GOOD MORNING NEW YORK
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Dérapage non contrôlé - feat Kronos Zaïmis
« Noé Crawford »
•• habitant(e) de brooklyn
Noé Crawford

identity card
•• Date d'arrivée : 29/10/2023
•• Messages : 588
•• Dollars : 1067
•• Faceclaim : Taylor Zakhar Perez
•• Les crédits : Avatar : Caelestisart - Gif signature : Userstede
•• Âge : 28
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : Tu navigues seul à travers les ondes de la vie
•• Orientation sexuelle : Les hommes
•• Métier / études : Tu as de multiples casquettes : vendeur dans un magasin informatique, professeur de poterie, tu fais également du bénévolat dans un centre communautaire pour partager tes connaissances sur les ordinateurs et, le soir, tu mets ton masque de justicier sur le net
•• Quartier d'habitation : Brooklyn, plus précisément Williamsburg
we're curious

Le petit plus
Triggers:
Warnings: Addictions aux médicamments, problème d'alcool. Deuil. Tendance dépressive
Pronoms IRL: Elle
Pseudo:
Pseudo discord: Lily Gre
Multicomptes: Silho Keegan
Habitude rp: J'écris à la deuxième personne, soit en
Couleur rp:
Disponibilité rp:
Noé Crawford
Ven 23 Fév - 15:45

   
Dérapage non contrôlé
 @Kronos Zaïmis & Noé Crawford
“Les vrais amis sont ceux qui lorsqu'on fait un fou de soi ne croient pas que cette condition soit permanente.” - Erwin T. Randall
Tu es là. Dansant en plein milieu de cette foule. De cette foule composée de visages inconnus, de voix que tu ne reconnais pas. Il y a toutes ces personnes autour de toi, et bien que tu les perçoives Noé, tu ne leur prêtes aucune attention. Ou c’est l’inverse. Ce sont eux qui ne te voient pas. Comme souvent, tu es persuadé d’être invisible. Tel un parasite, tu es venu, tu t’es incrusté à cette soirée à laquelle tu ne devrais pas participer. Tu devrais être n’importe où ailleurs, mais pas ici. Ici, les tentations sont trop grandes. Ici, certaines de tes blessures se rouvrent à la vitesse de la lumière. Le pire dans tout ça, c’est que tu en as conscience. Tu le savais avant même de mettre un seul orteil dans cet appartement. Tu évites les fêtes, tu fuis les soirées depuis des semaines. Depuis plusieurs mois. Tu as réussi à tenir bon. Malgré tes peurs ou tes peines, tu es resté éloigné des cachetons. Oh, pour composer, tu as abusé des spiritueux plus d’une fois, tu as grillé un nombre incalculable de clopes, mais tu le jures, tu n’as pas flanché en direction de ton adversaire le plus redoutable. Toi-même. Parce que oui, tu es ton pire ennemi. Et ce soir, tu vas te le prouver.

Pourquoi est-ce que tu es là ? Pourquoi est-ce que tu es venu ? Parce que le 24 ainsi que le 25 décembre ont été un cauchemar. Désespérément seul, tu as eu la lumineuse idée de sortir pour te changer les idées et ne pas penser au repas fait de pâtes au thon que tu avais l’intention de te préparer pour ce Noël 2023. Tes pas t’ont guidé, à l’aveugle, vers cette rue de Brooklyn Heights que tu essaies d’éviter en temps normal. Tu t’es stoppé face à une maison en brique rouge. Face à cette maison en brique rouge. Ton cerveau s’est mis en route. Il t’a envoyé les images de ce père pour qui tu n'es rien, de cette famille qu’il s’est construite loin de toi – et de ta mère – et qu’il aime de tout son cœur. Et toi, tu étais seul, encore. Tu as vu les rideaux du rez-de-chaussée bouger légèrement, et tu as pris peur. Peur qu’on te reconnaisse. Peur qu’on te chasse surtout. Peur qu’on te hurle dessus à nouveau en te disant que tu n’as rien à faire là, que ta place n’est pas ici. Alors tu as pris tes jambes à ton cou, tu as couru à en perdre haleine jusqu’à ton appartement miteux d’un des quartiers voisins puis tu as ouvert une bouteille de whisky. Pas besoin de verre, tu as bu directement au goulot en t’échouant dans le canapé tout en t’allumant une énième cigarette, et tu as picolé tout le reste de l’après-midi sans avalé cette fameuse assiette de pâtes à laquelle tu pensais un peu plus tôt.

Ta place, elle est nulle part.

