GOOD MORNING NEW YORK
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Don’t jump. Why ? Why not ? I dunno.
« Laz Van Der Staal »
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Laz Van Der Staal

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Laz Van Der Staal
Dim 24 Mar - 22:43


Don’t jump. Why ? Why not ? I dunno.








TW : Tentative de suicide

Il ne sait pas vraiment l’heure, il n’a pas regardé. Il a même laissé son portable chez lui. Il n’a plus rien dans les poches. Pour quoi faire de toutes manières ? Il… Il a juste… mal. Pas à la suite d’un coup, juste… mal. Partout. Dans le cœur, dans le corps. Mal. Comme si… il n’était plus qu’une coquille fendue et que quelqu’un presse cette coquille où rien ne se trouve à l’intérieur. Les petits morceaux s’écrabouillent, deviennent poussières et finissent dispersés aux quatre vents.

Qu’est-ce qu’il fout, à cette heure impossible sur le pont Georges Washington. Déjà qu’il n’a pas de voiture. Déjà qu’il n’a aucune raison pour être ici. Mais voilà que la maigrelette silhouette de Laz Van Der Staal s’avance, d’un pas pourtant décidé sur le bas-côté. Il grimpe la pente en silence, plissant les yeux sous les phares des véhicules arrivant en sens inverse. Il tente de se cacher derrière un poteau de temps à autre. Il ne veut pas que quelqu’un l’interrompt. Il a déjà essayé par le passé, pas de cette manière-là, mais il a déjà essayé et à chaque fois, il y avait quelqu’un pour l’arrêter. Alors il se le promet, cette nuit, personne ne l’arrêtera.

C’est bon, il est fatigué, il en a marre. Laz s’apprête à commettre le pire en sautant du pont. Il ne peut plus… supporter le mépris de ses parents, la colère de ses camarades de classe. Cela fait trop longtemps qu’il porte ça dans son cœur et oui, c’est fini. Il reste bien 5 bonnes minutes, à observer d’abord la ville et ses milliers de petites lumières dorées. Puis il fixe un côté du pont et de l’autre côté. Personne. Il veut être certain qu’il n’y a personne. Il inspire une grande bouffée d’air et quand il expire, cela tremble, il sent le vent lui picorer les yeux.

Il pose à plat ses mains sur la rambarde. Cette dernière est glacée. Ou bien c’est lui qui a trop chaud. Pourtant, il tremble comme une feuille. L’esprit essaie de flancher, mais il s’autopersuade qu’il fait le bon choix. Il doit le faire, il n’aura plus mal après. Il doit le faire parce que personne ne le pleurera après et que certains seront sans doute content. Il doit le faire pour que toute la raillerie s’arrête. Il n’en peut plus. Cela le blesse trop, ça fait trop longtemps qu’il a l’impression d’être exsangue.

- Je peux le faire… Il tente la méthode Coué. Et il y a une voix qui lui murmure "ne saute pas". Pourquoi ? Pourquoi ne pourrait-il pas sauter et abréger ses malheurs? Pourquoi je ne pourrais pas sauter ? Cette même petite voix qui continue « pourquoi pas ». Je ne sais pas. Pas de réplique. Laz tourne la tête et sursaute quand une forme humaine, sortie de nulle part se tient là. Bon sang ! Il était pourtant certain qu’il n’y avait personne sur le pont ! Sur et certain ! Il ne sait pas qui est cet homme, il ne sait pas comment, pourquoi, quand il est arrivé là. C’est presque un tour de magie. Il n’y a personne et « pouf » il y a quelqu’un. Tu… Tu es réel ? Question étrange à poser. Laz tourne à nouveau la tête vers le bas, vers le fleuve. Est-ce qu’il a encore envie de sauter ? Et la petite voix ? Etait-ce vraiment une petite voix ? Ou bien était-ce cet homme qui lui a répondu ? C’est toi… qui m’a dit de ne pas sauter ? A nouveau la tête blonde de Laz se tourne vers l’homme. « pourquoi pas »… Je sais pourquoi je sauterais... Mais je ne sais pas pourquoi je ne sauterais pas...

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« Jasper Nahele Monroe »
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Jasper Nahele Monroe
Mar 26 Mar - 15:54

Don’t jump. Why ? Why not ? I dunno

feat Jasper Nahele Monroe & Laz Van Der Staal


Le crépuscule, je l'ai malheureusement laissé derrière moi depuis longtemps et pourtant et je me hâte sur la route. Ce pont vers lequel je me dirige est célèbre à New York et jamais je ne m'y suis rendu auparavant. Par manque de temps, parce que j'étais juste trop occupé à prendre mes marques peut-être et puis... parce qu'à New York, il y a tant à voir, tant à faire, qu'il est sans doute impossible de tout faire. Surtout si on veut parfois juste avoir un peu de temps pour soi.

Me promener dans Central Park m'a contenté un temps, mais j'avoue que j'étais un peu en manque de paysages grandioses et de ligne d'horizon à perte de vue. C'est parce que j'ai entendu les rumeurs sur ce pont magnifique que je me hâte dans les rues peu fréquentées. J'ai loupé le crépuscule, mais je me dis que j'arriverai pour voir l'aube poindre sur l'Hudson. Mon travail, je l'ai terminé depuis peu. Cette soirée, cette nuit même, j'étais de garde jusqu'à 6h00 au matin et bien sûr alors que j'ai quitté mon travail depuis une bonne vingtaine de minutes, il fait encore nuit. Ici à New York, en ce moment de l'année, le soleil ne pointe le bout de son nez que vers 6h47. Les lèves-tôt ne sont pas encore de sortie, et les couche-tard sont déjà depuis un moment partis se coucher. Il fait si calme.

