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Two Jacks in a Box [DAE]
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« Lou Skywood »
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Lou Skywood

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•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 401
•• Dollars : 1521
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : Barman dans un club de strip "Il Fuoco" tenu par Alessandro
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
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Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lou, Lelio, Leo, Lorcán, Loki, Lee, Laz, Lennox
Habitude rp: "il", souvent long mais peut être court, assez rapide (dans la semaine)
Couleur rp: tomato
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Ven 10 Nov - 21:42


Two Jacks in a Box








“ Jamais j’te ferai d’mal. ” C'est un mensonge qui ne trompe personne. Des deux personnes qui se trouvent dans la cellule, les deux savent parfaitement qui a déjà fait du mal à l'autre. Qui a tabassé l'autre. Qui a envoyé l'autre aux portes de la Mort. Qui a abandonné l'autre. Qui a tellement brisé le coeur de l'autre que ce coeur s'est envolé au quatre vents. Qui a tellement abimé l'autre que l'autre n'a plus une once de clémence pour le menteur. Sky serre les dents, les poings. Il a mal aux poignets, à cause des bracelets, mais tant pis, le mal physique n'est rien face au mal cardiaque qu'il ressent à ce même instant. “ J’veux dire. J’ne te ferai plus … de mal. ” Il insiste même sur le "plus". Mais après un premier mensonge, qu'est-ce qui peut le retenir d'un second? Sky n'y croit pas le moins du monde. Sky avait déjà vu la puissance dévastatrice de Dae avant tout cela. Jamais il n'aurait pensé qu'il puisse déclencher son ire sur lui. Alors désormais, il SAIT que Dae pourra recommencer. Parce qu'avec une allumette, on peut bruler une forêt.

C'est Halloween, merde!

C'est Halloween, merde? C'est bien ça qu'il vient de dire, le petit flic de quartier? Ca leur a toujours porté préjudice cette fête pourrie. Il ne l'a jamais aimé et ils ont toujours foiré leurs coups qui tombaient sur Halloween. Sky se rappelle la fois où ils avaient voulu piquer une bagnole et que le chien du voisin leur avait foutu la peur du diable. Une autre fois où ils avaient sniffé un rail tellement mal coupé qu'ils avaient fini à l'hosto avec des maux de ventre terribles. Lou se souvient également de la bagarre qu'ils avaient eu avec un caïd du coin et où ils s'étaient pris la raclée de leurs vies. Et puis, j'en passe et des meilleurs comme on dit souvent. Mais Lou ne dit rien. Tout ce qu'il veut, c'est quitter cet endroit. Ne plus penser à Dae. Pas ce soir. C'est trop difficile quand il est présent. Impossible quand il est absent. Quatre ans à fomenter une revanche. Quatre ans de perdu, parce qu'avec ses doigts en feu et la tempe qui pulse, il n'est plus certain de rien. Il ne peut que se raccrocher à cette envie irrésistible de lui faire du mal.

Pourtant, il n'était pas comme cela avant. Certes, petit branleur, caïd, voleur, bagarreur, mais il avait toujours eu le coeur sur la main, il avait toujours été celui qui aidait Dae dans toutes ses magouilles sans poser la moindre question parce que c'était... c'était Dae. Même lorsqu'il l'a tabassé, Sky s'est laissé faire. Pour aider Dae. Il détourne le regard quand il revoit le visage convulsé de son amant. Il avait tellement de haine et il a frappé tellement fort qu'il n'a pas fallu de beaucoup de coup pour qu'il s'évanouisse, pour que son corps lache. Sky avait tenu autant de temps qu'il pouvait. Mais l'énergie lui a manqué vite, la partie exténuante de jambes en l'air qui avait précédé le chaos l'avait totalement épuisé. Et il était parti... dans les limbes de la Mort. Alors qu'il sort, inconsciemment les doigts de sa main gauche passe sur sa propre gorge, sur l'un des premiers tatouages qu'il a fait, une fois sorti de l'hôpital. Mais il peut récupérer ses affaires et il n'y pense plus. Lou est libre, il peut s'en aller. Quitter le commissariat et mettre le plus de distance possible.

Ou bien rester. Attendre Dae. Il devrait s'enfuir. Loin. Le plus loin possible. Ne plus jamais le revoir. Ne plus jamais entendre "Sky" sortir de sa bouche. Mais en vérité, Lou pense exactement le contraire. Rester. Ici. Le revoir. Entendre "Sky" sortir de sa bouche. Son corps obéit à sa tête, même si sa tête navigue entre les deux tableaux, comme un bateau sans repère dans un brouillard magistral. Il n'a pas trop longtemps à attendre, car déjà son Nemesis sort prestement du commissariat. Il le voit, à une dizaine de mètres. Il ne distingue pas ses traits. Il le voit simplement penché, légèrement vers l'avant, pour allumer une cigarette. Il entend le roulement du briquet et il voit la flamme qui éclaire les traits du visage de Dae. Il avait oublié les ombres que ses traits dessine à la lumière d'une flamme vascillante et surtout il avait oublié à quel point il les avait aimé, ses traits. Dae s'approche. “ Wah, t’as ramené un gun ? T’as fait si vite. ” Voilà. Voilà exactement la preuve du pourquoi ses mots ne sont que mensonges. Il recommencera. A lui faire du mal.

Comment aurait-il fait? Il a été embarqué au poste de police, il n'a aucune raison d'avoir une arme à feu planquée dans les parages. Il est à peine sept heure du soir et même si la nuit est tombée, il n'y a pas de dealer encore dans la rue. Surtout pas celle-là. La main de Sky grimpe au visage de Dae. Il aurait pu lui mettre un pain dans la tronche. Il y a pensé. Mais la colère s'est évaporée. Pour le moment. Suffisamment pour ne pas lui vouloir de mal. Ce soir, uniquement. Il s'est défoulé, tout à l'heure. Cela suffit. Il aurait pu le gifler également. Non, cela n'aurait soulagé personne. Il a besoin de bien plus que lui donner une baffe. Mais pas ce soir. Alors pourquoi lui saisit-il la machoire? Pour lui faire mal? Peut-être. Mais peut-être parce qu'il a besoin de le toucher. Quatre ans. Quatre ans à se remémorer la douceur de sa peau, les tatouages hypnotisants de son corps. Il a oublié tous les bons côtés pour se rappeler uniquement de la rage dans ses poings. Sky bataille férocement, et intérieurement pour retirer sa main, il met un temps certain, la colère gagnant contre l'acceptation.

“ C’est pas vrai. J’t’ai perdu alors non, j’suis pas gagnant. ” Dae a toujours eu le mot pour blesser. Il a toujours dit ce qu'il pensait, toujours pour énerver, pour blesser, pour envoyer chier. Il a perdu Sky? Oui, il a perdu Sky. Sky est perdu. Sky est mort. “ J’sais pas Sky. Qu’est ce que tu veux que j’te dise ? ” Sky ne sait pas. Mais son esprit, lui, sait ce qu'il veut entendre. Mais en aucune manière il ne le formule. Il a trop de fierté. Et Dae ne prononcera jamais ces mots-là. Lui aussi, la fierté est bien trop puissante et vicieuse dans ses veines. Il ne le dira jamais. Alors Sky garde la bouche close. Il attend. Il ne s'abaissera jamais à le lui demander. Il se fait cette nouvelle promesse. Là, sous le réverbère alors qu'il fixe Dae du regard. L'azur rencontre les ténèbres. Et dire qu'il aimait s'y noyer. Pourtant l'ombre dissimule les traits de son visage alors que Dae remonte la capuche sur sa tête. Lou aurait préféré observer les traits encore un peu. Quatre ans sans les voir. Et voilà que Dae le prive de la vue de ce visage autrefois chéri.

