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One look at you, my whole life falls in line • Rebecka
« Beckett Peterson »
•• habitant(e) du queens
Beckett Peterson

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•• Date d'arrivée : 21/02/2024
•• Messages : 85
•• Dollars : 261
•• Faceclaim : Luke Newton
•• Les crédits : Myself pour l'avatar
•• Âge : 30
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : Veuf et père célibataire
•• Orientation sexuelle : Les femmes de son expérience
•• Métier / études : Journaliste au New York Times
•• Quartier d'habitation : Queens
•• More about you :
"Do I want to be a hero to my son? No. I would like to be a very real human being. That's hard enough."

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"His love hadn't been a thunderbolt from the sky. It had started
with a smile, a word, a teasing glance. Every second he had spent in her presence it had grown, until he'd reached this
moment, and he suddenly knew."


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Beckett Peterson
Mar 27 Fév - 21:05

One look at you, my whole life falls in line


15 Mars 2024

Alors qu'on rentrait chez moi, je ne pouvais pas m'empêcher de jeter un regard à Rebecka, alors que Nicky s'était logé dans les bras de sa marraine. J'avais essayé de protester, à 4 ans et demi, mon fils commençait à peser son poids, mais ma meilleure amie avait roulé des yeux dans ma direction. Et pas besoin de mots pour savoir que j'avais perdu la bagarre. Néanmoins, un sourire satisfait flotté sur mes lèvres. Nous venions de passer notre après-midi sur un ferry, et malgré la fatigue, je pensais que nous avions passé un bon début de journée. C'était le plan pour la journée, après tout Becka fêté ses 30 ans, aujourd'hui et j'avais envie de lui offrir une journée de rêve.

Tout avait débuté par un petit-déjeuner préparé par mes soins, même si mon fils avait prétendu avoir tout fait tout seul. C'était son cadeau d'anniversaire, avec un dessin qui était terriblement adorable pour sa Mama. D'accord, objectivement, il ne montrait pas le talent précoce d'un futur artiste, mais j'étais sûr que l'attention avait plu à la jolie blonde qui se tenait à mes côtés. Nicholas avait été fier d'annoncer les plans de la journée, gâchant un peu la surprise que j'avais en tête. Mais c'était dur pour moi d'être contrarié pour cette raison. Un déjeuner rapide dans un des petits restaurants, trônant au bord de la baie avant le périple en ferry. On avait peut-être déjà fait ce genre d'escapade dans le passé, mais depuis la naissance de mon fils, je devais admettre que je n'avais jamais pris le temps de le refaire. Et Rebecka appréciait toujours ce genre de petites aventures. Mais la journée d'anniversaire de la jeune femme n'était pas finie. Je n'étais pas le meilleur cuisinier de nous deux, mais j'avais insisté pour lui faire à manger ce soir. Même si les suggestions de repas de mon fils, annonçait un dîner digne d'un garçon de son âge.

Une fois, devant chez moi, je m'inclinais légèrement une révérence, afin de les laisser passer la porte devant moi. - Après vous. Sourire en coin tranquille, avant de les suivre à l'intérieur. Je voyais déjà la tête de Nicky dodelinait, prêt à s'endormir, mais je n'allais pas l'envoyer au lit, le ventre vide. Il n'avait pas eu le loisir de faire une sieste, et la journée avait été longue. - Nicky, pourquoi tu ne vas pas regarder un peu la télé, pendant que Papa prépare le repas ? Une question posée avec douceur, je doutais qu'il veuille quitter les bras de celle qu'il considérait comme une mère. Soyons honnête. Même si ça me faisait toujours un peu peur, j'avais appris à accepter les faits. Il murmurait entre ses lèvres, des mots incompréhensibles. Et j'échangeais un regard avec Rebecka, mon cœur battant un peu trop vite, comme souvent ces derniers temps. Avoir pris conscience de mes sentiments était une chose, gérer les conséquences semblait toujours m'échapper un peu. Je me penchais pour déposer un baiser sur la tête de mon fils, et j'en profitais en passant pour déposer un baiser sur la tête de ma meilleure amie. Un clin d'œil dans sa direction, avant de m'éloigner pour me débarrasser de ma veste, me rincer les mains et m'installait en cuisine. J'avais plaisanté que ce repas était mon cadeau d'anniversaire pour elle, mais c'était loin d'être le cas. J'attendais juste que mon fils soit au lit pour lui offrir son cadeau, c'était toujours un peu compliqué de voir son petit regard plein d'espoir avant de voir que le cadeau n'était pas pour lui. Ce n'était probablement pas très raisonnable de ma part de ne pas lui faire comprendre les choses clairement, mais c'était un gentil garçon qui faisait rarement des caprices, alors je m'autorisais de temps en temps, ce genre d'écart.