J'ai pris un ticket sur internet, pont gratuit pour une traversée à pied. J'ignore si c'est une promotion du moment ou simplement parce que l'heure est incongrue. Je suis seul bien sûr et je sens mon corps se glacer alors que le vent souffle. Il ne pleut pas, mais je suis gelé. Le vent est vicieux, le vent se glisse partout et m'enveloppe. Derrière moi, mes cheveux flottent telle une bannière. Je ne suis pas certain qu'un jour je les couperai pour plaire à la société moderne.

Je m'immobilise un peu près au milieu du pont, du moins selon mon impression qui peut potentiellement être biaisée. Les lumières de la ville me donnent une impression hors du temps, presque lointaine. Je sors mon téléphone en mode appareil photo et je prends quelques clichés. Quelques instantanés. Je regarde ma montre. L'aube commencera seulement dans une bonne vingtaine de minutes. J'ai le temps, j'ai le temps d'attraper la mort sans doute si je reste immobile. Alors je décide de marcher, marcher le long de ce pont pour me réchauffer, et pour attendre.

C'est alors que je la vois, cette silhouette lointaine, ces cheveux clairs que les lampadaires éclairent. Au début je le regarde juste, personne inconnue dans un endroit incongru à une heure indue. Je souris. Comme si une complicité pouvait naître d'un croisement mais de si loin, comment cela pourrait être possible ? Je pense d'ailleurs qu'il ne m'a pas regardé, son regard est tourné vers l'obscurité que je fixais moi-même un peu plus tôt.

Je ne sais pas ce qu'il fait, j'ai l'impression de le voir sauter contre la rambarde, comme cherchant à se hisser. Pour mieux voir ? Pour trancher l'obscurité ? Je ne sais. Son attitude m'intrigue, m'interpelle. Je ne ralentis pas mon pas qui doit sans doute être silencieux vu le bruit que fait le vent. J'arrive à sa hauteur et je m'arrête. Silencieux observateur. Ombre fixant, attendant. Je ne sais pas très bien ce que j'attends, j'ai envie de me dire que je suis juste entrain de me tromper.

Présence sans doute sentie, car l'autre se retourne, brusquement. Ses yeux sont écarquillés, il me fixe. Je crois qu'il ne s'attendait pas à moi, pas à qui que ce soit sans doute pas plus que je m'attendais non plus à croiser quelqu'un à cette heure-ci aussi haut, aussi loin du cœur de la ville. Je me demande si je n'ai pas une allure de fantôme en cet instant, un être éthéré.

Une question, suis-je réel ? Réel pour qui ? Réel pour quoi. C'est une drôle de question. Je souris presque sibyllin.

« Je crois que je suis dans la même réalité que la tienne, oui »

Il me demande si c'est moi qui lui ait dit de ne pas sauter et je me demande si cela, mon esprit, mon inconscient aussi, ne l'avait pas compris. Ces petits sauts contre cette rambarde, ce hissement... comment en aurait-il pu en être autrement ? Ce soir, ou plutôt ce matin, ce jeune homme n'est pas là pour admirer le paysage, mais pour sauter. Je sens une chaleur étrange entrer en moi, comme si le stress venait d'allumer en moi un feu intérieur.

Je ne sais pas si c'est à moi qu'il demande pourquoi il ne devrait pas sauter ou si cette question, c'est à lui qu'elle est destinée. Je sais au fond de moi que si je ne reste pas, ce jeune homme, je risque de le voir en contrebas. Je n'ai de toute manière aucunement l'intention de partir, de le laisser.

Je fais quelques pas dans sa direction, mais je ne cherche pas à le coincer, je ne cherche pas à l'attraper. J'ai envie d'essayer de lui parler. Je me dis qu'il en a besoin... de parler, d'être écouté.

« Comment tu t'appelles ? Pourquoi est-ce que tu veux sauter ? »

D'abord connaître ses raisons, d'abord essayer de l'écouter, et de me dire que tant qu'il me parlera, c'est toujours une minute où il ne sautera pas. Et surtout, ne pas lui donner l'ordre de ne pas sauter, ou balancer une banalité, parce que tout cela, je suis certain qu'il y a déjà pensé. On en arrive rarement là par hasard.

KoalaVolant

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Laz Van Der Staal
Ven 29 Mar - 21:47


Don’t jump. Why ? Why not ? I dunno.








TW : Tentative de suicide

« Je crois que je suis dans la même réalité que la tienne, oui »

Oh… C’est un vrai humain. Enfin, ce n’est pas une apparition fantôme, Laz n’a pas rêvé. Il n’est pas en train de parler à un être fictif, présent uniquement dans son crâne. La personne est une vraie personne. Il ne s’y attendait pas. Encore une fois, il a été pris de court. Il ne peut pas terminer ce qu’il est venu faire. Ce n’était pas encore l’heure. Il est un peu déçu, il faut le reconnaitre. Il en a tellement marre de ce monde si cruel, il pensait que cette fois, ça serait la bonne. Parce que cette fois, il avait réussi à prendre son courage à deux mains. Et maintenant, il n’avait plus envie. Pas devant quelqu’un. Pas quand ce même quelqu’un pouvait l’arrêter. Quand l’homme fait quelques pas vers lui, il baisse les yeux, sans bouger, peut-être la main qui passe sur le coude opposé. Le dos un peu vouté, Laz donne l’impression d’attendre une baffe ou une réprimande. Pourtant l’homme demande simplement comment il s’appelle et pourquoi il veut sauter.

- Laz.

Pour l’instant, c’est tout ce qu’il répond. Parce que… en y réfléchissant bien… Il sait pourquoi il veut sauter. Il sait pourquoi il en a marre de cette vie. Il sait pourquoi il est prêt à tout abandonner, à laisser sa famille en plan, à salir le nom des Van Der Staal par cet acte. Mais il ne sait pas comment l’exprimer. Il n’y a que par ce saut qu’il parviendra à exprimer tout ce qu’il ressent. Au moins, ça sera radical. Brusquement, sans vraiment réfléchir, Laz se tourne vers la rambarde. Il regarde en contrebas, puis la ville au loin et à nouveau le fleuve sous le pont. Comment expliquer… Les lumières sur les vaguelettes reflètent les millions de petites lumières. C’est vraiment très beau. C’aurait été un bel endroit pour mourir, non ? Il ne peut pas savoir, vu qu’il ne peut plus sauter.