La suite des paroles de Dae est totalement inadmissible. Et cela casse en petits morceaux le pauvre coeur battant difficilement de Lou. Il ne peut garder son regard sur lui. Lou regarde ailleurs. Le pavé, le trottoir, les pieds. Les mains finissent dans les poches et il serre les poings si fort que ses bras tremblent, ses doigts meurtrissent la chair de la paume. Et pourtant il serre encore. Il voudrait ne plus écouter. Il ne veut pas écouter. Mais les mots tombent dans son oreille. Dae a décidé de le tabasser. Lou aurait compris si cela avait été une impulsion, une colère passagère. Mais pas un choix délibéré. Son coeur mourrant lui crie une autre vérité. Dae ne l'a jamais aimé. De violents stalactites s'écrasent en son âme et le monde semble tanguer tellement subitement, sa tête tourne, ses genoux flanchent. Pourtant, il reste droit, car tous ses mucles sont tendus. Dae ne l'a jamais aimé. Voilà pourquoi il a CHOISI de le tabasser. “ Jamais j’te ferai d’mal. ” Et bien, c'est raté. Bravo. Le mensonge est prouvé. Encore une fois. En quelques minutes seulement.

Un mouvement se fait vers Lou. Une main se pose contre le côté de sa tête, l'autre touche la tempe. La réponse est immédiate. Sky s'écarte brusquement. Il fait un pas en arrière, les mains sorties des poches, le bras levés et repliés pour se protéger. L'instinct de protection de Sky a été bien plus rapide que son cerveau. “ Jamais j’te ferai d’mal. ” Encore une fois, c'est doublement raté. La violence de la réaction fait souffrir son coeur qui a cru un quart de millième de seconde que Dae allait s'en prendre à lui. Et sa main, contre sa tempe qui le lance terriblement. Sky fait un nouveau pas en arrière. Il ne voit pas l'expression de Dae, la capuche l'en empèche, le flou dans son propre regard l'en empèche. La peur, oui, la peur lui dicte la distance. Oui, maintenant Lou a peur de Dae. Son cerveau lui rappelle les coups qui ont plu sur son propre corps, les os qui se sont brisés et la fatalité absolu que Dae ne l'a jamais aimé... Il aurait... donné sa vie pour Dae. Il serait mort pour Dae... et... et s'il se doutait que Dae ne l'aimait pas comme lui, l'aimait, alors... là, c'était la certitude simple et dévastatrice.

- TA GU*ULE! Il hurle, Sky. TA PUT*IN DE GU*ULE! Comme un affolé perdant la raison, il se bouche les oreilles, reculant encore. T'as pas le droit! T'as pas le droit de dire ça! JE NE VEUX PLUS JAMAIS T'ENTENDRE! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE... Voir? Non, cela, il ne le pourrait pas. Pourtant, ça serait tellement plus simple. Il n'aurait pas à s'imaginer la douleur qu'il a ressenti, la douleur qu'il pourrait lui inoculer. Sky se pince les lèvres pour se retenir de dire des conneries. Ses mains tombent le long du corps et claque le long de ses cuisses. Dépité. Il a encore plus mal à la tête. Il arrête de reculer. Il se calme avec de longues inspiration. Son coeur semble repartir après quelques hésitations. T'as aucun droit de dire ça... Pas après ce que tu m'as fait. Ca fait quatre ans, Dae! Et ça aurait continué si y'avait pas eu ce soir. Quatre ans à être tout seul. SEUL. T'as fait le choix de me tabasser, tu dis? Et est-ce que tu m'as laissé le choix, toi? J'ai pas eu le choix d'être seul. J'étais tout seul au monde... Un monde sans toi! M*rde, t'étais mon monde... Il lève les bras, comme pour laisser tomber ce qu'il se passe en cet instant. Son cerveau se défend de la seule manière qu'il trouve, se tourner vers quelque chose de plus concret, de sur, de certain. Laisse tomber, j'dois aller au boulot...

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Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
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Dae Jung

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•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


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not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

Two Jacks in a Box [DAE] - Page 2 Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Jeu 16 Nov - 15:18

So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

As-tu dit une connerie ? Sûrement. Est-ce trop tôt pour te montrer sarcastique et doté d’un humour noir ? Absolument. Suite à ta question qui nécessitait pas forcément de réponse vu son absurdité, il s’est montré encore plus fermé qu’auparavant. Bien sûr, tu sais qu’il n’a pas d’arme à feu sur lui. Tu sais qu’il n’a pas eu le temps d’aller en chercher une non plus. C’était, ta façon à toi de cacher ton désarroi. De garder cette image du gars détaché et mauvais. Cela évite qu’il perçoit ta nouvelle vulnérabilité. Intérieurement, quelque part, tu es sûr d’avoir aggravé la situation. Alors c’est ça Dae, tu ne feras que ça ; au lieu de sauver ta position déjà critique, tu feras en sorte de t’enfoncer, encore et toujours ? Ta langue claque contre ton palais et même si tu n’ajoutes rien, tu ne bouges pas, tu n’es pas le plus à l’aise. Comment le peux-tu, dans cette situation comme celle-ci. Les hostilités vous engloutissent tous les deux. Il pose des questions auxquelles tu n’as malheureusement pas de réponse. Tu essaies de lui expliquer ta vision des choses ; tu as pris des décisions à sa place. Tu l’as tabassé pour ensuite le laisser tomber. Lui tournant le dos comme s’il en était fautif. Il s’est retrouvé au mauvais moment, au mauvais endroit. Tu t’es acharné sur lui par procuration. Dans ton esprit ravagé par le chagrin, tu ne voyais pas ses traits fins et tant adorés. Tu voyais d’autres qui sont plus flous, méconnus. Le monstre qui a pris la vie de ton frère n’a pas de visage. Il peut être n’importe qui. Un flic, un ennemi de la famille ou simplement un psychopathe sanguinaire et Kang s’est trouvé ses filets.

Tu as ainsi eu la mauvaise idée de l’approcher. Sa réaction ne se fait pas attendre. Elle est si violente, si inattendue que ta main tendue reste en suspens, tout ton corps se transforme en une statuette. Tu es semblable à ces mimes aux figures amusantes qu’on trouve dans la rue et qu’on filme. Toi, sur la tienne, on peut lire un choc monstrueux. Il … a peur de toi ? Cette déduction est d’abord accueillie par un déni total. Non, il ne peut pas avoir peur de toi, n’est-ce pas ? Mais plus tu penses et plus tu trouves qu’il a raison. Tu as déjà levé la main sur lui. Tu lui as déjà administré des coups mortels. Mais, ces mêmes mains, ont porté des soins dans le passé. Des caresses tendres et des tapes amicales. Le cerveau humain ne prend en compte que les mauvaises choses alors ? Tout ce que tu as pu faire de bon, a été balancé dans les ordures. Fini, on y parle plus ? Quand tu baisses lentement ton bras pour le glisser dans ta poche, c’est à toi de faire un sursaut. Sa voix retentit dans les airs, elle est capable de réveiller les morts. Il hurle. Il te crie dessus en t’ordonnant de fermer ta gueule. Ta mâchoire se serre. Bon sang ! Personne ne te hurle dessus de cette manière, même ta mère. Tout le monde connaît ce côté impulsif chez toi. Cet ego qui ne permet à quiconque de te manquer de respect. Si c’était quelqu'un d’autre, il se retrouverait avec la langue arrachée. Tes doigts te démangent. Une colère sourde s’immisce dans le plus profond de ton être. Et pourtant, tu ne bouges pas. Tu as cet élan de lucidité dont tu ne connais pas l'origine mais il est là, il colle tes pieds au sol pour que tu ne fasses pas le moindre mouvement. Pour que tu tiennes ta promesse. Tu lui feras plus de mal.