Le lendemain matin, au réveil, la tête comme une essoreuse à linge, tu as cherché à continuer à noyer ta solitude. T’aurais pu appeler Elias. Tu as eu envie d’appeler Elias. Sans doute que tu aurais dû appeler Elias, mais il devait très certainement avoir mieux à faire et être en famille. Tu ne souhaites pas non plus qu’il te voit en plein tourment. Tu préfères lui montrer ton visage joyeux, souriant. Tu lui montres le Noé que tu n’es pas réellement. Celui que tu n’es que rarement. Alors tu as esquivé son nom dans ton répertoire et tu as contacté une vieille connaissance. Un seul texto a suffit pour trouver une soirée à l’ambiance surfaite et sur-énergisée pour le jour même.

Voilà comment tu t’es retrouvé là. Esseulé. Flottant dans une marée de corps. Sautant d’un pied sur l’autre au rythme de la musique. Essayant de ne pas t’effondrer au sol à cause de ton esprit embrumé par les vapeurs d’alcool. Tu es arrivé déjà enivré. En réalité, tu n’es pas véritablement redescendu depuis la veille. Dès que tu as passé la porte, tu t’es jeté sur la piste de danse sans prêter attention à ceux t’entourant. De toute façon, personne ne te porte intérêt. Ils sont tous venus en groupe, et toi, tu es venu seul, comme d’habitude. Seul avec ta bouteille à la main. Seul avec ton envie de ressentir autre chose que du néant. Seul avec ce besoin d’être entouré, même si cela doit être par des étrangers.

Tu sais comment tu es arrivé à cette soirée. Mais ce que tu ne saurais dire, c’est comment tu te retrouves avec ces pilules au creux de ta paume. Tu en glissé dans ta poche, et désormais, tu scrutes l'unique que tu as gardé à porté. Tu l’observes. Tu ne la quittes pas des yeux durant plusieurs minutes. Malgré l’alcool, malgré la peine, malgré la douleur de cette période de l’année, tu hésites. Si tu la porte à tes lèvres, tu replonges. Si tu replonges, alors tu auras échoué. Une fois de plus. Il faudra tout reprendre à zéro. Retrouver la force de ne pas poursuivre sur cette voie. Trouver le courage de rester éloigné de cette utopie apaisante que sont les narcotiques, stimulants et autres pilules multicolores.

Tu as cessé tout mouvement. À présent, tu es droit comme un I. Stoïque comme un menhir, mais faible comme un Noé dans ses pires périodes. Tes doigts se lèvent, tes lèvres s’entrouvrent et quand tu observes l’intérieur de ta main quelques secondes plus tard, elle est vide. Totalement vide. La pilule à disparu. Tes doigts se lèvent à nouveau, ils se posent délicatement sur ta gorge alors que tu réalises la décision stupide que tu viens de prendre, et pour la première fois, tu regrettes ta prise avant que la montée et la descente n’aient lieu. Bousculant tes voisins, tu te précipites en direction de l’étage de cet appartement clinquant. Tu ne penses plus qu’à une chose : trouver la salle de bain pour évacuer ta connerie avant que les effets n’arrivent. C’est comme si tu avais dessoûlé en une fraction de seconde. Sauf que ce n’est pas le cas.

En bas des escaliers, tes pieds s’emmêlent. Fichu tapis ! Tu vacilles, ta tête tourne et tu cherches à te rattraper à la rambarde. Petit bémol ; la rambarde est hors d’accès. Soit elle est trop loin, soit tes bras sont trop courts. Au choix.

BADABOUM.

Tu es au sol. Les fesses écrasées contre le parquet ciré et le dos en bouillie. Tu sens un poids t’écraser, puis tu finis par réaliser que, dans ta chute, tu as réussi à attraper quelque chose pour te retenir. Ce fut un échec cuisant. Non seulement tu as terminé aplati par terre, mais tu as également entraîné avec toi la bonne âme dont tu as chopé le poignet.

« Eh merde, pardon, je… Je… Je suis désolé, je ne voulais pas... », les effluves d’alcool sortent de ta bouche mais cela ne suffit pas à te rendre plus sur de toi. Tu ne regardes pas la personne, trop préoccupé par la mission que tu venais de te donner. Tu tentes de te dégager, mais tes gestes sont lents à cause de tout ce que tu as avalé – alors qu’ils risquent de devenir très rapides et saccadés sous peu, dû à ta dernière boulette – et tu as la force d’un Lilliputien. « Il faut vraiment que je monte et... », tu jettes enfin un coup d’œil à celui que tu as fait valser. Voir son visage te coupe la parole, tes sourcils se froncent comme si tu n’étais pas sûr de bien le reconnaître puis tes lippes s’étirent, ravies de voir un visage connu et apprécié, « Tu ne m’avais pas dit que tu venais ?! ».