- Laz. Je m’appelle Laz. Oui, parce que « Laz », ce n’est pas commun. Et euh… Je veux sauter parce que… Il hausse les épaules ne sachant pas vraiment comment l’exprimer. Et puis de toutes manières, cet homme, cette rencontre totalement extraordinaire, du moins, qui n’est pas le moins du monde ordinaire, comment pourrait-il comprendre ? Personne ne m’attend. Personne ne fait attention à moi. Personne ne me pleurera. Il tourne la tête vers l’homme. Je ne veux pas qu’on me pleure ou qu’on m’attende, c’est juste… que je ne vais manquer à personne, alors à quoi bon… C’est vrai que là, tout de suite, il n’a plus envie de sauter. Mais pourtant, il a déjà tenté et à chaque fois on l’a empéché. Alors ce soir, il veut comprendre pourquoi il ne pourrait pas. Dis-moi, pourquoi je ne devrais pas sauter ? Pourquoi on me retient à chaque fois ? Pourquoi je dois vivre dans ce monde qui ne veut pas de moi.

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Jasper Nahele Monroe
Dim 31 Mar - 12:55

Don’t jump. Why ? Why not ? I dunno

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Je regarde le jeune garçon devant moi et je me questionne. Le jeune ? Oui parce qu'il me semble très jeune en cet instant avec son regard hagard, ses grands yeux... sa fragilité toute entière. J'ai presque l'impression de pouvoir palper sa tristesse, de la voir se matérialiser comme une couverture qui l'enveloppe, ou plutôt une cape... une cape qui plane et qui lui fait de l'ombre.

Avec la blondeur de ses cheveux et sa finesse, j'ai presque l'impression de me retrouver face à un elfe des légendes, mais un elfe qui souffre, un elfe qui se prostre. Je me demande comment ce jeune homme en est arrivé là, à se dire que sauter était la solution, qu'il n'en voyait pas d'autre. C'est la première fois que je suis confronté au suicide, enfin à la tentative. Je ne peux pas dire que je n'y ai pas pensé à un moment de ma vie, mais j'ai eu la chance de ne pas être seul et c'est la colère qui a remplacé ce sentiment. Cela dit à une époque, lorsque je prenais tout sur moi, ou je cachais tout au monde, je ne peux pas dire que mon sourire ne cachait pas de la souffrance, je ne peux pas dire que ce n'était pas dur. Je ne sais pas ce que lui vit en cet instant, et je ne sais pas si je suis capable de l'aider, mais je sais en tout cas que je peux l'écouter, et que parfois une simple oreille attentive, quelqu'un qui vous comprend et qui vous dit que vous avez le droit de ne pas sourire, le droit de pleurer, le droit de détester, cela peut déjà faire beaucoup.

Seulement parler, je sais que cela peut être compliqué. Dire le premier mot, la première phrase... Pour l'heure je ne connais que son prénom : Laz. Un nom, pas une identité, pas une raison. Je le vois se retourner vers le vide comme si déjà je n'existais plus et je me demande s'il ne va pas juste sauter devant moi... sauter et que je ne pourrais rien faire, sauter devant mes yeux et disparaître dans le fleuve noir en contrebas. J'ai envie d'avancer, j'ai envie de le serrer dans mes bras et de lui dire qu'il n'est pas seul, mais pour lui je ne suis rien, rien de plus qu'un passant qui vient ruiner ses plans, qui me dit qu'un seul de mes pas ne précipiterait pas sa chute ? Alors je ne fais pas un pas, j'attends presque immobile comme si un seul de mes actes pouvait briser le fragile instant qui semble suspendu.

Son regard que je vois se poser une nouvelle fois sur moi, il ne brille pas, il semble éteint, comme si la flamme avait cessé de brûler, comme s'il ne restait plus qu'une petite braise qui brule sous la cendre. Une ultime chance peut-être de lui dire que peut-être quelqu'un se préoccupe de son sort.

« Je ne peux pas te dire pourquoi tu ne dois pas sauter si tu ne me dis pas pourquoi tu veux sauter. Mais je sais que passer de l'autre côté en sautant d'un pont, c'est moche... si le choc ne t'assomme pas en touchant la surface, l'oubli par l'étouffement, c'est sans doute le pire des passages. Tu sais, Laz, je te vois, je t'entends... Est-ce que tu veux venir avec moi Laz ? Boire un chocolat chaud, parler... et si jamais tu le veux toujours ensuite, je te ramènerai ici »

Lui laisser le choix, ne pas lui imposer, lui donner une porte de sortie mais ne pas l'obliger, lui offrir un autre chemin plutôt qu'une fuite et s'il ne voulait pas rentrer chez lui, peut-être que rester dans mon appartement pourrait lui donner un peu d'oxygène qu'il lui manquait. J'avais fait ma garde toute la nuit, demain je ne travaillais pas, j'avais demandé qu'on tienne la boutique pour moi. S'il en avait besoin, je pouvais ne pas dormir, juste pour ne pas le laisser seul. Juste pour qu'il ne se sente pas seul. Seulement, accepterait-il de me suivre ?
KoalaVolant

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Laz Van Der Staal
Dim 31 Mar - 17:30


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TW : Tentative de suicide

Laz n’est pas vieux, c’est vrai. Laz n’a pas tout vécu. Il est à l’aube de cette vie qu’il ne veut déjà plus. Ou bien est-ce la vie qui ne veut plus de lui ? Il ne sait pas trop. Même s’il est né d’une mère qui n’a jamais voulu de lui et qu’il n’a jamais connu, on ne peut pas dire qu’il a été malheureux dans son enfance. Car on l’a adopté. Pas n’importe quelle famille. Les Van Der Staal. C’est difficile de trouver plus fortuné qu’eux. Pourtant, le gamin ne voulait qu’une seule chose au monde et ce n’était pas de l’argent. Mais de l’amour paternel. Chose qu’il n’a jamais eu. Sa mère a bien tenté, sa fratrie également, mais il faut croire que Laz n’a pas de code pour déchiffrer cela. Et pourtant, il est bon en codage. Mais pas celui-là. Il fait tout chétif dans ce t-shirt trop grand pour lui. Il se frotte de nouveau le bras. C’est que le vent remonte de la mer par le fleuve et cela le frigorifie.