Alors, pour calmer ton envie de meurtrir quelqu’un, tu sors une cigarette que tu cales contre tes lippes et l’allumes, les mains tremblantes. Sa voix t’agace. Tu attends qu’il termine pour lui lancer une pique bien cinglante et te tirer de là. C’était le programme jusqu'à ce qu’il dise les mots qui tuent. Qui te poignardent en plein cœur. Il était seul. T’étais son monde. La cigarette est suspendue entre tes lèvres entrouvertes. Une de tes mains, d’un geste agressif, descend la capuche de ton crâne. Elle se glisse ensuite dans ta chevelure habituellement sombre, trop lisse, trop volumineuse. Faudrait peut-être que tu la coupes, un de ces jours. Faire une coloration aussi tient. Rouge ? Bleu ? Blonds ? Oui, tu divagues. Tu veux penser à tout, sauf à ce moment précis. Cela le rendrait moins réel. Car vous vous déchiquetez. Vous vous brisez mutuellement. Y a t-il une finalité heureuse à ce spectacle morbide ? Quelques minutes, tu croyais à cette possibilité mais là … le néant absolu. “ Je. Attends, tu m’as mal compris, j’v ” “ Laisse tomber, j'dois aller au boulot...” Hein, quoi ? Il a gueulé comme un malade, il a vomi ses maux sans entendre la moindre explication de ta part et il veut filer ? Peut-être qu'au fond, il t’a attendu pour ça. Pour te hurler encore dessus et déverser toute sa haine une bonne fois pour toute. Et toi, comme un imbécile, tu pensais à une possible réconciliation. Mais t’es con, tellement con. Cette conclusion fait hausser petit à petit tes épaules. La cigarette trouve refuge entre tes doigts au moment où tes lèvres s’étirent, de manière prononcée et qu’un rire sonore sort de ta trachée. Tu ris. Sans joie, sans tristesse. Un rire presque malsain, automatique et même si ça te fait un mal de chien au niveau des côtes, tu ne t'arrêtes pas. Ton pied encore immobile cogne fortement contre une canette qui s’est retrouvée sur son passage. Elle valse jusqu’à l’autre côté de la ruelle dans un son sourd, rompant le silence qui s’est installé ; tu ne ris plus. Ton visage s’est fermé. Tes sourcils se froncent tellement au point de faire apparaître des lignes excessives au niveau de ton front. Ta respiration est saccadée. Assassine. T’es con Dae. Tu as tout gâché, encore une fois. Tu n’es même pas capable de t’exprimer sans dire une connerie ? Pourtant, l’éloquence est un don chez toi. Pourquoi cette qualité semble te déserter face à lui ? Il manquerait plus que tu te mettes à bégayer. Ça te révulse. Tu te baffes mentalement. Une, cinq, dix fois. Et alors que tu poses tes fesses sur le trottoir, tu te rends compte que ta cigarette a été déchiquetée de tes propres doigts. S’il veut partir, alors soit. Mais, tout comme il a dit tout ce qu’il avait sur le coeur, toi aussi tu as besoin de l’imiter. Si c’est votre dernière rencontre, alors tu diras tout. Plus de regret. Un trait sur le passé. Là, maintenant, à tout jamais. Je suis désolé. Inaudible. Tes lèvres l'ont réellement murmuré ou as-tu rêvé ? Tu ressens une myriade d’émotions contradictoires qui ressurgissent toutes, au même moment. Colère, tristesse, audace, courage, excitation et surtout de l’amour. La flèche de ce fléau t’a touché depuis belle lurette et malgré tes indifférences, il reste là. Bien niché dans ton myocarde. Et ça fait des étincelles dans ton esprit en ébullition. Tout est fini alors tu parleras. Tu ne vas plus t’arrêter de parler. Tu te redresses comme si on venait de te piquer au cul et tu lui fais face, tes yeux sombres sont des abysses sans fin. Je suis désolé putain j’voulais pas t’faire du mal, pas à toi putain comment t’peux penser que j’t’ai fait mal par choix putain c’est pas toi que j’ai tapé c’est lui l’assassin de mon frère bordel. ” T’as plus de souffle. Tu as parlé si vite, sans prendre une seule respiration. Tu ignores d’ailleurs s’il a compris tous les mots qui ont quitté ton palais. C’est un tourbillon de syllabes qui te donne le tournis. Mais tu n’as pas encore fini. Ça te brûle de l’intérieur et ça te gratte la peau. “ J’voulais juste baiser. Ce soir-là j’voulais.juste.baiser ! Mais il fallait que tu sois avenant et que t‘me consoles bordel de merde j’voulais pas d’ça, ça rendait … le décès de mon frère réel ! ” Ta voix se brise. Depuis la découverte du corps, tu n’as plus jamais prononcé son nom ne serait-ce qu’une seule fois. Tu n’es jamais allé au cimetière non plus. Tu as pris tes distances face à cette mort. Tu veux pas l’affronter et accepter. C’est hors de question. “ C’que j’ai fait est impardonnable OUI J’LE SAIS mais est-ce que je t’ai déjà fait mal avant ? Ai-je ne serait-ce qu’une fois posé la main sur toi ? Et maintenant t’as peur de moi ! T’crois que ça m’fait plaisir c’que tu m’dis ? J’voulais pas que t’sois seul mais que voulais-tu que j’fasse hein ? J’pouvais pas revenir vers toi après ce qu’j’ai fait. Merde. ” Tu te calmes petit à petit. Tes mains, précédemment, faisaient des gestes houleux, tapant sur ton torse à chaque pronom personnel débité. Là, elles se tendent dans ta chevelure. Longue. Ça te dérange. Tu récupères un élastique dans ta poche et tu les attaches dans un petit chignon haut non sans tirer dessus dans des gestes abrupts. Plus tu as mal et plus ça te calme ; bien fait pour ta gueule. “ T’étais mon m ” “ C’est pas fini ouais ? Dégagez ou j’vous arrête pour tapage nocturne ! ” Ta tête se tourne rapidement vers la prévenance de la voix. Le flic grassouillet. Tu fais rien. Tu craches par terre et tu allumes une autre cigarette, sans le lâcher du regard. C’est là que tu l’entends. Il ne s'en cache même pas. “ Sales pédés, tarlouzes de merde. ” Tu n’as pas rêvé n’est-ce pas ? Il l’a réellement dit. Il vous a clairement insulté. L’accalmie dont tu faisais preuve n’est qu’un mirage. L’ire, guette dans les méandres de ton âme, attendant le moment propice pour sortir. Pour ravager. On t’a traité de pédé plusieurs fois et à chaque fois, ça te faisait rire plus qu’autre chose. Mais là, une accumulation de rage, de mélancolie accoutumée qui refait surface après quatre ans, la possibilité de ne plus jamais le revoir. C’est un cocktail molotov qui éclate dans ton cerveau. Cela se brise en milles morceaux, telle votre relation totalement fichue. “ T’as dit quoi sale con ? ” T’avais des envies de meurtre. Tu es dans un état second. Tout en marchant vers lui, tu balances la cigarette au loin. Peu importe si tes côtes te lancent, peu importe si tu finis à l'hôpital, les menottes aux mains. Ça y est, le moment est arrivé. Tu vas passer le restant de tes jours en prison. “ J’vais t’tuer. Approche. ” Les manches à peine retroussées que tes poings se serrent. Tu vas commettre l'irréparable et finalement, tu t’en fous.

