GOOD MORNING NEW YORK
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 :: New York City :: bronx Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Two Jacks in a Box [DAE]
Aller à la page : 1, 2  Suivant
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 401
•• Dollars : 1521
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
Two Jacks in a Box [DAE] Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Dim 29 Oct - 12:18


Two Jacks in a Box








Halloween. Autrefois, il aimait bien ça, cette fête. A faire peur, à terroriser les voisins en tapant aux carreaux, en faisant aboyer le chien, en allumant des braseros. En balançant des rouleaux de PQ sur les arbres, les boites aux lettres. Ces mêmes rouleaux de PQ volé dans les chiottes des grands-magasins, ça en fait de la bande. Il se déguisait en momie, tout enrubané de PQ. Il balançait du ketchup dessus pour faire momie gore. Et il courait dans la rue, à rire à perdre haleine. Avec lui. Lui qu'il n'arrive pas à sortir de sa tête. Pourtant, il le faut bien. Il le déteste. Il le hait comme pas possible. C'est devenu vicéral. Du trop bien, lui, il est devenu le trop mal. L'ange démoniaque est devenu... rien du tout.

Lou ne veut plus penser à Dae. Il ne veut plus que son tortionnaire entre ainsi dans sa tête. Non, ce n'est même pas qu'il y entre. C'est le fait qu'il est déjà dans sa tête. Depuis toujours, depuis la première fois où tous les deux, ils ont partagé la même couche. Dae s'est installé dans sa tête, il a envahi tout son esprit, toutes ses pensées et depuis, malgré l'éloignement, malgré le Chaos, malgré le fait d'avoir repris en main sa vie, Dae est toujours là. Comme le petit diable sur son épaule. Ca fait bien longtemps que l'ange, de l'autre côté a été étouffé par Dae. Et on ne se débarasse pas de Dae d'une pichenette. Il faut l'étouffer à son tour, le martyrisé, l'écrabouiller pour être certain que plus jamais il ne reviendra.

Mais ce soir, c'est Halloween. Il faut que Lou pense à autre chose. Il a choisi, malgré une vie de débauche, de faire quelque chose de bien ce soir. Comme pour faire un pied de nez à toutes les mauvaises actions qu'il a commises autrefois... avec... lui. Non, non, Lou, ne pense pas à Dae! Pas ce soir! Pas autant! Pas comme ça! Lou s'est inscrit dans une association, qui permet aux enfants de faire du porte à porte dans le voisinage. C'est avec le foyer qu'il a eu l'adresse. Ca ne peut pas faire de mal, ça ne peut faire que du bien. Il ira au boulot après. Les filles ne dansent qu'à partir d'une heure tardive, les mioches seront déjà couchés, ça s'emboite bien. Alors pour la première fois depuis des années, il enfile un costume.

Il cache ses tatouages sous un pull à manches longues, sur lequel il a peint des os. Il dessine sur ses traits, le visage de Jack Pumpkinhead. Ainsi grimé, il se sent une autre personne. Peut-être devrait-il se déguisé à longueur de temps? L'amertume qui lui ceint le coeur disparaitrait. Voilà que ça recommence. Il ne veut pas y repenser. Il est temps d'y aller. Il sort de chez lui et se rend au point de rendez-vous. Une dizaine d'enfants l'attendent, il prend les noms, s'assurent d'avoir un contact téléphonique pour si jamais. Et il peut commencer la tournée. Il reste en retrait alors que les petits zombies, sorcières, superman et fantômes toquent aux portes des maisons. Il recompte les gamins dès que ceux-ci reviennent vers lui.

La soirée aurait pu continuer ainsi, sans la moindre anicroche. Mais voilà, tout ne se passe jamais comme prévu. Un accident de voitures, une bagarre sur le trottoir entre les deux conducteurs et les gamins terrorisés. Un adulte essaie de s'emparer d'une petit spiderman, mais Lou intervient à son tour, collant son poing sur le visage du type, lui brisant le nez. La police, ces fameux justiciers illuminent de leurs gyrophares la scène, pile à ce moment-là. Les renforts sont dépéchés sur place, les gamins pris en charge par une des voitures de patrouille et les trois adultes menottés et séquestrés à l'arrière de l'autre voiture de police. Direction le poste de police, messieurs. Pas moyen de se faire entendre.

Ca n'a jamais servi à rien. Lou avait beau dire qu'il n'avait rien fait, ça n'avait jamais rien changé. Alors, avec le temps, qu'il soit fautif ou non, il avait pris l'habitude de ne rien dire du tout. D'attendre que les policiers s'énervent d'eux-même, qu'ils finissent par le libérer, cela fonctionnait la plus part du temps. Alors, en ce soir d'Halloween, c'est exactement ce qu'il fait. Il attend que les deux types, moins rompus que lui aux interrogatoires se trahissent d'eux-même. On le colle, après le voyage en voiture tonitruante, dans une cellule, menottes aux poings, attaché au mur comme un vulgaire animal. En face, un banc, libre pour le moment, mais avec le ramdam qui se fait entendre, bientôt un nouveau compagnon de cellule entrera en jeu.

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 164
•• Dollars : 979
•• Faceclaim : xiu akay
•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


Two Jacks in a Box [DAE] B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

Two Jacks in a Box [DAE] Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Lun 30 Oct - 10:46
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

Pendant un instant. Un court instant, tu as pensé rêver. Plongé dans un souvenir cauchemardesque. Les sirènes qui hurlent, le grillage qui s’impose dans ton champ de vision et les flics en uniforme sont un peu trop réels. Tu es bel et bien réveillé. Un peu trop comateux et tes muscles te lancent mais tu es sûr de la vivacité du moment ; tu es dans une voiture de police, les menottes autour de tes poignets. Putain de merde. Tu donnes un coup de pied contre le siège de devant par exaspération et énervement palpable. Un geste qui te vaut un nouvel avertissement du flic tout autant nerveux. Tous ses camarades le sont et pour cause, il y a eu une bagarre. Halloween. Ce n’est pas inédit. Cette fête fait ressurgir le mal dans chaque habitant, c’est presque une coutume. Et toi tu vois que ces flics n’en sont pas à leur première arrestation de la soirée. Et sûrement pas la dernière. Toi, tu ne voulais même pas sortir. T’étais bien dans ton taudis bordélique, toi et ta bouteille de vin rouge. Il fallait qu’ils viennent toquer à ta porte. Le calme qui régnait dans ton appartement avait cédé sa place à un tumulte inattendu. Tous tes potes étaient déguisé.es et l’une d’elle t’avait trainé de force dans ta chambre pour te maquiller. D’habitude, t’aurais refusé en jurant avec aucune élégance. Mais cette fille te faisait de l'œil et pour ses beaux yeux, tu n’avais pas voulu le contrarier. Et elle était plutôt douée, cette étudiante en cinéma. C’est son domaine avait-elle dit. Elle apprend à faire ce genre de make-up d’épouvante. Le résultat t’avait surpris. Tu étais presque méconnaissable, un skull dessiné sur tes traits. Elle ne s’était pas arrêtée là. Elle avait sorti un spray de son sac pour colorer quelques-unes de tes mèches plus longues que d’habitude. Pendant ce temps, un autre de tes potes avait ouvert ton dressing pour sortir un t-shirt à manche longue noire et un jean serré et troué par endroit de la même couleur ainsi que des bottines en cuir. Une fois la tenue enfilée, tu portes une veste par-dessus, un logo d’une tête de mort prône sur son dos. Tu ne voulais vraiment pas sortir, tu n’étais pas d’humeur. Tu aurais préféré rester chez toi, à boire tranquillement. Mais ils avaient eu raison de toi en ramenant cette fille. L’appel de la chair était plus prononcé que ton envie d’accalmie.

Et tu les avais suivi dans un bar où une fête était donnée. Tu avais bu avec eux et tu avais essayé de te rapprocher de la blonde qui, sans aucun doute, t’avais bien envoyé des signes. Elle avait mis en pause votre échange pour aller aux toilettes et toi, tu la suivais des yeux. C’est là que la soirée avait pris une tournure inattendue, quand un homme, un imbécile, avait donné une tape sur les fesses de la fille, Elena. Il avait rigolé et directement, sans réfléchir, tu t’étais approché de lui non pas pour parler mais pour lui assigner un premier coup de poing. Rapidement, le coup s’était multiplié. Une grande bagarre avait élu domicile dans ce bar. Tes potes avaient frappé les potes de l'imbécile et vis versa. Toi, tu vais donné des coups et tu en avais reçu. Tes doigts ornés de bagues saignaient tout comme ton arcade sourcilière et ta lèvre inférieure. L’autre s’en était sorti avec beaucoup plus de blessures. Si la police ne t’avait pas arrêté, tu aurais continué. Tu l’aurais sûrement tué. Tu voyais rouge déjà que tu étais énervé sans raison valable. C’est comme si l’homme était ton punching-ball et tu ne t’étais pas fait prier pour le taper de toutes tes forces.

Voilà qu’ils ouvrent une porte d’une cellule. Ils ne t’enlèvent pas les menottes. Tu es un peu trop ivre et agité à leur goût. Encore une fois ton impulsivité prend le dessus mais tu te calme instantanément quand tu vois le teaser que l’un d’eux tient entre ses doigts. Bordel. Tu vas finir la soirée ici ? Non tu n’en as aucune envie. Il y a déjà quelqu’un dans la cellule et bien évidemment, tu ne le calcules même pas. Tu réfléchis à un moyen de sortir de cette merde et malheureusement tu n’as pas beaucoup de choix ; tu dois appeler ta famille. Les pensées embrumées par l’alcool, ne t’offre que cette solution. Tu pestes dans ton coin. Tu essaies de te libérer même si tu sais l’impossibilité de la manœuvre. Les menottes t’attachent à une grille et tu ne peux rien y faire. C’est le breuvage qui te donne des idées futiles. Tu es exaspéré, énervé et tu te mets à crier. “ Hey toi ! J’ai l’droit à un appel alors passe moi c’putain de téléphone. ” Il t’ignore dans un premier temps avant de te dire de te calmer d’abord. Comment tu peux te calmer dans ce genre de situation ? Franchement c’est ridicule. Tu bouges encore les mains et tu te fais davantage mal au niveau des poings. C’est là que tu le remarques. Ce regard insistant sur ta personne. C’est l’homme à l’autre bout de la cellule. “ Quoi ? T’veux ma photo putain ? ” L’ire viscérale ressentie au fond de ton être, dérange ta vision. Mais maintenant que tu le regardes, tu reconnais ses cheveux. Tu reconnais le petit dessin que tu vois sur l'extrémité de son bras. Tu n’en vois qu’un petit bout mais tu l’avais contemplé pendant des années pour ne pas le reconnaître. C’est … lui ? Le fantôme de ton passé. Le démon de tes nuits. L’ultime regret de ton existence. Changement radical de comportement. Tu ne bouges plus. Tu le regardes comme s’il était un spectre venu te hanter. Un spectre que tu as sincèrement aimé quand bien même tes lippes n’avaient jamais pu le dire à voix haute. Et ta voix s'élève. Plus calme, moins gutturale. “ C’est … toi ? Sky. ” Lou de son prénom mais toi, tu lui as donné ce sobriquet. Le ciel éclairé de ton enfer. Là, des nuages ont pris possession de lui et tu le vois ; une tempête se prépare.