Face au précipice, Laz n’hésite pas. Il ne va pas sauter. Il le voulait, il y a 5 minutes pensant que personne ne le verrait. Mais maintenant qu’il y a cette paire d’yeux derrière lui, il ne peut plus. Il ne veut plus. Il revoit, devant ses paupières grandes ouvertes, la figure de sa sœur qui l’engueule comme du poisson pourri. Il y avait sur son visage si doux une expression de pure terreur et de colère intense. S’il veut attenter à sa vie, il ne le fera pas devant quelqu’un. Pourtant, c’était un bel endroit, non ? Laz déglutit. Pourquoi il sauterait ? Parce que… parce qu’il ne manquera à personne, alors pourquoi subir les brimades et les humiliations de sa famille, de ses camarades d’écoles. Il y a bien le boulot, mais certaines personnes l’engueulent alors qu’il n’a rien fait. A croire qu’il ne sait pas se comporter avec les gens. A croire que c’est de sa faute si les gens sont mécontents.

L’apparition, derrière lui, lui parle encore. Il doute encore. Même s’il n’aurait pas pu imaginer tout cela. Et que pour lui, un fantôme n’existe pas, la personne est bien une vraie et réelle personne. Pourtant, il est apparu comme ça. Comme dans un « pouf » de magicien. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il n’aurait pas le droit de sauter ? Les fois précédentes lui reviennent en mémoire. Les gens étaient apparus aussi, un peu comme ça. Mais là, cette nuit, il avait fait attention. Il avait bien scruté les deux directions. « Tu sais, Laz, je te vois, je t'entends... » Laz tourne la tête vers l’homme. Même si cela est une évidence car il est bien là, donc oui, Laz n’est pas transparent et il ne parle pas dans le vent. Les paroles de cet homme font éclater la bulle d’irréalité qu’il avait forgé. Lui, cet homme qu’il ne connait pas, il l’entend, il le voit. « Est-ce que tu veux venir avec moi Laz ? » Le menton de Laz tremble. Son regard brille des larmes qui refusent de couler. « Boire un chocolat chaud, parler... et si jamais tu le veux toujours ensuite, je te ramènerai ici »

Boire un chocolat ? C’est tellement… incongru. Tellement… surnaturel. En cet instant précis. Laz sourit. Amusé et étonné en même temps par cette proposition. Il hoche la tête sans y avoir réfléchit. Oui, bien sur qu’il veut bien boire un chocolat chaud. Parler, il ne sait pas. Mais boire un chocolat chaud. Et après, revenir ici ? De nouveau Laz tourne les yeux sur le pont, les lumières au loin, le fleuve en dessous. Revenir ici ? Tout aussi lentement et toujours sans décoller la machoire, il nie du chef. Non, pas revenir ici. Il veut juste… Partir d’ici, justement. L’homme n’a pas bougé. Il doute encore plus désormais. Peut-être est-ce vraiment rien qu’une hallucination. Laz tend la main vers l’homme. Ses doigts tremblent, il a peur de n’avoir que tu vides au bout. Finalement, ses doigts accrochent quelque chose de solide et pas du tout imaginaire. Que cela soit un vêtement ou une main, le jeune homme s’y accroche, à l’instar du marin pris dans la tourmente, s’accroche à une bouée de secours. Laz sent ses genoux qui lachent, qui deviennent guimauve et il se raccroche à l’homme, dans ses bras. C’est chaud, c’est doux, c’est… Non, il n’est pas un mirage ou une image que son cerveau aurait inventé.

- Emmène-moi loin d’ici, ne m’abandonne pas.

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Jasper Nahele Monroe
Lun 1 Avr - 14:33

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Son menton tremble alors qu'il me regarde, j'ai l'impression de voir une feuille sur un arbre soumise à la pression du vent, une feuille qui ne tient qu'à un fil. Je pense que c'est lui tout entier qui ne tient qu'à un fil. Je ne suis pas certain mais de là où je me trouve, j'ai l'impression que je vois de l'eau dans ses yeux, il a l'air si fragile. Petit oiseau perdu sur un pont.

Je ne sais pas pourquoi il sourit après mes paroles, mais cette image que je vois devant moi, j'ai l'impression qu'elle restera à jamais gravée en moi. Ce jeune homme est comme une apparition, comme un ange. Son sourire, ses larmes contenue. Je le trouve beau, beau dans sa douleur, beau dans ce paysage venteux qui agite ses boucles blondes.

L'apparition, Laz, tend la main vers moi et je tends la mienne à sa rencontre. Nos doigts se touchent, s'effleurent et je ferme ma main autour de la sienne, je la serre un peu, je la sers pour lui montrer que je suis là. Que je suis réel. Je fais un pars vers lui, puis un autre. Je souris.

Soudainement ses jambes se dérobent sous lui, je le vois tomber et c'est mon instinct qui prend le dessus alors que j'avance. C'est au sein de mes bras qu'il tombe, c'est contre mon torse que sa tête atterrit. Je serre mes bras autour de son corps fin. J'ai l'impression que si je ne le fais pas, il pourrait s'envoler.

