@Gemma Santantonio + @Wyatt Gunn

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Tw: échange de salive par voie orale. Autrement dit, un baiser

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Plusieurs séances, thérapies, appelles ça comme tu voudras, pour m’enlever cette image d’elle, cette adoration qui me ravage le coeur et l’esprit. Parler ouvertement du pourquoi, du comment, je me suis retrouvé dans cette situation. Ce qu’elle a fait pour y contribuer. Ma confiance aveugle, ce désir incontrôlable d’être apprécié, aimé. Tout faire pour éviter de nuire le bien d’autrui. Me cacher derrière un nez de clown pour détourner l’attention lors des sujets plus difficile.

L’abandon d’une mère: On entend souvent ce genre de conclusion dans ces émissions policiers quand on cherche à comprendre pourquoi ces criminels troublés commettent l’irréparable. C’est fou de penser qu’il faut aller aussi loin pour comprendre le comportement d’une personne. Les actions des parents, l’éducation, les valeurs. Tout cela forge un enfant: autant ces qualités que ces défauts.

On m’a dit que la raison de…de…cette “attachement” vient de mon très jeune âge. Mais, je ne peux pas jeter le blâme sur quelqu’un. Tout vient de moi, au fond. Je suis le seul responsable de mon entêtement.

J’aime et quand j’aime, je me donne entièrement. Je mets carrément mon coeur sur la table; sans protection. Parce que je crois qui peut rien m’arriver, quand je sens que c’est réciproque. Quand tu as l’impression qu’on parle le même langage. Pas besoin de parler pour ce comprendre. Comprendre que ce regard de braise t’es destiné. Que ces lèvres veulent te prendre. Tu n’as pas besoin de te protéger. Elle ne te fera aucun mal; elle t’aime.

Et j’apprenais que c’est justement à cause qu’elle m’aime qu’elle m’a totalement bousillé la cervelle, le coeur; ma vie. C’est à rien comprendre.

Je restais sur place, bouche bée la laissant sortir de la salle de bain après son magnifique monologue dramatique.

Je refusais de comprendre, parce que ça n’a pas de sens pour moi. De croire qu’elle m’a sauvé la vie de la sorte. Sait-elle ce que ça décision représentait comme conséquence ?

“ Ohhhh attend !!! Attend une seconde, ma Reine des Neiges !” disais-je tout haut en renfilant mon slip rapidement. L’idée que le service aux chambre ou pire, ma Ruby me voit en tenu d’Adam m’avait permis d’avoir ce réflexe.

Je marchais à sa suite avec quelques instants de délais, au fond de la suite. Je n’ai pas pu me contenir en entendant sa justification à tout cela: qu’elle l’a fait pour moi, voulant mon bonheur. Arrivant au cadrage, je m’empressais de fermer la porte derrière moi. Ruby était, sûrement, dans sa phase de profond sommeil à l’opposé de nous, mais je doublais de prudence en plaçant un autre obstacle pour la protéger.

Tenant la poignée de porte, je pliais des genoux voulant exagérer mon étonnement, mon sarcasme:

“ Ohhh un instant. Tu…tu crois ça ?! Ohhh, je dois te remercier pour être encore en vie ?! Dans cette vie que tu m’as sauvé…ou plutôt saccagé ?! Tu crois que je vis dans le bonheur, en ce moment !? Que je suis heureux ?! Regarde-moi ! JE SUR-VIS, GEMMA ! “ disais-je en crispant mes bras. Mes doigts se contractèrent comme si j’étranglais quelqu’un. Transférer cette douleur en personne imaginaire que j’étranglerais jusqu’à en faire saigner mes ongles.

Je la fixais avec hargne puisqu’elle ne saisit pas la gravité de ma situation. J’en avais les larmes aux yeux d’épuisement. De rester fort, alors que tout tombe en poussière autour de moi.