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┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Lou Skywood »
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Lou Skywood
Ven 17 Nov - 0:02


Two Jacks in a Box








Il doit aller au boulot. C’est vrai. C’est ce qu’il dit. Il doit aller au boulot pour payer ses traites. Parce qu’il est quelqu’un de responsable. C’est ce qu’on a dit de lui. Et c’est ce à quoi il doit penser. Sans ce boulot, il serait à la rue. Sans ce boulot, il ne serait pas debout. Peut-être dans une ruelle mal famée, camé. Peut-être déjà à la Morgue, mort. Peut-être en prison, incarcéré. Peut-être à Pétaoushnock, dépressif. Non, il ne veut pas partir loin. Il ne l’a jamais voulu. Parce que dans ce nouveau monde, il n’y aurait pas Dae. Il ne veut pas finir en prison. Il l’a déjà connu et n’a aucune envie d’y retourner. Il ne veut pas être à la morgue, ça serait la fin de tout. Il ne veut pas être à moitié intoxiqué, il l’a connu, ça aussi et il a préféré une autre drogue. Peut-être encore plus mortelle que la cam’ à sniffer, mais il ne perd pas sa lucidité. Et puis, là n’est pas le problème. Le problème, c’est qu’il a créé une vie sans Dae. Ou plutôt, il a créé une vie sans Dae physiquement. Mais Dae l’accompagne dans toutes ses pensées. Parce que c’est Dae. Et que vivre sans lui est tout simplement et bonnement impossible. Il a toujours été avec lui. Gamins ils trainaient ensemble. Ados, ils trainaient ensemble. Et quand l’âge adulte était enfin arrivé, ils trainaient ensemble. Dae, il l’a aimé comme un frère. Au début. Puis, cet amour fraternel s’est transformé en amour tout court. Il ne lui a jamais avoué, c’est vrai. Parce qu’il savait, il en était persuadé et convaincu que ce n’était pas le moins du monde réciproque. Dae le disait bien. « Une seule fois dans mon lit. Pas deux. » Et même si lui, Sky, est passé plus d’une fois dans son lit. Dae et l’Amour avec un grand A ne sont pas amis.

Sky l’a accepté. Cet amour à un sens. A sens unique. Ou peut-être à contre-sens. Il ne devrait pas, il n’aurait jamais dû. Dès le premier poing il aurait dû le lui dire. De ne pas faire ça. Mais il n’a pas pu. Parce qu’il l’aimait. Parce qu’il pensait que ça le soulagerait. Est-ce le cas ? A-t’il était soulagé de le frapper ? de le tabasser ? de le cogner si fort qu’il a été aux portes de la Mort ? Sky n’en sait rien. Et Sky est trop contrarié, ce soir, par le revoir en vie, par le voir agir comme si rien ne s’était passé, par le savoir si… fier, imbu, par l’entendre prononcer des mots qu’il aurait voulu entendre avant le tragique soir… Sky ne veut plus l’entendre. Alors oui, Sky hurle. Il déverser toute sa colère, toute sa frustration accumulée pendant 4 ans. Il balance qu’il ne veut plus l’entendre, surtout pas cette phrase. « tu m’as manqué »… Non, non, il lui aurait manqué, il serait revenu plus tôt, il l’aurait retrouvé. Sky n’a jamais bougé du Bronx. C’était évident, Dae trouve toujours tout.  Alors Sky SAIT que tous les mots qui sortent de la bouche de son ancien amant, de son tourment, de son bourreau, ne sont que mensonge. Jamais il ne pourrait lui pardonner. Pas après toute cette attente. Attente qui durerait encore il ne savait combien d’années s’ils ne s’étaient pas retrouvés dans cette fâcheuse scène digne d’un mauvais théâtre. Il est tellement en colère qu’il en oublie la règle sacrée de ne pas hausser la voix sur Dae. Mais à cet instant, Sky s’en contrefout. Peut-être qu’un coin de son cerveau, celui toujours obtus, celui toujours fier, celui qui défie toujours, lui rappelle que Dae lui a dit qu’il ne le frapperait plus, qu’il ne lui ferait plus de mal. Et bien, il veut peut-être tester la véracité de ses dires. Il v…

Je suis désolé.

Comment ? Lou qui s’était retourné pour effectivement partir vers son lieu professionnel refait demi-tour.  Il s’est au final éloigné que d’un demi-mètre. Il fronce les sourcils. Il a bien entendu, cela ne fait pas de doute, même si cela n’était pas fort, il a parfaitement entendu Dae. Tout simplement parce que cela fait 4 ans qu’il attend ses paroles. 4 ans qu’il espère que Dae se plantera devant lui et qu’il lui dira exactement ces mots-là. 4 ans pourtant qu’il sait tout aussi parfaitement que JAMAIS Dae ne s’excusera. JAMAIS. Et bien « jamais » vient de mentir. Parce qu’il les a entendus. Il les a écoutés. La colère, tellement pesante, tellement lourde qu’il devait supporter sur ses épaules vient de disparaitre comme par magie. Un magicien vous montre son chapeau et en sort un lapin. Impressionnant, non ? Mais si le magicien pouvait faire pousser des ailes sur le lapin, ça serait encore plus impressionnant. C’est ce qui arrive à la colère de Lou. Elle est sortie du chapeau après tant de temps passé dans le noir, tant de temps à attendre. Et là, avec une simple phrase et trois tout petits mots, voilà que la colère se dote d’une paire d’ailes et elle disparait dans les cieux. Pfuit. Pouf. Zouim. Il n’y a plus rien. Et s’il n’y a plus de colère qui empèse le cœur, alors ce dernier peut de nouveau battre comme jamais. Non, c’est trop… trop tôt, trop… rapide, trop… ou plutôt pas assez. Il n’a pas assez déversé sa colère sur Dae. Il n’a pas fini, il y a tant de choses qu’il voudrait lui dire. Ce n’est que le début, mais sa tête a refusé, parce qu’il n’était pas prêt. 4 ans à attendre, à fomenter et cela ne se passe pas du tout comme il l’avait prévu. Ces 4 ans sont perdus et Lou n’est pas prêt à l’entendre.

Je suis désolé Une deuxième fois. Le deuxième tour du magicien fait s’envoler cette fois, la rancœur. “ putain j’voulais pas t’faire du mal, pas à toi putain comment t’peux penser que j’t’ai fait mal par choix putain c’est pas toi que j’ai tapé c’est lui l’assassin de mon frère bordel. ” Dae a parlé d’une traite, d’un souffle. Sky avait oublié à quel point il pouvait enchaîner les mots. Mais les années de pratique n’ont pas été vaine. C’est comme le vélo, cela revient vite. En fait-il exprès ? Veut-il torturer Sky ? Mais Sky n’a plus de colère, pas même de rancœur. Juste de la peine. Juste de la détresse. Juste de l’incompréhension. Juste de la douleur. La douleur de le voir ainsi. Le voir, LUI, ainsi. “ J’voulais juste baiser. Ce soir-là j’voulais.juste.baiser ! ” Lou tourne la tête vers… ailleurs. Le dégout fait son grand retour. Donc il n’était qu’une p*te, ce soir-là. Et les autres soirs ? Etait-ce pour cela qu’il pouvait aller et venir dans le lit de Dae ? Parce qu’il n’était rien qu’un jouet sexuel ? Il se fait des films, Sky, il s’imagine qu’il n’était bon qu’à ça. Voilà pourquoi Dae le « tolerait »… “ Mais il fallait que tu sois avenant et que t‘me consoles bordel de merde j’voulais pas d’ça, ça rendait … le décès de mon frère réel ! ” Bah oui. Parce que justement, il n’est pas qu’une p*te. Il avait toujours voulu seulement l’aider. Et même s’ils n’étaient que deux petits c*ns au palmarès minable, Lou avait voulu le faire parler. Pour qu’il expie tout le mal-être de son âme. Mais Dae avait trouvé une autre méthode et c’est cette méthode qui a envoyé Lou aux Enfers. Sky garde le silence, car Dae n’a visiblement pas fini.