- Nicky a décidé que ce serait mac&cheese, ce soir ... Je disais à voix haute, en direction du salon, avec un mouvement de tête amusé pour moi-même, en entendant la réaction de mon fils, à l'annonce de son plat favori derrière les nuggets. Mais même moi, je m'étais la limite au plat surgelé pour fêter l'anniversaire de ma meilleure moitié. Elle n'aurait peut-être pas un repas de grand chef, mais elle n'aurait pas du surgelé dans son assiette. Je sortais les ingrédients nécessaires, alors que la frimousse de la petite blonde pointait son nez dans la cuisine. - Non, tu ne peux pas aider, c'est ton anniversaire. J'annonçais avant qu'elle ne prononce le moindre mot, et sans même portait une attention très soutenue dans sa direction. Je la connaissais néanmoins suffisamment pour savoir qu'elle était toujours la première à vouloir rendre service. Une fois, les ingrédients sortis, je relevais néanmoins la tête pour lui offrir un sourire tendre. Elle était tellement à sa place dans ma cuisine, et encore une fois, la pensée me traversait de lui demander de venir s'installer avec nous. Mais c'était trop. Elle faisait déjà tellement. Ce n'est pas que je craignais un non, c'est que je craignais un oui. Un oui qui étoufferait un peu de sa lumière.
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For the first time in years, there's a light up ahead. It's calling (It's pulling me closer), reborn within. Now I'm shedding my skin . It's falling (The weight off my shoulders) cuz I can't stay chained to my secrets. No I can't stay. I'm bound by my regrets. I can't erase all of my errors; Those days are gone forever. I can change, I can change tomorrow

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« Rebecka Carter »
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Rebecka Carter

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Rebecka Carter
Dim 10 Mar - 14:59



Mars 2024, maison de Beck

La journée avait été parfaite, tout simplement parfaite. Je crois que je n’aurais pas pu rêver mieux pour mon anniversaire. La boutique était fermée, exceptionnellement pour l’occasion, et j’avais prévu de passer mon temps libre avec les deux hommes les plus importants de ma vie. Cependant, je ne m’attendais certainement pas à autant de surprise et une journée aussi remplie de joie, de sourires et de rires. Depuis le petit déjeuner préparé avec soin par Beck – enfin plutôt pas Nick selon ses dires – le programme était d’aller faire une sortie en ferry accompagné d’un repas dans un restaurant. Je croisais à plusieurs reprises le regard dépité du père lorsque le fils dévoilait une autre surprise, mais à vrai dire cela me faisait tout autant sourire. Autant l’air enjoué du fils, que de lire la frustration de son père. J’avais adoré ma journée et j’avais apprécié chaque instant en leur compagnie. Comme un souffle nourrissant chaque pore de ma peau, chaque instant avec eux devenait un autre petit miracle à mon existence. La journée prenait peu à peu fin et silencieusement, je redoutais l’instant où je devrais les quitter pour repartir chez moi. J’aimais ma maison, c’était mon cocon, mais ma famille ne se trouvait pas dans cette maison, ma famille, c'était Beck et son fils et ça, j’avais beau tenter de le faire taire à mon esprit, ce genre de journée avait le don de me rappeler à l’ordre.

Sur le chemin du retour, Nick, fatigué de sa journée, avait réclamé mes bras et j’avais tout de suite accepté. Le pauvre bouchon était une telle source de bonheur qu’en voyant son petit air tristounet, je ne pus me résoudre à le laisser marcher plus longtemps. Alors, je l’avais porté jusqu’à la maison de Beck et j’échangeais avec lui sourires et regards complices tandis qu’il ouvrit la porte pour nous laisser entrer. Je prenais le chemin du salon. Cette maison, je la connaissais par cœur, comme si j’y habitais et dans le fond, je crois – non, je sais – que j’aimerais bien y vivre. C’est peut- être pour cela que je passe le plus clair de mon temps avec eux, délaissant mon propre chez-moi pour profiter chaque jour de leur présence qui me réchauffe le cœur parce que je ne désire que profiter de la vie et ils sont ma vie.

