GOOD MORNING NEW YORK
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Sauves-toi de moi
« Wyatt Gunn »
•• habitant(e) du bronx
Wyatt Gunn

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•• Date d'arrivée : 19/03/2023
•• Messages : 404
•• Dollars : 1353
•• Faceclaim : Jonathan Tucker
•• Les crédits : Maeve
•• Âge : 36
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : Célibataire
•• Orientation sexuelle : femmes
•• Métier / études : sans emploi
•• Quartier d'habitation : Bronx et fier d'y vivre.
•• More about you :
Sauves-toi de moi Mg7heRZ

Zenia: Ma meilleure amie: Je ferais tout pour elle.
we're curious
Wyatt Gunn
Dim 7 Avr - 21:53




Gemma & Wyatt


Sauvez-toi de moi
Tw: Arme, Violence, Langage, Combat

J’y étais presque. Seulement deux coins de rues et j’arrivais dans son quartier. Je m’agrippais aux briques de l’immeuble qui me séparait du centre-ville au secteur résidentiel. Je pouvais sentir ma cheville qui enflait de plus en plus dans mon soulier de course. Je pouvais me consoler me disant que j’avais cette paire de vieux converse et pas ces nouveaux souliers de travail au bar ou je travaillais. Au moins, j’vais un semblant de support pour ma cheville. Bon, j’avais les pieds trempés avec la pluie, mais peu importe. Du moment que j’arrivais à sa maison le plus rapidement possible. L’inquiétude et l’adrénaline me permettait d’avancer, voir courir.

Oui, je m’inquiétais pour elle, parce que s’ils ont tentés de m’attaquer, ils auront autant le culot d’aller jusqu’à elle pour me faire du mal. Ils le savaient très bien: Il le savait très bien, ce connard.

Alvaro…Il avait osé. Il a su où j’étais pour tenter de m’éliminer. Non, ce n’était pas juste des petites claques d’avertissement. Son but était carrément de m’effacer de son chemin. Je le dérangeais à ce point ? Une menace pour lui ? Il était donc au courant ?

****

“ J’y arrive pas, Martine ! Elle est toujours là, dans mon putain de crâne, dans mon coeur. Je sais que c’est pour mon bien qu’on fait ça. Qu’elle est toxique pour moi, mais ne pas la voir, ça me tue !!! Elle est tout ce que j’ai eu de beau comme relation !!! ”

Je m’étais levé, offusqué qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait entre Gemma et moi. Qu’elle est essentielle dans ma vie. Je savais où elle allait en venir et je me préparais déjà à quitter son bureau.

Il avait fallu qu’elle se place devant moi et la porte pour me planter la vérité dans coeur.

“ Justement, tu trouves cela saint de n’avoir qu’elle en tête ? Aimer une femme qui a tenté de tout te prendre, te détruire pour gagner la confiance d’un autre homme ? Qu’elle se donne à toi pour repartir sans dire un mot ? C’est seulement quand tu tentes de t’en défaire qu’elle revient vers toi ! C’est n’est pas de l’amour, c’est de la manipulation, Wyatt, qu’elle a envers toi; rien de plus. Il faut que tu saisisses cela, Wyatt. Que tu te fais du mal de croire encore à une relation sérieuse avec elle, alors qu’il y en a jamais eu, en vérité. Qu’est-ce que ça te fais quand tu entends cela ? “

J’avais juste envie de crever titubant pour finir par m’écraser dans ce divan. Me tirer une putain de balle dans le coeur pour que ça arrête de faire mal. Martine avait raison, mais de me l’envoyer en pleine face, de devoir l’encaisser sans fuir ou de le nier m’a complètement bouleversé. J’ai carrément éclaté en sanglot au point de me couvrir le visage de mes mains, caché complètement ma tête sous mon capuchon. Je n’avais, encore, jamais été aussi sensible dans nos rencontres. Elle venait de toucher mon point faible.

“ Tu espères tant être aimé que tu es prêt à ce qu’on t’écrases pour un peu d’attention. Tu subis, encaisses ne disant rien, croyant que c’est normal. Wyatt, ce n’est pas normal. Tu dois apprendre à ce qu’on te respecte. Que tu dois arrêter de te dévouer, de t’arracher le coeur pour des gens qui ne te considères pas à ta juste valeur. Tu es quelqu’un de bien. Wyatt, ta mère…avait ces raisons de partir; et ce n’était pas à cause de toi. Ce n’est pas de ta faute...”