Lou fronce les sourcils. « Impardonnable » ? Il penche la tête sur le côté, comme si cela aidait à mieux appréhender le fil de ses pensées. Il pondère les paroles de Dae. Ce dernier, lui a-t’il fait du mal avant ? D’une certaine manière, oui. En le voyant ramener homme et femme dans son lit, alors que lui mourrait d’envie d’être à leur place, à eux. Lou allait vers les autres hommes quand Dae n’était pas pour lui, ces soirs-là. Le mal était là. Mais il est vrai qu’il ne l’avait jamais frappé avant, pas même levé le bras et le menacer. Jamais. Ca, c’est la vérité. Bien entendu qu’il a peur de lui. Parce que maintenant, Dae ou son inconscient sait qu’il peut. Bien sur que non cela ne fait pas plaisir à Dae d’entendre ce que lui a à dire. Mais ce n’était pas fait pour faire plaisir.  “ J’pouvais pas revenir vers toi après ce qu’j’ai fait. ” Les yeux de Sky se grisent, noircissent, perdent l’éclat azur qui vit quotidiennement dans ses prunelles. Il tourne la tête vers Dae, le regarde froidement. Sur son visage il y a un tel mélange d’émotions. Son regard froid d’impassibilité, ses lèvres tremblotantes de compassion, son front plissé d’incompréhension, ses traits tirés de fatigue. Lou fait un pas dans la direction de Dae alors que ce dernier se frappe encore le torse tous les quelques mots. Un autre pas est fait quand le silence revient et un dernier pas, alors que Dae s’échine à s’attacher les cheveux. Sky hésite, il n’a que quelques secondes pour réfléchir, après, cela sera fini, ils se sépareront et ne se reverront plus jamais. C’est ainsi que cela doit se passer, parce que Sky veut sa revanche, il a résisté pour cela. Il a même survécu, uniquement pour cela.

- Tu aurais dû. Je t’aurai pardonné… Evidemment que je t’aurai pardonné. Un simple « je l’ai pas fait exprès » aurait suffi. Mais tu l’as dit toi-même… t’as choisi de me tabasser… Pourtant… au fond, c’est pas le tabassage le plus important. On a reçu tellement de coups, ce n’était pas ça le problème. Non, le véritable problème, c’est que tu m’as abandonné. Tu m’as laissé dans mon propre sang, comme on abandonne une p*te après une passe minable. C’est ce que j’ai été pour toi ? Je t’ai attendu, je t’ai espéré. Chaque fois que la put*in de porte s’ouvrait, c’était ta tête que je voulais voir. Mais jamais. JAMAIS tu n’es venu. Tu m’as même pas appelé pour savoir comment j'allais. T’as… rien fait.

Lou n’a pas parlé fort. Juste posément. Le courage ou la tenacité l’a fait tenir juste devant Dae. Une force de caractère qu’il avait autrefois, et qui s’était tapi tout au fond de lui, semble refaire surface. Ce n’est pas de la fierté qui lui fait gonfler la poitrine et qui ordonne à son cœur de battre plus fort. C’est plutôt du mérite. Il a survécu à l’enfer. Il a survécu à son Nemesis. Il mérite de lui dire ce qu’il pense. Il mérite de partir et retourner à sa petite vie. Elle n’est peut-être pas très glorieuse, mais il considère qu’il a tout de même bien réussi. Il est devenu responsable. Il a fait des connaissances. Sont-ce des amis ? Il ne pense pas, car il se sent toujours seul. Dae était le seul et l’unique à compter autant pour lui. Désormais, il est tellement loin. “ T’étais mon m ” “ C’est pas fini ouais ? Dégagez ou j’vous arrête pour tapage nocturne ! Sales pédés, tarlouzes de merde. ” De concert avec la tête de Dae, le visage de Sky se braque sur le flic qui a osé pointé son nez grassouillet dehors. Il faut dire que les deux costumés d’Halloween ont parlé fort. Il en a mis du temps pour sortir. A la première phrase, Lou aurait tourné les talons, préférant ne pas provoquer la colère du policier. A la seconde phrase, Sky aurait sauté sur le grassouillet pour lui péter toutes les dents du devant. Les habitudes ont la vie dure. Mais Lou se maitrise. Il décide de ne pas pousser la chance. Il a réussi à sortir du commissariat suffisamment tôt avant son service. Il doit aller travailler, il a besoin de ce boulot. Et puis aux paroles de Dae, c’est vers ce dernier que les prunelles de Lou se dirigent. Il sait comment il va réagir.

Il connait son visage par cœur. Ce n’est pas les mots du policier qui sont un problème, enfin, avant, ils se seraient tous les deux moqués et ils auraient continué leur vie, se foutant bien du regard des autres. Mais le visage que montre Dae n’indique absolument aucune moquerie. Bien au contraire. Il voit la veine pulser, il voit l’éclat meurtrier dans l’iris noire. Il voit la lèvre se courber. Dans deux secondes Dae va exploser. Ou plutôt imploser. Cela ne manque pas. Une parole. Un poing qui se serre. Un pas vers le policier. Un deuxième pas, un deuxième poing et une deuxième parole. Lou semble n’être qu’un spectateur. C’est Sky qui réagit. C’est Sky qui devance Dae d’un pas plus rapide. Dae est focalisé sur le policier, il ne pense pas à traverser l’espace à une allure précise. Alors que Sky a préféré la vitesse à la distance. Il n’y a pas grand-chose entre le réverbère et l’entrée du commissariat. Quelques pas ont suffi. Mais maintenant, que faire ? S’interposer ? Il se prendra inéluctablement un coup. De l’un ou de l’autre. Qu’importe. Lou a déjà les marques aux poignets, il ne veut pas justifier un nouveau bleu. Pourtant, il n’y a que cela à faire. S’interposer. Autrefois il aurait cogné, en premier ou en deuxième à la suite de Dae. Il l’aurait suivi dans tous ses problèmes. Que cela soit l’un des deux qui le créé, il aurait suivi. Mais ce soir, non, il ne peut pas. Il a un boulot. Il ne veut pas le perdre. Mais il a retrouvé Dae. Et il ne veut pas le perdre non plus. Malgré les 4 ans à fomenter, maintenant qu’il l’a retrouvé, il est hors de question qu’il lui échappe. Une attaque sur un policier, aussi c*n fut-il, équivaudrait à un séjour en cabane. Et Lou ne veut pas ça pour Dae.