Sur ma tête, une goutte tombe, puis une autre et d'autres plus rapprochées. Il commence à pleuvoir et je vois pourtant le soleil qui se lève. Tout cette scène est irréelle, tout cette scène est magnifique. Magnifique et tellement chargée en émotion. J'aurai été un artiste que sans doute j'aurai aimé la peindre. Sur ce pont, j'ai l'impression qu'il n'y a que nous, nous sommes hors du temps.

« Je suis là, Laz. Je suis avec toi et je n'irai nulle part sans toi. Tu crois que tu vas arriver à marcher ? Tu veux... tu veux monter sur mon dos ? »

L'image qui me vient en tête en ce moment c'est l'image qu'un chaton recueillit dans un carton. Un adorable et mignon chaton dont je ne peux me détourner, dont je ne veux pas me détourner. Un grand écrivain a écrit un jour : " Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ".

« Ma voiture n'est pas très loin. Au fait, je m'appelle Nahele, Nahele ou Jasper en fait, comme tu préfères »
KoalaVolant

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Laz Van Der Staal
Mer 10 Avr - 19:52


Don’t jump. Why ? Why not ? I dunno.








Les genoux flanchent. Laz tombe. Il ne tombe pas longtemps. Il finit dans les bras de l’homme. C’est chaud, c’est rassurant, c’est réconfortant, c’est doux, c’est fort, c’est concret et surtout c’est réel. Ce n’est pas un ami imaginaire, ce n’est pas une apparition, ce n’est pas un fantôme. C’est une vraie personne. Une vraie de vrai qui est devant lui, qui l’a empéché, qui le retient, qui le… protège. Du vent, de la pluie, du monde. Oui, c’est rapide de penser cela, mais Laz est à un tel stade de dépression qu’il prend ce qu’on lui donne et là, l’homme vient de lui sauver la vie. Il vient de l’empécher de commettre quelque chose d’irréversible. Ce n’est pas le SDF du métro qui s’est enfui, ce n’est pas sa sœur qui l’a grondé, c’est quelqu’un qui semble… s’intéresser à lui, non ? D’ailleurs, quand l’homme lui dit qu’il sera là, cela lui redonne du baume au cœur. Il est là physiquement. Mais mieux que cela, il insiste. Il dit qu’il sera là POUR lui, pour Laz. Ce n’est pas rien de dire ça. Les doigts du jeune homme se resserrent sur les vêtements de son sauveur. Oui, il ne veut pas qu’il l’abandonne, il veut que l’homme reste cette personne concrête, vraie, véritable qui vient de le sauver et non pas une simple idée ou un souvenir fugace. Est-ce qu’il peut marcher. Laz tente de rassembler ses forces, mais ses genoux sont toujours en coton. La tête contre le torse de l’homme, il nie. Non, marcher, il ne peut pas. Pas encore, peut-être dans quelques minutes. Mais c’est vrai qu’il commence à tomber des gouttes. Qu’il… qu’il monte sur son dos ? Il… Laz ouvre grand les yeux, étonné, presque gêné quand sa tête s’incline dans un « oui » pas très clair.

- D-d’accord…

Laz hésite pourtant, il laisse encore l’homme décider si oui ou non, il le portera. Même s’il sait ne pas être lourd, il reste tout de même un tas d’os et de chair, ça ne doit pas être facile à porter, non ? Finalement, il se retrouve sur le dos, tout de même, de l’homme qui vient de lui donner son prénom. Nahele ou Jasper. Il doit être amérindien. Enfin, non, ce n’est pas qu’il « doit être », c’est qu’il est. Vu son physique. Ses bras autour du cou de l’homme, sa tête tout contre la sienne, il se sent bien, là, il faut avouer.

- Désolé d’être un boulet…

Laz reconnait que ce n’est pas la meilleure manière de rencontrer quelqu’un. Il évite, en temps normal de faire des rencontres. Le peu de personnes qu’il croise le traumatise et le bizute. Alors il évite. Peut-être que Nahele est un dangereux psychopathe à la recherche d’une proie. Peut-être que Nahele est un dangereux criminel. Au final, Laz s’en fout, c’est peut-être mieux ainsi. Il ne sait pas ce qu’il préfèrerait au final. Finir assassiné ou avoir sauté du pont… Arrivés à la voiture, il ne demande même pas où ils vont, tout ce que Laz veut, c’est quitter cet endroit et rester avec son sauveur. Il grimpe donc dans le véhicule sans chercher à connaitre leur destination. Il fait confiance à Nahele. Il clipse la ceinture de sécurité. Quelques instants plus tard, alors que la voiture est en route, il tourne la tête vers le conducteur.

- Ca veut dire quoi « Nahele » ?

Il essaie de bien prononcer. Ayant une facilité avec les langues, il y parvient, mais se sous estimant, il pense toujours que ce n’est pas la bonne prononciation. Laz regarde le paysage qui défile, non pas pour savoir où il se trouve, mais parce que les bâtiments, la nuit, revêtent un couleur doré par les lumières et que c’est juste joli. Il passe une main dans ses cheveux. Qu’est-ce qu’il va dire à ses parents ? Non. Il ne peut pas leur dire ! Il ne faut pas qu’ils sachent ! De toutes manières, ils le pensent à l’université, donc s’il rentre au dortoir, ça passera inaperçu.

- Merci. C’est sorti comme ça. Dans le silence le plus complet. Laz pose la main sur l’avant-bras de Nahele. Merci de m’avoir… vu… et de ne pas être passé à côté.