Déposant Nick sur le canapé, il ne tarda pas à attraper la télécommande pour me la tendre afin que j’allume la télévision, un sourire aux lèvres, je m’assieds à ses côtés tandis que Beck s’éclipse dans la cuisine. Ma main se pose naturellement sur les jambes de Nick alors que je mets l’un de ses programmes préférés. Je lui retire chaussures et manteau afin qu’il soit à l’aise et remets le tout dans l’entrée avant de prendre à mon tour la direction de la cuisine pour aider mon meilleur ami. Même si le plat est relativement simple, j’aime bien passer du temps avec Beck. Cependant, à peine ai-je passé la tête dans la cuisine qu’il me signale que je ne peux pas aider. Je prends alors une fausse mou tristounette comme Nick pourrait tout à fait le faire en disant simplement :

« Mais… »

Même si aujourd’hui c’était mon anniversaire, je sais que je peux l’aider d’une manière ou d’une autre. À nouveau, je croise son regard et son sourire me fait fondre aussitôt sur place. Être amoureuse de son meilleur ami n’est clairement pas de tout repos pour mon petit cœur, mais cela me rend si heureuse en même temps que je ne peux pas me résoudre à passer à autre chose. Profiter de la vie comme si ce jour était mon dernier, c’est mon crédo et même si je ne serais probablement sa femme, ou la femme de sa vie, je savoure chaque instant que la vie nous offre ensemble.

« Est-ce que je peux au moins nous servir un verre à tous les deux ? J’ai envie d’un petit vin blanc, cela te tente ? »

Je m’approche de lui et ouvre le placard des verres et attrape le premier. Quant au second, derrière le premier et donc plus loin dans le placard, il m’est alors inaccessible. Du moins, jusqu’à ce que je sente la présence de Beck derrière moi et sa main qui rattrape la mienne pour sortir le second verre. Je relève mon visage vers lui, reconnaissante de son geste :

« Il va vraiment falloir que je songe à rapporter un petit deux marches dans cette cuisine. Merci. »

Ma main, reconnaissante se pose sur son bras quelques secondes et je me perds un instant dans ses yeux bleus, qui m’hypnotisent. Il me faut plusieurs battements de cils pour parvenir à revenir à moi, déglutir avec difficulté et me retourner pour prendre la bouteille et nous servir deux verres.

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Beckett Peterson

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Beckett Peterson
Jeu 21 Mar - 10:44

One look at you, my whole life falls in line

Sa réaction à mon instruction de ne pas venir m'aider m'arrache un rire affectueux. Elle est juste adorable, et dans ces moments-là, la tentation de la prendre dans mes bras, et de déposer un baiser sur ses lèvres est des plus intenses. Heureusement, j'ai toujours eu un parfait contrôle de mes impulsions. Sinon, je crois que j'aurais vendu la mèche depuis bien longtemps, sur bon nombre de mes petits secrets. Et des secrets, je commence à en avoir un peu trop. En tous les cas, mon humeur est au beau fixe, et alors que je me concentre de nouveau sur ma préparation, j'acquiesce doucement à sa proposition d'un verre de vin blanc. La scène est tellement domestique et confortable que mon cœur ne peut s'empêcher de tirailler un peu ma poitrine. C'est le genre de vie que j'ai envie d'avoir. À une époque, j'aurais probablement répondu que c'était ce que je désirais avec Kate, mais à la vérité, cela n'avait jamais été aussi intense que mon désir de partager ce genre de vie avec Becka. Comme quoi, on peut passer des années auprès de quelqu'un, réalisant son importance sans vraiment en comprendre le sens.

Relevant mon regard, mon sourire amusé force de nouveau le chemin de mes lèvres, alors que je vois ma meilleure amie, tentais d'attraper un verre, sur la pointe de pieds. Il faut dire que Rebecka n'est pas très grande, mais encore une fois, je ne peux m'empêcher de penser que ça la rend si adorable. Néanmoins, mon rôle d'ami nécessite que je vole à son secours. Abandonnant mon plat pour le moment, je me glisse derrière elle pour l'aider à attraper le verre qui lui échappe. L'action tout simplement machinal, et sans réelle arrière-pensée. Ce n'est que lorsqu'elle se retourne dans ma direction, son visage mutin et délicieux dirigé vers mon visage que je prends conscience de nos positions respectives. Ses larges yeux bleus posés sur moi, mon cœur s'emballant doucement au creux de ma poitrine.

L'image fugace de laisser mes bras se poser sur le meuble de chaque côté d'elle, de laisser ma tête se baisser pour franchir la distance et de cueillir ses lèvres dans un baiser. Est-ce qu'il serait tendre, prudent ? Où est-ce que tout ce désir accumulé résulterait à un quelque chose de bien plus passionné et intense ? Cependant, en même temps qu'elle s'écarte, je reprends mes esprits, éclaircissant légèrement ma gorge avant de répondre, priant pour que ma voix est sa tonalité habituelle. - Qui sait, peut-être que tu viens de deviner mon cadeau d'anniversaire ? Je plaisante, et m'éloigne pour reprendre un peu mes esprits. Honnêtement, je serais même presque soulagé pour mon fils de débarquer à cet instant précis, avec un de ses cas d'urgence capitale selon lui, mais qui n'engendre pas de crise de panique dans mon cœur de père.

Je m'empare du verre, à peine servi, pour l'avaler peut-être un peu trop précipitamment. Bon sang, je n'ai jamais été un coureur de jupon, mais je suppose que si je m'autorisais une aventure deci delà, je pourrais éviter de faire subir mes hormones en feu à ma meilleure amie. Enfin, le principal, c'est qu'elle ne s'en rende pas compte. Parce que même si nous nous laissions tenter par une nuit, c'est loin d'être ce que je désire le plus au fond. Évidemment, je la désire physiquement, mais c'est bien plus grand que ça, ce qui ronge mes pensées quand je m'autorise à me laisser aller à les explorer.

- En parlant de cadeau, si je profitais que Nicky soit occupé, pour te le donner ? Tu as l'autorisation de surveiller que personne ne touche le plat pendant que je m'absente. Il ne faut pas plus de cinq minutes pour aller jusqu'à ma chambre, récupérer l'enveloppe qui est destiné à Becka, mais c'est cinq minutes que je mets à profit pour reprendre mes esprits, et mon sang-froid. Une démarche plus que nécessaire. Je reviens rapidement dans la cuisine pour lui tendre l'enveloppe, en déposant un baiser sur sa joue, chaste et amical. - Bon anniversaire, Beck.

Dedans se trouve, un coupon pour un cours particulier avec Dominique Ansel, un coupon fait maison pour être honnête, ce célèbre chef pâtissier ne fait pas vraiment de cours pour les particuliers, mais l'ayant rencontré pour une interview que j'ai fait au pied levé pour remplacer un collègue, je ne pouvais pas passer de l'opportunité de faire jouer la carte du cœur pour obtenir une faveur de l'inventeur du Cronut lui-même. J'espérais que Rebecka apprécierait le cadeau, mais elle aimait tellement la pâtisserie que j'espérais que j'avais touché juste. - J'ai menti, ce n'est pas un deux marches comme promis, mais je réparerais mon erreur dès demain.
AVENGEDINCHAINS

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Rebecka Carter
Mar 16 Avr - 20:45



Mars 2024, maison de Beck

J’avais probablement passé l’une des meilleures journées d’anniversaires de mon existence. Tout simplement parce que j’étais en leur compagnie à tous les deux et qu’ils étaient devenu le centre de tout mon univers. Et comment ne pas aussi bien terminer cette journée que par un moment tous les trois ? Comme si une part de moi ne voulait pas que cette journée se termine puisqu’elle signifierait que je devrais me séparer de Nick mais également de son père… Pour quelques heures seulement puisqu’à la vérité, nous n’étions jamais très longtemps sans nous voir.

Mais passer un moment avec eux est toujours une source de joie et cela s’accentue lorsque je vois Beck en train de faire à manger. Je tente de faire ma curieuse ou du moins de voir s’il veut de l’aide mais sa réaction immédiate me prendrait presque au dépourvu… Heureusement que son sourire charmeur rattrape tout et me laisse sur mon p’tit nuage. Je propose malgré tout de nous servir à boire, à défaut de faire à manger. Il accepte et je me retrouve rapidement à nous vouloir nous préparer les verres… L’instant où je me retrouve presque coincée entre lui et le plan de travail s’est produit si rapidement et si naturellement que je n’avais pas anticipé quoi que ce soit. Et je dois avouer qu’il m’aura fallu de la volonté pour me dérober et m’éloigner de lui au lieu de fondre sur ses lèvres qui m’appelaient. Plaisantant sur ma taille et sa cuisine qui n’était pas tout à fait adapté pour moi, je reprends contenance et rigole doucement à sa réponse :

