°° Je n'ai fait que penser à toi  °°

Gemma, la pensée de notre moment partagé ne m’a plus quitté ces derniers mois, mon envie coquine s’en veut de ne pas être allé plus loin avec elle tandis que ma raison me dicte que j’ai fait le bon choix. Beaucoup de choses ont changé depuis que je n’ai pas vu Gemma, j’ai appris que de son côté, elle avait quitté Devon, tandis que du mien, j’ai trompé mon mari avec son frère d’armes. Oui, j’ai flanché avec Leo, il y a quelques jours de cela, je ne lui en veux pas, je suis tout aussi fautive que lui voir plus. Je ne sais pas ce qui a engendré cet écart, peut être notre malheur commun ? Je ne regrette en rien ce moment avec Leo, j’en avais envie même besoin, il a été le corps qui a su m’apportais du plaisir et de la tendresse quand je me sentais mal rien de plus. Nous sommes simplement amis tous les deux, aucun sentiment ne s’est mêlé à nos actes, c’est ce que j’ai tenté d’expliquer en vain à mon mari.

Rien ne va plus entre Cartson et moi, à chaque fois que j’essaye d’échanger sur notre couple avec lui, il se braque et pour couronner le tout l’armée, le rappelle pour partir en mission. Je bous, j’ai l’impression d’être un lion en cage, coincé dans sa propre vie sans trouver une bonne issue à tout ça. Je ne veux pas renoncer à notre mariage, mais j’ai l’impression que c’est inévitable. Mes envies charnelles, me poussent à commettre des pêchers, à fauter, j’essaye de me retenir, mais c’est tellement bon et je me sens si seule.

Ce soir, je suis morose, je m’ouvre une bouteille de vin que je descends assez rapidement. Le regard de mon chien me fait largement comprendre, qu’il n’est pas du tout d’accord avec mes actes, oui cette boule de poil à le don de me faire passer des messages. « Ne me regarde pas comme ça, une fois de temps en temps cela ne fais pas de mal.  Et tu n’es pas tout blanc non plus mon petit pote, on en parle de mon poulet que tu m’as dévoré cet après-midi. » Le chien baisse les oreilles, montrant qu’il s’en veut de cet acte. « Voilà donc un point partout la balle au centre. » Le chien aboie et file ce coucher dans son panier, me laissant continuer de vider cette bouteille.

C’est alors qu’elle revient à nouveau à mon esprit, Gemma, la douceur de ses baisers me réchauffe le corps. J’ai envie de plus, tellement de plus. Je finis mon verre d’un trait et le dépose sur la table de ma cuisine. « Et puis merde. » Je me lève d’un bon saisi les clés de ma voiture et prends la route.

Au bout de quelques minutes de trajet, j’arrive enfin devant cette porte, anxieuse, excité. Je ne sais pas réellement ce que je fais là, mais tant pis, je me jette à l’eau et je sonne. Il ne me faut attendre que quelques secondes avant que la porte ne s’ouvre.

« Salut, je ne sais pas pourquoi je suis là, mais... »

Je pousse la porte et pénètre à l’intérieur de l’appartement me jetant sur les lèvres de la femme qui se trouve devant moi.

°° Je n'ai fait que penser à toi  °°

Xena, ma chienne bien-aimée, mon petit bulldog baveux avait été emmenée par mon ex-petit ami lorsqu'il avait quitté la maison.Seule dans le salon, j'étais assise sur mon canapé, le cœur lourd de chagrin en pensant à la perte de mon fidèle compagnon à quatre pattes. Bon, fort heureusement, ma Xena était toujours en vie, mais je ne pourrais plus la revoir et je doute que nous allons alterner la garde d'un chien.

