GOOD MORNING NEW YORK
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Besoin d'un verre - Feat Éon Zaïmis
« Noé Crawford »
•• habitant(e) de brooklyn
Noé Crawford

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•• Date d'arrivée : 29/10/2023
•• Messages : 588
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•• Faceclaim : Taylor Zakhar Perez
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•• Âge : 28
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Origine(s) : Dans tes veines, coule un peu de sang Mexicain, Italien, Croate et Hongrois. Un joli melting pot !
•• Statut marital : Tu navigues seul à travers les ondes de la vie
•• Orientation sexuelle : Les hommes
•• Métier / études : Tu as de multiples casquettes : vendeur dans un magasin informatique, professeur de poterie, tu fais également du bénévolat dans un centre communautaire pour partager tes connaissances sur les ordinateurs et, le soir, tu mets ton masque de justicier sur le net
•• Quartier d'habitation : Brooklyn, plus précisément Williamsburg
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Le petit plus
Triggers:
Warnings: Addictions aux médicamments, problème d'alcool. Deuil. Tendance dépressive
Pronoms IRL: Elle
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Pseudo discord: Lily Gre
Multicomptes: Silho Keegan
Habitude rp: J'écris à la deuxième personne, soit en
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Noé Crawford
Jeu 7 Mar - 18:42

   
Besoin d'un verre
  @Éon Zaïmis  & Noé Crawford
“Une ivresse efface mille tristesses.” - Proverbe chinois
Tu as passé une nuit de merde. Encore. Toujours ces foutus cauchemars. Ou plutôt, toujours ces horribles souvenirs. Dès que tu fermes les yeux, tu revois son visage. Son visage souriant. Ses traits heureux. Et tu entends son rire magnifique. Puis, d’un seul coup, tu vois tout son corps basculer. Être propulsé. Tu remarques la voiture roulant à vive allure qu’après, alors que tu as le souffle coupé. Tu ne discernes pas la marque, ni la couleur, encore moins la plaque d’immatriculation. Trop focalisé sur ta mère, sur son corps étendu devant toi. Sans que tu n’aies bougé, tu te trouves à ses côtés, à lui prendre la main, à essayer de trouver son pouls. En vain. Noé, tu revis la scène sans aucune interruption. Elle tourne en boucle à l’intérieur de ta tête. Les sourires, les rires, puis la mort. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et ainsi de suite. Ça ne s’arrête que lorsque tu te réveilles en sursaut et en sueur, à la fois de trop. Ton cerveau n’est pas en mesure d’accuser autant, alors il te force à ouvrir les yeux pour te tirer de tes songes morbides et beaucoup trop réels.

Toute cette fatigue commence à s’accumuler. Entre ça et tes fréquentes crises de manque, il te devient compliqué de garder un œil ouvert en journée. Au boulot, tu arrives à lutter. À tes cours de poterie, la passion l’emporte et ton envie de dormir s’envole. Puis, une fois le soir venu, tu crains d’aller te coucher. Tu as peur de te replonger une fois encore dans tes tourments. C’est… C’est comme si ton esprit te refusait la moindre petite part de tranquillité. Comme s’il se vengeait de ne plus te voir avaler de cachetons pour faire taire ses supplices. C’est d’une stupidité sans borne et tu en viens à avoir peur de tes propres draps !

C’est à cause de ça que tu es prostré au fond de ton canapé depuis au moins trente minutes. Impossible de trouver la force de te lever. Pourtant, tu voudrais faire tant de choses. Prendre ton appareil photo et naviguer dans les rues à la recherche du spot parfait. Passer un coup de téléphone à Elias pour… Pour quoi ? Juste pour savoir ce qu’il fait. S’il est disponible. Si vous pouvez vous voir. S’il est d’accord pour passer un peu de temps en ta compagnie. Si… Si rien du tout, parce que tu sais très bien que tu n’oserais pas le déranger. Toi et ta puta*n d’impression de n’être jamais désiré nulle part. Il te suffirait de pas grand-chose pour passer une bonne journée, avec un mec qui, de toute évidence, te plaît, t’intrigue et t’hypnotise. Ouai, carrément ! Mais tu restes planté là, le cul dans ton canapé à attendre que le temps passe, que l’ennui l’emporte et que tu te décides à avaler une bonne rasade de whisky pour assommer tes pensées débiles. Parce que ça va finir comme ça. C’est inéluctable.

Quand ton téléphone bip, tu bondis dessus. Et si… ? Non, ce n’est pas Elias. C’est Éon, ton petit diablotin angélique préféré. C’est à croire que vos esprits sont connectés. Tu penses à picoler, il te contacte pour te proposer un verre. Un verre qui, tu le sais, se terminera en plusieurs. En beaucoup. Parce que, Éon et toi, vous êtes comme ça. Sans l’autre, vous avez déjà du mal à résister, mais ensemble, c’est quinze fois pire. Il n’y en a jamais un pour réfréner l’autre. Au contraire. C’est presque un accord tacite entre vous : si tu ne me dis rien, je ne te dis rien. Pas de jugement. Pas de remontrance. Vous n’êtes que deux potes qui s’entraînent dans les bas-fonds sans se préoccuper des répercussions. D’ailleurs, s’il ne te dit pas de te calmer sur la bouteille, avant, il ne te disait pas mieux concernant les anti-douleurs. Aujourd’hui, il ne t’en parle pas, sans doute grâce à votre fameux accord silencieux. Il ne te pousse pas au pire, mais il ne t’implore pas au meilleur. Et tu lui rends la pareille.

Ni une, ni deux, tu sautes dans des baskets, tu glisses ton paquet de clopes dans la poche de ta veste, ton téléphone dans celle de ton pantalon et tu claques la porte de chez toi. Tu ne veux pas dormir, tu ne veux pas te remettre à cauchemarder, alors allez voir un ami est une bonne idée. De toute évidence, il n’est pas en forme. Et ce n’est que pour cela que tu marches rapidement vers le campus. La perspective de picoler au point de, peut-être, ne plus te souvenir de la soirée à venir, n’a absolument rien à voir avec ton soudain regain d’énergie. Absolument rien !

Sur le chemin, tu continues à converser par texto avec Éon. Tu lui racontes des conneries pour le faire patienter jusqu’à ton arrivée et tu te montres d’ailleurs étrangement loquace. Avec lui, ça a toujours été assez simple. Sans doute est-ce parce que, dès votre première rencontre, tu étais totalement stone. Malgré ton état, tu l’as sorti d’une galère, et d’une plausible nuit en cellule ! Comment as-tu fait pour ne pas, à ton tour, finir en cellule de dégrisement ? Tu n’en sais trop rien. Le fait est que tu as réussi à être suffisamment convaincant auprès du gars en uniforme pour qu’il ne soupçonne pas de ce qui coulait dans tes veines. Tu es parvenu à être suffisamment crédible pour lui faire comprendre que tu n’avais rien vu de la bagarre, et que donc il n’avait rien contre le blond. C’est ainsi que vous vous êtes retrouvés tous les deux devant les portes du commissariat. Toi à ne pas savoir où tu étais exactement, et Éon, à ne pas trop savoir comment il avait été tiré d’affaire.

« Tu vois, je n’ai pas été si long. Où est ma bière ? »
, en entrant dans le bar qu’il t’a indiqué par sms, tu t’es un peu ratatiné afin de ne pas te faire remarquer. Puis, tu t’es approché de lui, le reconnaissant facilement parmi le peu de monde présent en cette fin d’après-midi, « Tu devrais tout de suite m’en payer une deuxième pour réparer mon petit cœur. ». Tu souris, tu ris ; exactement comme ta mère dans tes rêves. Voilà, bravo Noé ! Tu réussis à te foutre le cafard tout seul, comme un grand, alors que c’est pour lutter contre ça que tu es venu ! Et aussi pour soutenir ton ami, il faut l’avouer. « Bon alors, tu me racontes tes soucis ou je dois m’épancher d’abord sur toute la difficulté que je ressens dès que tu es loin de moi ? », tirant une chaise pour t’asseoir, tu réponds au dernier texto que tu viens de recevoir, tout en lorgnant sur la table à la recherche de ta bière salvatrice. Tu voudrais te jeter dessus, en boire directement une ou deux gorgées, voire bien plus. Cul-sec ? Ouai, c’est ça, tu voudrais la boire cul sec et en commander illico presto une seconde. Mais tu es en pleine lutte contre toi-même depuis quelque temps. D’abord les médocs, et maintenant… Non, maintenant pas l’alcool. Tu portes la bouteille à tes lèvres, bascules la tête en arrière et savoure en sentant la boisson coulée dans ta trachée.

   
(c) princessecapricieuse

   

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Wandering Soul
« Éon Zaïmis »
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Éon Zaïmis

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Éon Zaïmis
Jeu 7 Mar - 19:55

   
Besoin d'un verre
 Éon Zaïmis  &  @Noé Crawford
“Une ivresse efface mille tristesses.” - Proverbe chinois
Tu venais de terminer ton chiffre au bar, ton esprit recommençait à vagabonder dans des tranchés que tu espérais évité, mais voilà monter un plan pour un établissement t'occupe l’esprit de calcul, travailler t’occupe à répondre des trucs stupide au clients qui pour la plus part ne se souviendront de rien le lendemain, mais là. Bordel tu veux qu’oublier que tu te retrouves à nouveau seul devant une bouteille. Pourquoi toute cette mélancolie ? Peut-être que tu avais essayé d’aller lui parler cet après-midi durant les cours et que lui et ses petits copains s'étaient amusé à te ramasser les couilles. Oh il n'avait rien fait, juste observer, le regard hagard, culpabilisant un peu de ce qui se passait, mais ne pouvait rien dire puisque tu n'existais qu'entre les quatres murs de sa chambre ou au travers du monde obscur des sms. Tu lui en voulais, tu en voulais à cette guerre de maison stupide, parce que bien entendu, tu n’as pas pus résister à répondre aussi. Tu l’as blessé, tu l’as vu en arrière, mais ce fut plus fort que toi, cette petite querelle en est même venu aux mains. Tu lui en veux de n’avoir rien fait, tu t’en veux d’avoir tout fait pour ne pas le cibler ou le toucher, toi tu as essayé de le protéger, lui s’est retiré.

Tu avais bien essayé de rejoindre Dion, mais monsieur était trop occupé pour répondre, alors tu as fait la seule chose sensée entre tes deux oreilles. Tu l’as texté, lui et il a répondu, tu te doutais qu’il ne te refuserais pas une bière. La vie est parfois comique, un soir où tu t’es retrouvé mal pris dans une situation loufoque assis au poste de police, il est apparu stone comme dix, mais convainquant. Tu avais vite compris qu’il n’était pas maître de son corps, mais les flics trop cave ou paresseux n’ont pas cherché plus loin et vous ont laissé sortir. Debout devant le poste dans l’ombre de la lune, une entente silencieuse est née entre vous, aucun jugement, aucune morale, simplement exister dans la vie de l’autre et faire avec, ce qui est déjà bien assez. C’est pour cela que tu es assis à cette table, téléphone en main répondant à ses messages avec deux bières pleines qui attendent seulement que vous déposiez vos lèvres sur le goulot. Il a eu l’audace de te dire de l'attendre et toi, tu attends, vingt minutes et tu bois, arriver ou pas.

Pas un bonjour, salut rien que sa bière est importante à ses yeux, quoique pour toi aussi, car à peine il a passé le seuil de l'entrée que tu as entamé la tienne et passé commande pour deux autres, ainsi que quelque shooter de fort. Ce soir, c’est alcool, ce soir vous oubliez, il a mauvaise mine, encore ses cauchemars sûrement.

Ton cœur va se remettre, la commande arrive.

La réponse à votre dernier échange, elle te fait sourire, son cœur, comme si tu es si important à ses yeux, que tu peux seulement lui briser le cœur. Tandis que tu termines la première bouteille, que la seconde tournée arrive , il entre dans le vif du sujet tout en offrant de passer sous la guillotine avant, galant. Ta seconde bouteille cogne sur la sienne pour finir entre tes lèvres.

Tu as mauvaise mine, Noé.

Tu te sens joueur, pas du tout envie de déballer les conneries de ta journée.

Alors dis moi, à quel point est-ce difficile d’être séparé de ma personne ?

   
(c) princessecapricieuse

   
« Noé Crawford »
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Noé Crawford

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Noé Crawford
Jeu 28 Mar - 14:26

   
Besoin d'un verre
  @Éon Zaïmis  & Noé Crawford
“Une ivresse efface mille tristesses.” - Proverbe chinois
À sa proposition, tu n’as pas hésité une seconde. Évidemment ! Il est rare de te voir refuser d’aller boire un verre. D’autant que, avec Eon, tu sais pertinemment que rien ne sera raisonnable. Tu as envie de picoler depuis ce matin, et, clairement, le faire avec de la compagnie, c’est toujours meilleur. Oh, tu n’as aucun scrupule à vider une bouteille seul, mais la solitude te bouffe, alors tu sautes sur chaque occasion de la faire taire.

« Tu sais que tu es formidable ? »
, la perspective de voir une seconde bière se poser sur la table te réjouit. Il t’en faut peu, Noé. Après avoir bu une première rasade, tu lèves la bouteille en direction du blond pour ajouter, « Mon petit cœur meurtri te remercie. ».

C’est amusant de voir à quel point tu arrives à te détendre avec Eon. Il y a peu de personnes avec qui tu parviens à ne pas te sentir mal à l’aise. De trop. Ou carrément inintéressant. Est-ce le fait qu’il ne prenne presque jamais de gants pour te parler ou simplement le fait que, systématiquement, il te paie tes boissons ? Sûrement que cela vient de votre rencontre. Dès la première fois, il a vu qui tu es. Qui tu étais. Un mec paumé. Un mec camé. Et pourtant, un mec prêt à l’aider. Ouai, ce soir-là, tu es parvenu à le sortir de sa merde. Tu n’as rien fait d’extraordinaire. Tu as simplement juré les grands Dieux que tu n’avais rien vu de la bagarre à laquelle il avait participé, alors que si. Mais très honnêtement, tu t’en fichais pas mal de cette altercation. Tout ce que tu voulais, c’était de casser de ce commissariat le plus rapidement possible, avant que la flicaille ne comprenne que ton état n’avait rien de sobre. Eon, lui, il l’a tout de suite remarqué. Et il n’a rien dit. Depuis, c’est ainsi que vous fonctionnez. Jamais aucun mot sur les travers de l’autre.

Mais ça ne l’empêche pas de balancer ta salle mine au visage, « Je te remercie, j’ai passé des heures devant mon miroir pour me faire le plus beau possible... ». Du sarcasme, c’est tellement loin de ta personnalité. En réalité, si vu de l’extérieur ta remarque peut passer pour de l’ironie, c’est surtout de l’auto-dénigration. Tu sais que tu ne ressembles à rien, mais ça, tu en es persuadé à longueur de journée. Ton manque de sommeil à dessiner des cernes sous tes yeux, tes joues sont creusées par la fatigue et tes repas quasi inexistants des derniers jours et tu dois certainement avoir le teint un tantinet livide à force de traîner dans ton canapé ou devant ton écran d’ordinateur pendant que tu joues au chevalier masqué.

Un de tes sourcils se relève ; il ne veut pas parler de ses soucis, et il préfère que la conversation se tourne vers des futilités. Bien, c’est son choix. Tu ne vas pas le forcer.

« Tu le vois bien. », ton index pointe ton visage sérieusement, « Je ne dors plus. », tu apportes la bouteille à tes lèvres avant de poursuivre, « Je bois un peu trop. ». Tu secoues la tête de gauche à droite avec un air désespéré, « Vraiment, Eon, je ne pense qu’à toi. Ça me détruit quand tu n’es pas là. Tu me manques à chaque instant et je... ». Tu fais mine de réfléchir quelques secondes, profitant de ce laps de temps pour avaler une nouvelle gorgée tout en regardant vers le bar pour voir si vos shots sont en préparation. « Le pire dans tout ça, c’est de savoir que mon amour n’est pas partagé. », tu en fais des caisses alors que ton buste se penche par-dessus la table et que ton regard se fait suppliant, « Dis-le moi juste une fois. Dis-moi que tu m’aimes, par pitié ! ». Tu perds rapidement ton sérieux pour exploser de rire, « J’étais convaincant ? ».

Tes paroles ont une jolie part de vérité. Tu ne dors pas, ou pas assez, ou pas correctement. Tu bois effectivement beaucoup trop. Et plus le temps passe sans nouvelle d’Elias, plus tu commences à penser que tu es le seul à t’être un peu trop emballé, contrairement à ce qu’il a pu te dire. Bref, vous n’êtes pas ici pour que tu traînes sur tes propres problèmes, non, comme tu l’as indiqué dans un de tes textos, cette soirée est celle de ton ami, « Plus sérieusement… Si tu ne veux pas parler de ce mec qui te fait tant souffrir, tu veux faire quoi ? ». Les minis verres d’alcool fort arrivent enfin, tu en fais glisser un vers Eon, te saisis d’un second, « On peut picoler jusqu’à plus soif, danser sur les tables et lui envoyer des photos de ce qu’il loupe si tu veux ! ». Vraiment, dès que tu es avec le blond, tu te lâche Noé. Danser sur les tables ? Ce n’est pas toi ça. Tu serais extrêmement gêné de te comporter ainsi, mais après les deux bières que tu as déjà ingurgité et les shots qui viennent d’arriver, tu ne peux que constater que ta timidité prend déjà un peu de plomb dans l’aile.

   
(c) princessecapricieuse

   

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