Alors Sky fait la seule chose qu’il peut faire dans ce genre de cas. Désormais Dae en face de lui et le policier dans son dos, les mains de Sky se posent sur la poitrine de Dae, à longueur de bras. Ce contact est une bombe qui lui pète à la gu*ule. Les coudes tremblent et se plient et Dae gagne quelques centimètres. Mais Lou reste planté sur ses pieds. Si les pieds sont immobiles, les mains quittent rapidement le torse pour le cou et les cheveux de Dae. Dans l’élan de ce dernier, ce sont leurs deux corps qui s’entrechoquent et Lou, consciemment plaque ses lèvres sur celles de Dae. Il pense que cela le détournera de son objectif meurtrier. Il ne lui laisse pas la chance de retrouver ses esprits que déjà il se détache, ses mains glissent sur ses bras, se saisissent des poignets et le tirent sans autre forme de procès loin du policier et de son bide gras qui aurait servi de punching-ball. Oui, Sky a embrassé Dae. Pour le stopper net dans sa folie subite. Pour le détourner de ses intentions premières. Il l’entraine loin, sans demander son reste, une main ferme autour du poignet de Dae. Il parcourt une rue, puis une autre. Le commissariat ne doit plus être visible, ne doit plus être atteignable. Il marche vers son travail, simplement parce qu’il n’a aucune idée d’où il pourrait aller. Quand l’adrénaline dans son sang se calme, il ralentit alors l’allure. Et Sky finit même par s’arrêter auprès d’un autre réverbère. Lentement, il lache le bras de Dae et se tourne vers lui. Les iris bleues scrutent le visage de Dae. On peut encore lire une forme de colère. Finalement, elle ne s’est peut-être pas aussi bien envolé que le lapin du chapeau. Sa main se lève, lentement et se pose, simplement, sous forme de poing sur le torse de Dae.

- Personne n’a le droit de te frapper si ce n’est moi. Tu m’appartiens, Dae. Tu appartiens à ma vengeance. J’en ai le droit et je la mérite. Tu me dois bien ça.

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Dae Jung

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Dae Jung
Lun 27 Nov - 14:25
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

A dire vrai, tu as extrêmement mal et tu ignores l’emplacement exact de cette douleur. Est-ce ton enveloppe charnelle qui souffre de plusieurs commotions ? Peut-être. Est-ce ta tête devenue si lourde à cause des coups mais aussi le résultat désagréable de ton ancien état d’ébriété ? Peut-être. Ou est-ce une douleur fantôme, poignante là, au niveau de ton âtmâ si peinée ? Probablement. C’est un mélange, tu en es conscient quand bien même la douleur psychique est bien plus prononcée que celle ressentie au niveau de ton corps en entier. Et dans ce bazar d’émotions, il y a l’insouciance. Pour la première fois de ta vie tu as présenté des apologies sincères et honnêtes. Celles qui ramènent un certain sentiment de paix et d’embarras aussi. Là tout de suite, tu t’en fous des représailles. Tu t’en fous de ce qu’il peut penser de toi, de tes excuses. Demain, c’est une autre histoire. Une fois tes esprits retrouvés, tu te bafferas. Tu te terras sous la couette, refusant d’affronter ton propre reflet. Ta vulnérabilité a été affichée éhontément et malgré cette fatalité, tu ne regrettes pas. Oh non, tu regrettes aucune syllabe, aucun mot ayant quitté ta gorge sèche, tes lèvres pâteuses. Ca venait des profondeurs, comme si tu les avais préparé depuis des années, attendant le moment propice pour les gueuler. Pourtant, ce n’est pas le cas car tu n’as jamais pensé le revoir. Ni ce soir ni les jours précédents encore moins dans des années. Tu as appris à vivre dans un quotidien où Sky n’existe pas. Où “vous” n’est qu’un souvenir lointain. Mais il est là. Devant toi. Lui et ses expressions d’incompréhension, de surprises, de peine. Lui et ses grands yeux azurs et si purs. Lui et son visage que tu as contemplé un nombre incalculable de fois. Il est là, il écoute, silencieusement pendant que tu gueules ta désolation. Ton désespoir. Et quand ta bouche se scelle et que tes oreilles bourdonnent, il se pose devant toi. Automatiquement, tu lèves les yeux sur lui. Ses mots atteignent tout ton être dans un calme olympien. Toutefois, si le ton est ferme mais loin d’être agressif, ces phrases te giflent simultanément, à plusieurs reprises. Il t’aurait pardonné. Tu l’as abandonné dans son propre sang. Il n’était qu’une pute. Tu n’es jamais aller le voir. Tu n’as jamais appelé pour savoir comment il allait. Là, tout en écoutant le ton de sa voix et le sens de chaque mot, tu fronces les sourcils, tu serres les mâchoires, tu penches la tête sur le côté. Te pardonner ? Comment peut-il te pardonner alors que tu n’es même pas capable de te pardonner à toi-même ? Comment peut-il dire qu’il n’est qu’une pute alors qu’il est le seul et unique personne si importante pour toi ? Et puis, certes, tu es parti ce soir-là mais tu as fait le nécessaire n’est-ce pas ? Les yeux hagards, tu te perds dans tes souvenirs. Tu revois encore la scène où, les mains écorchées et ensanglantées, tu as tapé ce numéro unique, le 911. Tu leur as donné l’adresse de chez lui. Tu ne les as pas attendu mais tu es sûr de l’avoir fait. Certain. Tu lèves alors la main comme pour le stopper ; quelque chose cloche là. “ Non attends j’ai appelé les secours ok ? J’l’ai fait et j ” Et tu quoi Dae ? Tu penses que cela résout tout ? Tu penses qu’il te félicitera et te sautera dans les bras ? Qu’est ce que tu peux dire d’autre pour ta défense ? Rien en vrai. Tu as pris de ses nouvelles oui. Tu as suivi chacun de ses pas oui. Tu ne l’as jamais considéré comme une simple pute à jeter, non. Et ? Est-il au courant de tout cela ? Non. Tu n’es jamais allé le voir. Avant, quand il venait te rendre visite dans ton appartement, il y avait déjà quelqu’un dans ton lit. Alors oui Dae, tu es fautif du début à la fin. Tu ne peux pas te défendre. Tu dois juste dire ce que tu ressens pour lui. Il doit le savoir ne serait-ce que pour comprendre qu’il a toujours compté pour toi. Tu t’es lancé. Enfin sorti de ta coquille. Délaissant enfin ta carapace de dur à cuire. Il est ton monde. Une phrase que tu ne peux même pas finir. Cet imbécile de bleu de merde t’en empêche. Et ça t’ébranle. Comme si tu avais besoin d’un bouc émissaire pour endosser toute la responsabilité à ta place. Comme si, d’un coup, tu viens de renoncer à tout, à ta propre vie car elle est dépourvue de sa présence ; il ne comblera plus ce vide qu’il a laissé et dont tu es l’auteur. Sky, Lou, a tiré un trait sur toi. C’est la vérité et ça t’enrage. Tu ne vois plus rien qu’un gouffre sans fin dans lequel tu es prêt à te balancer.

