité qu'est ta vie. Il te demande si tu as réfléchi sur ce qui te pousse à consommer. T'en as aucune idée pourquoi tu fais ça. As-tu réellement une raison ? Tu te dis toujours que c'est parce que t'aimes le feeling que ça te fait. Pourquoi as-tu commencé à consommer il y a 10 ans de ça ? Tu te dis que ça vient de l'influence d'autrui, que t'as essayé pour le plaisir et que t'en es devenu accro. Mais pourquoi ? Tu pousses un long soupir en te calant dans ce canapé sur lequel tu es posé. Te refermant sur ta personne, tu croises les bras, laissant ton regard se perdre devant toi. Vraiment, qu'est-ce qui te pousse à continuer de consommer ? Pourquoi est-ce que tu te mens à toi-même ? J'en sais rien.. J'ai commencé à consommer j'avais 15 ans. On m'a encouragé à le faire. J'ai aimé la sensation que ça m'a procuré alors j'ai juste... Continué. Est-ce vraiment tout, la seule raison pour laquelle tu consommes encore aujourd'hui ? Tout ce que tu sais, c'est qu'en ce moment, tu es à jeun et tu ne te sens pas bien. T'as l'impression de sombrer dans un gouffre sans fond. La réalité est que, lorsque tu es à jeun, tu es envahi par ces pensées sombres, ces envies destructrices. T'as trop le temps de réfléchir et te perdre dans ta tête. T'as le temps de te rappeler à quel point tu es inutile, que tu n'amène rien de bon, que tu ne fais que causer des problèmes.

Tu secoue la tête pour te sortir de tes pensées avant de suivre ce psychiatre du regard alors qu'il s'installe non loin. À nouveau, tu pousses un soupir en baissant la tête. J'en sais rien... Et non, c'est bien ici en fait... Tu appuie les coudes sur tes genoux, la tête entre les mains. La vérité est que tu es complètement perdu. Tu ne sais plus qui tu es, tu ne sais pas ce que tu veux, ni où tu t'en vas. Tu regardes ta famille et tu te dis que, oui ils ont leurs problèmes, ils merdent ici et là, mais ils arrivent à se rattraper et faire quelque chose de bien de leur vie. Toi... Toi t'arrives à rien. Tu n'es qu'une déception, un fardeau pour cette famille. Ils te le répètent souvent. Peut-être que tes frères et sœurs ne le disent pas, mais tu sais qu'ils le pensent. Le fait est que... Je sais même pas qui je suis sans ça... Ça fait 10 ans que je ne passe pas une journée sans consommer une substance quelconque. En fait, les seuls moments où c'est pas le cas, ce sont quand je me ramasse à l'hôpital pour overdose. Je suppose que ça devrait me pousser à arrêter mais... On dirait que je m'en fous. Je peux bien mourir demain d'une overdose, j'en ai rien à foutre. Tu t'en fous, mais tu ne cours pas après la mort pour autant. Tu en es juste complètement indifférent. Tu te redresse pour regarder ton psy, affichant un sourire, remettant ce masque que tu as appris à si bien enfiler.
(c) princessecapricieuse

   
« Silho Keegan »
•• habitant(e) de manhattan
Silho Keegan

identity card
•• Date d'arrivée : 09/11/2023
•• Messages : 65
•• Dollars : 162
•• Faceclaim : Luke Evans
•• Les crédits : Storm Of Face pour mon avatar
•• Âge : 40
•• Nationalité(s) : Américaine et Britannique
•• Statut marital : célibataire
•• Orientation sexuelle : il n'y a que des femmes à son bras. Pourtant, il regarde souvent du côté des hommes. S'il a déjà fait de petites expériences avec ceux du même sexe que lui, ce n'est que pour les besoins de son travail. Il s'avère qu'il se doit de vérifier la qualité des services qu'il propose. Cependant, il se peut que l'un de ses agneaux attire plus son attention que les autres...
•• Métier / études : "dénicheur de talents" doublé de proxénète. Mais aux yeux de tous, il est un docteur en psychiatrie respecté et respectable.
•• Quartier d'habitation : Manhattan
we're curious

Le petit plus
Triggers:
Warnings:
Pronoms IRL:
Pseudo: Lily Gre
Pseudo discord:
Multicomptes: Noé Crawford
Habitude rp: Entre 500 et 1500 mots, je RP en tu et j'essaie de tenir un délai entre 2 à 4 semaines
Couleur rp:
Disponibilité rp: Il me reste une ou deux places
Silho Keegan
Mar 16 Avr - 20:12

   
Parlez sans honte, il n'y a pas de jugement entre nous
 @Nyx Zaïmis  & Silho Keegan
“Le malheur commence quand les mots ne se suffisent pas à eux-mêmes.”
- Alain Veinstein
La pression du monde. Ou plutôt, le fait de se laisser convaincre d’essayer. Pour se donner un genre ou par simplesse d’esprit ? Malheureusement, ce n’est pas toujours aussi évident. Il y a, bien souvent, tellement plus à la consommation de drogues ou de n’importe quelle autre substance euphorisante. Le souci, c’est que, bien souvent – encore une fois – la personne concernée n’a pas conscience de la ou les raisons plus profondes la poussant à cette dépendance. Les illusions sont belles, les sensations sont agréables, mais parfois, tout est terrible. Tous ceux, sans exception, étant tombés dans le piège de ces univers chimériques, ont déjà connu ce qu’on appelle communément un ou plusieurs bad trip. Pourtant, malgré cette expérience perturbante, la plupart y reviennent. La prise suivante fait s’envoler la peur et la douleur pour une nouvelle montée d’adrénaline ou de bien être.