Je n’avais jamais autant pleuré de ma foutue vie. Comme si cette valve rouillée de mes émotions depuis des années venaient de céder pour se déverser dans ce bureau de psy. Un vrai gamin dont on lui avait, permis de baisser sa garde. Dire, enfin, qu’il était un bon garçon. Qu’il n’était pas un moins que rien, comme il a cru de sa mère.

****

Épuisé et totalement sonné de cette entretien rempli d’émotion, je descendais tranquillement les marches du bâtiment commercial. Il pleuvait. Je m’en foutais éperdument. Je regardais tout autour de moi toujours dans cette bulle de vérité qui m’avait complètement bouleversé. Au point que l’odeur de la ville me paraissait différente. Je ne savais pas comment prendre tout cela. Si j’allais boire ma déprime ou vider ce qui me restait contre un sac au gym. Ni l’un, ni l’autre me tentait. Rien me tentait, en fait. Je voulais juste me cacher dans un coin et qu’on m’ignore pour un bon moment.

“ Ne bouge pas, Gunn…”

Est-ce que mes prières ont été entendues ? Sentir ce froid derrière ma tête. Une pression que je reconnaissais, bien malgré moi; un flingue. On me servait ce fameux flingue dont j’aurais aimé avoir entre les mains pour mettre fin à ce terrible brulement au coeur. Le problème, c’est que c’était quelqu’un d’autre qui le tenait. Quelqu’un qui ne voulait pas de mon bien. À voir son partenaire qui s’approchait en face de moi, couteau à la main, leur intention était fortement mauvaise. Et pourtant, je ne réagissais pas.

Je ne les ai pas entendu, simplement parce que ma tête en avait déjà beaucoup à supporter. Marchant souvent dans cette ruelle, je ne préoccupais plus des bruits au alentour. Il avait fallu que ça tombe sur cette journée particulièrement triste.

“ Alors, tu vas nous…”

Je ne lui avais pas laissé le temps de continuer, le prenant par surprise avec un coup de coude en pleine visage. C’était avec un fort coup de pied dans son ventre et d’un coup de genou au visage qu’il a perdu son flingue, tombant à la renverse sur le sol mouillée. J’allais le prendre quand je sentais l’autre se rapprocher rapidement de moi. J’avais juste eu le temps de repousser l’arme plus loin avec mon pied et me retourner évitant qu’il me plante son couteau dans le torse. Il l’avait simplement entaillé, coupant mon t-shirt d’un élan sec. Je voyais déjà le sang apparaître et ma colère montait. Un force brute qui empêchait ce type de m’entrouvrir le ventre. Serrant son poignet avec l’arme, je le retenais fermement.

Son ventre à découvert, je lui enfonçais, alors, mon genou sans me retenir dans la force. Alors qu’il pliait en deux de douleur, j’en profitais pour lui flanquer un bon coup de point au visage. Il terminait son chemin la face contre le mur qui le sonnait sur le coup. Je frappais à plusieurs reprise son bras contre le mur pour qu’il lâche le couteau. Je le balançais dans la benne à ordure.

Puis, je perdais, subitement, mon air.

L’autre s’était redressé derrière moi et me cognait sur la tempe avant de m’écraser le cou à l’aide d’une vieille tige de métal. Je sentais son corps pousser sur mon dos enfin d’enfoncer encore plus fortement la tige contre ma pomme d’Adam. J’essayais de dégager son arme tirant dessus pour obtenir un peu d’air. J’y arrivais avec peine. D’un élan, je le soulevais pour le retourner, son dos face au mur. Je reculais plaquant durement le type contre le mur. Dès que la tension diminuait, je retirais le tuyau sur mon cou afin de l’utiliser contre mon agresseur. Un coup violent sur son genou, puis au visage. À ce point, je n’avais pas de pitié…

Je récupérais le flingue trempé au sol tout près avant de relâcher le tuyau. Lentement, la haine brûlante en moi, je m’approchais de celui qui me paraissait être le leader. Celui là même qui a tenté de m’étrangler. Il essayait de se redresser avec peine. Je lui donnais un petit coup de main en le prenant par les cheveux. Seulement, je me contentais de l’asseoir par terre. Je me penchais tant bien que mal afin de le regarder dans les yeux.

“ Qui t’a envoyé pour me casser la gueule…?”

“ Vas te faire foutre, Gunn !”

“ QUI ?!” disais-je en montant le ton, sans, toutefois, crier, même si l’envie était là. Je me doutais bien de la réponse, mais je voulais l’entendre. Au point de lui saisir les cheveux et d’enfoncer le canon dans sa putain de gueule.

Surpris et apeuré de me voir aussi violent, il se mettait à geindre. Il venait de comprendre que j’étais très sérieux. Je retirais le canon de sa bouche pour le mettre gentiment sur son front.