“J’ai les miens liés par la justice ! Je respire mal sachant que j’ai perdu ce qui comptait le plus pour moi ! Que cette merde, ce Alvaro de mes deux est encore là à semer le trouble. Que mes proches sont malheureux, qu’ils ne font que survivre eux aussi,…toi compris !” osais-je dire en la pointant du doigt. Oui, à vouloir bien faire, Gemma a, en vérité, entraîné que le malheur pour tout le monde. Il y a juste Alvaro qui peut sourire voyant le bordel qu’il a réussi à faire.

Je paraissais, peut-être pas dans un bon état devant elle, mais j’en étais certain; ayant eu à faire le choix, j’aurais pas hésité. Mes yeux toujours braqués sur elle. Désespéré…désespérément toujours amoureux.

“ Et bien, ma belle Gemma, je l’aurais pris cette putain balle de ton Alvaro, plutôt que de vous voir, tous, subir un tel bordel…Au moins, j’aurais essayé ou peut-être j’aurais carrément régler son compte pour qu’il ne vous touche plus jamais. Voir de vrais sourires sur vos visages…que j’adore tellement…”

Je m’étais avancé suffisamment pour finir par lui soulever la tête en touchant son menton du bout de mes doigts tremblants. Ils glissèrent ensuite sur sa joue.

“ C’est ça mon bonheur à moi…et tu me le prives en te refusant d’être heureuse avec moi. “

Lentement je me collais mon front sur le sien, laissant le silence et la tension envahir la pièce. Mon nez s’immisçait sur cette peau qui reconnait tant.

“ Je te protégerais comme jamais. Tu n’auras plus peur de rien auprès de moi. Je veux ton bonheur autant que tu l’espères pour moi. “

Sans attendre quoi que ce soit, je la rapprochais dangereusement de moi, ne pouvant plus me retenir.

“…Reste heureuse avec moi.” lui murmurais avant de m’en prendre fougueusement de ces lèvres. Je ne lui donnais pas le temps de comprendre ce qui se passait. Moi-même, je ne réfléchissais pas; je me laissais envahir par la pulsion du moment. Je perdais totalement le contrôle nous envoyant tous les deux valser vers le mur près de la porte. Je la plaquais durement, mais je me doutais bien que ce n’étais qu’un détail; qu’elle était habituée de mon ardeur dans ces moments de pures folies.

À un point-elle de la faire quitter le sol. Mes mains empoignaient ces fesses n’ayant aucun mal à la soulever.

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Et bien, on n’a vraiment pas la même définition de “sauver quelqu’un”.

Pour elle, c’était de me repousser, en m’écrasant le coeur de la pire des façons. Me retirer tout ce qui me tenait debout: ma soeur, ma carrière et elle, par la même occasion. Cette décision décision de tout foutre en l’air notre relation par la peur d’un mec de forte tête a été la pire chose qui me soit arrivé. Qui nous est arrivé. Parce que, je refuse de croire que cela a été un soulagement pour elle.

Je crains même que ça été pire. Ce qu’elle voulait éviter l’a carrément frappé en plein visage. Bref, on a été tous les deux perdants dans cette décision. Bonnes intentions ou pas, le résultat est le même: on est tous les deux mal barrés. Tous les deux, les pieds dans le ciment, incapable de s’en sortir aisément. Tout est devenu si compliqué.

Derrière cette personnalité sauvage et vile, il y a une femme sublime qui ne souhaite qu’être respectée et aimée. Les malheurs qui l’a blessé l’ont obligés de se créer ce personnage fort de caractère et insensible aux soucis des autres. Ma tête de guimauve commençait à peine à comprendre.

Que la haine qu’elle porte n’est qu’une protection pour sa propre sécurité ayant été tellement ravagée par ceux qu’elle croyaient être aimés. Seulement, ceux qu’elle ose repousser sont ceux qui l’aiment véritablement. Ceux qu’elle ose massacrer leur coeur sont ceux qui ne veulent que son bonheur.

Alors, qu’elle protège ceux qui se foutent carrément d’elle. Je dis protéger, car elle veut éviter la confrontation de lui qu’elle craint. Elle l’empêche d’être aux prises de bras qui pourraient lui régler son compte et l’emmener en justice. Mettre un terme à cette pression qui lui pèse les épaules à elle et bien d’autres.