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Jasper Nahele Monroe
Mar 16 Avr - 17:10

Don’t jump. Why ? Why not ? I dunno

feat Jasper Nahele Monroe & Laz Van Der Staal


Ce soir, ou plutôt ce matin car le cadran a depuis longtemps tourné, je ne m'attendais pas en quittant mon travail à me retrouver à sauver un inconnu. Cela fait partie des inattendus de la vie, des petites surprises qui mettent du sel dans la vie et qui lui donne certainement sa saveur. Une chose était certaine, j'étais heureux que mes pas aient pris cette destination après mon travail, j'étais heureux d'avoir été mis sur le chemin de ce jeune homme inconnu pour l’empêcher de commettre l'irréparable. Le hasard, le destin, ou le Grand Tout, je ne savais pas qui tirait les fils mais je crois que très certainement, Laz, si c'était bien son nom, pouvait lui dire merci.

Je lui avais presque proposé naturellement mon dos, mais c'était peut-être bien plus que je lui offrais à cet instant. Un support, un appui. J'aurai pu décider d'appeler une ambulance, de le laisser partir et de ne plus m'en soucier mais j'avais fait un choix, le choix de l'aider moi, le choix de lui tendre la main. D'être cette main que toute ma vie j'avais remercié autrefois d'accepter. Cette main que je m'étais toujours promis de tendre à mon tour.

« Tu n'es pas un boulet Laz, tu as juste besoin d'aide et je suis là pour te l'apporter »

Des mots que je pensais qu'il devait entendre, des mots que peut-être on ne lui avait pas dits ou pas assez dits. Je n'osais presque pas le lâcher de peur que ses jambes ne le soutiennent pas et c'est en soutenant son bras que je me retournais lentement pour le faire glisser derrière moi.

« Accroche tes bras à mon cou et tiens toi bien, je vais passer mes bras sous tes cuisses pour te hisser »

Bonne méthode ? A vrai dire je n'en savais rien mais je pensais que c'était en tout cas une méthode comme une autre que je pouvais appliquer. Il y en avait certainement de meilleures comme il devait y en avoir de moins bonnes. L'importance finalement était le résultat.

Son poids sur mon dos, je le sens peu. J'ai l'impression qu'une simple brise pourrait l'emporter. Je me demande depuis combien de temps il n'a pas vraiment mangé, qu'il n'a pas profité de la vie, qu'il nourrit toutes ses mauvaises pensées. Je n'ose lui demander en cet instant et le bruit des voitures qui se hâtent sur les voies très passantes du pont ne nous aide pas à communiquer. Le matin est bien là et les travailleurs sont désormais en route. Notre équipage doit certainement surprendre ou questionner, mais ici à New York, personne ne se questionne longtemps, personne ne s'inquiète vraiment. Pour eux j'imagine que je ramène certainement un camarade bourré ou peu importe. Je ne suis qu'un visage de plus dans la nuit, tout comme Laz. Peut-être même que personne ne nous a un tant soit peu remarqués.

Arrivés à ma voiture, je le fais glisser le long de mon dos  et je le soutiens toujours de peur qu'il ne finisse au sol. Lorsque je le regarde, j'ai l'impression de voir un esprit éthéré, de voir un être irréel à peine tangible. J'ai peur que si je le lâche, il ne vienne à disparaître dans un souffle et pourtant c'est bien à ses côtés dans la voiture que je prends place. C'est ce jeune homme fin et délicat qui m'adresse la parole d'une voix douce.

« Nahele ça veut dire forêt en anglais. C'est un prénom amérindien »

C'est un prénom que j'aimais beaucoup, il faisait partie de mon histoire, de moi. Je ne détestais pas le monde d'où je venais, que du contraire. J'aimais le peuple où j'avais grandi, j'aimais ma culture, j'aimais les plantes de ce que j'appelais monde monde et j'avais aimé apprendre les techniques ancestrales auprès de mon mentor. Ce que j'avais du mal à accepter, c'était ce qu'était devenu mon père au décès de ma mère, ce qu'il était devenu. J'avais cru un certain temps que j'avais une part de responsabilités dans tout ça et finalement j'avais compris, compris que je n'y étais pour rien, compris aussi que je ne pouvais pas rester si je voulais vivre ma vie et m'épanouir.

« Et toi c'est Laz c'est ça ? C'est anglais ? »

J'étais content qu'il prenne le temps de me parler, d'essayer de me connaître. Cela voulait pour moi dire qu'il n'était pas fermé, pas fermé à moi en tout cas. Je n"avais pas eu d'autre but que de le sauver et je n'avais pas dans l'idée une autre destination que chez moi. Je ne le pensais pas blessé, du moins pas physiquement, et le conduire à l’hôpital pour moi serait le trahir alors c'est bien à mon appartement que je décidais de le conduire, à Brooklyn. Je souris en sentant son bras sur le mien et je jette un petit coup d’œil sur lui, quittant un court instant la route des yeux avant de me recentrer sur elle.

« Je suis heureux de t'avoir vu, et jamais je n'aurai pu passer à côté de toi sans m'arrêter »

Lui dire que c'était juste normal me paraissait impossible car je savais que beaucoup auraient passé leur chemin sans ne serait-ce que lever les yeux sur lui, ou auraient juste détourné leur regard. Simple fait divers, deux ou trois lignes dans le journal. Je le savais et j'étais presque certain malheureusement que lui aussi. J'aurai voulu lui dire que la vie était importante, mais lui dire maintenant ne me semblait pas à propos, lui dire qu'il comptait pour moi aurait été bizarre alors que nous venions à peine de nous rencontrer alors... qu'ajouter de plus ?

« Nous serons bientôt arrivés. Et Laz ? Sache juste que si tu as besoin, de parler, ou... d'un toit ou de n'importe quoi, ma porte te sera toujours ouverte »

J'avais l'impression que c'était ce qu'il avait besoin, d'une main tendue, de quelqu'un qui pouvait justement " le voir ". Je ne savais pas si j'étais dans le bon ou non mais en tout cas ce que je venais de dire, je le pensais.