“ Alors…?”

“…C’est…Al…Alvaro.”

Puis, il riait, la bouche ensanglantée.

“ …Si c’est pas moi qui vas t’égorger…quelqu’un d’autre le fera…Il est prêt à tout pour te détruire…Tout, connard.”

Difficile de cacher ma frayeur en entendant ces mots. J'appuyais avec force pour marquer son front avec le canon, grognant comme une bête enragée:

" Qu'il-ne-s'approche-pas-d'elles, tu m'entends ?!?!! QU'IL NE S'APPROCHE PAS D'ELLES ?!?!! S'il les touche, je te jure que je me fouterais des conséquences de ce qui lui arrivera. Moi aussi je suis prêt à tout pour lui enfoncer ces couilles dans sa putain de gorge ! J'ai pas peur de crever pour l'anéantir ! "

Mon réflexe a été de frapper son visage encore et encore sans m'arrêter possédé par la colère et la menace qu'ils osent faire contre mes muses, contre moi. Un visage méconnaissable se retrouvait devant moi, mais tout ceci ne changeait pas la situation.

Essoufflé, je me redressais difficilement m’obligeant de m’appuyer sur ce mur de brique. Je comprenais que je m’étais foulé la cheville en me prenant pour Rambo. Tu parles d’un ringard.

Je regardais les deux mecs étendus, inconscients…, mais pas pour longtemps.

Alvaro était prêt à tout pour me détruire. Tout cela ne disait rien de bon…Je pensais aussitôt à ma Ruby, mais aussi à…à Gemma. Les larmes me montaient aux yeux. La panique me prenait aux tripes. Il fallait que je fasse quelque chose….et vite.

Ruby est sous surveillance, dans un centre avec plusieurs professionnels et surveillants. C’était rassurant…

Mais, Gemma…Des caméras, sans doute, mais sans plus…Elle était plus à risque…Plus en danger.

Mon coeur palpitait à la chamade par la peur. L’angoisse. J’essayais, aussitôt, de la rejoindre sur mon portable tout en courant du mieux que je pouvais. Rien…pas de réponse. Son putain de répondeur...

Alors que j’essayais de lui envoyer un message le plus concis possible, je perdais pied, tombant le corps entier dans une flaque d’eau.

Putain de merde que j’en avais MARRE !

La goutte de trop; l’accumulation qui me faisait craquer, étendu, hurlant, pleurant de rage, le dos au sol, la cheville douloureuse. Je regardais cette pluie qui me tombait dessus.

Je voulais juste la sauver, s’il-vous-plaît. La prévenir du danger…et la vie me donne un coup pour que je tombe comme un con. Elle ne veut vraiment pas que je réussisse quoi que ce soit.

La colère montait de plus belle. Non, je refusais de me laisser prendre par le découragement. Trempé, menacé, blessé, mais déterminé à me rendre chez elle; à pied, s’il le fallait. J’évitais la route principale passant par les ruelles qui raccourcissaient le chemin vers sa demeure.

Non, malgré la vérité qu’on m’a claqué au visage, j’aimais cette femme. Je ne pouvais pas l’ignorer. C’était trop fort, étant capable de passer outre la douleur et mon état lamentable. Complètement mouillé, le t-shirt , mes jointures et le visage ensanglanté. Une cheville enflée et rougeur dans le cou par un tuyau métallique, mais le coeur rempli d’amour et d’espoir de la retrouver.

Essoufflé, je m’écrasais presque le visage contre cette porte tant désirée. Pas de menace, à première vue, mais pour combien de temps ? Je me rendais compte que j’avais toujours l’arme à feu sous la main en frappant avec force à sa porte. Je m’appuyais sur le cadrage de la porte. Elle devait être là et m’écouter…



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« Gemma Santantonio »
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Gemma Santantonio
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•• Date d'arrivée : 17/03/2023
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•• Faceclaim : Lana Parrilla
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•• Âge : 43
•• Nationalité(s) : Italienne & Portoricaine
•• Statut marital : Fraichement enceinte, fraichement larguée, follement amoureuse de sa belle louisa.
•• Orientation sexuelle : Tu sais que tu es au sommet du bonheur quand tu fais trempette avec ta frite dans du jus de moules. C'est le paradis sur terre ! Alors sérieusement, que tu sois la frite, la moule, ça glisse tout seul
•• Métier / études : A la tête d'un empire de la drogue et du trottoir, elle est la fière propriétaire d'une maison close : the Red Cellar.
•• Quartier d'habitation : Manhattan
•• More about you : Sauves-toi de moi 70d9f2506492ea8ecbb60e87bf4169bcbe1b4356