Je ne dis pas que j’aurais pu être le grand sauveur. Loin de moi de croire que j’arriverais à le briser tout seul. Si nous étions plusieurs à en avoir marre, que j’aurais l’aide nécessaire, on serait capable d’écraser ce monstre.

“ Qui te dis que ce serait pas lui qui serait six pieds sous terre, hein !? Que j’ai plus de force, de support et de détermination de l’arrêter dans ces menaces !?Parce que…parce que contrairement à lui, je me battrais pour les personnes que j’aime, voulant leur bien. Alors que lui, s’en fou complètement. Bon sang, Gemma, ne me fait pas croire que tu es heureuse, en ce moment…”

Comment le savoir si personne n’a osé le faire ? Si tout le monde en a peur le laissant prendre le contrôle de la seule vie qu’on a, jamais il arrêtera. C’est un pure calvaire pour tout le monde de le laisser faire ce qui lui plaît. Je ne suis pas bête, s’il est aussi haut placé, c’est qu’il a des raisons. Pourtant, j’ai cette impression que, souvent, ce genre de pouvoir est sous le contrôle d’une tête forte entouré de genre qui se sous-estime.

Comme cette femme devant moi qui ne cessait pas de se rabaisser. Preuve que cet homme a bien réussi son coup de faire d’elle, une femme complètement dépourvue de confiance.

“ Tu t’es laissé bernée par ce type prenant tout ce que tu avais de bien en toi…Il t’a isolé m’éliminant de ta vie. Tu lui donnes raison en te sous-estimant comme ça. Ne le laisse pas gagner sur toi. Faire quelque chose de bien dans ta vie, Bella, ce serait de faire ce qui te plaît, ne demandant la permission à personne de le faire.”

J’ai encore du mal à comprendre ces bonnes intentions derrière cette trahison. Qu’elle voulait m’éloigner d’elle…afin de m’éloigner de lui. Que tout ce qui nous est arrivé était sous la direction de cet homme…Alors, ce n’est pas vraiment Gemma la coupable ?

Je le sais bien. Je devenais aussi doux que du coton pure avec elle. Je ramollissais au fil de mes mots qui se voulaient réconfortants, alors qu’il y a quelques minutes à peine, je la maudissais de tous les noms. C’est seulement que j’apercevais au travers de son regard, l’aura de celle que j’ai aimé, qui venait de réapparaître derrière de celle qu’elle jouait depuis trop longtemps.

Cela devait cesser avec moi. Il fallait, tout simplement, qu’elle me dise ce qu’elle veut vraiment. Ce qu’elle souhaite faire pour ne plus jamais nous brutaliser comme elle le fait.

Et c’est ce baiser qui répondait à ma question, à ce doute...qui se consumait par l’intensité de ces retrouvailles. Comme si ma vie en dépendait, je m’abreuvais de ces lèvres ne voulant plus les lâcher. Je les ai tant désiré que j’avais peur de plus les retrouver. Que c’était un de ces autres rêves qui prenaient place dans ma petite tête de dingue qui ne dérogeait pas de manque d’amour.

“ Comment tu peux oublier cela ?!…Laisses-moi te rafraîchir la mémoire.” disais-je en savourant, de nouveau, ces fameuses lèvres que j’aimais tant.

Gemma me ramenait à la réalité. Ce n’était pas un mirage. Je l’avais vraiment contre moi me touchant avec envie. Une envie folle qui me rendait complètement dingue. J’en poussais des gémissements ayant du mal à me contenir.Elle se souvenait exactement où se trouve mes points faibles. Enfin, je retrouvais la femme que je désirais tant. Cela me donnait une force telle que je lui rendais cette excitation en m’aventurant ma main sous sa tenue de nuit. Éliminer ce tissu fin qui m’empêchait de provoquer en elle des frissons dont j’avais le secret.

Elle m’a, par contre, devancé, jouant avec ma résistance. Décidément, sa mémoire lui revenait n’ayant aucun mal à réanimant en moi, un brasier mort depuis trop longtemps. Disons que depuis ma sortie de prison, j’ai eu peu l’occasion de me laisser prendre par une femme. Alors, quand cela se produit, la faim n’est que plus brutale. Et pour Gemma, cette faim décuple étant celle que je désirs par dessus tout.

