GOOD MORNING NEW YORK
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« Matt Hammonds »
•• habitant(e) du queens
Matt Hammonds
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•• Nationalité(s) : américaine
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•• Orientation sexuelle : Plutôt hétérosexuel a priori, il ne s'est jamais posé de questions
•• Métier / études : militaire à l'aube de la réforme
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Matt Hammonds
Mer 8 Mai - 12:36
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Troisième fois qu’ils se voyaient, troisième fois que le contexte n’avait rien de classique. En même temps leur rencontre était tout ce qu’il y avait de plus atypique et il était tout à fait incapable de définir leurs relations, voisine ? C’était une certitude puisqu’ils vivaient dans le même immeuble mais il n’entretenait pas les mêmes relations avec tout le voisinage, fort heureusement, amie ? Peut être mais ça n’était pas l’impression qu’il avait, ce qui se passait en lui lorsqu’il posait les yeux sur elle, cette sensation de chaleur qui le parcourait lorsqu’elle lui souriait ou qu’elle riait n’avait rien à voir avec de l’amitié selon lui et puis, il était souvent incapable de détourner le regard d’elle, quoi qu’il puisse se passer autour, il n’était pas vraiment persuadé qu’une amitié, même forte, puisse provoquer cela. Et puis en fait, il n’avait pas vraiment envie de qualifier cette relation, elle était comme elle était, ils apprenaient à se connaître, sans se ranger dans une case et c’était très bien ainsi. « Je dis simplement que je pense être capable de supporter tes plaintes sans problèmes… à moins que je sous estime complètement tes capacités en la matière et que tu surpasses, à toi toute seule, une dizaine d’ados. » Il avait rit avec elle, une nouvelle fois, avant d’afficher un sourire large et franc aux mots qu’elle venait de prononcer. « Ah oui ? Ca veut dire que je peux te torturer comme je veux je n’aurais pas la satisfaction de t’entendre te plaindre ? » Il avait sourit, taquin. Bien loin de lui l’idée de la faire râler, évidement même s’il restait persuadé que, même lorsqu’elle pestait elle restait jolie. Il préférait évidement l’entendre rire et profiter de ces instants de répits qu’elle apportait à son esprit qui s’éclaircissait en sa présence.

Une nouvelle fois, les mots de la brune l’avait fait sourire un peu plus. L’idée de passer plus de temps avec elle lui avait déjà, bien évidement, traversé l’esprit. Plus d’une fois même. Mais le fait que ce soit elle qui l’évoque, de manière aussi naturelle lui faisait indéniablement ressentir quelque chose qu’une fois encore il ne pouvait pas définir.« Si c’est autant que je veux j’ai bien peur de ne plus jamais te laisser partir. » Avait il répondu sur un ton totalement sérieux avant de laisser à nouveau un sourire dont il était impossible de douter de la sincérité se faire sa place sur ses lèvres. Comme à chaque fois qu’il n’y prenait pas garde, ses yeux étaient venu se poser dans ceux de la jeune femme. Des amis pouvaient ils réellement avoir des échanges de regards si intenses ? Peut être pas. Une fois de plus il dû lutter pour décrocher son regard d’elle. Ce qu’il venait de dire pouvait avoir l’air d’une plaisanterie mais ça n’en était réellement pas une. Les mots étaient d’ailleurs sortis de sa bouche avec un naturel qui le déconcertait lui même, il n’avait jamais été du genre à dire des choses de ce type si facilement. En même temps, il ne croyait pas avoir déjà eu envie de dire ça à qui que ce soit avant elle.

Ils avaient plaisanté, ensuite, sur cette histoire de grasse matinée qu’il acceptait de lui concéder en échange de la sortie sportive de ce soir et puis quand elle avait répondu qu’elle ne le laisserait jamais tombé, il n’avait plus l’impression qu’il s’agissait vraiment d’une plaisanterie et il avait sentit un frisson loin d’être désagréable le long de sa colonne vertébrale. Peut être qu’il se faisait des idées, que son esprit lui jouait des tours parce que c’était ce qu’il avait envie de comprendre. C’était une forte probabilité. Ce regard à nouveau dans le sien, cet échange à nouveau sûrement trop intense, le perturbait. Pour toute réponse il s’était contenté de lui adresser un nouveau sourire auquel elle avait répondu comme à chaque fois.