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Le petit plus
Triggers: Maltraitance animal essentiellement;
Warnings: Mon personnage ne peut pas plaire à tout le monde, alors n'hésitez pas à me consulter si des sujets délicats vous touchent de près.
Pronoms IRL: Elle_femelle
Pseudo: Red911
Pseudo discord: Red911
Multicomptes: Sara sans h, et Dario, le chasseur de moules!
Habitude rp: J écris en JE.
Couleur rp: Puisque tout est bon dans le cochon, j'écris en gras.
Disponibilité rp: Open open bar
Gemma Santantonio
Dim 14 Avr - 13:09




Gemma & Wyatt


Sauvez-toi de moi
Tw: Arme, Violence, Langage, Combat

avant tout:

J  ’enfilai une robe noire, ajustant les bretelles avec précision.

Dehors, la nuit était tombée.

Je montais dans ma voiture, le moteur grondant lorsque j'appuyai sur l'accélérateur. Les néons célèbres des enseignes new-yorkaises clignotaient, éclairant mon passage. Une fois stationnée, j'entrais dans le club et tous les regards se tournèrent vers moi. Les hommes en costume me dévisageaient, cherchant à percer le mystère derrière moi. Les femmes m'enviaient, jalouses de ma prestance et de ma puissance dans ce monde d'hommes. Mes talons aiguilles résonnaient avec force sur le parquet ciré du club ! Oui, ce fameux  club de jazz au coin de la rue, un repaire où se côtoyaient criminels et politiciens corrompus. J'étais une habituée!. J'étais la reine de ce monde souterrain, la femme redoutée et désirée à la fois... même si maintenant, mon ventre commençait doucement à s'arrondir. Je ne pouvais plus me cacher.

Je m'installais au bar et je commandais un verre de fruit. Oui, l'alcool et la grossesse cela ne fait pas bon ménage.

Le pianiste jouait une mélodie que j'adorais particulièrement,. Mon contact était attablé à une table sombre, un mexicain aux cheveux noir et au regard pénétrant. Il me fit signe de le rejoindre.

"Ah, les félicitations semblent être de mise à ce que je vois ! Je suis vraiment curieux de savoir qui est le père de ce futur petit monstre" chuchota-t-il en me tendant un dossier "Voici ce que tu cherches." Je m'installais confortablement sur le canapé en cuir à ses côtés et sans perdre une seconde, j'ouvris les documents. Les preuves que je recherchais depuis des mois étaient là, devant moi. Des noms, des transactions, des secrets. Tout ce dont j'avais besoin pour faire tomber les puissants qui se cachaient derrière ça "Fais attention à ce que tu dis mon chéri, parce que ce futur petite monstre, pourrait très bien devenir ton pire cauchemar!

Je souris en refermant le dossier. Ce soir-là, c'était moi qui allait tirer les ficelles, manipuler les marionnettes. Car dans ce monde de trahison et de mensonges, il n'y avait qu'une règle : survivre ou mourir.

Et moi, j'avais choisi de survivre, quel qu'en soit le prix.

"Mais pour cela ma belle, il faudra que tu survives jusqu'ici car avec tes projets audacieux et complètement fou,  tu risques d'énerver bien du monde. Fais attention à toi!" Je lui souriais, portant le verre à mes lèvres.  "Ne t'en fais pas pour moi, je sais ce que je fais !" Je posais mon verre sur la table basse devant nous et mon regard se portait de nouveau vers le pianiste.

Une heure plus tard, après avoir discuté avec cet inconnu qui n'était autre qu'un vieil ami de longue date, je quittai le club, laissant derrière moi les murmures et les regards curieux. Dehors, la pluie commença à tomber, lavant les rues pavées de leurs secrets cachés, et dans leurs violences.

Je rentrais chez moi, abandonnant mes talons aiguilles pour glisser mes pieds nus sur le tapis moelleux. La salle de bain m'attendait avec son bain moussant parfumé à la vanille. Mon gout favori. Je m'y plongeai, allongée dans cette eau chaude qui enveloppait mon corps fatigué. La salle de bain était spacieuse, luxueuse, tout comme le reste de cette maison. Une demeure construite sur des fondations d'argent sale provenant des affaires criminelles que je gérais. Alors que je me relaxais dans ce bain somptueux, je laissais mes pensées s'évader vers les affaires. La drogue, le "Red Cellar", l'argent, le pouvoir - tout cela faisait partie de mon quotidien mais aussi ce bébé à venir. Est-ce que je voulais qu'il grandisse dans ce monde impitoyable rempli de mal ? Dans cet instant tranquille, je pouvais m'évader de ce monde sombre et complexe, du moins pour un moment en pensant à la personne que je pourrais devenir - une meilleure mère, une meilleure personne. Un meilleur futur pour mon bébé.

Alors que je me profitais pleinement de ce doux moment, j'échangeais deux trois petites messages avec Louisa.

Je sortis du bain, laissant les bulles s'évanouir dans l'air. Mes cheveux sombres étaient encore humides, collés à ma peau. Je les balayais d'un geste de main.

Je me séchais et j'enfilais une nuisette en soie que j'adorais particulièrement. Oui, nous savons tous, la soie est connue pour sa douceur et sa texture si agréable au toucher. Une sensation qui peut être à la fois douce, rafraîchissante et incroyablement confortable. J'en avais besoin après une journée comme celle-ci.

Je m'installais cette fois-ci dans mon salon, le dossier entre mes mains que j'examinais avec attention.

"Voyons ce que tu me caches, Alvaro !" murmurai-je à moi-même.

Soudain, j'entendis du bruit à l'extérieur. Quelqu'un frappait à ma porte?

Qui pouvait bien venir à une heure aussi tardive ? Louisa ? Peut-être voulait-elle me faire une surprise ? La petite coquine n'avait pas encore eu assez sa dose ? Pourtant hier soir, nous avons fait l'amour jusqu'à des heures impossibles. Je l'avais totalement épuisée, et pourtant, malgré tout, elle était infatigable.

Je me levais et je marchais pieds nus sur le carrelage jusqu'à ouvrir la porte... "Wyatt?" Je le regardais devant moi, scrutant chaque détail de son corps de haut en bas et de bas en haut jusqu'à ce que mes yeux soient attirés par ce qu'il tenait dans sa main. Une arme.

Il était là, son visage marqué par la terreur de la violence, comme si quelqu'un l'avait malmené. Il semblait si vulnérable, si abîmé, si faible. Il avait l'air de souffrir terriblement. Je voulais m'approcher de lui mais avec cette arme entre ses mains, je me méfiais.

Il pourrait me tuer telle une chienne errante.

Cependant, je pris le risque de m'approcher doucement de lui et délicatement, je lui murmurai "S'il te plaît, donne-moi ça et ne fais pas de bêtise!" Ma main se posa sur la sienne pour lui retirer l'arme des mains. Il tremblait, il tremblait comme une feuille.

Sans perdre de temps, j'enlevais le chargeur ainsi que la dernière balle logée dans la chambre. Je lâchais l'arme à nos pieds dès que je le vis vaciller en avant. À peine tenait-il debout sur ses deux jambes. Je le soutins de toutes mes forces pour qu'il puisse avancer jusqu'au salon où je l'allongeas sur le canapé "Bon sang Wyatt, qu'est-ce que tu as encore fait ?" Bien sûr, ma première pensée fut qu'il avait participé à des combats illégaux et jamais je n'aurais imaginé que tout cela était encore lié aux hommes d'Alvaro. À genoux près de lui, ma main posée sur sa joue ensanglantée, "Ne bouge pas, reste là, d'accord ? Ne t'inquiète pas, je suis là maintenant" Disais-je d'une voix douce avant, de me précipiter dans la salle de bain pour chercher tout ce dont j'avais besoin pour le soigner. À mon retour, Wyatt s'était évanoui, sans doute à cause de la douleur. Je le soignais du mieux que je peux, désinfectant toutes les plaies sur son corps. Une fois terminé, je le recouvris d'une petite couverture pour qu'il n'ait pas froid puisque oui, pour le soigner, j'avais dû lui retirer les vêtements. Oh et ne me prenez pas pour une cochonne, son caleçon il est toujours là, où il faut être.

Vu l'étendue des blessures, je savais qu'il avait été battu par plusieurs hommes lors d'un règlement de comptes très certainement. C'est pourquoi j'avais soudainement une crainte profonde. Ils auraient pu le suivre.  Je baissais tous les volets électriques, verrouillais toutes les portes de ma maison et récupérais l'arme dans laquelle je remis les balles. Je savais manier une arme, alors si quelqu'un osait franchir la porte de chez moi, il découvrirait la froideur d'une balle entre ses deux yeux.

D'ailleurs, un bruit sourd retentit du salon. L'arme, pointant en avant, je m'avançais avec prudence.








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I got caught up in the atmosphere, feeling alive and free under the sparkling stars of the Puerto Rican night.. •• amaranth ♫♪
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