Ta mère s’en remettra. De toute façon, elle t’a toujours traité de fils à problèmes. Ta fratrie s’en sortira sans toi. Ils trouveront un excellent hacker qui prendra facilement ta place. Tu laisseras ta boutique à Noé, ce jeune homme la mérite mieux que toi. Alors que tu marches vers ta cible, la réalité te saute aux yeux ; tu es inutile. Tout le monde s’en sortira mieux sans toi, dans leurs pattes. Tu n’as laissé derrière toi que chaos et amertume. Que disgrâce et complication. Tu es mieux dans un trou à rat, loin de tout le monde, loin de lui. C’est ça, il est bien sans toi, il a réussi sa vie. Il s’est éloigné de la drogue, il mène un quotidien sain. Parce que tu n’es pas là, qui rôde autour de lui comme un cancer incurable. Tu ne vois rien à part cette masse sur laquelle tu fonces. Y en a une autre, qui essaie d’arrêter ton ascension. C’est inutile. Tu n’arrêteras pas. Tes poings sont affamés. Ton envie d’homicide est palpable. Elle dicte tes pas, dicte ce regard de ténèbres que tu lances au poulet qui, comprenant tes intentions, fait sortir sa matraque. Et puis une source froide se pose sur ta nuque alors qu’une chaleur soudaine se pose sur tes lèvres. C’est là que tes yeux changent de champ de vision. C’est là que tu t'aperçois de sa proximité, de son corps plaqué contre le tien. Et c’est tellement doux. Tellement bon que tes poings se desserrent soudainement. Que ton corps se décontracte comme par magie. Et que tu entends ton palpitant battre si fort dans ta poitrine. Si au départ ses battements étaient dû à ta hargne assassine, là, c’est autre chose. C’est le manque, l’affection, la consternation de l’avoir perdu. Poupée de chiffon. Tu te transformes en un pantin que Lou arrive à éloigner. Ta proie est loin et putain comme tu t’en fous. Toute ton attention est focalisée sur cette main autour de ton poignet. Tu portes sa jumelle libre sur tes ourlets. Un geste étrange voire innocent, connaissant ta nature dépravée. Et pourtant tu as besoin de savoir si tu as rêvé, si tes fantasmes se sont réalisés ; il t’a embrassé n’est-ce pas ? Il t’a réellement embrassé. Furtif mais puissant au point de ressentir encore son passage sur tes pulpeuses. Il s’arrête net et tes pieds l’imitent. C’est que tes mâchoires se relâchent, que tes prunelles de charbon se posent sur lui. Plus aucune trace d’animosité ou de colère sourde. Tu es plutôt … abattu ? Oui, c’est ça. Il t’a embrassé pour te calmer et rien d’autre. Et pourquoi a-t-il tenté de t’éloigner d’ailleurs ? C’est ta vie, tu en fais ce que tu veux. Si tu veux crever tu crèves. Si tu veux aller derrière les barreaux, tu le feras. C’est ton choix. Le TIEN. Te voilà, prêt à rejouer le con égocentrique. Prêt à lui demander des comptes mais il te devance. Tu lui appartiens Dit-il. Bien sûr il parlait d’autre chose mais, ton esprit en quête d’espoir, s’accroche à cela même si tu le sais, tu as sorti ses mots de leur contexte. Peu importe, ça te suffit. Alors, tout ton visage défiguré par les coups se détend et un sourire se dessine même sur tes croissants de lune. Tu es heureux. Un imbécile heureux. “ Ouais hum. ” C’est inintelligible, oui tu le sais. Mais tu as besoin de reprendre tes esprits. De faire le tri dans tes pensées. De voir où vous êtes aussi. Tu zieutes les rues, les enseignes lumineuses à proximité et tu comprends. “ Le bar où tu bosses est pas loin, tu prends ton service dans 15 min c’est ça ? ” Tu le sais. Il te regardera peut-être suspicieusement. Il sera probablement perdu. Comment le sais-tu Dae ? C’est simple. Et avant qu’il ne te pose cette question, c’est à toi de le devancer, pour une fois ; après tout, tu t’es fait une promesse, celle de tout déballer une fois pour toute et ensuite, faire comme si cette soirée n'avait jamais existé. Tu as une image à maintenir. Ta commissure de lèvres se hausse, passablement amusé. “ Quoi ? J’sais tout Lou. J’sais où tu vis, où tu bosses, avec qui tu traînes. J’sais que t’a décroché. J’sais tout et … ” Ta lèvre inférieure est malmenée par tes dents à force de douter ; dois-tu réellement continuer ? Après tout, tu n’as plus rien à perdre non ? “ J’couche pas avec des putes alors non, tu ne l’as jamais été pour moi. Si tu voulais qu’on soit exclusifs tous les deux, bah, t’aurais pu l’dire, j'aurais accepté. ” Tu hausses les épaules comme si c’était une évidence alors que non, ça ne l’est pas. Tu as toujours été clair là-dessus ; pas de couple, pas d’attache, pas de sentiments. Mais pour lui. Lui t’aurais accepté. Car tu as enfreint tes propres règles à savoir que tu es tombé amoureux de lui. Tu as toujours été attaché à lui. Encore une fois, tu lèves la main pour l’empêcher de parler. Non, tu n’as pas encore fini. “ T’veux ta revanche c’est ça ? Ok. Qu’est c’tu veux ? M’tuer ? M’tabasser, ça résoudra l’problème ? ” Tu n’es pas agressif mais tu es amer parce que ça fait mal. Tu appartiens à sa vengeance, pas à sa personne. Il t’a embrassé pour te calmer et non par envie. Ça te perturbe, ça t’agace. Tu te mets à grincer des dents, une main dans ta chevelure attachée ; tu veux éviter de faire le con et le regretter. Tu ne veux plus allonger la liste de tes remords. “ M’embrasse plus si c’est pour me calmer. J’suis calme et pas besoin de tes faux espoirs de mer …” Non Dae, du calme. Inspire et expire. Inspire et expire. Tu respires d’une manière bruyante comme si tu venais de réaliser ce qui s’était passé et que l’aigreur de la conclusion te sonne d’un coup. “ Bon. Va bosser. J’me tire j’suis fatigué. ” Mais tu ne bouges pas. Tu fais un pas en arrière juste pour coincer une nouvelle cigarette entre tes lèvres. Cette soirée a été pourrie jusqu’au bout. “ Pour ton histoire de vengeance, penses-y, j’te dois bien ça comme t’dis. ” Tu laisses échapper la fumée et tu fais un geste du menton, désignant le chemin du bar dans lequel il bosse ; tu lui demandes, silencieusement de partir. D’arrêter ton hémorragie ne serait-ce que pour ce soir.

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┗ Take me back to Eden ┛
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Lou Skywood
Lun 27 Nov - 22:16


Two Jacks in a Box








Sky l’a embrassé. Pourquoi ? Sky a brisé l’espace, la distance, l’éloignement. Pourquoi ? Sky aurait pu l’arrêter. D’une parole. D’une main sur le bras. Mais il ne l’a pas fait. Non, il l’a embrassé. Pourquoi ? Sky veut sa revanche. Il veut le tuer. Il ne l’a pas fait. Pourquoi ? Sky aurait pu laisser Dae et le flic se pouiller. Il ne l’a pas fait. Pourquoi ? Sky aurait pu rester spectateur. Mais non, Sky l’a embrassé. C’est simple à dire. « Embrasser ». C’est prendre dans ses bras. C’est poser les lèvres sur d’autres. C’est saluer. « Embrasser ». C’est trop simple comme définition. Non, « embrasser », c’est bien plus que ça. « Embrasser », c’est donner un bout de soi. C’est prendre dans ses bras, pour garder au plus près de soi et donner un bout de soi. C’est tout ça « embrasser ».

Pourtant, Sky ne voulait pas l’embrasser. Il ne voulait pas donner un bout de lui à Dae. Il ne voulait pas garder Dae dans ses bras. Il ne voulait pas poser ses lèvres sur les siennes. En vérité, Sky ment. Il ment à lui-même. Parce que Sky voulait exactement ça. Cela fait trop d’années, trop de mois et trop de jours qu’il n’a pas vu Dae. Qu’il n’a pas entendu Dae. Qu’il n’a pas senti Dae. Qu’il n’a pas touché Dae. Qu’il n’a pas gouté Dae. Et pourtant, ces années n’ont pas effacé le gout de sa peau, le timbre de sa voix, la douceur de ses mains, les couleurs de ses cheveux, l’odeur de tout son être. Sky a succombé totalement à cette absence interminable. Il a embrassé Dae. Et il se ment. Il ment à lui-même pour ne pas tomber dans ses bras. Pour ne pas se faire embrasser par Dae. Parce que sa colère doit survivre. Sa rage, sa haine, doivent survivre.