Et puisqu’ils étaient normalement là pour courir, il était grand temps de s’y mettre. Après plusieurs minutes de course, même si elle ne semblait pas dans une souffrance extrême, il lui avait proposé une pause et, le coucher du soleil semblait être un parfait prétexte pour cela puisqu’elle avait accepté sans problème. « Pas aussi chouette que depuis le parc au pied du pont de Brooklyn mais c’était un peu loin pour y aller en courant. Mais ça vaut quand même le coup d’oeil. » Il lui avait sourit en l’entrainant au sommet d’une colline, là où d’après lui, la vue était la meilleure. Amateur de coucher et encore plus de lever de soleil, habituellement il les admirait seul, ici ou ailleurs. Mais partager ce moment avec Nymphéa lui semblait si naturel. Le coucher de soleil était toujours considéré comme un moment romantique et pourtant c’était sans aucune arrière pensée qu’il lui avait fait cette proposition, ou en tout cas il ne pensait pas, à bien y réfléchir il n’était peut être plus si sûr et il évitait d’y penser pour ne pas faire perdre son authenticité à ce moment. Alors qu’il gravissait la colline, elle avait repris la parole, le faisait rire légèrement. « Tu avais prétendu être si nulle que je me suis dit que tu avais ta dose… » Il avait pris un air faussement offusqué avant de reprendre en riant. « Oui bon, ok, j’avoue, j’ai été gentil… mais si tu veux pour le retour je peux te faire courir plus vite ! »
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•• Statut marital : Célibataire, profite de la vie
•• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, même si elle n'a jamais tenté les femmes, alors elle ne peut pas l'affirmer
•• Métier / études : illustratrice pour enfant / galeriste
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Nymphéa Lockser
Sam 11 Mai - 0:47
J’éclate de rire, dépasser une dizaine d’ado ? Impossible, surtout bourrés d’hormones, ils devaient être parfois invivables, et la discipline et les règles pour le coup devaient être la seule porte de sortie pour un entraînement dans le calme. Je secoue la tête négativement. « Ils doivent être imbattables là dessus, je leur fais confiance. » Un ange à côté de ses démons avec leur ballon rond. Mais la course était loin d’être ma tasse de thé.

Rencontrer Matt dans des conditions particulières, continuer avec ses rencontres hors du commun, qui nous permettaient de découvrir des facettes de nos personnalités qui étaient bien différentes que celles qu’on pouvait observer lors d’un premier rencard. Déjà en pleine nuit en sortant du travail, les doigts encore pleins de peinture. Là en jogging, prête à suer pour courir alors que j’ai clairement la motivation d’une baleine échouée… Alors on ne pouvait pas dire que comme un premier ou second rencard classique, j’étais sur mon trente et un. Non loin de là. Naturelle ! Et aux côtés de Matt , j’avais l’impression que c’était le mieux ainsi. J’ouvre la bouche plus très sûre de mes dires. « Euh… Le serial killer est de retour, je demande une dernière volonté alors savoir les méthodes de tortures , juste ça… » Je garde malgré ma fausse mine paniquée, un regard amusé et un léger ton taquin.

Plus d’une fois nous avions évoqué l’idée de ne pas se quitter. Que nous voulions apprendre à nous découvrir, à passer du temps ensemble… Et que clairement nous sachant seuls, nous n’avions pas de limites à ça non? Plus jamais… Ses mots me firent frémir, j’aimais les entendre de cette manière, sortir d’entre ses lèvres. « Ne me laisse pas partir alors… » Je murmure en fixant son regard.. Avant de piquer un fard et détourner le regard. Il se passe quoi là? La chaleur a augmenter d’un coup. Et moi je n’ai jamais été comme ça, si… Timide, réservée, … Mais son sourire, ce regard… Nos échanges, l’envie de me rapprocher encore de lui, réduire la distance qui nous sépare à néant… Reprends toi !