Peu de temps après je me garais dans le parking souterrain de ma résidence et je sortis de la voiture pour lui ouvrir la porte. Ne sachant pas s'il en avait ou non la force, je lui tendis ma main pour l'aider à sortir de mon véhicule.
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Laz Van Der Staal
Mer 24 Avr - 18:45


Don’t jump. Why ? Why not ? I dunno.








Lui? Ne pas être un boulet? L'homme se trompe. Il est un boulet. Pour sa famille. Ses frères et soeurs s'en sortent si bien... Il pourrait faire de même, c'est vrai. Il pourrait sortir des notes excellentes, des devoirs parfaits, même il pourrait sauter une ou plusieurs classes, mais s'il fait ça, leur père en demandera toujours plus. Il se fera charier non seulement par ses frères et soeurs, mais par les camarades d'école. Enfin, de l'université... si on peut appeler ça des "camarades"... Quand quelqu'un vous fout la tête dans les toilettes, ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un "camarade", alors non, il ne préfère pas se faire voir de la famille. Cela compliquerait encore plus les choses. Et puis peut-être que leur père voudrait qu'il entre dans l'entreprise familiale, chose qu'il ne veut pas le moins du monde. Donc oui, il agit comme un boulet. Et à force d'agir comme tel, il a fini par y croire.

Mais il n'y a pas qu'avec la famille qu'il agit ainsi. Il le fait avec tout le monde, afin que tout le monde croit qu'il en est un, de boulet. Tant et si bien que oui, il a fini par s'en persuadé lui-même. Il est un boulet, il ne sait rien faire. Et ce soir, alors qu'il a failli sauter du pont, il ne sait même plus marcher. Oui, il est un boulet, il en est certain. L'homme qui se met à le porter pourtant lui dit le contraire. Il hoche du chef, quand ce dernier lui dit qu'il va devoir le porter sous les cuisses. Il a l'impression de ressembler à un sac à patates bonnes à jeter... bah tiens, par dessus le pont justement. Mais l'homme ne le fait pas. Et comme promis, la voiture n'est pas loin. Il descend doucement du dos de Nahele et entre dans le véhicule. Oh que oui, l'homme pourrait être un serial killer, Laz n'y pense pas l'ombre d'une seconde, tout ce qu'il veut, c'est être quelque part, dans les bras de quelqu'un, loin d'ici.

Laz se souvient de ce qu'il a dit, juste avant, du prénom, ou plutôt des prénoms utilisés. Jasper. Et Nahele. C'était même Nahele en premier. S'il connait un ou deux Jasper, Nahele n'est pas un prénom très répandu, alors voilà pourquoi il demande la signification. "Forêt". C'est joli. C'est bien plus joli que Larry, ou même Laz... Comme en plus, il l'a dit en premier, avant Jasper, probablement qu'il préfère ce prénom amérindien à celui, anglais. En tout cas, Laz aime beaucoup la signification. C'est peut-être qu'un mot, un nom, mais c'est reposant. Il a l'impression de voir, d'entendre et de sentir la forêt alors qu'il a juste prononcé le prénom. Peut-être est-ce aussi le fait que Nahele ait de longs cheveux noirs qui sont venus dans son propre cou qu'il pense à la forêt, au vent dans les feuilles, alors qu'il était sur le dos de l'individu. Peut-être que Laz est tout simplement fatigué. Il aime bien être ici, dans cette voiture, c'est agréable.

Le jeune homme le remercie. Parce qu'il l'a vu. Parce qu'il a dit quelque chose qui l'a empéché de sauter. Parce qu'il a montré une part d'humanité. Alors Laz l'exprime à haute voix. Nahele continue de conduire, il ne repousse pas non plus son bras. C'est à ce moment que le conducteur demande si "Laz" c'est anglais. Faut dire que Laz, c'est vrai que ça ne fait pas anglais. Et en même temps, c'est le diminutif officiel de son prénom. Il n'a rien inventé, c'est juste qu'il ne se présente jamais sous son patronyme. Il ne veut pas. Déjà que son nom de famille est beaucoup trop connu. Et en plus son prénom est tout pourri. Non, non, non, pas question de se présenter sous son prénom normal. Il incline du chef, mais il se doute bien que Nahele ne peut pas le voir. Il regarde le conducteur, il peut sentir l'odeur de Nahele, c'est reposant, oui, comme la forêt. Tout Nahele est reposant, il peut se confiant, il se sent bien ici, dans cette voiture.

- C'est le raccourci, mais oui, c'est bien Laz et c'est anglais. J'aime juste pas mon prénom, je préfère Laz. L'homme le réconforte de ses paroles. C'est vrai qu'il l'a empéché, d'autres seraient passé, sans rien dire, ils auraient même évité de peur d'avoir des soucis après. En fait, non, Nahele ne l'a pas empéché de sauter. Nahele n'a rien fait "contre", il l'a juste soutenu, il a été là quand il en avait le plus besoin. C'est ça qui l'a fait aller avec lui, c'est ça qui lui fait penser que Nahele est celui qui le protègera. C'est naïf comme pensée, il s'en rend bien compte, mais dans son état d'esprit présent, il s'en fout royalement d'être naïf. Le conducteur reprend parole. Est-ce qu'il a besoin de quelque chose? Il a un toit, il n'a pas envie de parler, mais il a bien besoin de quelque chose. J'ai juste besoin de... Sa voix est faible, c'est à peine s'il s'entend lui-même. ... de quelqu'un qui me voit. Il se reprend rapidement. De quelqu'un qui me voit pour ce que je suis.