Quatre ans à se dire qu’il exècre Dae pour ce que ce dernier lui a fait. Ils faisaient l’amour. Non, c’était encore plus que cela. Dae cherchait à survivre. A se libérer, à expulser le mal-être. Il avait été là. Prêt à l’accueillir, prêt à absolument tout pour lui. Et alors qu’ils touchaient les portes du Paradis, Dae a déchainé les Enfers. Tous les deux, ils sont tombés. Tous les deux, ils sont morts un petit peu ce jour. Dae a toujours été bien plus fort que lui. Il a résisté. Sky lui, a chu. Il est tombé, sans s’en rendre compte, et il a failli y rester. Les souvenirs lui font passer la main, pensivement à son cou sur l’un des seuls tatouages que Dae ne connait pas. Mais il baisse la main pour se planter devant Dae et lui dire qu’il n’a pas le droit de se faire frapper. Qu’il lui appartient et que c’est à lui, et uniquement à lui de décider comment Dae doit finir. Pour sa vengeance. Pour sa revanche.

“ Le bar où tu bosses est pas loin, tu prends ton service dans 15 min c’est ça ? ” Quoi ? C-comment le sait-il ? L’incompréhension traverse les traits de Sky. Il a oublié que Dae sait tout. Qu’il a toujours tout su. Sky ne connait pas les activités criminelles de Dae. Alors il ne comprend pas comment Dae sait pour son travail, comment il sait pour son emploi du temps, comment il sait pour l’endroit même. “ Quoi ? J’sais tout Lou. J’sais où tu vis, où tu bosses, avec qui tu traînes. J’sais que t’a décroché. J’sais tout et … ” La douleur en son sein est indescriptible. « Souffrir » n’est pas assez fort. « Mourir » serait le terme le plus approprié. Comment peut-on mourir un million de fois et pourtant rester encore en vie ? C’est ce qu’arrive à Sky. Il meurt d’un million de picotements froids, violents, blessant, glaçant. Et pourtant, il respire encore, il sent son cœur battre, il sent la Terre tanguer. Et la douleur infuse la moindre cellule de son être.

« Je sais tout, LOU »… Il l’appelle « Lou », alors qu’il a toujours été « Sky ». Lou pense que c’est ça qui lui fait le plus mal. Mais il souffre des paroles suivantes également. Dae sait, savait, déjà où il travaillait, où il habitait… et il n’ai jamais venu le voir. Jamais. Jamais il n’a vu ne serait-ce que son ombre. Dae l’a laissé seul. Il l’aurait laissé seul si les imbéciles de flics ne les avaient pas collé dans la même cellule. C’est à Sky d’afficher un demi-sourire narquois. Il a décroché ? Pas tout à fait. Il s’adonne à une autre forme de drogue. Quelque chose de plus pernicieux, de plus dangereux, de plus efficace. Mais ce soir, Sky gardera les lèvres closes, la bouche cousue, les cordes vocales muettes. Par contre, il téléphonera à Zenia pour avoir une dose bien plus importante. Car le fantôme qui le hante n’est plus un fantôme, il est bien réel, et il a un nom. Dae. “ J’couche pas avec des putes alors non, tu ne l’as jamais été pour moi. Si tu voulais qu’on soit exclusifs tous les deux, bah, t’aurais pu l’dire, j'aurais accepté. ”

La Mort, avec un « m » majuscule, sa cape noire et trouée, sa faux immense et argentée, vient de frapper Lou. Là, d’un coup. Si violemment, si sournoisement, qu’il n’a pas le temps de tomber. Il reste debout. Il lui faut toute sa volonté, toute sa concentration pour ne pas tomber. Pour ne pas montrer que Dae vient de lui arracher le cœur. La vérité, la constatation est sans pitié. Ils auraient pu être ensemble depuis bien des années. Juste Dae et Lou. Sky et Dae. Si seulement il avait parlé. Si seulement Sky avait demandé. Dae aurai accepté. Lou pense que la faute lui revient. Exclusivement. Car oui, cela ne peut être que sa propre faute s’ils avaient voulu être ensemble. Après tout, Dae a toujours dit « seulement une fois, jamais deux ». Combien de fois Sky a violé cette règle ? Combien de fois il a fini dans les bras de Dae en espérant qu’il y ai encore une autre fois ? Dae ne l’a jamais rejeté. C’est donc bien la faute de Sky s’il n’a jamais demandé. Sans pouvoir se contrôler, la main de Sky s’accroche au réverbère. Il a besoin d’un appui. Il tourne la tête, car il sent une larme couler. Il ne veut pas que Dae la voit.

“ T’veux ta revanche c’est ça ? Ok. Qu’est c’tu veux ? M’tuer ? M’tabasser, ça résoudra l’problème ? ”

Oui. Non. Lou ne sait pas. Sky ne sait plus. Il veut sa revanche. Il veut faire payer Dae pour ce que ce dernier lui a fait subir. Mais Sky ne veut pas faire de mal à Dae. Il a pété un plomb tout à l’heure, dans la cage. Cela faisait trop longtemps qu’il cogitait, trop longtemps qu’il ressassait le passé. Mais quand il a vu ses propres mains ensanglantées, non. Ce n’était pas ce qu’il voulait. Pas comme ça. Pas… ainsi. “ M’embrasse plus si c’est pour me calmer. J’suis calme et pas besoin de tes faux espoirs de mer …” Sky pivote la tête vers Dae. Un faux espoir ? Quoi ? L’embrasser ? L’embrasser a été un faux espoir ? A-t’il idée à quel point cela a été difficile pour lui de l’embrasser ? Mais dire cela à Dae serait identique que de parler à un mur. Dae est bien trop fier et Sky le sait. Cela ne sert à rien. Cela n’a jamais servi à rien. Sky se sent à nouveau, terriblement seul. Il a besoin de dire quelque chose, il a besoin de parler et il ouvre donc la bouche pour… il ne sait pas pour quelles raisons, mais il trouvera bien, quand il prononcera quelqu…

“ Bon. Va bosser. J’me tire j’suis fatigué. ”

Sky déglutit. Il baisse les yeux. Incapable de le regarder encore. L’ordre est sec, violent, froid. Autrefois, il l’aurai envoyé chier. Il lui aurait dit quelque chose du genre qu’il n’était pas son chien et qu’il faisait bien ce qu’il voulait. Mais là, il va surement obéir, comme un chien et comme quelqu’un qui ne fait pas ce qu’il veut. Pourtant, il attend que Dae s’en aille. Après tout, c’est lui qui dit qu’il partait. Mais Dae ne bouge pas. C’est à peine s’il recule d’un pas. A nouveau une cigarette à ses lèvres. A nouveau la flamme du briquet qui éclaire ses traits. Un geste le fait réagir. Ce coup de menton, lancé dans la direction autre que celle de Dae. Il semblerait qu’il ne soit en effet qu’un chien et qui doit aller gagner sa pâté. Lou fait un pas. Non pas dans la direction indiquée, mais vers Dae. Entre l’index et le majeur, il attrape la cigarette. La porte à ses lèvres et tire longuement dessus. La fumée, il la crache en tournant la tête. L’autre main se lève et repousse quelques mèches qui n’ont jamais voulu obéir.

- S’il te plait, n’attends pas quatre ans pour venir me parler de nouveau.

Et Sky tourne les talons, emportant la cigarette avec lui.

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Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
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