Et je le devais car nos échanges étaient naturels, simples et quand ils se teintaient d’une pointe de charme, de flirt, je ressentais le désir monter, vibrante des frissons, quand mon corps me faisait ressentir ce qui se passait dans mon coeur et qui était maintenant compliqué à contenir. Mais il n’était qu’un ami, un voisin, et même si ces mots étaient troublants, rien n’était sûr. et je ne voulais pas faire d’impair et le perdre, pas alors que nous commençions à nous connaitre et que je l’appréciais bien plus que la raison.

La course était pas si désagréable, même si j’étais certaine qu’il me laissait de la marge, qu’il ralentissait pour me ménager. « On ira en voiture , je crois que là, je suis pas prête. » Je ris avec lui avant de lui faire comprendre que je suis au courant de ses magouilles, qu’il ralentit pour ne pas que je m’essouffle et ne finisse étalé au sol. Je le regarde avec un sourire amusé et quand il fait semblant d’être choqué par mes propos j’éclate de rire avant de secouer vivement la tête. « Je ne veux pas te ralentir, mais… J’aime bien ce rythme. » Pas parce qu’il est le mien, mais parce que je peux le regarder en même temps, l’écouter s’il me conseille et surtout croiser son regard….

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KoalaVolant
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Matt Hammonds
Dim 12 Mai - 12:53
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Il adorait les séances d’entraînements au club de basket du quartier, particulièrement le groupe des ados de quatorze ans parce qu’il y avait de véritables enjeux pour eux dans la pratique du basket, la plupart rêvant d’intégrer l’équipe de leur futur lycée puis de poursuivre à la fac mais il fallait reconnaître que, lorsqu’ils n’avaient pas envie de faire quelque chose, ils savaient le faire remarquer. Et, pour le coup, courir ne faisait pas partie de leurs activités préférées. Et entendre leurs plaintes incessantes pouvaient vite devenir une torture d'un nouveau genre. Il était presque certain que Nymphéa ne pourrait pas approcher leur niveau sonore et leur degré de mauvaise foi, surtout à elle seule. « Ils sont plutôt doués, tu n'as même pas idée je crois. »

S’il avait eu le choix de faire les choses différemment, de manière plus classique, il n’aurait rien voulu changer. Pour rien au monde. Entre Nymphéa et lui tout était si fluide, si naturel, c’était déroutant certes mais pas désagréable et il avait tendance à penser que cette façon dont ils s’étaient rencontrés y était pour beaucoup. Elle était arrivée dans un moment de grande vulnérabilité pour lui et, pourtant, il n’avait jamais eu l’impression qu’elle le jugeait, même quand elle le soupçonnait de cacher quelque chose de potentiellement grave. « Que veux tu, chasse le naturel et il revient au galop. » Il avait terminé sa phrase dans un haussement d’épaule nonchalant avant de reprendre. « Puisque tu veux vraiment savoir, j’ai prévu de te faire courir jusqu’à ce que tu ne puisses plus respirer. » S’il avait réussi à dire cette phrase de manière très sérieuse, il n’avait pas pu retenir son rire alors qu’il posait à nouveau son regard sur elle.

Avec elle, il ressentait des choses qu’il n’avait jamais ressenties avant. Depuis qu’il était revenu à New-York, les pensées sombres et difficiles occupaient une grande partie de son quotidien et pourtant, au milieu de tout ça, il y avait une sorte de rayon de soleil et c’était elle. Lumineuse, solaire, captivante et cette sensation qu’elle guérissait quelque chose en lui, quelque chose qu’elle n’avait pas cassé et dont elle n’avait sûrement pas conscience encore. Alors non, s’il avait eu la possibilité de passer autant de temps qu’il le souhaitait avec elle, il n’aurait certainement jamais eu envie de la laisser repartir. Il ne savait plus parfois où ils se trouvaient entre la plaisanterie et la sincérité, la seule chose dont il était certain c’était que lui, lorsqu’il avait dit ses mots, était on ne peut plus sincère. Et lorsqu’elle avait repris la parole, dans un murmure délicat mais parfaitement audible, il avait eu la sensation que son coeur avait raté un battement et les mots étaient sortis de sa bouche sans qu’il n’ai besoin d’y réfléchir plus, presque comme un instinct dont il ignorait d’où il pouvait lui venir. « Ce n’est pas dans mon intention. » Elle avait détourné le regard et il avait vu ses joues prendre une teinte rosée, il avait à son tour détaché son regard d’elle pour observer l’horizon le temps de reprendre une contenance. Il ignorait ce qui lui prenait, qu’avait il fait des limites qu’il s’était fixé il y a des années déjà ? Il savait pourtant ce qui l’attendait dans les semaines à venir et il y avait des choses qu’il avait toujours refusé. Mais cette fois… Petit à petit elle faisait voler en éclat toutes ses certitudes.

Cette connexion qu’il ressentait entre eux, et qu’elle ressentait aussi, était toujours là. A chaque fois qu’il posait les yeux sur elle, plus forte que la fois précédente. Il ne pouvait plus l’ignorer maintenant, il ne pouvait pas rejeter cela  éternellement sur la fatigue ou sur son état psychologique actuel. Mais, pour autant, il ne savait pas quoi faire de ce qu’il ressentait. Cela pouvait avoir l’air ridicule tant le sentiment qui le parcourait quand il lui parlait, quand il était avec elle, était intense mais il y avait des choses qu’il ne voulait pas se permettre. Nymphéa était un soleil, elle méritait bien mieux que l’obscurité qu’il y avait en lui. Pourtant, même en se persuadant de cela, même en se répétant qu’elle méritait mieux que quelqu’un comme lui, il ne pouvait pas se détacher d’elle et, lorsque leurs conversations étaient à la limite du flirt, il était incapable d’y mettre fin.

Et puis, ils avaient couru, parce que c’était le but de ce rendez vous mais Matt qui, habituellement pouvait courir des kilomètres, ne ressentait pas en lui une grande motivation à cette idée. Alors arrivé dans le parc du quartier, il avait décidé qu’il en était assez et la brune à ses côtés n’avait pas manifester de réel mécontentement à cette idée. « Je vais t’avouer une chose… même tout seul je ne fais pas l’aller retour en courant jusque la-bas. » Le pont de Brooklyn n’était pas la porte à côté depuis le Queens. Quand il s’y rendait, il y allait généralement en courant et revenait par le métro.« Mais je t’emmènerais un jour. En voiture évidement ! » Doucement mais sûrement, ils étaient arrivé au sommet de la dite colline, le soleil commençait doucement à descendre derrière l’horizon. « C’est bien ce que je pensais… Je crois que je m’y accommoderais sans trop de soucis.  » C’était même une certitude. Ca n’était pas comme ça qu’il retrouverais une forme physique au top mais, une fois de temps en temps ça ne lui ferait pas de mal, surtout qu’être avec Nymphéa soignait son esprit ce qui n’était pas négligeable non plus. Il avait ensuite regardé le sol avant de sourire. « Désolé, je n’avais pas prévu le coup, on va devoir s’asseoir dans l’herbe… ou rester debout. » A vrai dire il s’asseyait toujours dans l’herbe quand il venait là et il n’avait pas l’impression que c’était ce qui gênerait son accompagnatrice.
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Héra Zaïmis aime ce message

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Nymphéa Lockser
Mar 14 Mai - 13:12
Je ris alors quand il me confirme que les jeunes du quartier, avec qui il fait du basket sont doués réellement pour râler. Evidemment je ne peux qu’imaginer, étant la dernière de ma famille je n’ai pas vraiment entendu râler sous moi… Même Grey est plus agé en étant mon neveu. D’un an mais ça compte quand même. « Je viendrais les voir un jour pour en avoir le coeur net. »
La perspective d’un autre moment avec lui, dans son élément, découvrir un peu plus de Matt me fait sourire. Je sais son métier, je sais que ces instants seront coupés par les missions du militaire, mais je veux en profiter au maximum… Car il y a un truc en moi, cette pensée constante de lui, cette envie de le voir, d’admirer son sourire, l’entendre rire, que je ne pouvais pas ignorer, surtout depuis que nous nous étions revu au vernissage. Ca n’avait fait que confirmer cette chaleur qui amenait ses sentiments grandissant.