« Comment décririez-vous cette sensation ? », la réponse est importante. Presque plus que le pourquoi il a réellement commencé. Parce que ce qui pousse quelqu’un à continuer, ce ne sont pas tant la ou les raisons de la chute, mais bel et bien le plaisir qu’il retire à chaque montée. « Et aujourd’hui, est-ce que la sensation est différente ? », avec l’accoutumance, l’exagération va souvent de pair, poussant le consommateur toujours plus loin pour ressentir davantage. Tu as encore une question, et c’est ton job de la poser, « Quand vous prenez… ce que vous prenez, avez-vous l’impression d’être différent ? ». Tu ne dis jamais à voix haute le nom de la moindre substance avant que ton client ne le fasse de lui-même. Ce genre de chose doit venir de lui, non de toi. C’est une façon de le mettre à l’aise, de ne pas le pousser dans ses retranchements tout en lui montrant que tu es prêt à l’écouter attentivement à ce sujet.

Mais Nyx s’agace. Toi, tu gardes ton calme. Tu as déjà vu pire, son emportement ne t’inquiète pas outre mesure et tu te rapproches en prenant place sur le fauteuil proche de lui. S’il n’a pas besoin de cette thérapie, de quoi donc a-t-il besoin alors ? Tu proposes même d’aller ailleurs, dans un cadre moins formel, peut-être se sentira-t-il plus à l’aise. Cependant, il refuse. Perdu, tu vois bien qu’il l’est. Néanmoins, tu peines à mettre véritablement des mots sur ses maux. Il faut qu’il parle, qu’il évacue. Il en a besoin. Alors tu restes silencieux, patientant simplement qu’il décide si tu es suffisamment digne de sa confiance. Digne d’entendre ses blessures et les remèdes qu’il a trouvé seul pour les soigner.

La décision semble prise. Il cause. Ses paroles pourraient te glacer le sang, mais là encore, tu as entendu bien pire, alors tu restes de marbre. Disons plutôt que tu lui montres un visage bienveillant et que tu lui offres une oreille attentive. Oui, c’est cela. Tu l’écoutes attentivement en lui souriant avec le plus de sincérité possible.

Ce gars te plaît. Mais sa situation te chiffonne. Si elle te chiffonne, ce n’est pas pour lui, mais pour toi. Car s’il n’avait pas une famille si nombreuse, des proches si présents autour de lui, alors il ferait une proie magnifique. Tu n’aurais sans doute aucun mal à l’enrôler, à l’emprisonner entre tes griffes et à l’embarquer dans ton troupeau. Cependant, malgré ce qu’il pense et ce qu’il dit, trop de monde s’inquiéterait pour lui. Il serait une recrue difficile. Difficile à garder sous emprise, et difficile à maîtriser. Son addiction serait un véritable problème. Un problème que tu saches de ton esprit en bousculant ton idée saugrenue de le voir à ta merci. Tu te focalises donc à nouveau sur ses propos.

« Nyx, avez-vous déjà aimé ? », tu ne prends pas de note. Pas durant vos entrevues en tout cas. Tes impressions, ses réactions et ses dires, tu les inscrits après coup dans le carnet lui étant destiné. Pour l’heure, tu te focalises entièrement sur lui. Les prunelles plantées sur son visage à présent souriant, tu ne te formalises pas de sa risette qui sonne faux, « Il y a tout un tas de façons d’aimer. Il y a l’amour pour ses proches, pour sa famille. Celui pour ses amis. Celui pour quelqu’un de plus proche encore. Mais ce n’est pas tout. On peut aussi ressentir de l’amour pour une chose, une activité, un animal. Avez-vous déjà senti cette sensation de bonheur ? Celle qui vous porte plus loin. », tu marques un court temps d’arrêt, « Et ne me parlez pas du bonheur que provoquent vos substances, parlez-moi d’autre chose. ». Une fois encore, ton sourire est bienveillant. Pour parler de sa mort ainsi, il est évident qu’il pense ne pas s’aimer. En plus de sa capacité ou de son incapacité à aimer, il y a un autre point à soulever, « Vous pensez vous aimé ? Vous venez de me dire que votre mort ne vous importait pas, pensez-vous qu’elle toucherait quelqu’un ? ». Que cherches-tu à lui prouver Silho ? Que contrairement à ce qu’il pense, il n’est pas seul. Il n’est pas détestable. Il est même un aimant à sentiments. Tu veux bien faire. En le poussant à parler, à se rendre compte de ses relations avec autrui, tu souhaites qu’il comprenne que sa vie à un sens. Peut-être pas pour lui, mais pour d’autres, elle en a.

   
(c) princessecapricieuse

   

_________________

You're hurricane, I'm chaos

ANAPHORE
« Contenu sponsorisé »

identity card
we're curious
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
 :: New York City :: manhattan :: upper manhattan Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Sauter vers: