love is blind. friendship closes its eyes.
w/ ✰ marylin & tifa
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tw : rupture amoureuse
L'impression que son univers est en pause. C'est le cas. Depuis plus d'une semaine, la vie n'a plus de saveurs, ni d'intérêts. Ce rayon de soleil qui ne cessait d'illuminer son monde, n'est plus. Bien qu'elle soit totalement consentit, cette rupture avec Newt est si douloureuse et surtout, insurmontable. Elle se sent d'autant plus stupide, de ne lui avoir jamais dit ouvertement être amoureuse de lui. De nombreux gestes d'affections échangés, mais jamais un je t'aime. Le blond lui manque c'est indéniable. Cette distance, cet océan entre eux aura eu raison de leur couple. Une sage décision, mûrement réfléchit qui ne cesse de faire du mal ... Déjà plus d'une semaine, qu'elle broie du noir, qu'elle ne veut plus sortir de sa chambre et que ses seules sorties sont destinés à la salle de bain et au boulot. Elle fuit presque les parties communes de l'appartement. Certes, elle adore les filles mais elle a juste besoin d'être seule jusqu'à ... quand d'ailleurs ? Quand cette douleur va t'elle disparaitre ? Personne n'a une baguette magique ? Dommage.

C'est la troisième heures consécutive qu'elle se perd devant cet écran de télévision. Elle dévore une fois encore la série friends. Sa série doudou quand la vie est pâle et même quand la vie est coloré. La petite bande a le don de la faire sourire, de lui faire oublier son quotidien, bien fade. Emmitoufler dans sa couette, elle en sort légèrement la tête lorsqu'elle entend ces quelques coups contre sa porte. « Oui ? » demande-t-elle par automatisme. L'envie de discuter n'est clairement pas au rendez-vous, mais elle ne se voit pas jeter l'une de ses colocataires, juste par prétexte qu'elle pas bien. « Tu as besoin de quelque chose ? » questionne-t-elle, en fixant Lyn qui vient de pénétrer dans sa chambre. Ou peut-être qu'elle est là, uniquement pour savoir quelle saveur de pizzas, elle veut ce soir. Tifa l'ignore, mais elle est certaine qu'elle aura rapidement des réponses à ses interrogations.

@Marilyn Cooper

Depuis quelque temps, Lyn comprenait que quelque chose n'allait pas avec Tifa. Pas vis à vis d'elle directement bien entendu car si Lyn avait fait quelque chose de mal, elle s'en serait aperçu. Mais Tifa n'était pas d'humeur. Ou du moins elle l'était, de tristesse. Sa chambre étant proche de la sienne, elle l'avait entendu pleurer mais elle n'avait pas eu envie de la déranger, en tout cas, au départ. Elle savait que durant ces instants de vulnérabilité, on avait besoin d'être un peu seul avant d'accepter le réconfort d'autrui. Ainsi, elle avait pris soin  de lui laisser un peu de temps pour elle.

Ce soir, Lyn s'était dit que ça se passerait différemment. Elle avait prévu d'être auprès de sa colocataire et amie afin de lui faire penser à autre chose. Ou à moins de discuter de ce qui n'allait pas, voir même les deux. Il se trouvait que ce soir, Lyn était seule avec Tifa à l'appartement, et elle voulait profiter de ce moment là pour s'occuper d'elle. Une fois qu'elle rentra du boulot -elle ne faisait pas la soirée exprès pour être auprès de Tifa-, elle avait déposé ses affaires dans sa chambre avant d'arriver sur la pointe des pieds devant la porte de Tifa, colla son oreille dessus pour guetter s'il y avait de la vie de l'autre côté, puis fit quelques petits coups timide. Après quelques instants, elle put entendre la silhouette de la jeune femme se lever et peut de temps après, la porte s'ouvrit. Tifa apparut, la mine peu enjouée, pour lui demander si elle avait besoin de quelque chose. Lyn lui adressa une expression compatissante mais qui trahissait également l'inquiétude qu'elle éprouvait pour elle.

"Ca ne va pas mieux?" lui demanda t-elle d'une voix paisible. Puis ajouta : "Je suis venue te voir car comme nous sommes toutes les deux ce soir, je me suis dit qu'on pourrait manger quelque chose devant un film! Ce que tu veux et celui que tu veux!"
Sa voix s'était faite plus animée pour l'encourager à accepter. Marilyn avait plié le bras et avait sautillé doucement par la même occasion. Elle ignorait à quelle genre de réponse et de réaction elle aura en retour mais toujours était il qu'elle se voulait compréhensive quoiqu'il advienne.