_________________


┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 401
•• Dollars : 1521
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
Two Jacks in a Box [DAE] Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Lun 30 Oct - 23:34


Two Jacks in a Box








Halloween. This is Halloween, this is Halloween... Il a la chanson en tête. Tout du long de la route, rendez-vous le poste de police. Il n'a pas oublié les longues soirées d'interrogatoires. Cela fait longtemps qu'il n'en a pas souffert une, mais il n'a pas oublié, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Il suffit de se remettre en condition. Et la condition, c'est de s'échapper, mentalement de tout ça. De partir loin, lui qui n'a jamais vu ailleurs que New York City, il suffit de s'imaginer ailleur, dans un monde qu'il a construit, il y a bien longtemps, avec lui. Lui qui ne l'a jamais quitté, mais lui qui l'a martyrisé. Il voudrait se débarasser de... de Lui, mais il n'y arrive pas. Lui est trop présent, lui l'a heurté tellement de fois qu'il ne compte plus. Lui a été son sauveur et son tortionnaire. Lui a été son tout et sa damnation.

Le monde qu'il a inventé, est une montagne russe. L'attraction que l'on voit dans les fêtes, les foires. La montagne russe avec ses petits wagonnets. Il y monte toujours dans le premier wagon. Il est seul, il est avec Lui. Personne d'autre pour les embêter. Le manège démarre et les cris de joies retentissent. Il lève les bras bien haut, pour sentir le vent qui file entre ses doigts, dans ses cheveux. Les grimpées seront les questions des policiers, les descentes seront les réponses qu'il ne donnera pas. C'est toujours comme ça. Dans les films, il y a toujours le gentil policier et le méchant flic. Dans la réalité, ils sont toujours méchants. Rares sont les gentils et les gentils ne posent pas de questions. Lou sait qu'il restera la bouche close, c'est dans sa tête qu'il criera, qu'il répondra. Mais pas un son ne devra sortir de sa bouche.

Il a une dizaine de minute pour se préparer, le temps de la chevauchée vers le poste. Une dizaine de minute pour sortir le wagonnet rouillé, pour retrouver les sensations de ce genre d'attraction. Il ne doit pas desserrer les dents. Ca serait prouver aux policiers qu'il flanche, qu'il est faible. Et même s'il s'est rangé, si depuis le passage à l'hôpital, il se tient à carreau, il n'a pas l'intention de laisser les bleus gagner la partie. Pour une fois, probablement une des rares fois, si ce n'est la seule et unique, qu'il n'a absolument rien fait. Ok, il a mis un poing dans la tronche du mec de gauche, mais c'était bien parce que ce type a essayé de kidnapper un gamin. Le type de droite s'est méchamment pris un crochet, il pue l'alcool, les deux puent l'alcool. C'est sans doute ça qui a causé l'accident. Lou est le seul sobre.

C'est peut-être pourquoi il finit dans une cellule à part. Pas pour longtemps, Lou présume. Les deux glands se chamaillent dans une première cellule, eux aussi les menottes aux poings, eux aussi attachés comme des chiens. A croire que c'est le mot d'ordre pour ce soir. Enchaîner des humains à des murs, derrière des barreaux dans un poste de police. Trois sécurité. Est-ce bien nécessaire? Ils lui ont pris ses papiers quand ils ont fait ses poches. Avant, il y aurait eu un couteau, un poing américain, de la coke, des capotes, des trucs peu recommandables. Mais aujourd'hui, il n'y a rien d'identique, mis à part l'épipen. Rien que le numéro d'urgence pour les gamins qui étaient avec lui. Il allait travailler, donc pas de drogue, pas d'alcool, jamais. Pas avant le boulot. Il avait ses papiers. Une belle carte d'identité neuve, un permis de conduire récent et le plan pour les gamins.

Il a appris à conduire après sa sortie de l'hôpital. Vraiment conduire. Autrefois, il a volé des bagnoles, il a vendu des bagnoles, il a détruit des bagnoles. Toujours avec... Lui. Mais il n'avait pas d'argent pour se payer le permis. Il avait appris sur le tas. A l'arrache comme on dit. Les automatiques, c'était facile, les boites manuelles, il a cherché un peu et ça crissait souvent, mais il s'est toujours démerdé. Alors quand il a trouvé un boulot, il a passé le permis. Vraiment. Il n'était pas mauvais, il l'a eu du premier coup. Désormais, il a une voiture potable. Ca lui fait encore drole de se dire qu'il doit payer les traites de sa maison, de sa voiture. Il a l'impression d'être monsieur tout le monde. Mais il ne sera jamais Monsieur tout le monde, car Monsieur tout le monde ne s'est pas fait tabassé par Lui. Lui à qui il voue une haine des plus amères.

Il entend les policiers lui poser des questions, mais tout de suite, il s'imagine dans les montagnes russes, il apprécie la descendre à fond la caisse et son esprit se tranquilise, loin du poste de police. Les policiers ne sont que des murmures dans le vent. Il ne leur répondra pas. Pas plus que lorsqu'ils collent un énergumène dans sa cellule. Il est grand, il est bien bâti, il est peinturluré, tout comme lui. A croire que Jack Pumpkinhead est le costume de rigueur de cette année. Lui aussi, ils l'enchainent au mur, lui aussi ils le laisse menotté. Lou ne manque rien à la scène, il scrute le visage de l'homme. Il y a quelque chose... qui le dérange, qui lui rappelle... Il n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Peut-être est-ce dans son attitude, peut-être est-ce dans ces yeux de fous que l'homme lance aux représentants de l'ordre public...

“ Hey toi ! ” Deux syllabes. Il n'aura fallu que deux syllabes. Une voix de mauvaise augure. Une voix qui fait frissonner tout le corps de Lou. “ J’ai l’droit à un appel alors passe moi c’putain de téléphone. ” Il n'y a pas à dire. C'est lui. Pas lui n'importe qui. Pas lui qu'on alpague dans la rue. LUI. Lui qui a fait battre son coeur de mille et une façon. De la plus douce à la plus terrible. Du plus rapide jusqu'à l'arrêt. C'est impossible, c'est improbable. C'est... La rage, la haine, la colère, l'ire la plus destructrice éclate comme des feux d'artifice dans la cage thoracique de Lou. L'aversion pour l'homme en face de lui est si puissante qu'il saisit la chaine entre ses poings et la serre de toute ses forces, ses prunelles azur plantés dans les enfers noirs de l'homme en face de lui. “ Quoi ? T’veux ma photo putain ? ”

Non... Bien sur que non ce n'est pas "sa photo" qu'il veut. Il veut toute sa tête pour lui tordre le cou, il veut planter une flèche dans son coeur, il veut le torturer jusqu'à ce que les larmes viennent implorer sa pitié. Il veut... lui arracher le coeur à la petite cuillère. Pourquoi cet objet? Il y a des choses plus pratiques et plus coupante. Oui, mais à la petite cuillère prend plus de temps et ça fait plus mal. Ses mains tremblent. Elles serrent tellement la chaine que les jointures des doigts deviennent blanches. Il tire telleemnt sur les menottes que sans aucun doute possible, il y aura des vilaines marques bleuâtres qui apparaitront incessamment sous peu au niveau des poings. Lou n'écoute plus rien, il serre les dents jusqu'à se faire mal à la machoire. Tout son corps est tendu. Tout son corps hurle à la répulsion qu'il éprouve pour l'homme en face.

“ C’est … toi ? Sky. ”

Cette voix, bon sang. Sa volonté chancelle. Non, non pas question! Tout son corps se rappelle à quel point il a été tabassé. Tout son esprit se souvient à quel point il veut sa revanche. Il n'est pas question de paniquer ou d'hésiter. Lou veut supplicier Dae. Bordel. Dae. Ca y est. Ses pensées ont osé prononcer son prénom. Certes dans sa tête, mais le revoilà. Présent. Son prénom avait été effacé, enfin presque. Il ne voulait plus l'appeler ainsi. Parce que Dae ne mérite pas d'être considéré comme un être humain. Il est pire qu'une bête. Lou tourne le regard, loin de l'homme. Sur le policier de l'autre côté des barreaux. Le flic n'a aucune envie d'être là. Il remplit de la paperasse, soupire et jette un regard sur les types présents dans les cages. Il voudrait être loin, avec sa famille, Lou en est persuadé. Au lieu de ça, il doit garder des zouaves et des abrutis.

Lou ne répondra pas. Pas plus qu'aux policiers. Dae ne doit plus monter dans les montagnes russes avec lui. Lou doit faire face seul. Il doit être d'une mer d'huile avant la tornade du siècle. Il n'est pas fou. Il sait qu'il ne pourra rien s'il a les menottes aux poignets. Il sait qu'il ne doit pas flancher. Il doit rester solide. Mais sa volonté a été ébranlée. Alors que Dae parlait, Lou a imaginé le tourmenter, le persécuter et le ravager avec une force au delà de tout soupçon. Il veut le faire payer pour le tabassage inutile. Mais à l'instant où l'attitude de Dae a changé, où sa voix est devenu... si angélique, sa volonté s'est retrouvée diminuée. Un nouveau combat vient de prendre forme en son fort intérieur. Vouloir se venger contre oublier le passé. Ces deux choix le rongent, lui grignottent l'esprit, lui entament sa détermination.

Son regard quitte le policier et glisse sur ses mains. Ce n'est qu'en les voyant qu'il se rend compte à quel point il a mal dans les articulations. Lentement, il dessert les phalanges et calme la tension de son corps. Lou comprend comment Dae l'a reconnu. Les tatouages sur ses mains. Il a oublié de mettre les gants. Voilà comment le sort s'acharne sur vous. Un simple oubli et peut-être que Dae ne l'aurai jamais reconnu. Lou se demande s'il n'aurait pas préféré être dans la cellule avec les deux andouilles à moitié bourrées. Pourtant, si son amour pour Dae s'est transformé en haine terrible et formidable, d'une certaine manière, il est heureux de le revoir. Non, non, il ne doit pas être heureux. Dae est son mnemesis. Il ne doit jamais oublier ça. Dae doit être atrocement et férocement puni pour ce qu'il a fait. Il lève les yeux de nouveau sur l'homme.

Il est décidé à le crucifier. Son esprit ploie. Il est ne veut plus le quitter des yeux. Son esprit commande de le torturer. Il aimerait lui dire à quel point il lui a manqué. Son esprit refuse de se soummettre. Il aimerait le toucher, l'embrasser, le... NON! Alors Lou s'agite, comme un fou furieux, tirant subitemment sur la chaine, déversant sa rage immédiate et totalement incontrôlée sur les menottes à ses poignets. Il hurle comme un enragé pourrait le faire. Il se redresse, le regard plein de haine, de la haine absolue, dirigée uniquement dans la direction de son compagnon de cellule. Le policier se lève, trottine vers les barreaux. La chaine n'est pas assez grande pour que les deux hommes s'entretue, mais si Lou était d'un calme olympien entrant ici, il vient d'exploser. Le maëlström vient de naitre dans cette mer d'huile. Que faire?

