La conversation eu avec ton cousin t’as laissé très dubitatif. Tu croyais que tu le connaissais sur le bout des doigts, comme si c’était toi qui l’avais créé, mais tu n’es plus aussi certain. Il est du genre à vouloir te mettre en rogne ces derniers jours et t’as bien envie de l’encastrer contre le mur ou même mieux, faire de lui le prochain repas de ton staffordshire. Dans mon élan de violence, tu entres chez ton cousin comme si c’était ton propre appartement, sans cogner, sans invitation à pénétrer dans son antre. « Qu’est-ce tu fous l’branleur, pourquoi tu voulais que j’vienne ?!| » D’un geste nonchalant, tu laisses tomber ta veste sur le sol et enlève tes chaussures venant te laisser tomber sur une chaise de la cuisine après t’être pris une bière dans le réfrigérateur…


@Barth Montgomery

Provoquer les gens, c'est ce que tu préfères et tu sais bien que tu peux réussir à atteindre Kosmo et lui faire pogner les nerfs. Et le mener à questionner la réalité. C'est une de tes victimes préférées pour être bien honnête. Bon après, c'est bête, mais avec tes conneries, t'as réussi à t'allumer toi-même. Tu pourrais profiter du fait qu'il a des trucs à finir avant de te rejoindre pour régler ton problème. Tu vas donc à la salle de bain en vue de prendre une douche, mais c'est quand tu commences à te déshabiller qu'il décide d'arriver. Tu roules les yeux en riant lorsque tu entends ses paroles. L'branleur... T'as même pas eu le temps de te rendre à cette étape. Tu sors donc de la pièce simplement vêtu de ton jogging, seul vêtement que t'as pas encore eu le temps d'enlever, et croises les bras en t'appuyant contre le cadre de porte. Pour t'faire chier imbecile. T'as été trop rapide, j'allais dans douche.

Bière dans la main, goulot collé à tes lèvres tu ne prends même pas la peine de vérifier si ton cousin est réellement là. Non, tu fais comme chez toi, le plus à l'aise possible. Tu déposes mêmes tes pieds sur la table au même moment où tu entends une porte s'ouvrir et la voix de Barth s'élancer dans le silence de l'appartement. "Tu m'fais déjà chier, t'avais pas besoin de m'dire de te rejoindre. " Dis-tu roulant tes yeux avant d'ajouter : " Vas-y sous la douche, te retiens pas, tu pue d'ici. " Tu prends une nouvelle gorgée de ta bière, sortant ton téléphone pour patienter, le temps qu'il aille se laver. C'est pas comme si tu ne connaissais pas l'endroit. Tu risques de te faire un sandwich ou autre chose en attendant qu'il sorte de là.

Heureusement que tu le connais cet homme, autrement, tu aurais bien l'impression qu'il te tuerait dès que possible. Sûrement que l'envie est bien présente, ça te surprendrait pas. Tu arques le sourcil en le jugeant quelque peu du regard. J'te fais chier, mais tu viens quand-même. C'est que tu dois aimer qu'on te fasse chier. Tu lui offres un clin d'œil pour accompagner tes paroles. Tu hausse les épaules et retournes à la salle de bain, non pas s'en lui offrir un doigt d'honneur avant de disparaitre. Tu refermes la porte, ne prenant pas la peine de verrouiller parce que de toute façon, ta porte, t'as qu'à la regarder pour qu'elle s'ouvre tant elle est mal faite. Tu pars donc l'eau et retires ton jogging pour finalement aller sous la douche. Te laver en tant que tel ne prend pas bien long, loin de là. C'est plutôt l'étape d'après qui prend plus de temps. T'as cette érection qui veut vraiment pas te lâcher. Alors oui, c'est ça qui te tient plus longtemps sous la douche, le fait de mériter ton titre de branleur, comme Kosmo a si affectueusement décidé de te surnommer.

" Qu'est-ce qu'on ferait pas pour la famille " Dis-tu presque ne criant lorsqu'il referme la porte de la salle de bain derrière lui. Oui, mine de rien pour Barth t'es prêt à bien des sacrifices. Tu pourrais même donner ta vie pour lui. Depuis que vous vous êtres rencontrés lorsque vous aviez respectivement 10 et 11 ans, vous ne vous êtes plus quittés. Et ce n'est pas aujourd'hui la veille que ça changera. Mine de rien, l'alcool commence à faire son effet et le temps est venu de te soulager la vessie. N'ayant rien à faire que Barth soit pudique ou non, tu décides d'entrer dans la salle de bains sans cogner, sans rien dire et fais ta besogne dans la cuvette, lorsque tu entends un petit gémissement. Sourire aux lèvres, tu te retournes et distingue très bien sa silhouette derrière la buée. Tu restes là, contre le comptoir, les bras croisés sur le torse et le regarde. Que tu le veuille ou non, que ce soit ton cousin ou non, ton bas ventre réagi à ce spectacle... Peut-être un peu trop.

Il a bien raison ce petit con, il n'y a rien qui ne se ferait pas pour la famille. Surtout entre vous deux. C'est comme ça, c'est la vie. Tu fronces un peu les sourcils en l'entendant entrer dans la salle de bain. Heureusement que tu t'en fous d'être vu ou non, parce que Kosmo ne semble pas avoir une quelconque considération face à ta personne en ce moment. Il rentre et fait sa vie comme si tu n'étais pas là. T'as beau essayer de rester silencieux, tu ne peux retenir ce gémissement qui s'échappe d'entre tes lèvres. De toute façon, ça ne semble pas déranger le plus jeune, bien au contraire. Tu constates qu'il est encore là et de ce que tu arrives à voir, il ne semble pas être dans cette pièce pour faire ses choses encore. Tu ne sais pas pour lui, mais toi, ça ne fait qu'ajouter à l'excitation que tu ressens déjà. Tu ne réfléchis même pas une seconde à ne serait-ce que le lien qui vous unis, juste au fait que tu as un témoin et que t'aime ça. Tu mords alors ta lèvre en ouvrant la porte de la douche pour le regarder, sans jamais t'arrêter dans ton action.

Regard qui parcourt son corps en entier, de plus en plus étroit dans ton pantalon, tu te lèches les lèvres alors que tu ne quitte plus son sexe des yeux. À ce moment précis, t'en à que faire de savoir qu'il est ton cousin, t'en as que faire de savoir que vous vous être fais élevés ensemble, tout ce que tu vois, c'est un homme foutrement sexy, séduisant qui est en train de se faire du bien par lui-même. Alors, tu décides de faire de même. Ton regard remonte pour se planter dans ses yeux et glisse ta main dans ton boxer, te prodiguant quelques caresses. Quelques secondes à peine passent alors qu'aucun de vous deux ne parle, mais bien rapidement, tous tes vêtements se retrouve sur le sol. Nu comme un vers, tu prends l'ouverture de la porte de la douche comme une invitation.

Voir vers quel endroit son regard se porte t'amène un certain amusement. Tu n'es pas trop certain de savoir pourquoi, en dehors de tes tendances exhibitionnistes, tu aimes autant, mais tu ne peux nier l'effet que ça a sur toi. Ça vient jusqu'à affecter ta respiration qui se fait plus bruyante déjà. C'est automatique, au moment où tu vois sa main faire son chemin dans son boxer, tu ne fais que repenser à ce que tu lui as écrit plus tôt et tu espères fortement qu'il y ait plus que cet échange de regard entre vous deux. Donc de le voir se départir de ses vêtements, non seulement, t'envoie une bouffée de chaleur, mais engendre aussi une envie pressante de le sentir contre toi.