•• Métier / études : vendeuse dans une boutique de prêt-à-porter
•• Quartier d'habitation : Manhattan
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Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: Pseudo: Pseudo discord: Multicomptes: Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp:
Depuis que j’avais appris pour mon cancer, je me savais condamnée. Pour la simple et bonne raison que j’avais été adoptée, que ma mère n’était pas compatible, et que le plus sûr serait de trouver un proche, sauf que je n’avais aucune famille, du moins à ma connaissance. Pour autant, même si la vie avait été une sale garce avec moi jusqu’à maintenant, je n’avais pas vécu que des mauvaises choses, bien au contraire. Si mes premières années de vie n’avaient pas été les plus belles, tout avait changé quand j’avais été adoptée et que j’avais enfin un nom, j’appartenais enfin à une famille. Je me disais que si la vie m’infligeait tout ça, c’est que je devais être capable de le supporter, de le surmonter, alors je ne voulais pas broyer du noir et ne pas profiter des derniers instants de mon existence. Je voulais profiter à fond, ne pas perdre une seule seconde et vivre comme si chaque seconde était la dernière de ma vie. Quasiment personne n’était au courant pour ma maladie, à l’exception de ma mère et de ma patronne. Ce n’était pas quelque chose que je voulais étaler, c’était ma vie et je ne voulais pas que les gens me prennent en pitié parce que j’étais malade. Moi, j’étais toujours la même, je n’avais pas changé, et je ne voulais pas que les gens changent avec moi non plus. Mais puisque ma patronne avait absolument tenu à aménager mes horaires pour que je puisse me reposer et assumer mes lourds traitements, je profitais d’un moment où je ne travaillais pas pour aller faire un tour dans Manhattan et prendre quelques photos. La photographie, une passion qui m’avait été transmis par mon père, malheureusement décédé. Mais je m’étais fait la promesse que je ferais vivre cette passion qu’il m’avait transmise, jusqu’à la fin. Parce qu’il s’agissait de tout ce qu’il me restait de lui aujourd’hui, à l’exception de quelques babioles que ma mère avait gardé et des photos, on en revenait toujours à cette passion qu’il m’avait transmise. Je me baladais tranquillement, regardant un peu partout, cherchant quelque chose à photographier. Parfois, je prenais quelques clichés des bâtiments et puis mon regard se porta enfin sur un chien, un corgi. Tout sourire, je m’avançais un peu vers lui et je commençais à le prendre en photo. Il me semblait plutôt photogénique et il prenait bien la pause. Après plusieurs clichés, je me redressais et tentais de savoir qui était le ou la propriétaire de l’animal. Je ne l’avais pas vu avant mais je restais figée quand je croisais le regard de la personne qui tenait la laisse du chien. Harmony. Une ex, la seule et unique femme que je n’avais jamais eu dans ma vie. On s’était séparé quand une photo de nous avait fuité dans la presse. La rupture avait été douloureuse, après un an de relation c’était normal, mais nous n’avions gardé aucun contact, je n’avais donc pas connaissance de son retour à New York. J’avais envie de m’enfuir en courant, mais j’étais comme paralysée, ce fut encore pire quand son regard croisa le mien. « Bonjour Harmony. » furent les seuls mots qui furent capables de sortir de ma bouche tant j’avais la gorge serrée.