Les boutades de notre première rencontre nous reviennent, et j’en souris d’autant plus. Ce n’était pas des sujets léger, sauf s’ils étaient détournés de la sorte et c’était de la pure plaisanterie, un jeu entre nous… Je porte la main à mon coeur, et grimace. « Oh mais quelle mort atroce ! C’est horrible, tu es si cruel.. » Je tente de lui faire croire que je suis outrée, et m’approche de lui avec un regard charmeur, tenter le tout pour le tout, afin de convaincre mon "tortionnaire" d’abandonné son idée. « Et si on négociait? » Sourire malicieux aux lèvres.

Mais s’il y avait négociation, je ne saurais surement plus trop où pourrait se situer la barre, la limite entre le jeu et la réalité, nos sentiments… Mes sentiments… Là quand il me regarde avec ses azurs profondes, ses mers si bleu, si … Envoutantes.. Je ne sais plus quoi penser, j’en oublie tout le reste il n’y a que lui. C’est ça… l’amour? Non impossible, pas si vite ! pourtant mes joues s’empourprent, mon coeur bat plus vite alors que mes lèvres lâchent cette vérité. Et sa réponse fit chanceler mon coeur, il ne comptait pas me laisser, il ne comptait pas partir… Matt était entré dans ma vie, et maintenant… Il n’en sortirait plus, jamais, c’est une certitude qui pointait le bout de son nez. Je devais reprendre mes esprits, car s’il ne ressentait pas la même chose… Je ne sais pas si j’arriverais à me détacher , à ne plus penser à lui… Alors pour le moment, ce n’était pas une option, il était .. mon ami ? Mon voisin… Et tellement plus, me murmurait mon coeur.

La course était la raison de notre rendez vous. pas des plus agréable pour moi, mais je n’avais pas envie de le décevoir. Mais quand il s’est arrêté, qu’on a ralenti pour pouvoir se placer et observer ce coucher de soleil, j’étais légèrement essoufflée, j’avais vu venir le traquenard, il m’avait ménagé, il avait tenter de me maintenir en vie. « Alors la voiture sera l’option. On pourra en plus en profiter à l’abri un peu si besoin… » Des regards, du froid. Et voilà encore une chose à ajouter à notre liste ! Je offris un sourire, encore des moments avec lui, j’adorais ça. « Mais tu as un rythme plus intense habituellement ? » Je le questionne en le suivant vers l’endroit où nous nous installerions. Je croise mes jambes et m’installe au sol, tapotant à côté de moi. « On sera mieux assis… Viens.. » dis-je en levant les yeux pour le regarder, il est si beau...

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Matt Hammonds
Jeu 16 Mai - 18:31
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Une nouvelle fois, ils avaient rit ensemble et, comme à chaque fois, il se sentait comme transporté dans une autre réalité au fur et à mesure que les battements de son cœur s'accéléraient. C'était une sensation étrange mais enivrante à laquelle il s'était habitué drôlement vite et qu'il appréciait maintenant bien plus qu'il n'aurait pu l'imaginer. « C'est avec plaisir que je t'accueillerais mais il ne faut pas qu'ils sachent pourquoi tu viens... ils risqueraient de vouloir me faire mentir et d'être des garçons plus qu'agréables.» En réalité il se fichait pas mal que Nymphéa puisse constater par elle même les trésors de mauvaises volonté que pouvaient inventer ses jeunes élèves lorsqu'il s'agissait de se plier à un exercice qui ne leur plaisait pas, toutefois si elle souhaitait venir voir un match ou même un entrainement ce serait réellement un plaisir pour lui de l'accueillir bien qu'il aurait certainement énormément de mal à rester concentrer sur son travail s'il la savait dans la salle.