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 164
•• Dollars : 979
•• Faceclaim : xiu akay
•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


Two Jacks in a Box [DAE] B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

Two Jacks in a Box [DAE] Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Mer 1 Nov - 10:13
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

Cette soirée peut-elle être pire ? Non. Absolument pas. Tu t‘es bagarré, encore une fois. Tu voulais conclure avec la fille et au final, tu te retrouves dans une cellule, enfermé et menotté comme un animal enragé. Tu détestes cette fête. Tu détestes toutes les fêtes où les célébrations sont de vigueur. Tu détestes tout ce qui te rappelle de lui. Lui, qui se trouve à quelques mètres de toi. Au départ, tu as pensé à une hallucination. Vraiment. L’alcool dans tes veines peut te jouer des sales tours. Il peut te berner de chimère à la fois salvatrice et amère. Mais tu n’es pas proie à une quelconque imagination. Il est vraiment là. Tu te surprends à te sentir soulagé. Soulagé qu’il va bien. Il s’en est sorti, tu le savais déjà mais entre le savoir et le voir de tes propres yeux, il y a une grande différence. Cette consolation est de courte durée. Très courte. Une myriade d’émotions contradictoires se manifestent au plus profond de ton être. Tu es heureux de le revoir et malheureux. Tu es surpris et nerveux. Quand bien même l’agitation prend ton âme en otage, ton enveloppe charnelle reste figée. Ankylosé. Le continuum et chronos ne sont qu’une théorie lointaine. Tu te retrouves engloutis dans le néant, accompagné de tes souvenirs.

La pellicule des réminiscences se met en marche. Tu le revois dans tes bras. Tu revois ses doigts redessiner le tatouage sur ton torse. Tu entends son rire. Son éclat de rire si précieux à tes oreilles. Tu le revois mâcher sa nourriture en s’exclamant à quel point il adore ce qu’il mange. Tu le revois tirer sur la cigarette, la tienne. Tu le revois sourire comme un enfant. Tu l’entends te demander de te dépêcher pour ne pas vous faire attraper par les flics après un cambriolage à la hâte. Tu ressens son envie pour toi. Ton désir pour lui. Il a été le seul que tu as présenté à ta famille. Le seul qui a été approuvé par ta mère, cette exigeante. Et puis tu ressens ce liquide carmin éclaboussé ton faciès aux expressions haineuses. Tu entends ses os craquer sous chaque passage de tes poings. Et ça, cette foutue scène se met en boucle, danse inlassablement devant tes yeux comme un rappel de la bête que tu as été ; revois ce que tu as fait Dae. Revois ce que tu as perdu en cette satanée soirée. Si seulement, il n’avait pas eu la triste idée de te consoler. De vouloir en parler. Si seulement, il s’était contenté de respecter ta volonté d’oublier le décès de ton frère adoré. Ce soir-là, alors que tu le chevaucher pour mieux frapper, ta vision avait été floutée. Tu ne le frappais pas lui. Non, jamais tu lui ferais du mal. Tu tuais le connard qui t’a pris ton frère. Tu déversais ta haine sur lui avant de capter. Avant d’avoir un moment de lucidité mais c’était trop tard. Sky avait le visage méconnaissable. Le sang en avait pris possession de chaque bribe de son faciès et toi, t’avais hurlé de ce que tu venais d’accomplir. T’étais un monstre. Un barbare toxique qui n’a aucunement de place dans son existence. Il est trop bien pour toi. Tu es le mal incarné et tu ne dois aucunement le tâcher davantage. Tu as mis un terme à ce qui vous unit pour lui. Pour son bien-être et bien évidemment, tu es trop fier, trop borné pour le lui communiquer.

Tu fermes les yeux un instant non sans baisser la tête. Tes muscles ne te lancent plus. Ils sont trop décontractés comme si t’étais à deux doigts d’entrer dans un état de coma. C’est bien fait pour ta gueule, penses-tu. En réalité, ce serait l’idéal de pourrir, là maintenant. Ce serait mieux que de sentir son regard à lui. Tu ne veux pas l’affronter, ce regard. Tu ne veux pas deviner sa haine oh combien méritée. Tu n’oses lever tes billes que lorsque tu entends des hurlements assassins. Un appel à la faucheuse pour qu’elle vienne te récupérer. Il se déchaîne. Totalement. Il tire encore et encore sur ses chaînes et toi, tu fronces les sourcils. Il se fera du mal et tu ne le mérites pas. Tu mérites pas qu’il se blesse pour toi. Tu ne mérites que son ignorance que tu n'aperçois pas. Même si aucun mot concret ne sort de ses lèvres, tu traduis la nature de ses cris ; je vais te tuer. Je vais te fondre la tête en deux après t’avoir égorgée. Je vais t’écorcher vif. Tu entrouvres tes lèvres mais aucun son ne sort. Tu regardes la scène de loin, comme si tu viens de vivre une expérience hors de ton corps. Tu vois le flic qui hurle à son tour, lui demandant encore et encore de se calmer. Cet imbécile de flic ne comprend pas ce qui se passe et comment peut-il comprendre ? Il n’a pas été témoin de la barbarie dont tu as fait preuve sur la seule personne qui a compté pour toi. Alors, tu t’assis convenablement sur le matelas crade. Tu vas prendre tes responsabilités.
“ Sortez moi de là et il se calmera. ” Tu ne récoltes qu’un “ferme ta gueule” en te pointant du doigt. Oui, il est aveugle ce flic. Il n’a toujours pas saisi que vous vous connaissez. Pire encore, que tu as martyrisé cet homme. Un homme que tu lâches plus des yeux. Tu dois l’apaiser. Par n’importe quelle façon. “ T’as fini d’hurler ? Vas-y insulte moi s’t’veux mais arrête d’tirer sur tes chaînes. ” Ou tu aggraveras ta situation et j’ne le mérite pas. C’est ce que tu voulais rajouter mais tu te retiens. Tu n’as pas de conseil à lui donner. Tu n’es personne qu’un faramineux qu’il a eu le malheur de connaître. Une cigarette. Tu veux une cigarette pour te faire oublier ce qui vient de se passer. C’est un mensonge parmi tant d’autres, tu le sais. Tu essaies de t’occuper l’esprit par tous les moyens. Tu le regardes plus. Les yeux rivés sur un point invisible sur les barreaux devant toi. Ton dos heurte la grille juste derrière toi et tu ne bouges plus. Du moins c’est ce que tu pensais. Tu te rends pas compte que ton genou ne cesse de trembler. Que tes poings sont serrés et que ta mâchoire te lance à force de serrer les dents. Tu as pensé avoir effacé ses épisodes fâcheux de ta mémoire. On parle pas d’oubli car jamais tu ne pourras oublier ce que tu as fait. Tu t’es réconforté d’avoir pris la bonne décision, celle de t’écarter de sa vie. Mais maintenant que tu le revois … tout recommence. Tes sentiments, ton aversion pour toi-même, cette perte inconsolable. Tout éclate dans ta face.

_________________


┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 401
•• Dollars : 1521
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
Two Jacks in a Box [DAE] Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Mer 1 Nov - 16:57


Two Jacks in a Box








Il n'y a pas d'autre mot que ceux-ci : il pête un cable. Complètement. Totalement. Entièrement. Lou explose de colère. De rage. D'ire. De fureur. Une fureur telle qu'on pourrait le prendre pour un berserck. Vous savez ces combattants - barbares pour la plupart - qui avec un mot, un geste, une potion devienne surpuissant, mais totalement dépourvu de lucidité? C'est exactement ce qu'il se passe. L'espace d'un instant, le Lou tranquille et peinard, quoi que bien haineux déjà, et qui se tenait immobile ou presque, muet mais dédaigneux, vient de se transformer en une bête enragée, hurlante et vociférante. Rien de concret, rien d'audible et rien qui n'ai de sens. Juste un son, cette rage fantastique qui prouvait un trop plein en lui. Et cette rage qu'il vomit, elle n'est destinée qu'à une seule personne, celle-là même qui se trouve en face de lui.

Dae. C'est lui, c'est obligatoirement lui. Lui, grimé en tête de mort. C'était ça, "la chose qui n'allait pas" tout à l'heure, quand il est entré dans la cellule, qu'il s'est fait enchainé au mur. Ils se sont regardé en chiens de faïence pendant quelques secondes, minutes. Mais le déguisement était quasiment parfait. Peut-être était-ce la démarche, la taille, la corpulence. Au final, Dae n'a jamais changé. Dae est resté le même. Et c'est peut-être cela qui a fait vrillé Lou. Sky. Lou. On l'a toujours appelé Sky. Dae plus que les autres. Mais Sky est mort à l'hôpital. Lou est revenu. Lou n'avait jamais quitté son corps, mais Lou n'existait plus, parce que Sky était à Dae. Sky aurait tout donné, tout fait, tout partagé avec Dae. Dae lui avait même trouvé ce sobriquet. C'est comme cela que Sky était né et Lou s'était tu.

Lou a tenté de résister. Quand Dae l'a appelé, l'a reconnu. Lou a tenté de ne pas le laisser entrer dans sa tête. Mais Dae est toujours présent dans sa tête, depuis les temps immémoriaux, depuis qu'ils se connaissent, depuis qu'ils ont fait les 400 coups ensemble, depuis qu'ils ont partagé le même lit, Dae n'a jamais quitté sa tête, même lorsqu'il l'a tabassé, abandonné, oublié, délaissé. Dae n'a jamais quitté sa tête. Et voilà que Lou tente de batailler ferme pour que Dae ne s'impose pas. Il veut prendre les montagnes russes seuls, il veut se débarasser de lui, que ses paroles coulent et qu'il n'entende pas. Mais il se berce d'illusion. Dae est et sera toujours avec lui. Jusqu'à ce qu'il meurt. Alors Lou n'a d'autre choix que de laisser le champs libre à Sky. Lou se tait et Sky hurle, crie, gigotte, se défend et se blesse.

Qu'importe la douleur dans ses poings, qu'importe l'air brulant qui lui bouffe les poumons, qu'importe la rage qui lui martyrise les yeux, il tire de toutes ses forces sur la chaine qui elle fait son oeuvre. Résister. Ne pas lacher. Les anneaux se tendent, le crochet sur lequel est fixé la chaine crisse et grogne, mais il est solidement planté dans le mur et ne cèdera pas non plus. Le point faible dans tout cela, ce sont les poignets au bout de la chaine, entre les menottes. La peau vire déjà au rougeâtre de la brulure des bracelets, bientôt remplacé par le bleuâtre des vaisseaux tant opprimés qu'ils ont cédé. Ce n'est pas bien grave, il en a vu d'autres, mais s'il continue, cela sera les os des pouces qui cèderont. C'est comme cela qu'on retire des menottes. Déboiter un os n'est pas sans douleur, et un berserck ne connait pas la douleur...

“ T’as fini d’hurler ? Vas-y insulte moi s’t’veux mais arrête d’tirer sur tes chaînes. ”

Autrefois, Sky aurait presque tout passé à Dae. Il l'aurait écouté. Il aurait peut-être grommelé que Dae n'était pas son boss et qu'il faisait ce qu'il voulait, mais il aurait écouté. Là, dans cette cellule après ces quatre ans à échaffauder une vengeance dûment méritée, il n'écoute plus. Sky refuse d'écouter. La seule idée en tête, c'est de faire mal à Dae. Le pire dans cette histoire, c'est qu'il a eu quatre ans à réfléchir, à concocter une vengeance terrible, une revanche sur la vie. Il a trouvé un millier de tortures possibles à appliquer sur Dae, mais maintenant que le supplicié de ses songes est devant lui, il n'a qu'une idée en tête c'est de l'atteindre. Rien d'autre. Tout a disparu de sa mémoire, de sa tête. Son envie est totalement anihilée par la rage. Il veut juste ravager celui qui a été son ami, son amant et tout son monde.