« Fais attention, si tu m’offres quelque chose pour mettre chez toi, je vais venir encore plus souvent. »

Je le taquine parce que je suis quasiment présente tous les jours à ses côtés. Il ne s’écoule pas 24h sans que je ne mette mon nez dans cette cuisine pour préparer soit un véritable repas, soit une collation pour Nick. Je nous sers alors deux verres et je me surprends à vouloir vider le mien rapidement pour me donner une certaine forme de courage, mais mon regard se perd doucement sur lui qui vide son verre d’une traite. Je ne relève pas puisque je suis trop absorbée par l’idée de vouloir me transformer en verre pour être sous ses lèvres. Lorsque finalement il reprend la parole, je papillonne des cils à la joie d’avoir un cadeau supplémentaire et pourtant je n’en attendais pas d’autre :

« Mais… cette journée c’était ça mon cadeau… »

Surprise, je reste dubitative malgré tout et je le regarde partir en surveillant le plat qui n’a pas besoin de surveillance… Je réfléchis rapidement et pince mes lèvres en me remémorant la journée. Du coin de l’œil, je regarde Nicky qui est toujours dans le canapé à moitié entre le comatage de sa journée fatiguante et l’écran qui défile sans doute trop rapidement pour lui.

Lorsque Beckett entre à nouveau dans mon champ de vision, mon sourire refait surface toujours aussi sincère et naturel lorsqu’il s’agit de lui. Je prends l’enveloppe qu’il me tend et reste figée face à son baiser sur ma joue… Je regarde tour à tour l’enveloppe et mon meilleur ami avant de répondre :

« Merci Beck… mais… Déjà aujourd’hui… c’était parfait tu sais… »

Alors que j’ouvrais l’enveloppe, je rigole à sa bêtise… tout en surenchérissant avec le sourire aux lèvres :

« Tu sais que j’dois en avoir un chez moi que je n’utilise pas… Je pourrais le mettre dans un placard ici à la place… »

Tout en parlant, j’ouvre et je reste comme figée, bloquée par ce que je lis… Le cadeau est un coupon d’un cours particulier mais pas avec n’importe qui… La bouche ouverte, je relève mes yeux sur Beck un instant avant de relire encore et encore… La joie monte doucement sur mes joues et je sens que je vais exploser de joie :

« Mais… mais… MAIS !!!! Comment ? Ou ? Quand ? »

J’ai pas les mots tant cela me fait plaisir, tant cela me touche, tant il a vu juste… Je sautille d’un coup en regardant le coupon et en bondissant sur Beckett pour le prendre dans mes bras :

« Oh merci, merci, merciiiiiii…. »

Je suis toute excitée à l’idée de rencontrer une femme que j’admire beaucoup et qui, en plus, me laissera un souvenir inestimable. Mes bras s’enroulent autour du cou de Beck et je ne me retiens pas de l’embrasser sur la joue à plusieurs reprises dont une fois sur la commissure de ses lèvres… Je me stoppe alors dans ses bras parce que je prends conscience de notre proximité et que j’aime cette proximité qui m’est défendue… Mon regard se perd dans le sien et pendant une seconde le temps s’arrête…, je reste là… contre lui… avec l’euphorie de ce cadeau et l’envie omniprésente d’être plus proche de lui…

Ce n’est que lorsque j’entends la voix naïve et frêle de Nicky qui arrive que je repousse Beck pour réinstaller une distance entre nous alors que le bambin nous demande ce qu’il se passe :

« Il se passe que ton papa est un papa génial qui a offert un cours de cuisine à Mama…
- Mais… tu sais cuisiner déjà…
- Oui, mon ange mais c’est un cours spécial pour te faire des recettes encore meilleurs… »

J’ai un regard tendre et incertain pour Beck alors que j’entraine Nicky à nouveau dans le salon en prétextant que l’on allait bientôt manger et qu’il fallait se laver les mains. Je pose le coupon sur le plan de travail et regarde mon ami en lui faisant un clin d’œil…

« Merci Beck, il est parfait ce cadeau… »

Je file m’occuper de mon filleul alors que l’homme qui hante mes pensées et mes rêves est toujours en cuisine… que se serait-il passé si Nicky ne nous avait pas interrompus ? Je n’ose l’imaginer…

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