Finalement, la voiture s'arrête. Est-ce qu'ils sont arrivés? Non, ce n'est pas la bonne question. La véritable question, c'est "Où est-ce qu'ils sont arrivés?" Laz ne sait pas et Laz s'en fout. Encore une fois, il est trop fatigué pour se rendre compte du quartier, du temps parcouru. Tout ce qu'il veut, c'est... un endroit où il peut être lui-même, où quelqu'un le voit, oui, c'est ça. Il ne veut pas passer inaperçu aux yeux de ce quelqu'un. Qu'une personne, une seule personne le voit. La portière s'ouvre, sa portière à lui et la main de Nahele apparait dans son champ de vision. Nahele le voit, non? Le jeune homme lève la tête vers son sauveur. Puis il attrape la main et sort du véhicule. Il ne regarde même pas le batiment, la rue ou même la voiture, tout ce qu'il contemple, c'est Nahele. Qu'ils grimpent des étages ou non, qu'ils passent des portes ou non, Laz le suit, jusqu'à l'intérieur du domicile. Laz ne sait pas trop où se mettre.

- Nahele? T'es conscient que je suis... je sais pas comment dire ça, mais... Il repense au pont. Tu m'as sauvé. Ca veut dire que j'ai une dette... et... Il cherche encore ses mots, repense à la forêt, à ce caractère apaisant. Et je vais pas vouloir partir... Il se revoit encore poser la main sur l'avant-bras. Laz fait un pas vers Nahele, ne réfléchit plus et vient l'embrasser. Peut-être un peu timidement. Je peux passer la nuit avec toi?

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Jasper Nahele Monroe
Mar 7 Mai - 14:25

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C'est un raccourci, c'est apparemment la seule chose que je saurai. Est-ce que c'est parce qu'il ne me fait pas confiance qu'il ne veut pas me dire son nom complet ? La peur que je le ramène chez lui ? Je l'ignore. De ce jeune homme je ne sais rien d'autre que le nom qu'il m'a donné : Laz. Je me demande quelle est son histoire, ce qui a pu lui arriver, le pousser à se dire que la seule solution était de mettre fin à sa vie. Mais je me dis qu'il a certainement besoin de temps, que le presser, lui poser une tonne de questions, ce ne serait pas le mettre à l'aise, alors je me tais, je lui laisse ce que je pense lui être nécessaire : le temps.

Besoin de quelqu'un qui le voit pour ce qu'il est, je crois que c'est le désir de beaucoup de personnes dans cette époque, une époque un peu malade. Il n'est pas facile d'être soi-même devant les autres, de ne pas changer selon les personnes, de ne pas changer selon les situations et de rester fidèle en toute occasion en soi-même. Je ne sais pas si je suis vraiment habilité à lui dire que je le vois pour lui-même alors que je ne sais pas qui il est. Je ne sais pas ce que je peux lui dire pour ne pas être maladroit.

« Notre relation est pour le moment une page blanche, tu peux tout constuire, tu peux te montrer tel que tu veux que je te vois »

Je souris, je ne sais pas si je suis très clair dans mes paroles en cet instant mais j'ai essayé. J'ai essayé de lui dire ce que je pensais.

Nous avons pris l'ascenseur pour monter jusqu'à mon appartement. J'aurai voulu prendre une maison mais ici à New York, pour l'instant, ce n'est pas trop possible pour moi. Cela dit mon appartement je le trouve chouette. Pour une personne seule, même pour un couple je crois, il est agréable. Ce n'est certainement pas le plus cher de la région, et encore moins de la ville, mais... il est suffisant. Je lui souris.

« Bienvenue chez moi, ça va, tu n'as pas froid ? Tu veux un essuie ? »

Il nous a un peu plu dessus alors que nous repartions vers la voiture et ses cheveux sont encore mouillés, je le vois bien. Je n'ai pas envie qu'il attrape la mort et je me dirige vers ma salle de bain pour prendre deux grandes serviettes de bain bien chaudes, une que je lui tends, et une que je place sur mes cheveux pour les sécher. Moi aussi ils sont un peu mouillés. Je n'échappe pas à la règle.

« Laz ne pense pas à tout ça, pas maintenant »

Une dette, la dette de vie... Une dette que je n'ai pas spécialement l'intention de lui réclamer un jour si je peux l'éviter. J'avoue que je ne l'ai pas sauvé pour ça, en aucune façon. A vrai dire je n'y avais même pas songé un seul instant.

« Tu n'es pas obligé de partir, je te l'ai dis, tu peux rester ici aussi longtemps que tu le voudras »

J'avoue que je ne sais même pas s'il est majeur. Pourrait-on m'accuser d'enlèvement d'enfant ? A vrai dire en cet instant je suis loin de penser à tout ça, à me préoccuper de tout ça. Je me fiche qu'il soit majeur ou non, il avait besoin d'aide et j'étais là. Tout simplement.

J'allais aller lui préparer un chocolat chaud quand il se rapproche soudainement de moi pour... déposer ses lèvres sur les miennes. Mes yeux s'agrandissent et je reste figé. Totalement coi. Sa demande suivante me fait secouer la tête. Je suis peut-être gai, mais je ne compte pas profiter de quelqu'un en détresse. Je ne veux pas, pas comme ça, pas pour ça.

« Laz je crois que que te méprends... Je ne t'ai pas amené ici pour ça... »

Je ne veux pas qu'il pense que je le rejette, que je suis comme ceux dont il pense qu'ils n'ont rien à faire de lui, mais je ne veux pas ça, je ne veux pas profiter de lui, de son corps. Est-ce seulement pour lui une manière de chercher du réconfort ? J'avoue que je ne sais pas, je suis déstabilisé. Je le prends dans mes bras et je le serre contre moi, frottant son dos.

« Tu peux rester ici, dormir sur mon canapé, ou... dans mon lit si tu ne veux pas rester seul, mais Laz, il ne se passera rien de plus, je... Tu comprends ? »

Je n'ose me détacher de lui en cet instant, pour le chocolat chaud, j'imagine que cela peut attendre un peu. Je sens sa chaleur contre moi, son corps fin. Ils sont humides ses vêtements, il n'avait pas de veste...

« Est-ce que tu veux prendre une douche bien chaude le temps que je prépare ton chocolat chaud ? Je te passerai des vêtements le temps que les tiens sèchent »

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