Le policier hésite. L'un était calme l'autre violent. Et maintenant, il ne sait pourquoi, l'un est enragé et l'autre placide. La main se pose sur le baton télescopique. Il ne va pas frapper quelqu'un menotter. Mais en même temps, ce ne sont que deux racailles qui ont foutu la merde en cette soirée où il aurait dû être en famille. Oui, mais ils sont supposés être innocent jusqu'à preuve du contraire. Son sens de la justice et l'envie de passer un soir peinard sont tous les deux mis sur le banc de touche. L'autre main va vers le trousseau de clés. Doit-il entrer? Doit-il tirer les oreilles, comme un institueur envers un élève récalcitrant? Un autre policier, moins prévenant se met à pester, rameuté par les hurlements de Sky. Ce dernier n'a pas l'intention de cesser ses cris. Et le policier n'a aucunement l'intention de jouer le gentil flic.

L'homme en bleu pousse le premier et déverrouille la cage. A peine la grille tourne sur ses gongs qu'il a la main sur le baton. Un coup tombe sur le bras de Sky. Ce dernier ne semble même pas sentir la morsure du métal. La veste de cuir a amoindri l'impact. Le policier plaque Lou contre le mur, l'anneau qui retient la chaine s'enfonce lentement dans les reins de Lou. Le policier balance quelques mots bien placés comme quoi il en parlera au patron de Lou, qu'il le gardera ici aussi longtemps que possible. Ce sont des mots qui autrefois n'auraient pas le moins du monde eu l'effet escompté, mais Sky se calme. Il se tait et au bout d'un moment hoche la tête. C'est bon, c'est bon... Il va rester calme. Il le promet silencieusement. Le policier le lache, Lou s'écroule sur le banc juste en dessous et le policier sort, pestant comme pas possible.

Sky pendant un instant regarde le policier partir, le premier referme la grille et retourne à sa paperasse. Lou tourne le regard sur Dae. Il est parfaitement calme. Seul son regard exprime encore toute la rage et la colère qu'il nourrit contre son ami de toujours. Puis, lentement, presque imperceptiblement, alors que les poignets ont accueilli d'étranges couleurs, un sourire s'installe sur les lèvres grimées. Ce n'est pas un sourire content, pas un sourire amical ou angélique. Mais plutôt démoniaque, purement machiavélique. Et il lève les deux poings devant lui, les doigts de sa main gauche s'ouvrent lentement et dévoilent alors des petites clés. Ridiculement petites comparées à ses longs doigts. Immédiatement, il en inserre une dans la base métallique des menottes. Depuis quand avait-il ces clés? Le policier énervé a fait une erreur à ne pas vérifier son matériel en partant de là.

Deux, trois ou quatre secondes plus tard, les menottes tombent. Le policier attablé se redresse, lance un "Holly Molly, Mother of God" et paniqué farfouille dans ses propres clés pour trouver la bonne qui ouvrira la cage. Mais Sky sera déjà sur Dae. Tant pis s'il ne pourra que foutre un pain dans la tronche, tant pis s'il ne le touchera pas. Mais il prendra le risque, il se déchainera sur celui qui l'a tabassé, jusqu'à ce qu'on l'arrête, jusqu'à ce qu'on l'attachera de nouveau. Il n'a plus peur des coups. Il n'a plus que la rage au ventre. Et c'est ça qui le fait tenir encore debout.

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 164
•• Dollars : 979
•• Faceclaim : xiu akay
•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


Two Jacks in a Box [DAE] B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

Two Jacks in a Box [DAE] Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Jeu 2 Nov - 11:01
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

Il est inarrêtable. Inconsolable. Il gigote dans tous les sens, ses chaînes claquent dans un bruit strident. Elles tiennent bien mais qu’en est-il de ses poignets ? Tu n’arrives pas à les apercevoir à cause de son agitation mais tu peux deviner leur état. Ils doivent sûrement prendre des teintes rougeâtres et quelques peu violettes. Peut-être qu’il aura même des égratignures à cause du contact entre le métal et sa peau. Elle sera écorchée et ça t’énerve. Ça t'énerve de ne pas pouvoir faire grand-chose pour l’aider. Non seulement il ne veut aucunement de ton aide mais en plus, tu es le responsable de sa fébrilité absolue. Il était tranquille avant que tu n’arrives. Il était dans son coin, attendant qu’on vienne le libérer ou lui expliquer le déroulement des événements. C’est toi le responsable. A peine a-t-il entendu ta voix, à peine il t’a reconnu qu’il s’est mis dans cet état de transe. Tu ne l’as jamais vu comme ça. Jamais. D’habitude, tu es l’aliéné et il est ta pilule calmante. Tu es la bête et il est son dompteur. C’est rare qu’il soit le premier à frapper, cela n’arrive presque jamais à part quand on te manque de respect. Là, il se transforme, laissant libre court à ses pulsions. C’est incroyable comme il a changé. Tout a changé. Là, tu es l’origine de son ire. La gasoline de ses crises. Elle t’est destinée, sa colère. Tous les muscles de son corps se focalisent pour te pointer du doigt ; coupable. Et tu es coupable. Dans ce procès de votre relation, tu mérites la peine maximale ; la mise à mort. Et tu le vois. S’il n’était pas enchaîné. S’il pouvait seulement t’approcher davantage, il t’aurait tué de ses propres mains. Cette idée a un double effet sur toi ; tu en es mécontent pour des raisons évidentes mais en même, tu ressens une certaine … fierté ? Oui, s’il avait mis un trait sur toi, sur votre histoire, il t’aurait accueilli avec une ignorance tueuse. Il ne t’aurait même pas calculé, aurait fait comme si tu n’étais pas là. Ce n’est pas le cas. A chaque hurlement, tu as un petit sourire. Il t’en veut. Il t’en veut tellement et cela veut dire qu’il ne t’a pas oublié. Il ne t’a pas rayé de son existence. Il ressent quelque chose pour toi. Probablement des émotions extrêmement négatives mais elles sont là, elles ne sont pas remplacées par un stoïcisme écorcheur.

Toi, à part ce sourire sur tes lippes blessées, tu ne dis rien. Tu ne fais rien. Tu ne le quitte pourtant pas des yeux. Chaque geste violent, chaque cri, chaque regard assassin. Tu ne perds rien de ce spectacle. Même quand l’un des flics, probablement le plus blasé, entre dans la cellule, tu interfères pas. Il en a marre, a-t-il dit. Il a beaucoup d’expérience si tu crois ses gestes maîtrisés. Il sait ce qu’il fait, il a probablement effectué les mêmes mouvements sur les détenus les plus problématiques, une centaine de fois voire plus. Malgré tout … tu n’aimes pas qu’il touche à Lou. Tu n’aimes quand il le plaque contre le matelas sans aucune délicatesse. Ta tête se décolle du grillage derrière toi. Tu grimaces. Tu veux lui en coller une. Il n’a aucun droit de poser ne serait-ce qu’un doigt sur Sky. TON Sky. Enfin … il l’est, vraiment ? La réponse est évidemment négative. Et encore une fois, tu es responsable de cette négation. Tu connaissais la nature de ses sentiments pour toi et tu en as abusé. Tu t’es relâché, devenant de plus en plus exigeant avec lui. Il était devenu ta chose, ta marionnette. Tu l’avais malmené, tu avais profité en te disant que non, Sky ira nulle part. Sky est amoureux de toi alors il supportera tes conneries. Il t’aime trop pour ça. T’étais loin d’imaginer que cet amour n’y est plus. Il est devenu haine et aversion même pour l’air que tu respires. Alors non tu n’as aucun droit de t’interposer. Il est grand et il prend soin de lui. Toi, tu fais partie du passé et tu le resteras. Tu as un long soupir lorsqu’un calme retentit dans la pièce. Tes oreilles bourdonnent. Les sonorités de ses hurlements continuels, tournent en boucle dans tes tympans. De nouveau seuls, ton regard se pose une fois de plus sur lui et … quelque chose cloche. C’est évident. Ça saute aux yeux. Cela commence par ce sourire machiavélique qu’il te fait, auquel tu réponds avec un haussement de sourcil. Il manigance quelque chose. Tu le sens. Quand tu vois la petite clé entre ses longs doigts graciles, l’information remonte dans ta tête ; et tu ris. Un rire sincère. Pas moqueur, pas joyeux. Un éclat de rire sincèrement franc. Pas besoin de faire une équation de a+b pour comprendre ce qu’il compte faire ; te rendre la monnaie de ta pièce. Il a tout mis en œuvre pour ça. Pour cette minuscule clé. Une mise en scène parfaitement orchestrée par ses soins. Jouer les fous pour atteindre son objectif. Et le sien, c’est toi. Il veut ta peau et son sourire ne laisse aucun doute sur ses intentions. A peine libéré que le flic saute loin de sa paperasse. Une grande clé entre ses doigts grassouillets alors qu’il se met à crier. Ne bouge pas dit-il. Non c’est trop tard. Il fonce vers toi et toi, avant que son poing n’embrasse ta joue, tu lève ta main libre vers ledit flic. “ Stop. Te mêles pas de ça. ” C’est entre Sky et toi. Entre son ire et ta culpabilité. Entre ses poings et ta chair qu’il désire éclater. Le bleu est décontenancé par ton avertissement. Il s’y attendait tellement pas qu’il perd l’équilibre et fait tomber le trousseau. Il peste et toi, tu souris. Même quand ta joue te lance, tu souris. Car tu sais, ce n’est que le début. Tu le sais et l’autre joue le ressent aussitôt. Ta tête te lance rapidement. Elle se balance à droite et à gauche, en suivant les coups qu’il donne. Ta tempe, tes lèvres, ta mâchoire, le haut de ton corps, tout passe sous la scie de ses phalanges meurtriers. Tes propres bras restent accrochés au matelas sur lequel tu es à moitié assis. Tu as pu esquiver ses coups. Oh que si. Ton frère s’était assuré que tu apprennes les arts martiaux. Tout comme ta sœur, tu les maîtrises. Tu sais où frapper. Tu connais les points qui font mal. les organes vitaux. Et tu sens, dans sa façon de te tabasser qu’il a de la maîtrise lui aussi. A-t-il appris ? Tu dérailles. Ta boîte crânienne te lance et tes oreilles sifflent. C’est chaud. Ce liquide qui gicle de certaines parties de ton visage. C’est métallique, ce gout de merde. Et puis, soudainement, plus rien. Un froid immense embrasse ton enveloppe. Tes plaies sont embrasées et ce sourire, ce foutu sourire fond toujours tes lippes. Le flic est arrivé à l’éloigner aidé par un autre qu’il a sûrement appelé dans la foulée. Toi, tu n’avais pas fait attention à ce qui t’entourait. Tu ne le voyais que lui et ses poings. Lui et son regard diaboliquement mauvais. Lui et ce moment intime que vous venez de passer. Il l'enchaîne et se tourne vers toi. ”Ca va ? Putain c’est quoi ce bordel ! Ta vision est passablement floue. Ton œil est sûrement enflé. T’auras un joli bleu demain mais peu importe. Tu veux t’assurer que lui va bien. Qu’ils ne l’ont pas teasé ou frappé. Tu craches le sang qui dérange ta langue et tu secoues la tête. Ce simple mouvement te donne des nausées. “ Ouais ouais ça va. J’veux enlever toute cette saloperie. ” Tu ne veux ni voir un médecin ni te faire traiter par un infirmier, tu veux des lingettes pour enlever ce maquillage qui s’était mélangé avec ton sang. Tu dois avoir une sale gueule mais peu importe. Tu l’as mérité. Le deuxième flic te ramène des serviettes imbibées d’eau. Il peut pas te donner d’alcool pour des raisons évidentes. C’est suffisant. Tu commences à frotter ton visage et malgré la douleur lancinante, tu résistes. Tu dois pas perdre la face. Pas maintenant. “ T’m’as pas raté. Sale con. ” Mais t’es pas énervé. Le sourire constant sur tes lèvres témoigne de ta fierté. Oui, ta fierté. Tu es fier de lui et de sa nouvelle maîtrise. Fier qu’il ait pu te frapper toi, celui qui n’a reçu que toute son attention et ses câlins. Les rôles s’inversent et tu ne t’es pas fait prier pour laisser sa colère éclater. Tu frottes ton épiderme et la blancheur des serviettes se tâche petit à petit de plusieurs couleurs différentes. Le rouge est la couleur prédominante. Tu n’as pas un miroir pour visualiser l’étendu de tes blessures encore moins pour vérifier si tout le maquillage a disparu. Les lingettes propres sont épuisées et tu dois te contenter de ce que tu as préalablement enlevé. Tu le regardes quand tu as fini de te nettoyer. Tu le regardes silencieusement. Tu le toises de haut en bas. De bas en haut. Tu renifles grossièrement avant de grimacer discrètement. Ah merde. Tu ne l’as pas ressenti celle-là, cette douleur au niveau de ta cage thoracique. Ses poings avaient atteint tes côtes et c’est là que tes os manifestent de leur souffrance. Tu l’ignore. C’est ni la première ni la dernière fois que tu auras des côtes cassées ou une entorse costale. Tu essaies de ne pas bouger pour ne pas accroître la douleur et tu te remets à le regarder avant de te décider, à ouvrir tes lèvres pétées. “ … Ça va mieux ? ” C’est peut-être con de ta part mais tu n’y peux rien. Son sort t’intéresse d’ailleurs, tu lui balances une des lingettes que t’avais gardé pour lui. Ses phalanges n’ont pas été épargnées dû au choc contre tes os.