Cette luxueuse bâtisse était également en vente depuis quelques semaines, une autre source de douleur dans mon esprit déjà tourmenté par tous les autres problèmes, dont le fait que j'étais enceinte. Ceci dit, oui, cette magnifique propriété avait été acquise à nos deux noms, dans l'idée que nous y vivrions jusqu'à la fin de nos jours. Oui, nous avions eu tant de beaux projets, nous nous étions projetés dans un avenir meilleur qui avait fini par s'effondrer. Triste hein?

Soudain, le son de la sonnette interrompit mes petites pensées. Pour ne rien rater de ma série, je mettais sur pause la TV et me levais précipitamment, surprise et curieuse de savoir qui pouvait bien venir me rendre visite à cette heure tardive. Gordon ? Zenia ? Louisa ? Ou bien encore, le disparu Wyatt ? Lui, plus de nouvelles depuis des mois également, comme s'il s'était évaporé. Il m'engraisse comme une cochonne pour ensuite, disparaitre.

Une pointe d'appréhension m'envahit alors que je me dirigeais vers la porte d'entrée. La caméra me permettait de voir : qui est-ce !

À ma grande surprise, je découvris une amie que je n'attendais certainement pas, surtout après la manière dont elle avait quitté la soirée, disparaissant comme une voleuse.

Je n'avais jamais imaginé qu'elle reviendrait un jour, et à peine la porte ouverte, qu'elle se jetterait littéralement sur moi, ses lèvres s'abattant brusquement sur les miennes, dans un geste aussi inattendu qu'excitant.
Elle osait ? Elle osait m'embrasser. Elle osait prendre cette initiative ? Elle qui semblait si pudique, si réservé, si fidèle.

Bien évidemment, je n'allais pas refuser un tel baiser alors, intensément, je répondis à son baiser. J'enroulais mes bras autour de son cou, la tournant de façon à ce que je me retrouve face à la porte d'entrée, et d'un geste du pied, je la fermais.

Nos lèvres ne se séparaient plus et ce qui me stupéfiait encore plus, était qu'elle osa me plaquer contre le mur de l'entrée, me coinçant entre elle et cette paroi. J'étais prise au piège. Un joli piège.

À bout de souffle, elle se détacha de mes lèvres pour plonger ses yeux dans les miens.

"Waouh, on peut dire que tu as fait une entrée fracassante", murmurais-je doucement en remettant tendrement une mèche derrière son oreille qui cachait son magnifique visage. D'une voix sensuelle, je continuais : "Tu aurais pu me prévenir de ta visite, ma belle." Oui, j'aurais enfilé ma plus ravissante lingerie sexy ! Ici, je portais simplement un petit short et un débardeur en soie... Une sensation délicate contre ma peau. Nos bouches se rapprochèrent à nouveau, se touchèrent et s'embrassèrent passionnément tandis que nos langues s'entrelaçaient. Doucement, sans rompre notre baiser, je lui retirais sa veste qui tomba rapidement au sol, révélant une autre surprise. Je souriais,  laissant apparaître mes dents avant de mordre ma lèvre. La vue qui s'offrait à moi était un cadeau divin. Elle osait également. Sous cette veste que je venais de lui enlever se cachait un corps somptueux vêtu d'une lingerie qui aurait fait tourner bien des têtes, y compris la mienne. Je dois avouer que j'étais assez confuse à un moment, et finalement, nous savions tous les deux ce qu'elle désirait. Je la repoussais doucement pour pouvoir me libérer de son étreinte et m'écartais légèrement.

"Attends, attends, Ambre. À quoi joues-tu ?", demandais-je en me tournant vers elle. Oui, elle devait comprendre que ses actions ne pourraient pas être effacées par la suite. Elle vivra avec le regret d'avoir trompé son mari.