“ C’est pour mieux que tu l’enlèves, ma belle.” disais-je doucement, les lèvres collés sur cette joue rose qui rougissait de plus en plus par l’ivresse de nos corps enlacés. Je la mordais au passage avant de m’engouffrer dans le creux de ce cou, que je me souvenais, était fort sensible. Mes lèvres et ma langue reprenaient goût de cette zone tendre et combien délicieuse.

Je la laissais faire riant entre deux baisers la sentant pressée de retirer ce fameux caleçon dérageant entre nous deux.

Elle venait de me libérer d’une fâcheuse situation et c’était à mon tour de jouer avec ces nerfs. À ces mots, je m’empressais de saisir ces poignets et les coller contre ce mur. Je me devais donc, ce presser mon bassin contre le sien afin de la garder surélevé. Ce qui m’excitait allait l’exciter tout autant sentant mon sexe contre le sien. Seul un simple tissu les séparaient.

Je n’hésitait pas à lui redonner cette torture qu’elle avait osé me faire. Le front collé au sien, j’admirais ce visage qui avait autant de mal de se contenir que moi. Je voulais, par contre, avoir le dessus.

“ Et toi, qu’est-ce qui te rendrais plus confortable, dis-moi ?” lui murmurais-je tout bas ne cessant pas mon petit jeu fort agréable.

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Elle a raison.

Le pire c’est qu’elle le sait…et qu’elle a raison.

Elle a raison et ça m’enrageait tellement ! Je secouais la tête comme si cela pourrait détruire ce qu’elle venait de dire. Que je ne l’ai jamais entendu.

J’aurais pu grogner comme une bête et fracasser ce mur derrière elle. Pour la simple et putain de raison que je refuse d’y croire. Ma petite tête de guimauve n’arrive pas à entrer cela entre les deux oreilles.

Je n’y arrive pas et je n’y arriverais pas. Parce que je ne veux pas…
Je ne veux pas fermer cette porte. Cette histoire entre nous...Gemma et moi.

“ Non…J’y crois pas, merde ! Pourquoi…pourquoi tu…tu te fais autant de mal, tu nous fais autant de mal, hein ?! Tu…tu as le droit…d’être heureuse, aimé de quelqu’un,…comme moi. Je suis peut-être sado après tout ce qui s’est passé, mais je ne vois personne d’autre…Je ne veux personne d’autre que toi, Gemma.”

Je ne veux pas que cela se termine. Pas à cause de quelqu’un d’autre. Un personne qui n’a fait que la menacer, de lui faire peur.

Elle ne peut pas mettre un terme à ce que je ressens. C’est trop fort, trop puissant; au point de me détruire de l’intérieur.  Au-delà de tous ces emmerdes, ces coups bas; il y eu des moments merveilleux, tellement merveilleux que je persiste à croire en nous.

Putain de merde, laissez-moi au moins ça !!! Je ne demande pas plus que ça!!! Cette petite parcelle de bonheur que j’ai vécu et que je désirs encore de vivre. Je sais…Je le sais très bien que c’est encore là, en quelque part au fond d’elle.

C’est cette satanée façade, rôle qu’elle joue qui massacre le si beau tableau. Il faut juste…juste qu’elle cesse d’avoir peur de vivre le bonheur. De se cacher derrière ce rideau noir qu’elle place pour protéger son joli petit coeur meurtri.

Je peux en prendre soin, moi. Je sais comment réparer ces baumes, remettre ce sourire, cette âme scintillante que je pourrai reconnaître d’entre mille. Elle doit juste…juste me laisser y retourner.

Je ne l’ai, pourtant, jamais déçue. Alors, pourquoi croit-elle que c’est trop tard ? Qu’on ne peut rien y faire pour faire changer la balance ?