Ce qu'il aimait avec elle c'était sans aucun doute ce naturel qu'elle dégageait et qui entourait les quelques moments qu'ils avaient passés ensemble jusque là. Même lorsqu'il l'avait vu au vernissage, dans un endroit où il était loin de se sentir réellement à sa place et loin d'être à l'aise, il avait été frappé par ce naturel qui persistait dans les moindres de leurs échanges qu'ils soient par téléphones interposés ou dans la réalité comme aujourd'hui. C'était comme si leur première rencontre avait donné le ton de la suite de leur relation et, cette première rencontre. En tout cas, lui, y repensait souvent. Depuis cette nuit là, il n'avait pas cessé de penser à elle, ça ne lui était jamais arrivé avant, de penser autant à une personne qu'il venait de rencontrer. Ce soir encore, les plaisanteries allaient bon train et il était convaincu, au plus profond de lui, qu'il ne pourrait jamais se lasser d'entendre son rire. « Je suis très imaginatif quand il s'agit d'être cruel. » C'était parfaitement faux, évidement, mais il avait laissé ces mots sortir de sa bouche avec un air très sérieux. Lorsqu'elle s'était approché un peu, d'une démarche presque féline, le regard pétillant et charmeur en lui demandant s'il était possible de négocier, il avait sentit son cœur, encore une fois, accélérer sa course. Si ça ne lui était pas arrivé uniquement quand il était avec elle, il aurait fini par se demander s'il n'avait pas un problème cardiaque. Mais non, la seule raison de ses battements plus rapides qu'à l'habitude c'était elle. Elle plaisantait bien sûr, il n'y avait pas grand chose à négocier puisqu'il ne comptait pas la torturer jusqu'à ce que mort s'en suive. « Et comment tu comptes me convaincre de changer de plan ? » Si négociation il y avait dû avoir... il était incapable de lui résister, elle n'avait qu'à dire un mot, demander quoi que ce soit et il se serait exécuté, juste pour la voir sourire.

Une nouvelle fois, leurs regards s'étaient croisés, accrochés et refusaient de se lâcher. Plongé dans son regard noisette, il était incapable de s'en détourner. Tout était parti d'une plaisanterie mais, les mots qu'ils échangeaient maintenant en faisaient ils toujours partis ? Matt n'en avait pas l'impression. En tout cas le concernant, sous couvert d'humour il était on ne peut plus sincère. Comment aurait il pu la laisser partir ou vouloir s'éloigner d'elle alors qu'elle lui donnait envie de croire que la vie pouvait être belle à nouveau ? Il ne pourrait jamais plus l'oublier et oublier ce qu'elle réveillait en lui. Alors qu'il la regardait toujours et qu'elle était finalement si proche, il ressentait cette envie de gommer la distance. Quelques images lui passaient en tête de ce qui aurait pu se passer s'il l'avait fait, ça n'était pas désagréable mais non. Il ne pouvait pas. Il ne voulait pas gâcher ce qu'il y avait entre eux, qu'importe de quoi il s'agissait réellement, pour une pulsion. Elle avait baissé les yeux, coupant cet échange encore une fois trop intense et, même s'il ressentait un espèce de pincement incompréhensible, une contrariété sortie de nulle part, c'était mieux ainsi, si ça avait duré ne serait ce que quelques secondes de plus qui sait ce qui ce serait passé.

Tout en courant et en prenant garde à garder un rythme réduit pour ne pas trop distancer sa partenaire de course, il se demandait à quel moment on en arrivait à emmener une fille en footing en guise de rendez-vous. Surtout lorsque l'on n'avait pas rencontré celle-ci dans une salle de sport. S'ils étaient là ça n'était que le résultat d'un défi, lancé de manière tout à fait enfantine, cette nuit où ils s'étaient rencontrés. C'était aussi un moyen de la revoir après le vernissage auquel elle l'avait convié. Tous les moyens étaient bons pour la revoir et c'était sûrement la réflexion qu'elle se tenait aussi puisqu'elle était là alors que la course n'avait rien d'une passion pour elle, bien au contraire. Alors qu'il ralentissait l'allure en arrivant dans le parc, bien loin d'être éprouvé par cet effort qu'il jugeait léger, il s'était fait la promesse d'une rendez vous plus classique pour la prochaine fois. Pas trop classique non plus, Nymphéa méritait quelque chose qui soit à son image.« On fera comme ça. Je suis sûr que tu vas adorer » La vue y était magnifique et, par temps dégagé, le coucher de soleil sur Manhattan et l'East River valait le coup d’œil. Jusqu'à maintenant, il s'y était toujours rendu seul mais c'était un moment qu'il avait envie de partager avec la brune. « Oui, ça dépend la distance que je prévois de courir mais globalement, là c'était de l'échauffement. » Il lui avait sourit avant de rire légèrement. Alors qu'elle s'était installé au sol, arrivée à destination, il avait fait de même. « Je suis bien d'accord. » Une fois assis à côté d'elle, une jambe tendue pour l'étirer et l'autre repliée, il avait tourné la tête vers elle. « On est pile à l'heure. Tu n'étais jamais venu ici ? » Pour la première fois de sa vie ça n'était pas vraiment le coucher de soleil qu'il avait envie de regarder.