   
(c) princessecapricieuse

   

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Wandering Soul
« Kronos Zaïmis »
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Kronos Zaïmis

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Le petit plus
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Kronos Zaïmis
Dim 3 Mar - 22:14
OutfitÇa doit faire.... Trois jours que tu n'as pas quitté ton appartement. T'as mal. Le mal-être qui te frappe une fois de temps en temps, vous savez ce qu'ils disent? Plus longtemps sont tes high plus fort seront les low. Et il est fort celui-là. Il te cloue au lit, t'as l'impression d'avoir ta peau en feu. T'as cette hypersensibilité corporelle qui te donne l'impression que tes draps sont en papier sablé. T'en as même mal au coeur. Chose qui n'aide pas dans le cas que tu n'as pas eu un réel repas depuis ces trois jours. Jours qui te semblent éternels puisque... Tu ne dors pas. Non mais merde on peu te donner une pause avec ça? Insomnie, hypersensibilité, mal de coeur, douleurs physiques... T'as le cocktail absolu dis-donc. De quoi à rendre quelqu'un de fou, dequoi à te rendre fou.

Tu ne sais pas ce qui t'a poussé. Cette soudaine sensation de devoir sortir du lit, de devoir bouger, de devoir simplement faire quelque chose de ton corps. T'es probablement fou après-tout. Après cette isolation de trois jours, t'avais ton cerveau dans les nuages, ta conscience n'était pas clair, mais une chose était certaine. C'est que tu n'allais pas manquer cette fête. T'avais enfilé ce qui te tombais sous la main, au pif comme ça. Tu prenais même pas la peine de placer tes cheveux ou de simplement accessoiriser. Tu sortais, alors qu'honnêtement, tu ne devrais pas.

Tu monte ta moto, dans un lourd vrombissement tu déguerpissais avant que quelqu'un ne te remarque. Avant que quelqu'un de ta fratrie ne passe par là et ne t'arrête. T'as une sale tête après-tout.

T'étais fashionably late, digne de toi. Le responsable de la fête tu le connais? Non. Tu t'en fiches? Carrément. Tu entrais dans la salle, te dirigeais directement pour te servir de l'alcool. Première chose qui entre dans ton système depuis des jours. Même si tu as l'habitude de tenir, tu ne peux mentir que ça allait te frapper bien plus rapidement qu'à l'habitude. Tu te balades, tu ne comptes plus les verres, tu n'as même pas la connaissance du temps. Ça fait deux minutes ou deux heures que tu es là? T'sais pas. Tu t'arrêtais près des escaliers, discutais avec quelqu'un, enfin, une discussion qui menait bien nul part.

C'est bien sans prévenir que tu te faisais entrainer dans une chute. Perdant les pieds, tu te retrouvais sur le sol. Tu ouvrais les yeux, confus de ce qui s'était passé, remarquant que tu le connaissais plutôt bien. Tu te redressais, alors qu'il s'excusait, tu sortais ta langue, la mordait entre tes dents dans un sombre sourire. Non tu lui avais pas dis que tu venais, tout comme lui. Enfin peut-être ,tu n'as pas regardé ton téléphone. Tu m'as texté?


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Kronos

The higher I get, the lower I'll sink, I can't drown my demons, they know how to swim
« Noé Crawford »
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Noé Crawford

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Disponibilité rp:
Noé Crawford
Jeu 28 Mar - 13:37

   
Dérapage non contrôlé
 @Kronos Zaïmis & Noé Crawford
“Les vrais amis sont ceux qui lorsqu'on fait un fou de soi ne croient pas que cette condition soit permanente.” - Erwin T. Randall
Les soirées de ce genre, tu les connais. Tu les as écumées durant des mois, voire des années. Elles se ressemblent toutes, et pourtant, elles sont également toutes diamétralement opposées. Tu crois. Parce que, en réalité, il y en a un bon nombre dont tu ne te souviens pas totalement. Parfois, c’est le trou noir complet, parfois, tu as des bribes de souvenirs qui resurgissent. Et bien souvent, dès que ta mémoire se réveille, elle provoque en toi une onde de dégoût, de mépris et de honte. À chaque fois, c’est la même chose. Tu te dis que c’est la dernière. Puis la suivante arrive. Tonitruante, inarrêtable. Sauf que cela fait plusieurs semaines que tu réussis à lutter. Même plusieurs mois. Échapper à tes démons est difficile. Salvateur, certes, mais difficile. Les douleurs physiques sont présentes, tout comme les douleurs morales. Et finalement, avec l’arrivée des fêtes de fin d’année, tu as flanché. La tentation a été trop forte. Non, pas la tentation. La peine, ce sentiment de solitude qui te colle à la peau et ce besoin de te sentir vivant. C’est ça qui t’a fait flancher. Tu es trop faible pour résister. Alors tu as picolé plus que de raison, tu as écrit ce message et tu as pris le chemin de Manhattan pour une énième soirée de débauche remplie d’illusions.

En arrivant, tu n’étais déjà plus tout à fait toi-même. L’alcool coulant dans tes veines t’avait déjà fait perdre une partie de ta tête, et l’ambiance a fini de t’emporter définitivement. Jusqu’à ce que tu avales cette pilule. Tu sais qu’elle va te faire planer. Tu sais qu’elle va te faire du bien, qu’elle va soulager tes maux. Mais tu sais également que ce n’est qu’un mensonge. Qu’une chimère dévastatrice et il te faut peu de temps pour remettre les pieds sur Terre. Tu as fait trop d’efforts ces derniers temps pour replonger. Pourquoi tout envoyer en l’air ainsi ? Juste pour un petit bad mood ? Pour une marche trop haute ? Pour un putain d’anniversaire passé seul et un saleté de Noël sans sapin ? Noé, tu es un abruti. Alors tu te précipites pour essayer de sauver ton sevrage. Tu t’élances rapidement avec l’espoir irréaliste de ne pas replonger. Tu ne veux pas redevenir une loque. Tu veux garder l’esprit clair. Tu… Tu te casses lamentablement la gueule comme pour te prouver que, malgré toute ta bonne volonté, tu n’es bon qu’à ça : échouer, encore et encore.

Il te suffit d’une petite distraction pour oublier pourquoi tu voulais absolument te faire vomir dans la cuvette des chiottes. Un visage connu et, hop, tu zappes ta volonté de rester ce Noé insipide que tu es sans aide extérieure. Ton état d’ébriété n’aide pas vraiment à ta concentration. Le cacheton que tu as avalé ne fait pas encore son effet, mais ça ne saurait tarder, et, bientôt, tu t’envoleras. Tu quitteras cet appartement. Métaphoriquement parlant. Tu vas t’élever. Tu vas planer. Tu vas être dans un univers parallèle. Le temps de la montée, tu vas être heureux. Puis tu vas subir la descente. Tu t’auto-flagellera à nouveau, et, il y a de grande chance pour que tu décides bêtement d’avaler une autre pilule, une de celles qui se trouve dans la poche arrière de ton pantalon. Qu’importe, pour l’instant, tu n’es pas en mesure d’assimiler tout ce qui va se passer. Avec cette bousculade, tes craintes ont été envoyées aux oubliettes, tu vis simplement le moment présent.

Toujours au sol, tu cesses de gesticuler en t’étonnant de voir Kronos. Est-ce que, comme il te le demande, tu l’as contacté ? Il ne te semble pas. Mais les heures qui viennent de passer sont floues, noyées dans les vapeurs d’alcool alors tu ne peux pas être catégorique, « J’en ai pas le souvenir, pas depuis… Quelque temps. ». Tu ne sais même pas dire depuis quand. C’était avant ton overdose. Avant ta prise de trop. C’est ça, la dernière fois que tu l’as contacté et la dernière fois que tu l’as vu, tu étais dans un état lamentable. Pire que ce soir.

Tu ne vois pas son air fatigué. Et puis, soyons honnête, vos cernes et vos traits tirés, c’est monnaie courante à chacune de vos rencontres alors pourquoi en ferais-tu cas ? Ce que tu remarques aisément, c’est son poids ! « Mec, tu m’écrases, bouge de là ! », tu rigoles tout en le repoussant doucement. Non seulement parce que l’alcool te rend plus joyeux qu’à la normal, mais également parce que tu es content de le voir. Néanmoins, ton cerveau parvient à faire le point sur la situation, en partie, uniquement sur celle te faisant le bousculer et chuter en ta compagnie. Tes joues se tintent légèrement de rose quand tu t’excuses à nouveau, plus sincèrement que quelques secondes auparavant, « Je ne voulais pas que tu me tombes dans les bras, mes pieds se sont embrouillés. Désolé. ».

Enfin, tu te relèves. Difficilement. En chancelant et tu te maintiens finalement à cette rambarde qui t’a fait défaut plus tôt, « On se prend un verre ? Ça fait une éternité qu’on ne s’est pas vus, quoi de neuf ? ». Oui Noé, tu as véritablement totalement oublié ce que tu viens d’ingurgiter. Il n’y a plus que la présence de Kronos qui virevolte sous ton crâne. Tu n’es plus seul. Tu n’es plus un gars paumé venu simplement pour oublier sa vie merdique, non, désormais, tu es un gars à une fête, avec ce qu’on peut appeler un ami. Tu n’es plus beurré. Tu n’es plus un camé. Tu n’es plus une merde. Du mois ça, c’est valable pour les minutes qui arrivent, et plus elles vont s’égrainer, plus tu vas perdre le contrôle. Plus tu vas t’enfoncer dans un rêve illusoire.

   
(c) princessecapricieuse

   

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