Il suffit de voir nos corps réagir à l’autre pour comprendre qu’il y a une énergie indomptable qui se présente. Une énergie folle qui se répand partout faisant monter la pression. La girouette perd le nord; la tempête fait rage. Tout est hors de contrôle. Il faut laisser la nature prendre sa place. Rien ne pourra les empêcher de se toucher, de se désirer, s’aimer.

“ N’aie pas peur de m’aimer, je t’en prie.…Je refuse de croire que tu ne m’aimes pas.”

J’en ai besoin, terriblement besoin. La retrouver, enfin. Qu’elle m’offre ce moment ensemble. Reprendre possession de ce corps qu’on m’a injustement arraché. J’allais reprendre cette place contre elle, en elle. Lui redonner ce plaisir que j’ai toujours adoré lui faire. Car, je connais cette princesse.

Cette princesse au coeur de glace, mais qui parvient à fondre entre mes bras. Elle; c’est un tout autre genre de conte. On oublie la moral pour les enfants. Il n’y en a pas. Ça n’existe pas dans son histoire. Au contraire, c’est ce qu’elle veut éviter, fuir. Les principes, les bonnes manières. Ce masque de la perfection la rend malade. Elle veut vire la vie à pleine dent.

Pas de Prince Charmant, non plus. Elle n’en veut pas. Il est trop propre. Trop délicat, prude pour ce qu’elle veut. Non, elle ne montera pas sur son cheval blanc. Au contraire, elle courra vers la demeure de la bête. Du méchant. De celui qui n’a aucunement l’intention d’être doux. Parce qu’elle semble fragile, mais une fois bien réchauffée, elle veut plus que des flatteries.

Elle ne souhaite que ressentir cette longue langue chaude qui parcourt tout son corps jusqu’à l’interdit. Faire rougir sa peau blanche comme la neige par une montée forte de plaisir à grand coup de bassin ou par des claquements d’une main brute.

Pas de bal. Simplement un tango torride entre deux animaux sauvages. Pas de musique, juste entendre leur rugissement s’harmoniser sans retenue par l’extase qu’ils se procurent ensemble est suffisant. Parce que cela dit tout. Ils n’ont qu’à se regarder pour se comprendre, sentir leur corps pour savoir ce qu’ils leur font plaisir. Ils se connaissent, c’est tout. Au point de jouer, de se provoquer mutuellement; s’amuser avec les limites de l’autres. Il en a de moins en moins, d’ailleurs. C’est de la découverte chaque fois qu’ils se touchent. Ça ne fait qu’augmenter leur désir l’un envers l’autre.

Cette petite culotte en plein visage n’a fait qu’attiser la bête en moi. Parce c’est ce qu’elle espère tant. Je le sais trop bien. Il n’y avait que voir son joli sourire qui démontras la malice derrière ce geste. Et j’adorais ça.

Sentir ce doux parfum qui me réagir, mais ce n’est qu’une infime échantillon de l’odeur de son corps entier. J’en veux plus.

Je jetais ce petit morceau de tissu au loin ne perdant pas ma princesse des yeux. Mon regard avait changé. Elle avait bel et bien fait apparaître ce côté caché de moi. Ce n’est pas de la honte, au contraire. C’est seulement que je ne vois pas pourquoi j’en parlerais publiquement. Mon côté animal.

J’aurais pu carrément la prendre dans un coup de vent, mais j’avais encore un peu de civilité pour freiner devant ces mains qui m’indiquaient de patienter…encore un peu.

Le temps d’un échange de regard langoureux. Elle me rappelle combien cette femme est une vilaine princesse. Elle se détourne du chemin habituel allant au-delà des principes. Me surprendre avec son audace. Me posséder. Je ne pouvais que lui répondre par un long baiser. Cela dit, j’avais du mal à lui offrir, car j’étouffais, à la fois, mes réactions par des grimaces face à cette main aventureuse.

Gemma voulait me faire comprendre que j’aurais jamais totalement le dessus sur elle; pas quand elle connaît mes points faibles. Simplement de la voir s’agenouiller devant moi, sentir la succion de sa bouche sur mon doigt; je savais où elle voulait m’amener et je voulais m’y rendre.

Mon point faible qui me rend dingue.

Avertissement, la suite est 18+.

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