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« Harmony Windsor »
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•• Date d'arrivée : 16/02/2024
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•• Âge : 33
•• Nationalité(s) : Anglaise
•• Statut marital : Fiancée, Célibataire, c'est compliqué
•• Orientation sexuelle : Bisexuelle
•• Métier / études : Actrice en devenir
•• Quartier d'habitation : Manhattan
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Le petit plus Triggers: A discuter Warnings: Homophobie, mariage forcé Pronoms IRL: Elle Pseudo: Cassicorn Pseudo discord: Multicomptes: Aria, Romeo, Isaac, Luz et Colombe Habitude rp: Environ 500 mots Couleur rp: #8fb352 Disponibilité rp: Pas pour le moment
Harmony Windsor
Lun 26 Fév - 21:30
J'adore promener Uranie assez tôt le matin ou bien avant que le soleil se couche. C'est plus calme et j'ai presque l'impression d'être seule. Presque car je ne suis jamais vraiment seule. Il y a toujours quelqu'un pour me surveiller, j'ai par le moment l'impression d'être une gamine sur qu'il faut veiller constamment. Mais je m'y suis faite. Ce n'est pas vraiment comme si j'avais le choix disons qu'au moins avec Ugo je suis tranquille il ne me colle pas non plus. J'ai une pseudo liberté. Pas grand chose mais je prend ce qu'on me donne, pas le choix de toute façon. Avant je ne pouvais pas faire un pas sans que Vincent me colle. Limite s'il ne me suivait pas aux toilettes. Plus jeune je m'amusais a semer mes gardes du corps juste pour ensuite faire ce que je voulais. Ça avait le don de faire hurler mes parents mais ça nous amusait beaucoup avec mes sœurs. Maintenant je n'y prête plus attention c'est naturel d'avoir cette présence constante quand je suis a l'extérieur. Aujourd'hui par exemple je me focalise sur Uranie qui bondit joyeusement au bout de sa laisse. Le petit corgi est encore jeune et elle est pleine de fougue c'est amusant a regarder. Elle attrape un bout de bois qu'elle secoue en grognant, m'arrachant un petit sourire. Je lui accorde un caresse avant de lui envoyer le bâton. C'est hilarant de voir Uranie courir avec ses petites pattes. je passe un moment à jouer avec elle, et puis il est temps de rentrer, je rattache la laisse et prend la direction de mon appartement. Central Park est agréable en cette fin de journée, la lumière est splendide et c'est calme. Alors que j'avance, mon portable vibre, l'une de mes sœurs. Ainsi je ne me rend pas tout de suite compte que quelqu'un est en train de prendre des photos d'Uranie. Je m'arrête soudain pour fixer le photographe, je n'aime pas spécialement ces derniers, je me méfie des paparazzi. Mais ce n'est pas un paparazzi, au contraire. La personne qui se tient derrière l'appareil est une personne qui a compté pour moi, beaucoup compté même. Une personne que j'ai quitté à cause d'un paparazzi d'ailleurs. Elle se redresse, son regard croise enfin le mien, elle vient de me reconnaitre. Elle est tout aussi mal à l'aise que moi. Je tente de lui sourire, c'est maladroit. Nous sommes toutes les deux dans une situation délicate. Six ans que nous nous sommes quittés, pourtant à la regarder, j'ai l'impression que c'était hier. Elle me dit bonjour, je frémis en l'entendant prononcer mon prénom. Je lui réponds avec un sourire « Salut Kae ... ça fait longtemps » Et c'est ma faute, je suis partie comme une voleuse après un an de relation. Mon regard se pose sur Uranie, qui semble fatiguée, je viens la prendre dans mes bras « Tu deviens quoi ? » Je suis curieuse, je veux en savoir plus sur elle. Mais je ne sais pas si elle voudra me répondre, elle pourrait légitimement m'envoyer bouler.
« Kaelyn Williams »
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Si on m'avait dit qu'un jour je croiserais Harmony dans les rues de New York, je n'y aurais pas cru une seule seconde. Elle et moi ça avait été aussi intense que douloureux. Nous avions été ensemble, mais dans un secret total, jusqu'à ce que l'information fuite et que ce soit la fin de nous. Ca avait été une véritable épreuve pour moi, un déchirement, la perte de mon premier amour en quelque sorte. Et à ce moment-là, je n'avais absolument aucune idée de la façon dont je devais agir, tout ce que je savais, c'est que j'avais mal, très mal, et qu'elle me manquait terriblement. Pourtant, nous avions rompu tout contact. A vrai dire, elle avait pris la fuite et c'était peut-être mieux comme ça, que l'on n'ait pas de contact elle et moi. Sans quoi, je n'étais pas certaine que je serais parvenue à me reconstruire. Finalement elle avait décidé de faire sa vie loin de moi, je devais en faire de même. Je ne pouvais pas rester malheureuse toute ma vie. Puis je partais du principe que la vie ne mettait sur mon chemin que des épreuves que j'étais capable de surmonter. Enfin, je le croyais, jusqu'à apprendre pour mon cancer. Je ne voyais aucune issue, je savais que j'allais mourir, ce n'était qu'une question de temps. Seulement, je ne voulais pas y croire, même si j'avais conscience de ce que je vivais. La vie était trop belle et je ne voulais pas quitter ce monde, aussi cruel puisse-t-il être. J'en arrivais à me demander si voir Harmony ici face à moi était bel et bien réel ou si j'avais passé l'arme à gauche sans m'en rendre compte. Impossible. Ce que j'étais en train de vivre était réel, j'en étais sûre. Pour autant, j'étais assez perturbée de la revoir, je ne croyais pas que cela arriverait un jour. Elle était venue à New York pour ses études, le temps de notre relation, et jamais je n'aurais cru qu'elle serait revenue ici, où sa vie avait été gâchée, à cause de moi, à cause de nous. Je hochais doucement la tête quand elle mentionna le fait que ça faisait longtemps. « Plutôt oui. » me contentais-je de répondre, parce que je ne savais pas quoi dire de plus. Je restais là, statique à regarder Harmony prendre son chien dans les bras. Je croisais chaque jour de nombreux chiens, et il avait fallu que je choisisse précisément celui-là, celui d'Harmony, pour faire des photos. Je soupirais doucement avant de hausser les épaules. « je vis ma vie, du mieux que je peux. » lui répondis-je. A vrai dire, je ne savais pas bien quoi lui répondre. Ma maladie était quelque chose que je gardais pour moi, alors je ne me voyais pas lui étaler mes problèmes de santé comme ça après tant d'années. Cependant, je ne croyais pas que lui dire que j'étais vendeuse dans une boutique de prêt-à-porter la ferait forcément rêver, sûrement qu'elle avait une vie bien meilleure que la mienne. « Et pour toi, tout va comme tu veux ? » demandais-je quand même pour être polie. Mais en réalité, je ne savais pas si elle avait vraiment envie de me voir si de me parler, simplement que là elle n'avait pas le choix.
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« Harmony Windsor »
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•• Date d'arrivée : 16/02/2024
•• Messages : 742
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•• Faceclaim : Troian Bellisario
•• Les crédits : Gorgeousmali
•• Âge : 33
•• Nationalité(s) : Anglaise
•• Statut marital : Fiancée, Célibataire, c'est compliqué
•• Orientation sexuelle : Bisexuelle
•• Métier / études : Actrice en devenir
•• Quartier d'habitation : Manhattan
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Le petit plus Triggers: A discuter Warnings: Homophobie, mariage forcé Pronoms IRL: Elle Pseudo: Cassicorn Pseudo discord: Multicomptes: Aria, Romeo, Isaac, Luz et Colombe Habitude rp: Environ 500 mots Couleur rp: #8fb352 Disponibilité rp: Pas pour le moment
Harmony Windsor
Mer 1 Mai - 20:55
Je savais bien que je risquais de croiser des gens que je connaissais d'avant. Mais elle, j'avais éspéré que la ville soit assez grande pour faire en sorte que le hasard soit en ma faveur. J'aurais aimé ne jamais la recroiser, ce n'était pas que je ne l'aimais pas, c'était au contraire bien plus compliqué que ça. Kae et moi, ça avait été puissant et passionné, trop peut être. Disons que la rupture avait été douloureuse pour elle comme pour moi. Enfin, peut être plus pour moi, je ne sais pas vraiment comme elle s'en est remise. Car j'avais coupé les ponts. Sur le moment, ça m'avait semblé être la chose la plus facile pour tenir. Mais maintenant que je suis face à elle, je ne sais pas vraiment. C'est tellement étrange de la revoir après si longtemps. Est ce que j'avais toujours cette furieuse envie de l'embrasser qui m'avait toujours prise quand je me trouvais face à elle ? Oui évidemment. Est ce que j'avais envie de céder à cette pulsion ? Oui encore. Mais est ce que j'allais le faire ? Bien sûr que non. Car nous n'étions plus étudiantes, nous n'étions plus ensemble et un beau paquet d'années étaient passés. Plus rien ne serais jamais pareil. La preuve étant ce malaise qui nous prenait alors que nous nous faisions face. Heureusement qu'Uranie était là, la petite boule de poil me permettait de détourner un peu mon attention. Mais bon, je ne pouvais quand même pas l'éviter indéfiniment et je tentais de prendre la parole, maladroitement. Voilà que je prononce la phrase la plus bateau du monde, ça fait longtemps. Evidemment que ça fait longtemps. D'ailleurs elle ne rebondit pas vraiment, en même temps que dire de plus ? Je me fatigue moi même par moment. De nouveau, je détourne le regard et en profite pour prendre le petit corgi dans mes bras en souriant avant de demander des nouvelles a mon ancienne petite amie. Je ne sais pas vraiment quelle réponses j'attends, mais celle que me donne ne me satisfait pas beaucoup. Je la fixe avant de déclarer « Tu devrais faire des réponses encore plus bague Lyn » Mais en même temps je la comprend, car quand elle me retourne la question, moi aussi j'aimerais répondre de façon vague. Mais puisque je viens de lui faire la reproche, je me vois mal éviter les sujets important de ma vie. Alors je souffle « Disons que tout ne se passe pas exactement comme prévu ... Il y a du positif mais aussi et surtout du négatif. Disons que les choses vont surtout comme ils veulent » Et je n'ai pas besoin de préciser de qui je parle avec ce ils, car Lyn a partagé ma vie suffisamment longtemps pour comprendre combien les désirs de mes royaux parents pèsent sur mes épaules. Je finis par apprendre à mon premier amour « Je suis fiancée » Et là encore pas besoin de tout lui expliquer, je sais qu'elle me connait suffisamment pour comprendre à mon ton que ce n'est pas une merveilleuse nouvelle.
Depuis que j’avais appris pour mon cancer, je me savais condamnée. Pour la simple et bonne raison que j’avais été adoptée, que ma mère n’était pas compatible, et que le plus sûr serait de trouver un proche, sauf que je n’avais aucune famille, du moins à ma connaissance. Pour autant, même si la vie avait été une sale garce avec moi jusqu’à maintenant, je n’avais pas vécu que des mauvaises choses, bien au contraire. Si mes premières années de vie n’avaient pas été les plus belles, tout avait changé quand j’avais été adoptée et que j’avais enfin un nom, j’appartenais enfin à une famille. Je me disais que si la vie m’infligeait tout ça, c’est que je devais être capable de le supporter, de le surmonter, alors je ne voulais pas broyer du noir et ne pas profiter des derniers instants de mon existence. Je voulais profiter à fond, ne pas perdre une seule seconde et vivre comme si chaque seconde était la dernière de ma vie. Quasiment personne n’était au courant pour ma maladie, à l’exception de ma mère et de ma patronne. Ce n’était pas quelque chose que je voulais étaler, c’était ma vie et je ne voulais pas que les gens me prennent en pitié parce que j’étais malade. Moi, j’étais toujours la même, je n’avais pas changé, et je ne voulais pas que les gens changent avec moi non plus. Mais puisque ma patronne avait absolument tenu à aménager mes horaires pour que je puisse me reposer et assumer mes lourds traitements, je profitais d’un moment où je ne travaillais pas pour aller faire un tour dans Manhattan et prendre quelques photos. La photographie, une passion qui m’avait été transmis par mon père, malheureusement décédé. Mais je m’étais fait la promesse que je ferais vivre cette passion qu’il m’avait transmise, jusqu’à la fin. Parce qu’il s’agissait de tout ce qu’il me restait de lui aujourd’hui, à l’exception de quelques babioles que ma mère avait gardé et des photos, on en revenait toujours à cette passion qu’il m’avait transmise. Je me baladais tranquillement, regardant un peu partout, cherchant quelque chose à photographier. Parfois, je prenais quelques clichés des bâtiments et puis mon regard se porta enfin sur un chien, un corgi. Tout sourire, je m’avançais un peu vers lui et je commençais à le prendre en photo. Il me semblait plutôt photogénique et il prenait bien la pause. Après plusieurs clichés, je me redressais et tentais de savoir qui était le ou la propriétaire de l’animal. Je ne l’avais pas vu avant mais je restais figée quand je croisais le regard de la personne qui tenait la laisse du chien. Harmony. Une ex, la seule et unique femme que je n’avais jamais eu dans ma vie. On s’était séparé quand une photo de nous avait fuité dans la presse. La rupture avait été douloureuse, après un an de relation c’était normal, mais nous n’avions gardé aucun contact, je n’avais donc pas connaissance de son retour à New York. J’avais envie de m’enfuir en courant, mais j’étais comme paralysée, ce fut encore pire quand son regard croisa le mien. 
J'adore promener Uranie assez tôt le matin ou bien avant que le soleil se couche. C'est plus calme et j'ai presque l'impression d'être seule. Presque car je ne suis jamais vraiment seule. Il y a toujours quelqu'un pour me surveiller, j'ai par le moment l'impression d'être une gamine sur qu'il faut veiller constamment. Mais je m'y suis faite. Ce n'est pas vraiment comme si j'avais le choix disons qu'au moins avec Ugo je suis tranquille il ne me colle pas non plus. J'ai une pseudo liberté. Pas grand chose mais je prend ce qu'on me donne, pas le choix de toute façon. Avant je ne pouvais pas faire un pas sans que Vincent me colle. Limite s'il ne me suivait pas aux toilettes. Plus jeune je m'amusais a semer mes gardes du corps juste pour ensuite faire ce que je voulais. Ça avait le don de faire hurler mes parents mais ça nous amusait beaucoup avec mes sœurs. Maintenant je n'y prête plus attention c'est naturel d'avoir cette présence constante quand je suis a l'extérieur. Aujourd'hui par exemple je me focalise sur Uranie qui bondit joyeusement au bout de sa laisse. Le petit corgi est encore jeune et elle est pleine de fougue c'est amusant a regarder. Elle attrape un bout de bois qu'elle secoue en grognant, m'arrachant un petit sourire. Je lui accorde un caresse avant de lui envoyer le bâton. C'est hilarant de voir Uranie courir avec ses petites pattes. je passe un moment à jouer avec elle, et puis il est temps de rentrer, je rattache la laisse et prend la direction de mon appartement. Central Park est agréable en cette fin de journée, la lumière est splendide et c'est calme. Alors que j'avance, mon portable vibre, l'une de mes sœurs. Ainsi je ne me rend pas tout de suite compte que quelqu'un est en train de prendre des photos d'Uranie. Je m'arrête soudain pour fixer le photographe, je n'aime pas spécialement ces derniers, je me méfie des paparazzi. Mais ce n'est pas un paparazzi, au contraire. La personne qui se tient derrière l'appareil est une personne qui a compté pour moi, beaucoup compté même. Une personne que j'ai quitté à cause d'un paparazzi d'ailleurs. Elle se redresse, son regard croise enfin le mien, elle vient de me reconnaitre. Elle est tout aussi mal à l'aise que moi. Je tente de lui sourire, c'est maladroit. Nous sommes toutes les deux dans une situation délicate. Six ans que nous nous sommes quittés, pourtant à la regarder, j'ai l'impression que c'était hier. Elle me dit bonjour, je frémis en l'entendant prononcer mon prénom. Je lui réponds avec un sourire « Salut Kae ... ça fait longtemps » Et c'est ma faute, je suis partie comme une voleuse après un an de relation. Mon regard se pose sur Uranie, qui semble fatiguée, je viens la prendre dans mes bras « Tu deviens quoi ? » Je suis curieuse, je veux en savoir plus sur elle. Mais je ne sais pas si elle voudra me répondre, elle pourrait légitimement m'envoyer bouler.