°° Je n'ai fait que penser à toi  °°

Me laisser porter par mes pulsions, voilà ce qui m’arrive ce soir, je ne réfléchis à rien juste à ce plaisir que j’ai envie d’assouvir. Je ne pense plus qu’à Gemma, ses lèvres, son corps, sa peau, ce besoin de sentir mes lèvres goûter sa douceur. J’aurais pu partir habillé comme je l’étais mais non j’avais poussé le visse, j’étais monté dans ma chambre afin d’enfiler une tenue des plus sexy, un ensemble de lingerie moulant à la perfection mon corps. Dans cette tenue, je me sentais belle, désirable, je donnais le tout pour le tout afin que Gemma succombe à mon charme. Je voulais la faire craquer même si je pense cruellement que rien que la vue de cette tenue la fera succomber.

J’ai le cœur qui bat à cent à l’heure quand j’arrive devant chez elle, à la fois excité et terrifié de ce qu’il va se passer. Je n’ai jamais désiré une femme, je ne sais pas comment m’y prendre mais Gemma, elle sait elle, elle saura me montrer comment faire j’en suis certaine. Je toque, attendant que le moment tant attendu se déroule, il ne faut que quelques secondes avant que le magnifique visage de la brune face apparition dans le cadran de la porte. Je lui souris instantanément, c’est instinctif, la voir me fait du bien.

Je vois à son air qu’elle ne s’attendais pas à ma venue, il faut dire que nos derniers aurevoir, ne présageait en rien ma présence devant sa porte ce soir. J’avais paniqué, mon mari était en bas et puis tout ça était nouveau, avoir envie de tromper mon mari et en plus de ça avec une femme. J’avais préféré fuir, telle une lâche plutôt que d’explorer ces questions qui tourbillonnait en moi. Il faut dire que depuis ce soir là, je me suis bien rattrapée, en effet, j’ai trompé Cartsen avec mon meilleur ami qui soi-disant passant est un bon ami à ce dernier. Donc désormais je ne suis pas à ça prêt niveau tromperie, surtout au vu de la réaction de mon mari quand je lui ai confié mes pêchers. Seul sa fierté compté, il n’écoutait en rien la souffrance que je ressentais et qui m’avait poussé à agir de la sorte, alors ce soir j’en profitais tant pis pour lui.

Je salue brièvement Gemma avant de ma jeter sur ses lèvres, si douce et agréable. Je savoure ce baiser et elle en fait de même. Je ne veux pas parler, juste agir et explorer ce nouveau désir qui monte en moi. Gemma répondit à mon attaque s’agrippant à mon cou tandis que mes mains découvraient son dos. Je pénètre dans l’appartement et viens plaquer cette dernière contre le mur, lui arrachant un souffle d’excitation.

Je me retirai toutefois de ses lèvres pour la laisser respirer. Je fus amusée par sa réflexion et lui sourit. « Cela n’aurait pas fait le même effet si je t’avais appelé tu ne crois pas ? » Lui dis-je peine de défi. Je n’avais pas réfléchi en réalité, je m’étais juste diriger jusqu’à son domicile, venant chercher cette partie de jambe en l’air qu’elle m’avait promise. Elle n’en reste pas moins magnifique dans sa petite tenue. Je l’embrassai à nouveau, approfondissant nos baisers qui devinrent langoureux. Cette femme savait y faire c’est indéniable. La belle me retira mon manteau et fus agréablement surprise de la tenue qui s’offrait à elle. J’avais sortie le grand jeu et je fuyais son regard, espérant que cela lui plaise. J’eus vite confirmation quand je la vis me reluquer de haut en bas avant de se mordiller les lèvres. Mon ventre se tordis, confirmant son envie de dévorais mon amie.

Toutefois elle se retira de mon étreinte, j’en fus surprise mais compris quand elle me demanda des explications. « Je viens juste prendre ce que tu m’as proposé la dernière fois. Je n’ai fait qu’y penser Gemma, je veux le faire. » J’étais sûre de moi, je ne ferais pas machine arrière cette fois ci.

°° Je n'ai fait que penser à toi  °°

Je me casse pas la tête, on met sous hide

°° Je n'ai fait que penser à toi  °°