_________________


┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 401
•• Dollars : 1521
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
Two Jacks in a Box [DAE] Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Jeu 2 Nov - 19:21


Two Jacks in a Box








Il hurle, le Sky. Pour donner une métaphore parfaite, c'est un orage terrible dans un ciel infernal. Il aurait pu se taire. Il aurait pu garder sa rancoeur, sa haine, sa colère dans un silence assourdissant. Cela aurait été dans ses cordes. Il a appris à se taire, à jouer sur des montagnes russes imaginaires et prendre son mal en patience. Il a eu quatre ans pour s'exercer. Des longs mois à maugréer alongé dans un lit d'hôpital, à ruminer une vengeance qu'il savait parfaitement impossible. Puis des mois et des années à s'entrainer pour que ce jour tant espéré puisse devenir réalité. Mais au fond, le voulait-il vraiment? Oui, il voulait une vengeance, il voulait prendre sa revanche sur la vie. Il voulait lui faire payer pour tous les os brisés, pour cette amitié détruite, pour cet... amour anéanti. Il voulait lui faire payer tout ça. Pourquoi a-t'il mérité une telle punition, pourquoi Dae a-t'il commis l'irréparable? Pourquoi tant de haine contre lui? Et maintenant pourquoi ne l'oublie-t'il pas?

Alors il hurle pour une autre raison. Du moins, pour que sa haine se tarisse, pour que sa colère s'épanche. Mais ensuite pour attirer le policier. Les prunelles pourtant azur de Lou sont braquées dans celles de charbon de Dae, pourtant, il aperçoit tout de même le policier s'approcher des barreaux. Lou ne s'arrête pas, il hurle, tire sur les chaines. Il joue un role? Peut-être qu'à moitié. Il veut que le type en uniforme s'approche, se prête au jeu, le repousse. Mais ce gros plein de soupe hésite. Heureusement c'est un autre qui, n'en pouvant plus, décide de mettre fin aux hurlements. Qu'importe, les clés des menottes sont toutes les mêmes. Un tour de passe-passe et personne n'y verra rien. Il a été à bonne école, Sky. Il a tout appris de Dae. Alors que le représentant des forces de l'ordre tente de le maitriser, lui postillonant qu'il peut rendre sa vie impossible, les doigts agiles de Sky volent un trésor d'évasion. Le policier le lache et il tombe comme une pierre sur la banquette, calmé, du moins en apparence.

A nouveau seuls dans cette cage, Sky ne traine pas. Le temps que l'autre imbécile parvienne à ouvrir la porte, il sera déjà sur Dae. Il lui aura déjà mis une droite ou une gauche, qu'importe. Mais sa rage est brutale, nécessaire, vitale. Le récipiendaire des coups ne se défend pas, ne contre-attaque pas, il prend ce que Sky lui donne. Coup sur coup. Aveuglé par une furie telle que celle-ci, Sky ne se retient pas. La douleur lancinante de ses mains ne le retient pas. Son cerveau qui capte les blessures à ses doigts ne parvient pas à stopper le reste de son corps. Il frappe, punit, bat, heurte aveuglément. Il tambourine, afflige, assene, commotionne ivre de hargne. Il martèle ses poings au visage, au torse. Il n'entend pas, par ses hurlements continus, une côte se briser. Il ne voit pas, par ses yeux embués, une lèvre se déchirer. Il n'est ni Lou ni Sky en ces quelques secondes, il est la Violence incarnée, il est la Rancoeur, il est le Dieu Courroux. Mais la Douleur devient Toute Puissante.

Des coups de batons sont assenés. Mais rien y fait. Cette Douleur qui le fait s'arrêter provient d'un coup à la tête, directement. Destabilisé, perdant l'équilibre et la capacité de bouger une nanoseconde, les policiers le bazarde de retour sur le banc. L'un d'eux écrase son genou contre le ventre de Sky et le baton reste en évidence devant le regard furieux du tatoué. Le deuxième fixe de nouveau les pinces aux mains de l'agresseur avant de se redresser et de demander si Dae va bien. Cela laisse encore plus un gout amer dans la bouche de Sky. Est-ce qu'on lui a demandé, si lui, allait bien? Après le tabassage, personne n'est venu le trouver. Pas les policiers, pas Dae. Seuls les Parks sont venus, seule Morgane a su ce qu'il s'était passé ce soir-là. C'est elle qui lui a donné l'envie de continuer, de reprendre sa vie en main. Parce que Dae l'avait détruite, sa vie. Dae demande un truc pour s'essuyer, Sky reste silencieux. Il n'a pas desserré les dents, ou plutôt, il n'a pas prononcé un truc d'intelligible depuis son arrivée ici.

“ T’m’as pas raté. Sale con. ”

Sky détourne le regard. Pas sur lui, l'épicentre de ta folie passagère. Pas sur le flic qui referme la cage et qui se poste non loin, observant le manège des deux menottés, pas sur l'autre qui retourne à ses papelards et ses pensées. Ailleurs, entre les barreaux et la banquette, un point fixe dans l'air ambiant et électrique. Il refuse d'entrer dans son jeu, il est encore bien trop en colère, bien trop perturbé par ce qu'il ressent. Il y a de la colère, oui, c'est évident. Il aurait préféré ne jamais recroiser Dae. Mais il ressent autre chose. Qu'il n'arrive pas à déterminer. Autre chose qu'il n'aime pas et qui bouillonne en lui, plutôt qui macère, comme un vinaigre trop longtemps oublié, comme une braise trop longtemps délaissée. Avachi sur la banquette, un pied à terre, l'autre sur l'assise, mais le genou ne pointe pas vers le haut, il est lui aussi à même l'assise. Les mains menottées pendouillent juste devant, dans le vide, le dos vouté. Lou est patient, il attend. Il attend la délivrance.

“ … Ça va mieux ? ”

Sky redresse le regard. Il ne sait pas encore où il va trouver la force pour l'affronter, mais il trouvera bien. Pourtant avant d'avoir pu croiser le regard du supplicié tatoué, il reçoit une lingette et c'est plein de dédain qu'il la vire à côté. Sky ne veut pas de la pitié de Dae. Sky ne veut plus de sa pitié. Quatre ans à espérer retrouver Dae, quatre ans de silence. La vengeance est un plat qui se mange froid. Sky l'a bien compris et Sky est prêt à attendre encore plus longtemps. De l'autre côté des barreaux, une commotion se forme. Un troisième policier entre en piste. Il a interrogé les deux bagarreurs dans la pièce de théâtre de Lou. Il connait leur version de l'histoire. Lou s'attends à ce qu'il soit à son tour interrogé. Mais pourtant, ce n'est pas ça que le policier vient proposer. Il s'arrête devant les barreaux, voit le sang sur la tempe de Sky du au coup de baton. Il voit le sang sur le visage de Dae du aux coups de Sky. Ce policier ne sait pas pourquoi Dae est dans cet état, mais Sky ne l'était pas quand il l'a mis ici.

- Hey! Qu'est-ce que vous lui avez fait? Foutez-le dehors, y'a méprise sur la personne.

S'en suit une discussion enflammée des policiers. Les deux premiers larrons ne sont pas du même avis. L'un a clairement vu Lou s'en prendre à Dae et l'autre a dû par deux fois le calmer. Le troisième a la version des deux imbéciles ivres qui ont pas résisté à ses questions. Lou dans cette affaire-là est innocent. Il a les papiers qui prouvent qu'il était avec les enfants. Mais Lou a les mains ensanglantées d'un boxeur qui s'est jeté sur un punching-ball. Ce dernier étant pourtant une personne bien vivante et également enfermé dans la cage. D'ailleurs, les traces de coups attestent qu'il n'y ai pas allé de main morte. Pas question de relacher Lou. A deux contre un, le Jack Pumpkinhead va rester, probablement pour la nuit, ici. Alors on peut virer l'autre, non? Non. D'abord dessaouler, ensuite on verra. On peut le mettre ailleurs? Non, plus, toutes les cages sont pleines d'ivrogne, de bagareurs et de bandits de grands chemins. Et puis au final, qu'ils s'entretuent, ça fera deux abrutis en moins dans la nature...

Lou écoute la conversation, bouche cousue. Les policiers ne reviendront pas dans la cellule de si-tôt. Il a laissé passé sa chance. Il regarde ses mains, les articulations ont souffert. Entre le noir et le blanc du maquillage de Dae et les rouges de leurs sangs, il ne les reconnait pas. Oui, il a maudit Dae jusqu'à la cent cinquante huitième génération. Oui, il a pratiqué la boxe pour un jour lui rendre la monnaie de sa pièce, oui, il a espéré pouvoir le tabasser, oui, il a même prié pour que ce moment arrive, mais là... Alors qu'il a donné les coups, alors qu'il a assouvi au moins en partie son idée de vengeance, il ne reconnait plus ses mains. Il a frappé l'homme qu'il aimait le plus au monde... Il a frappé... Dae... Il tourne la tête, incapable de supporter encore la vision de ses propres mains destructrices. S'occuper à retirer le maquillage, ce n'est pas une mauvaise idée. Ca lui permettra de se reprendre, de ne pas plier face à l'homme en face de lui. Et ça lui évitera de devoir s'expliquer, parler.

