Le petit plus Triggers: Aucun ne me dérange. Warnings: Je touche un peu à tout sans grande différence. Je vais plutôt faire avec celle que vous avez. Pronoms IRL: she Pseudo: KRWN Pseudo discord: à la demande Multicomptes: Sookie, Min Ran, Phaedra, Khaleesi Habitude rp: 1 à 2 fois semaines ou au deux semaines Couleur rp: Disponibilité rp:
Océane Beauchamp
Mer 20 Mar - 12:32
Citation :
Ce sujet contiendra des sujets pouvant perturber la sensibilité des lectures. Vous retrouverez de la sexualité,perturbation émotionnelle, crise existentielle, la grossièreté et une haine. Merci de ne pas lire si vous êtes sensibles aux sujets dont la sexualité peut être démarquée dans l’écrit.
Une main glisse contre le satin noir de mon drap. Venant doucement dans une caresse, se cacher sous l’oreiller. Quel peut-il être ? Encore ce cauchemar. Encore ce rêve de me retrouver loin de ceux que j’apprécie. Seigneur que je ne peux plus supporter cette douleur qui vient à traverser ma poitrine, le souffle chaud qui s’échappe contre mes lippes. Ma tête ne cessera jamais de jouer avec moi. Je n’étais pas prête à me réveiller. Surtout pas au milieu de la nuit, prise par un état anxieux et assoiffé. Ouvrant avec regret les paupières, j’aperçus les chiffres clignotants sur mon réveille : 1 :45 am. Le juron sort, sans retenu. Prise par une colère intérieure. Me frottant les yeux en soupirant de mal-être, ma main libre de bien écarter quelques mèches emmêlées qui tombe contre mon visage. Repoussant ceux qui chatouille mon épaule. Ma tignasse doit être un désastre. Voir un désordre. J’aurais préféré qu’elle soit défaite par les folies d’une nuit avec un amant quelconque. Un homme séduisant, mais ce n’était pas le cas. Il faut dire que New York est un bon état pour la chasse. Bon, tous les types que j’ai connus, celui qui partage son appartement avec moi est le moins pire. Je ne sais pas comment il fait pour supporter mon caractère casse-couille. Je suis bien la fille d’un défunt président et pire la princesse d’un club de motard. À vrai dire, je suis habituée à un style de vie mouvementée. Loin du calme de ce lieu. Il manquait les hurlements, la musique d’un groupe, le ring à l’extérieur et les ébats des membres. C’est calme ! Trop même ! Oui, il avait un brouhaha nocturne. Sauf que Montréal et le Queens n’ont pas une grosse différence. Le club me manque et leurs stupidités aussi. Je trouve toujours étrange de me lever sans apercevoir des hommes nus ou encore des poitrines rebondir. Ace pouvait faire ce qu’il désirait. Je suis l’intruse qui aime s’imposer dans sa vie. Nous sommes colocataires depuis cinq ans, mais depuis sa liberté et son détachement de l’armée, je le croise un peu trop souvent. Au loin, la lueur de la lune vient éclairer ma chambre s’accompagnant de la pollution lumineuse. Mon corps glisse contre le drap repoussant la couverture. Le froid caresse mes jambes et mon ventre. Cette nudité partielle ne me dérange pas. À vrai dire, le petit haut sortir et cette culotte garçonne me permets de me promener sans gêne. Ne perturbant pas les amantes de Ace le matin levant. Sous les volets ouverts, une main vient caresser l’un de mon sein lourd. Encore cette pression d’avoir dormit dessus. Ouvrant la bouche pour bayer. Les images de mon rêve me reviennent en tête. Prise d’un éclair de regret d’y repenser. Mes mains viennent repousser sa chevelure vers l’arrière de son crâne. « Fait chier caliss. » Seigneur, ne puis-je pas rêver comme tout le monde de licorne et de petit nuage rose ? En sortant de ma chambre sur les bouts de mes pieds, je parvins dans la cuisine de l’appartement obscur. Une seule petite lumière contre le mur éclairait à peine. En me servant un verre d’eau, je regardais l’état de la cuisine. Il devait être rentré tard, car la vaisselle n’était pas faite. Je roule des yeux et délaissais la cuisine pour me diriger non vers ma chambre, mais la sienne. Il n’avait surement pas ramené de demoiselle. Sinon, il n’aurait pas mangé. Ouvrant la porte, je ne la referme pas. Il est bien endormi. Pris dans les bras de Morphée. Mes lèvres s’étirent sous l’image de cet étalon endormi. En contournant le lit, je pose une main contre le matelas puis l’autre. Levant le drap, je me glisse sous le tissu. Je soulève son bras pour le mettre en horizontal contre l’oreiller et posé ma tête contre sa poitrine. Seigneur que j’aime la chaleur d’un homme. J’avais l’habitude de le faire avec des prospects. Sauf que je ne peux m’empêcher de sentir son parfum. Cette odeur musquée prise entre l’odeur d’une eau de toilette et la sueur qui s’est mélangée. Main de main vient caresser sa poitrine pour remonter vers cette barbe. Mon regard quitte ce torse musclé pour rejoindre son visage que j’essaie d’observer de ma position. Je sais, je ne devrais pas dormir dans son lit. Pourtant, je le fais toujours sans retenues. Mon univers des anges infernal, Hell’s Angel’s, ne m’a pas vraiment encore complètement quittée. Le respect ? Je ne connais pas ! L’intimité encore moins.