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Nymphéa Lockser
Hier à 15:19
j’éclate de rire, évidemment on ne dira rien. « Ce sera une visite surprise ou tu pourrais leur dire que je viens pour toi. » Ce qui ne sera pas totalement faux, je viendrais pour lui, pour le voir, avec eux, en train d’être dans son élément, en découvrir un peu plus sur Matt, son monde à lui… Même si je ne doutais pas qu’avec des observateurs, avec un public, ils risquaient d’être totalement différents de leur habitude. C’était comme ça souvent , encore plus chez les ados non? Mais en tout cas, pouvoir le voir dans son domaine, ce serait un moment très agréable… plus encore, et pourtant … Nous n’étions pas … plus que des amis non?

Cette question revenait bien trop souvent à mon esprit et j’en étais un peu trop troublée, encore plus par son regard, par sa manière d’être, quand il était si proche de moi. Et même quand il a cet air sérieux, ces mots qui dangereux qui sortent d’entre ses lèvres, c’est un frisson de plaisir qui me prends, je sais qu’il ne me fera jamais de mal, et c’est au contraire, une envie de découvrir ce qu’il pourrait me faire, ce qu’il allait me faire ressentir, douce torture… Que je m’approche de lui un peu plus pour négocier… Négocier, entrer dans ce jeu que nous venions de lancer. Flirt sans aucun doute, avec mon regard plonger dans le sien, j’ignorais encore comment arrivait à se mêler la plaisanterie et le désir… Matt, si seulement il se rendait compte de la manière dont mon coeur était en train de battre plus vite, plus fort, perdu dans ses azurs.. Ma main se pose lentement sur son torse et je me pince les lèvres. « Ton prix sera le mien…Mais dans le conte un baiser aide parfois à convaincre le méchant tortionnaire… Et on peut négocier aussi la durée de la grasse matinée. » Un petit sourire amusé, et pourtant mes joues s’embrasent à mes mots, tentant de me concentrer sur mon changement de plan, je ne pouvais pas lui demander ça de cette manière, on était pas… comme ça non?

Pourtant nos corps semblaient s’appeler, nos rires étaient à l’unisson, nos regards se perdaient l’un dans l’autre et mon coeur battait si vite quand il pensait à lui, le voyait… Je n’arrivais plus à ne pas penser à lui…Alors se rapprochement, ces papillons dans mon ventre…C’était plus que de l’amitié, je n’avais pas rêver, j’étais en train de tombé,.. Pour lui. Amoureuse de lui…

Courant, tentant d’oublier ses sensations de peur qu’elles ne soient pas partagées, je ne me concentrais que sur la route, enfin quand mon regard n’avait pas décidé de me trahir et d’aller regarder l’homme qui courrait à mes côtés…Si beau… La chaleur qu’il procurait en moi… Ca c’était peut etre la course aussi, mais quand on a ralenti, qu’on s’est retrouvé devant le parc, elle était encore là…C’était donc lui, pas ce rythme lent qu’il avait réfréné pour moi. « J’en doute pas. » Tout ce que nous allions faire ensemble serait extra, car il serait là, et j’avais encore envie de partagé plus de moment avec lui.

« Echauffement? Ok alors je ne ferais que l’échauffement avec toi, hein, et après je pourrais t’attendre à la maison devant un film. » Je lui réponds en souriant avant de m’installer au sol. Il m’y rejoint. Je secoue la tête. « Non, dans ce parc si, mais en journée, et je ne fais que passer, mais là… C’est magnifique, et si calme… » Nous sommes trop loin, j’ai une envie d’être encore plus près.. Je m’approche alors en regardant encore devant moi, mais mes doigts frôlent les siens… « Tu reviens souvent ici quand tu rentres? »

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"C'est le temps perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante"

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