|	Nan mais hasard de dingue ;  @Marilyn Cooper  & Harmony

—Quand je ne vais pas très bien, en général, je vais monter à cheval. Et c'est exactement ce que j'ai prévu de faire aujourd'hui. Quand j'ai fait mes études ici, j'avais prit mes habitudes dans un centre équestre du côté de Manhattan, c'est donc naturellement que j'y suis retournée. J'ai repris contact avec le propriétaire, qui n'as pas changé depuis la dernière fois et j'ai prit une demi pension sur un de leur chevaux, un magnifique Paint Horse, répondant au nom ironique de King. Comme quoi le destin aime se moquer de moi. Mais King était un cheval prometteur, avec du tempérament, comme je les appréciais. Je crois que mon père n'approuverait pas que je monte un cheval nerveux comme lui. Mais mon père était loin, je faisait plus ou moins ce que je voulait. Il s'agissait surtout de ne pas me casser un truc avant le mariage qui arriverait tôt ou tard. Ce super mariage ou tout le monde penserait que le prince et moi allions nous conter fleurette alors qu'a chaque fois qu'on mangeait ensemble un lourd silence pesait entre nous. Cela expliquait que je préfère largement manger tranquillement au restaurant, en regardant les gens et en pestant sur les couples tout heureux qui mangeait en amoureux. Moi j'étais très bien toute seule avec mes frites et puis mes glaces. Mais bref, ce n'était pas le moment de penser à ça, pour le moment, je me dirigeais vers le centre équestre et j'étais évidemment en bonne compagnie puisque Uranie était perchée sur le siège passager. Elle m'accompagnait un peu partout et elle adorait le centre  équestre puisqu'elle pouvait allez faire les yeux doux à tout les cavaliers qu'elle croisait pour réclamer des caresses ou piquer les friandises des chevaux. Une fois arrivée, je me dirigeais vers les vestiaires pour me changer et surtout prendre les affaires de King. En revenant m'installer à New York, j'ai évidemment ramener toutes mes affaires. Tout mon bardas équestre aussi, ma boite de pansage, ma selle, mon tapis brodé d'une rose, le licol, tout le reste. Je prend donc le licol et la boite sous le bras avant de rejoindre King dans son box, mon corgi toujours sur les talons. L'écurie est calme pour le moment, je panse tranquillement le hongre, chantonnant tout en frottant les taches d'herbe le refrain d'une chanson que j'ai en tête, je l'aime à mourir « Je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir. Vous pouvez détruire tout ce qu'il vous plaira Elle n'aura qu'à ouvrir l'espace de ses bras, pour tout reconstruire, pour tout reconstruire. Je l'aime à mourir » Le cheval semble apprécier la chanson puisqu'il se met à somnoler. Je termine de le brosser quand j'entends Uranie qui aboit sur quelqu'un. Je passe la tête hors du box, prête à calmer le fauve quand je reconnais soudain la personne sur qui la petite bête s'égosille. « Marilyn ? » Je suis certaine que c'est elle, mais ce qu'elle a grandit. Quand je l'ai connu, ce n'était encore qu'une gamine.