Il attrape finalement la lingette et essuie ses mains. Il n'a qu'une idée en tête, retirer les marques sanguignolantes de Dae. Il ne peut pas croire qu'il a frappé Dae. Ce n'est pas lui, ce n'est pas Sky, ce n'est pas Lou. Il est devenu quelqu'un d'autre en quelques secondes, pour quelques secondes. Qu'est-ce qui lui a pris de le frapper ainsi? Quelle bestiole démoniaque lui a piqué le derrière pour qu'il agisse ainsi? Voilà. Les mains sont de nouveau propres. Au tour du visage. Aie. La lingette, appuyée sur la tempe n'aide pas à la migraine qui s'installe. Le fait de s'essuyer lui donne une impression de calme. Comme si, au final, c'était le maquillage qui avait pris possession de tout son être et s'était élancé sur Dae. Qu'il tamponne ou non, un mince filet de sang de quelques gouttes seulement coule le long de la tempe. Ce n'est pas bien grave. Sky en a vu d'autres. Et ironiquement les "autres", c'est le type en face de lui qui les lui a bastonné. Donc non, il ne va pas s'en plaindre.

Maintenant que la lingette est totalement imbibée de peinture noire et blanche et de sang carmin, il la balance par terre. Une fois de plus, il regarde ses mains. Ses articulations, à la peau déchirée, de ses doigts, le picottent douloureusement. Sa tempe le lance aussi, il a l'impression qu'on lui enfonce un clou dans la boite cranienne à chaque seconde. Mais ce n'est pas pire que la sensation d'écrasement qu'il ressent dans la cage thoracique. Pourtant, Dae ne l'a pas frappé là, pas plus que les policiers. Son coeur lui fait des siennes. Pourquoi? Comment? Dans quel but? Sky ne veut pas entrer dans le jeu de Dae. Celui de la provocation. Il le connait par coeur. Ou tout du moins, il le connaissait par coeur. Dae a toujours été ce type fier, franc, espiègle, bagarreur, rentre-dedans. Alors si Lou lui répond, c'est entrer dans son jeu. Sky n'est plus bon à ce jeu-là. Il a perdu son envie de vivre, son envie de foutre la merde, il a perdu celui qui le gardait debout et lui montrait le monde sous un million de couleurs. Il a perdu Dae.

- Qu'est-ce t'en as à foutre de si ça va mieux? C'est rhétorique. Il n'a pas besoin de réponse. De toutes manières, il n'a pas envie d'entendre une réponse. N'importe laquelle. Sa bouche n'a pas résisté. Elle a parlé. Sky regrette immédiatement. Il essuie la ligne rouge qui goutte le long de son visage, énervé, ce qui amplifie la douleur temporale. Je t'ai demandé, moi, si t'allais mieux? Evidemment qu'il pense à cette nuit si particulière. Où son monde a changé du tout au tout. Peut-être que Dae n'y pensera pas. Peut-être qu'il restera sur ce soir d'Halloween-ci. L'esprit de Sky l'embarque à nouveau bien des jours auparavant, dans cette chambre où l’Apocalypse lui est tombé dessus. Et je t'ai raté. C'est te tuer que je voulais... Pas vaguement t'esquinter...

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 164
•• Dollars : 979
•• Faceclaim : xiu akay
•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


Two Jacks in a Box [DAE] B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

Two Jacks in a Box [DAE] Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Jeu 9 Nov - 10:36
..
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

T’avais déjà quelques plaies visibles sur le visage quand t’avais foulé le sol crade de cette cellule. Mais ton état n’était guère catastrophique. Là, ce n’est plus le cas. Tu es amoché. Complètement. Chaque bribe de ton faciès, tes muscles et articulations te lancent et cela même en te tenant immobile. Tu ressens encore ses coups fantômes sur ta mâchoire. La douleur est vivante, lancinante et probablement incomparable à celle qu’il avait ressenti, quatre ans auparavant. Tu baisse difficilement les yeux sur tes mains. Elles étaient source de caresses avant de se transformer en une arme destructrice. L’image de son visage ensanglanté traverse ton esprit. Elle reste fixe, comme si t’avais appuyé sur pause pour mieux la contempler. Comme si ton propre esprit te condamne et t’ordonne de ne pas te plaindre de ce qu’il venait de te faire subir. Comment peux-tu le blâmer ? Tu n’en as pas le droit. Tu as récolté ce que tu as semé. C’est la règle de la vie, du karma, de l’univers ; aucune action ne reste impunie. Et tu as été puni. Est-ce suffisant pour le calmer, pour qu’il puisse enfin tourner la page sur toi ? Tu te surprends à désirer le contraire. Faites qu’il n’en soit pas rassasié. Faites en sorte que son désir de vengeance reste intact. Ainsi, tu pourras le revoir. Tu pourras rester dans sa vie, comme un point toxique et indésirable. C’est mieux que le néant et l’ignorance que tu anticipes depuis que tu l’as revu. Ton regard se pose à présent sur le brun. Il ne te parle pas. Il te répond pas. Tu préfères entendre ses insultes, ses menaces de mort que ce silence annihilateur. Tu connais Sky. Beaucoup trop même. Chaque expression, chaque grimace, chaque sourire. Tu les connais après toutes ces années passées à ses côtés. Faut dire que contrairement à toi, il est expressif et démonstratif. Joyeux, malheureux, énervé, nerveux, t’avais aucun mal à déterminer les émotions qui le traversent. Mais là … c’est un peu le brouillard. Tu ne vois qu’une sorte d’agacement puissant. Absolu. Tu en es la source, certainement. Tu voudrais traduire son mutisme. T’aurais tellement aimé, à cet instant, être doté de super pouvoir tel que la télépathie. Tu pourrais ainsi lire dans sa tête. Savoir ce qu’il pense, ce qu’il compte faire. C’est tellement affreux de rester dans le flou. Ca fait plus mal que tes plaies ouvertes finalement.

L’attente est interminable. Tu attends encore et toujours qu’il dise quelque chose. Que ses lèvres ne demeurent pas scellées. Mais tes espérances ne sont pas récompensées. Au contraire. Les voix que tu entends sont celles des flics. Pas celle que tes tympans désirent percevoir. Ils parlent. Indéfiniment. Ils captent ton intérêt quand ils évoquent Lou ; il est innocent. Il ne devait pas se trouver ici. Il accompagnait des enfants pour faire la tournée à la recherche de bonbons. Tu tombes des nues. Tes sourcils se haussent. Ça te surprend mais pas tant que ça. Il avait toujours le cœur sur la main. Il a toujours été avenant. Pas comme toi, le connard du service. En quatre ans, tu n’as pas changé. Pas le moins du monde. Tu as toujours été aigri et ça s’est accentué après l’assassinat de ton frère et la perte de Sky. Tu es ce salaud qui collectionne les chairs comme des chemises usagées. Toutes tes conquêtes ont, cependant, une particularité ; ils lui ressemblent tous. Brun, grand, yeux clairs de préférence couleur azur, tatoué avec des traits fins. T’en as pu en trouver quelques-uns certes mais aucun, aucun n’avait son sourire. Le sien est unique. Le genre contagieux. Tu te rappelles que lorsqu’il souriait, tes propres lèvres s’étiraient contre ta volonté. Son foutu sourire était magnifique et il t’avait hanté pendant des nuits entières.

Tu te reconnectes au discours des flics quand ils évoquent ton cas. Tu dois te dessouler avant de sortir de cette cellule. Tu ne dis rien pour deux raisons ; tu es incommensurablement fatigué et abîmé. En plus … tu as envie de rester avec lui. Envie de profiter encore un peu de sa présence. Bon sang comme il t’a manqué. Oui il t’a trop manqué. Tu veux le lui dire et peu importe si tu sonneras comme un désespéré. Tu t’en fous. Tu as surtout un élan de courage et une envie de confession. C’est le temps Dae. Tu dois t’excuser de ce qui s’est passé. De ce que tu as fait. Tu dois lui montrer à quel point tu regrettes. A quel point tu t’en mords les doigts. “ Qu'est-ce t'en as à foutre de si ça va mieux? ” Première baffe. Et un désenchantement total. Tu ravales toutes tes résolutions. Tu fais un trait sur cette envie soudaine de t’excuser. Non, tu n’en es pas capable. Cela changera quoi ? Rien. Absolument rien. Un coup d'œil sur son visage et ton cœur rate un battement. Quand est-ce qu’il a enlevé tout son maquillage ? T’étais englouti dans tes pensées pour remarquer ses faits et gestes. Et maintenant, tu ne te fais pas prier pour le contempler, admirer son faciès qui t’a extrêmement manqué. “ Je t'ai demandé, moi, si t'allais mieux? ” … De quoi parle-t-il ? Tu fronces fugacement les duvets qui te servent de sourcils. Attends … Parle t-il de ce soir ou plutôt de cette nuit où tout a changé ? Vu l’énervement visible sur ses traits, tu n’as plus aucun doute. Que peux-tu dire à cela ? Que t’as quand même appelé les secours et ? Est-ce que cela changera quelque chose ? Absolument pas. Cela ne change rien au déroulement des événements. Tu as été un Méphistophélès incarnée et peu importe ce que tu dis, ce que tu fais, rien ne changera. One soul betrayed, accept the things you cannot change. Les paroles d’une de tes chansons préférées retentissent dans ta tête. Tu ne pourras rien changer. Tu dois plutôt accepter cette fatalité et c’est tout. “Et je t'ai raté. C'est te tuer que je voulais... Pas vaguement t'esquinter…” Cette phrase. Cette simple phrase change la donne. L’espoir que Lou ne brûle pas encore le chapitre votre relation. L’espérance qu’il ne soit pas rassasié et qu’il en veut plus. Tout ça fait naître un petit sourire sur tes lèvres. Tu en es heureux Dae, vraiment. “ Ok alors … ramène un couteau la prochaine fois. ” Parce que tu veux le revoir. Quand bien même cela ne fait pas partie de ses plans, toi, tu tiens à t’immiscer dans son existence. Une fois de plus. Fini de jouer les martyrs. Oui, tu es toxique, oui, tu ne ramènes que cataclysme mais le fait que t’es sorti de son existence, n’a pas été son choix. Il a son mot à dire dans l’histoire et tu as besoin qu’il t’éjecte cette fois, que cela vienne de lui. Tu reprends alors du poil de la bête ; le connard refait surface. Tu te montres à ton habitude, sans l’ombre de vulnérabilité. “ Hey les flics, j’porte pas plainte pour ce que cet homme m’a fait et c’est bon, les coups m’ont bien réveillé. ” S’ils n’ont aucune autre raison à le garder dans ce huis clos, tu imagines qu’il pourra sortir. Toi aussi. Tu ne ressens plus les effets de l’alcool dans tes veines. Il y a autre chose qui circule dedans ; l’adrénaline. “ T’as raison j’aurai pas dû demander comment t’allais. Tu t’en es sorti à ce que j’vois. C’est cool. ” Non, tu as aucune stratégie. Tu tâtonnes. Tu plantes des graines et tu observes leur évolution. Va-t-il s’énerver. Va-t-il t’ignorer ? Que va-t-il faire ? Tu n’en sais rien et c’est ce qui t’excite ; l’inconnu et l’imprévisible.

_________________


┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 401
•• Dollars : 1521
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
Two Jacks in a Box [DAE] Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Jeu 9 Nov - 21:52


Two Jacks in a Box








Lou est trop aveuglé par sa colère, sa rage, son envie de destruction, sa volonté d'anihilation. En face de lui, il y a Dae. Celui qui l'a tabassé. Celui dont il s'était promis qu'il se vengerait. Mais à nouveau les bracelets bouclés, il sait qu'il a laissé passé sa chance. Il aurait dû attendre que le policier grassouillet aille se chercher un café, un beignet ou qu'il s'en aille pisser avant de se libérer les poings. Mais Lou a trop peur que finalement, ils le relachent parce que les deux gugus de l'autre côté vont parler. Il le sait. Alors tant pis, il se précipite, il cognera autant qu'il pourra. Lou ne le sait pas, mais le policier manque le trou de la serrure, perd le trousseau. Cela n'offre à Lou que quelques secondes supplémentaires. Il devrait le remercier, mais comme il ne le sait pas, il n'en fera rien. Et puis, ce n'est pas du genre de Lou de remercier qui que ce soit, pour quoi que ce soit.

Et c'est le retour au calme. Le retour à la réalité. La tempête est passé. Le maëlström s'est tu. La mer d'huile est de nouveau présente dans les yeux azur, mais la rage bouillonne toujours, sous la surface. De nouveau enchainé au mur comme un vulgaire chien, Lou se rend compte que jamais auparavant il n'aurait pu faire cela. Combien de bagarre il a causé, combien de pugilat il a terminé? Il ne saurait les compter tant il y en a. Mais là, c'était peut-être le seul combat qu'il n'a pas désiré. Si. Il l'a désiré. Et non, il ne le voulait pas. Est-ce possible? De ne pas vouloir mais de désirer? Lou est empétré dans ses pensées. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Il a pourtant juré d'obtenir sa vengeance. Sa revanche sur la vie. Sur lui. Lui, Dae. Quatre ans à préméditer, à s'entrainer, à désirer si ardamment que ça l'a rendu méchant. Méchant dans le mauvais sens du terme, il s'en rend compte à présent.

Il a prémédité la mort de Dae. Une flèche dans le coeur ou dans la tête, le sang éparpillé, versé, comme un linceuil. Il l'a voulu, il l'a rêvé. Non, il l'a cauchemardé. Vouloir la mort de quelqu'un, c'est perdre une partie de son âme. Ou bien est-ce parce qu'il avait déjà perdu une partie de son âme qu'il veut sa mort? Lou ne sait pas. Les policiers parlent, il écoute à moitié. Il veut sortir d'ici, coute que coute, mais même s'il suppliait, il sait très bien que cela ne va pas le moins du monde faire flancher la maison poulaga. Il était clean pourtant ce soir. Pas d'alcool dans le sang, juste être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive et ça ne sera pas la dernière. Il lance un regard à Dae. Il sentait l'alcool en arrivant ici. Le mauvais sang semble s'être échappé de son corps désormais. Pour la première fois, un rictus sarcastique traverse un quart de seconde les lèvres de Sky.

Et puis, la question de Dae le ramène à la dure réalité. Si ça va mieux? Comment on pourrait aller mieux après avoir été tabassé, laissé pour mort et abandonné quand son monde tournait uniquement autours de son propre bourreau. Non, ça ne va pas mieux et ça n'ira plus jamais mieux. "Ca va", tout simplement. Ca va parce qu'il faut vivre. Ca va parce qu'il n'a pas la force pour laisser tout en plan. Ca va parce qu'il veut prendre sa revanche. Ca va parce qu'il n'a pas le choix. Il n'a jamais eu le choix. On a décidé pour lui. Dae a décidé pour lui quand il l'a frappé et meurtri. L'hôpital a décidé pour lui quand ils l'ont réanimé. Les policiers ont décidé pour lui quand ils l'ont arrêté de brutaliser Dae. Lou n'a pas eu le choix. Et puis Sky concède qu'il a raté Dae. Parce qu'en effet, dans l'esprit de Sky, il voulait le tuer, ou peut-être pas, mais en tout cas lui faire tellement mal qu'il ne s'en relèvera pas.

“ Ok alors … ramène un couteau la prochaine fois. ”

Sky renacle. Bien conscient que le couteau, il n'a jamais été bon avec. Que celui qui aimait le tripatouiller, il se trouve en face de lui. Alors s'il revient avec un couteau, ce dernier terminera dans la main de Dae et il pourra l'utiliser contre lui. Sky ne sait pas que Dae s'en veut pour ce qu'il a fait. Et Sky pense que Dae n'hésitera pas à recommencer. Parce qu'il l'a déjà fait une fois. Le sang appelle le sang. Il ne sait plus qui leur a rabaché ça quand ils étaient gamins. Se sentir tout puissant parce que l'on fracasse la tête d'un autre. Eux deux l'ont ressenti lors des rixes, eux deux en ont ri jusqu'aux éclats. Dae l'a tabassé, il recommencera. Sky en est convaincu. Il se penche alors vers Dae, la chaine qui le relie au mur se tend. Tout comme le policier, d'une autre manière, lorsqu'il entend les anneaux tintinabuler. Sky a un nouveau regard, toujours empli de rage bien cruelle.

- Oui, parce que de nous deux, on sait très bien qui manie mieux le couteau que l'autre... Non... t'inquiète pas... La prochaine fois, ce n'est pas un couteau que j'aurai. Mais quelque chose que tu ne pourras pas retourner contre moi. Quelque chose que je maitrise bien mieux que toi...

Sky se rassoit sur la couchette, la tête contre le mur derrière. Que Dae pense ce qu'il veut, il s'en fout royalement. Et au contraire, cela l'arrangerait presque qu'il psychote. Peut-être pensera-t'il à une arme à feu. C'est possible, Dae n'aime pas les armes à feu, Sky le sait depuis longtemps. Mais peut-être que Dae pense que lui, il s'est procuré une arme. Ca pourrait être logique. Dans un but de vengeance. Alors peut-être qu'il psychotera sur ça. Un ennemi nerveux et stressé est plus facile à abattre. La tête contre le mur, le regard en l'air, il ne peut que prendre son mal en patience. Pourtant, il baisse le menton pour froncer les sourcils, son regard azur bravant la distance entre lui et Dae. Ce dernier gueule contre les policiers. Encore heureux qu'il ne porte pas plainte contre lui. Cela aurait été tellement injuste... Lou tourne la tête pour voir le troisième policier excedé revenir au galop.

- Lui, foutez-le moi dehors. C'est avec un doigt pointé vers Lou qu'il prononce cette phrase. Lui, vous le faites souffler dans le machin. S'il est en dessous du taux, vous le coller dehors aussi... Sinon, il reste jusqu'à ce qu'il ait décuvé. Les deux autres policiers gémissent et tentent de le convaincre, mais le troisième policier peste en repartant vers... ailleurs. Videz-moi ces cages! C'est Halloween, merde!

Dans la susnommée cage, Dae attire l'attention de Lou. Il parle. Il parle bizarrement. Pas dans sa voix ou son intonation. Dans le contenu. Ce n'est pas une excuse, ce n'est pas une attaque, ce n'est pas un jugement, c'est autre chose... Il... Lou ne saurait expliquer. Il plisse les yeux, méfiant. Dae a toujours su parler. Bien parler quand il le voulait. Est-ce qu'il essaie de l'entourlouper? Il est encore en train de pondérer la question quand ça bouge de l'autre côté des barreaux. Dépité, le grassouillet déverrouille une fois de plus la cellule. Lou lève les poignets dans sa direction, lui présentant les menottes. L'autre flic sort le baton, au cas où, mais Lou reste sage. Il se lève et quitte la cage sans mot dire. Pas de au revoir, pas de merci, rien. Il se rend à l'accueil et il signe sans un mot la feuille qui lui rend ses effets personnels. Il soupire d'aise alors que l'épipen revient dans sa poche.

Une fois dehors dans la nuit, dans le froid, Lou prend une grande inspiration. Son monde, celui qu'il a connu pendant 4 ans vient de s'écrouler. Ce n'est pas le premier. Le premier, quant à lui, a duré bien plus longtemps et il a explosé d'une manière bien plus violente. Mais peut-être que l'espoir de Lou, c'était ne plus jamais recroiser Dae. Non, non, ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible. Il ne peut pas vivre sans Dae, il... Hein? Quoi? Qu'a-t'il imaginé? "Il ne peut pas vivre sans Dae"? Lou se dégoute. Il déteste Dae! Il le hait! Il le hait tellement qu'il veut le tuer! Un point final. Lou fait quelques pas, ou plutôt, il fait les cent pas. Jusqu'à se poster contre un réverbère. Epaule gauche en appui, jambe droite fermement ancrée au sol et la gauche, plié, le pied tourné vers l'extérieur, les bras croisés, les mains planquées dessous, le visage tourné vers l'entrée du commissariat. Il attend.

Il l'attend. Le temps qu'il faudra. Il n'oublie pas qu'il doit aller travailler. Mais avant, il veut voir Dae. Lui qui veut le tuer, pourquoi veut-il voir Dae? Pour lui dire qu'il va le tuer. Mais ça, Dae le sait déjà. Alors pourquoi forcer les chances et vouloir le voir? Lou n'a pas encore décidé. Mais il l'attend. Et quand finalement il voit la silhouette autrefois tant aimée, il siffle pour attirer son regard et toute son attention. Il ne bouge pas, il attend que Dae s'approche. Lou est parfaitement calme. Impassible. Quand il est quasiment à portée de main, il se décale du réverbère pour se redresser, ses mains quittent le dessous de ses bras. Elles sont vides d'arme, c'est certain. Lou en fait grimper une. Droit vers Dae, droit vers son visage. Ce n'est pas un poing fermé, prêt à donner un coup. C'est une main ouverte, visible. Elle n'est ni rapide, ni lente, juste, franche et directe. Cette main vient saisir la machoire inférieure de Dae.

- Est-ce que ça t'as fait mal? Il fait tourner la tête un peu à droite, un peu à gauche. Non, ne réponds pas. Au final, c'est pas important. Qu'est-ce qu'il veut? Qu'est-ce que tu veux, Lou? Il ne parvient pas à trouver de réponse. Qu'est-ce que je dois faire maintenant? Lou semble se parler à lui-même, ou alors, c'est encore une fois rhétorique. Qu'est-ce que tu veux? Que je t'achève? Nan... ça je suis certain que ça te ferait trop plaisir... Que je te laisse en vie? Lou nie du chef et lache Dae. Ca aussi, tu serais bien trop content... Alors, tu vois, Dae... Bon sang que c'est étrange de prononcer son nom. Déjà le penser lui a fait tout drôle, mais maintenant, le prononcer, c'est accepter qu'il se trouve bien devant lui. Quoi qu'il se passe... tu gagnes... et je perds...

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 164
•• Dollars : 979
•• Faceclaim : xiu akay
•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


Two Jacks in a Box [DAE] B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

Two Jacks in a Box [DAE] Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Ven 10 Nov - 17:43

So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

Alors que le calme règne dans votre cellule, les autres cages s’animent. Des cris retentissent. Des insultes fusent. Le chaos s’installe. Tu n’es pas insensible à tout ce vacarme. Tu en as conscience. Tu l’entends. Des détenus se déchaînent pour des raisons obscures, peut-être est-ce cette fête qui en est à l’origine, à moins que ça ne soit une légende urbaine. Ça crie fort, ça tape contre les barreaux métalliques, ça gueule et toi, rien ne t’ébranle. Rien n’arrive à te faire changer de position ; ton corps est avachi sur le matelas, les jambes à moitié écartées et tes bras se croisent sur ton torse mais tu appuies pas contre ta cage thoracique. Elle est douloureuse quand bien même, tu essaies d’ignorer leurs appels continuels. ce bruit, tu l’en as par-dessus la tête. Toute ton attention. Tout ton intérêt est tourné vers cet homme. Ce jeune brun, en face de toi. Tu observes ses expressions, en passant par ses grimaces ou ses rictus sarcastiques. Le mouvement de ses yeux, ses cheveux qui bougent dès que sa tête se tourne à droite ou à gauche. C’est incroyable à quel point il t’a manqué. Il fallait que tu le revois pour que cette absence te saute au cou, pour te narguer et t’étrangler. Tu as une boule au ventre. Elle était là depuis un moment. Tu as tout fait pour l’ignorer mais rien n’y fait. Elle est là et elle disparaitra pas pour si peu. Elle te rappelle l’échec cuisant de tes précédents essais ; malgré tout ce que tu as fait, tu l’oublies pas, Sky. Comment peux-tu oublier la seule personne qui a été capable de ranimer ton myocarde ? Avant lui, ce n’était qu’un organe vital parmi tant d’autres. Depuis que t’as compris ton attirance pour lui, il en a fait des siennes, ce coeur. Il s’emballe quand Sky te sourit. Il rate un battement quand Sky te touche. Il t’a tellement serré au point de croire à un futur arrêt cardiaque quand tu l’avais laissé sur le seuil de son appartement, se noyant dans une mare de sang.

La conclusion est faite. Tu ne l’oublieras jamais. Tu pourras collectionner les conquêtes,  une centaine, des milliers si tu veux. Tu peux voyager à l’autre bout du monde. Tu pourras te crever les yeux, il sera là. Son image sera toujours vivace, nette, dans ton esprit. Tes sentiments sont intacts. Mélangés avec de la culpabilité et une émotion dont tu ignores encore le nom. Du désir ? Une envie de le posséder ? Tu l’ignores. Tu ne sais pas de quoi il s’agit mas les faits sont là ; il peut faire tout ce qu’il veut, tant qu’il ne ressort pas une fois de plus de ta vie. Tu es prêt à tout Dae, tout. Il peut te donner la raclée de ta vie s’il le veut. Il peut t’enlever un bout de ta chair s’il le désire. Tant que tu le revois. Tant que tu puisses contempler une fois de plus son sourire. “ Oui, parce que de nous deux, on sait très bien qui manie mieux le couteau que l'autre... Non... t'inquiète pas... La prochaine fois, ce n'est pas un couteau que j'aurai. Mais quelque chose que tu ne pourras pas retourner contre moi. Quelque chose que je maîtrise bien mieux que toi…” Elle résonne dans tes tympans comme un disque dysfonctionnel. quelque chose que tu ne pourras pas retourner contre moi.. Retourner contre moi. Ca te fait froncer les sourcils. Comment peut-il dire une chose pareille ? Pourquoi tu le blesseras alors qu’il est si important pour toi ? Ça sort directement. Une phrase du tac au tac. Une impulsion. Une vérité dont tu penses détenir la clé. “ Jamais j’te ferai d’mal. ” A peine dite, cela sonne si ridicule à tes oreilles. Comment peux-tu dire une chose pareille, Dae ? Il y a quatre ans, tu l’as laissé pour mort. C’est comme si, ta conscience essaie, par tous les moyens, d’oublier ce chapitre fâcheux et ton subconscient, le lui rappelle en lui infligeant des images de cette nuit sordide. Regarde encore une fois ce que tu as fait et rectifie cette promesse que tu n’as pas pu tenir. “ J’veux dire. J’ne te ferai plus … de mal. ” Tu insistes et tu appuies sur “plus”. Négation dont t’y crois haut et fort. Non, plus jamais Dae, plus jamais. Il pourra te faire subir des atrocités, tu ne lèveras plus ta main sur lui. Tu te protégeras peut-être. Tu essayeras de le calmer sûrement mais tu assigneras plus jamais un coup qui blesse et qui écorche. Plus. Jamais.

T’es pas à l’aise. Tu suffoques, t’en as marre et tu veux une cigarette. Un mélange toxique si on ajoute à cela ta prise de conscience. Ce que tu as fait est impardonnable. Comment as-tu osé, ne serait-ce qu’une seconde, avoir eu l’idée de lui présenter des excuses ? C’est tellement ridicule. C’est pour soulager ta conscience d’un poids si lourd à porter. Et ? Qu’est-ce qui arrivera après ? Et s'il te rit à la gueule ? Et s’il te balance des paroles sarcastiques ? Et s’il … te pardonnera jamais ? Tu n’es pas prêt d’assumer les conséquences d’une telle apologie. Tu ferais mieux de la fermer et d’attendre qu’on vienne te libérer. Lui Sky, on lui a enlevé les menottes. Il est prêt à partir. Il est libre comme l’air et rien ne pourra l’arrêter. Il va quitter le commissariat. Tu te mords la langue. Tu veux pas le laisser s’en aller. Tu le regardes sortir de la cellule et tu paniques. C’est tout ? Ça s'arrête là, maintenant ? Non non non ! Tu veux te tirer de là, vite, trop vite. Et pourtant ce connard de flic prend tout son temps pour sortir l’alcotest. T’as tellement envie de lui prendre des mains et de l’ouvrir à la manière de Speedy Gonzalez. Tu veux pas aggraver ton cas alors tu attends et tu espères. Il te demande de souffler dedans et tu exécutes son ordre sans rechigner. Tu commences même à tapoter du pied. Les menottes créent un bruit métallique continuel qui lui tape finalement sur le système. Taux de 0,3, c’est bon, dégage. Tu attends qu’il te débarrasse des menottes pour partir extrêmement vite. T’étais comme un athlète qui attend le feu vert pour courir jusqu’à la ligne d’arrivée. Une récompense l’attend vers la fin du parcours toi, ton trophée c’est de le revoir. Ne serait-ce qu’une dernière fois.

Il est là. Collé contre un réverbère. Il t’attend. Tu ressens un tel soulagement, si puissant. T’as à peine eu le temps de signer les papiers, de récupérer tes affaires et de sortir une cigarette. Te voilà à l’extérieur, à moitié essoufflé et bien évidemment, tes côtés te font regretter cet élan de course. Bien sûr, tu joues à un autre jeu. Celui du mec totalement désintéressé. Comme si tu ne venais pas de courir. Comme si t’étais pas effrayé à l’idée de ne plus le revoir. Tu allumes la clope et tu marches tranquillement vers lui ; la mise en scène est intacte. Il n’a pas vu ton angoisse, ton honneur est sauvé. “ Wah, t’as ramené un gun ? T’as fait si vite. ” Ton côté sarcastique se manifeste mais pas pour longtemps. Quand sa main s’approche de ta mâchoire, tu te laisses faire. Tu n’as aucun mouvement de recul. Aucune appréhension d’un coup supplémentaire et inattendu. Et son touché … son toucher te fait ravaler difficilement ta salive. C’est peut-être la fumée ? Oui, bien sûr, c’est ça. Est-ce que ça te fait mal ? Tu n’as pas le temps d’y répondre, il change d’avis. Toi, tu te transformes en une statue de marbre. Tu bouges pas. Tu profites encore de la douceur de ses phalanges quand bien même froids. Il parle encore et tu ressens une amertume jamais ressentie auparavant. Cet homme, tu l’as détruit, Dae. Il est perdu et ne veut aucunement te laisser gagner la partie. Comment peux-tu le blâmer? Sa main s’éloigne et tu ressens un vide incommensurable. T’aurais tellement aimé ressentir encore sa peau contre la tienne. Sa douceur écrase tous tes maux. Putain Dae. Il ne fait plus partie de ta vie. “ C’est pas vrai. J’t’ai perdu alors non, j’suis pas gagnant. ” Tu ne le dis pas sur un ton fataliste, dramatique. Non, c’est une évidence. Une vérité écrasante. Comment peut-il te qualifier de gagnant ? T’es dépourvu de tout. De ses caresses, de son souffle chaud contre ton visage, de ses gémissements qu’il réserve à d’autres maintenant n’est-ce pas ? T’as plus rien, plus rien. Et ça t’irrite Dae. Tu ne romps pas la proximité entre vous mais tu as un rictus d’agacement. Encore une fois, la colère est tournée vers ta propre personne. “ J’sais pas Sky. Qu’est ce que tu veux que j’te dise ? ” Tu hausses les épaules non pas par désintérêt. Tu as vraiment aucune idée. Tu connais pas la finalité de toute cette situation. Ça te prend même la tête. Tu tires sur ta cancerette comme si ta vie en dépendait. Tu as besoin de ta dose de nicotine pour réfléchir. Pour ne pas affronter son regard. Comme si elle est capable de t’offrir des réponses. Tu as même un geste étrange, celui de glisser la capuche de ta veste sur ta boite crânienne. Il verra pas tes expressions. Il verra pas ta confusion. Il verra pas ta vulnérabilité. Pourtant, tu prends ton courage à deux mains. C’est le moment ou jamais. “ J’ai. J’ai fait le choix de te tabasser. Un putain de mauvais choix mais c’était mon choix. J’ai fait encore un mauvais choix en te rayant de ma foutue vie. Je t’ai à aucun moment demander ton avis alors, Sky, c’est à toi de prendre cette décision. Et je te promets que je ferai rien pour te contrer. ” Tu vas jusqu’à lever les yeux sur lui. Pour regarder son visage. Tu fronces directement les sourcils. Une ligne rouge embrasse sa tempe. Le coup du flic de tout à l’heure. Tu ne réfléchis pas. Ton impulsivité aura ta peau un de ces jours ; tu récupères un mouchoir que t’avais dans la poche de ta veste, tu coinces la cigarette entre tes lippes. De ta main gauche, tu lui tiens la boîte crânienne et de sa jumelle, tu viens essuyer ce filet carmin. Ton cœur s’emballe encore. A son simple toucher, tout ton corps agit. Ce sale traître. Quand tu quittes la plaie des yeux, ce sont les siens que tu rencontres, éclairés par la flamme de la cigarette. Tu ressens le besoin pressant de le dire. De te confesser, ne serait-ce que sur une chose. Une seule. Lorsque tes lèvres s’entrouvrent et que le mégot s’écrase par terre, ta voix retentit, tel un chuchotement à peine audible. “ T’m’as manqué, Sky. ”

_________________


┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Contenu sponsorisé »

identity card
we're curious
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 :: New York City :: bronx Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Sauter vers: