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{  “ -   Qu'il soit court, long, avec sucre, lait ou noir, pour beaucoup, le café c'est sacré ! ”
feat Google }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lou Skywood

Merde. Ce mot tu le répétais en boucle depuis que tu avais vu l’heure sur ton téléphone. Et que tu l’avais maudit de n’avoir pas fait son job de réveil. Tu étais en retard. Et pas qu’un peu. Tu avais un partiel hyper important ce matin et ce n’était pas le moment d’arriver en retard en classe. Pourtant, tu l’étais. En retard. Tellement que tu t’habillais en vitesse, prenant les premiers vêtements au passage avant de filer à l’anglaise. Ton téléphone affichait une heure que tu refusais de croire. Mais il te le répétait sans cesse. Tu étais dans la merde. Tellement que tu avais oublié de prendre ton thermos qui contenait ton précieux café. Si déjà ta journée avait mal commencée, elle le serait encore plus si tu n’avais pas ton café matinal. Il était précieux pour toi. Tu étais déjà en retard alors un peu plus un peu moins. C’est comme ça que tu franchissais les portes d’un Starbucks et marqua un soupire de soulagement. Il y avait peu de personnes. Parfait. La chance te souriait enfin. Une fois devant le serveur, tu marquas un temps d’arrêt. Prendre l’habituel ou prendre une double dose vu la journée de merde qui allait arriver ? Car tu savais que la chance ne resterait pas longtemps avec toi. Tu le sentais. Tellement que tu optas pour une double dose de café. Autant y aller franco. Tu portas une main dans ton sac qui tomba dans un vide complet. Tes prunelles s’écarquillèrent en remarquant l’absence de ton sac. Et de ce fait l’absence de ton portefeuille et de ta carte bancaire. « Merde, il me faut vraiment ce café. »  Tu n’avais pas eu le temps d’installer l’appli sur ton téléphone et l’employé de la chaine attendait que tu règles ta note. Tu marquas un soupire hésitant. Et cherchait si tu avais de l’argent dans le pantalon que tu avais enfilé à la va vite. Tes cheveux étaient en batailles que tu t’étais coiffée avec l’aide de tes doigts. Oui. Ce n’était vraiment pas ta journée Charlys. « Journée de merde putain. »   Car tu étais comme ça. Pas du matin. Un langage pas du tout fleurit. Et le regard instant du serveur ainsi que ceux que tu savais te fusillait derrière ton dos. Mais tu ne pouvais pas repartir sans. Le café t’était important et tu savais que sans ça, tu allais rater ton examen. Blanc certes mais examen quand même. La chance t’avait quitté. Et tu étais dans la merde. Jusqu’au cou. Et sans café.

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Alors c’était ta journée. Etre en retard pour un des partiels les plus importants de tes études. Et par-dessus le marché commencer une journée sans boire ta boisson chaude ? On dirait bien. Car tu ne trouvais rien du tout dans les fonds de ton pantalon et le serveur commençait déjà à montrer des signes d’impatience. Tu savais qu’il allait te sortir que si tu n’avais pas les moyens de te payer un café, tu devrais partir. C’était ça la vie. Ici, tu ne pouvais pas avoir une ardoise et revenir plus tard pour payer le dit café. Non. Ça ne marchait pas comme ça. Une de tes mains dans tes cheveux en pagailles, tu fermas les yeux près à prononcer les mots pour partir d’ici. Sans ton café. Mais pile au moment où tu allais ouvrir la bouche, tu entendis une personne dire qu’elle allait te payer ton café. Tes yeux s’ouvrirent pour se poser sur un homme qui se tenait à côté de toi. Il commandait la même chose que toi et il avait déjà posé ses billets verts sur la table devant vous. Dans la vie de tous les jours, tu refusais qu’on te paye un truc. Que ça soit un simple café comme une boisson. Mais ici c’était différent. Tu étais en retard. Terriblement. Et tu avais besoin de cette dose magique de caféine pour affronter la pire journée de ta vie. Tu pouvais bien mettre de côté tes principes vieux jeux ou de sainte nitouche comme dirait ton nouveau demi-frère non ? « Merci beaucoup, je vous rembourserai. »  Le manque de caféine était plus fort que tes pensées. Tu voyais déjà le serveur lever les yeux au ciel et taper sur sa machine. Un sourire effleura tes lèvres quand l’individu rajouta quelque chose ce qui fit soupire les gens derrière vous. Sans doute qu’il n’était pas derrière toi et qu’il avait grillé tout le monde soit par bonté d’âme ou pour éviter la file d’attente ? Tu t’en fichais. Complètement. Quand il te demanda si tu voulais autre chose, tu secouas la tête négativement. « Non c’est bon, je vous fais déjà payé mon café, je ne vais pas vous faire dépenser plus pour moi. »  Le pire c’était que tu n’étais pas en manque d’argent. Avant tu l’étais mais ton nouveau beau père avait fait gonflé tes comptes. Si par principe, tu ne voulais pas y toucher, tu voyais bien le côté bénéfique d’être riche. Toi qui ne l’as jamais été. L’employé demanda vos prénoms. « Charlys avec un Y. »  Beaucoup de monde l’orthographiais mal ou t’appelait Charlie. Ce qui t’énervais vraiment. Une fois le règlement fait, tu partais de l’autre côté où d’autres employés faisaient les cafés et attendait que le tien se prépare. « Encore merci de me l’avoir payé. Déjà que j’ai commencé mal ma journée, je n’aurais pas pu survivre sans caféine. Je suis trop accro à ça. »  Ton vice. Tu portas un regard sur l’individu et lui tendait la main. « De façon plus correcte, moi c’est Charlys. »  Il l’avait sans doute entendu quand tu avais donné ton nom à l’employé du Starbucks mais tu t’en fichais. Tu voulais faire les choses correctement. Même si la situation de la rencontre n’était pas des plus simple selon lui.

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Un bruit raisonna à tes oreilles et tu portais ton regard vers l’origine du bruit. L’employé en question maudissait la machine en lui donnant des noms d’oiseaux. Rien de très professionnel mais qui avait le mérite d’être clair. La machine à café avait un problème. Et vu l’heure, ça annonçait un futur rush. Et toi. Toi tu déprimais. Tu pensais que c’était ton jour de chance que quelqu’un avait eu la politesse de payer ton café après ton oublie de carte bancaire, mais on dirait que la vie t’en voulait vraiment. Tu poussas un soupire quand tu prenais place sur le tabouret que ton preux chevalier de la journée t’indiquait. Vu l’allure que mettait l’employé à résoudre le problème, il en avait pour un bon moment. Et tu entendais déjà derrière toi les gens soupirer d’impatience. Les New Yorkais étaient tous pressés et tu pouvais le comprendre. Tu l’étais encore plus aujourd’hui. Tu portas ton regard sur le fameux Lou. Un sourire étira ses lèvres quand il te disait la vérité de tous ceux accros au café. « Je ne te le fais pas dire. » Tu passas une main dans tes cheveux en reportant un regard sur l’employé en question. La machine était capricieuse et malgré ses efforts habituels, la machine ne voulait pas couler de café. Tu allais être en retard. Quoique tu l’étais déjà vu l’heure qui s’affichait au dessus de ta tête. Tu étais foutue. Merde. « Tu veux la vrai raison ou celle que je vais balancer à mon prof d’avoir je ne sais combien de minutes de retard à son cours ? » Un sourire étira tes lèvres. Même dans ses situations la, tu gardais la tête haute et un sourire aux lèvres. « La vrai raison c’est que je n’ai pas entendu mon réveil sonné car je me suis invitée à une fête hier soir. Et que j’ai fais du chantage à mon nouveau demi-frère que si je ne restais pas à la soirée, je le balancerai à son père. » Tu te souvenais des provocations. De la boisson. De ta chute dans la piscine alors que tu ne savais pas nager. Son sauvetage. Ton rapprochement. Que tu étais rentré chez vous et que tu avais zappé de mettre plusieurs réveils. « Je n’aurai pas du car aujourd’hui j’ai un partiel hyper important et que le prof me le fera quand même passé car mon nouveau nom de famille me le permet. » Tu avais dis ça en serrant les dents. Tu avais vécu dans un milieu modeste et tu détestais les riches. Ce que tu étais maintenant vu le nouveau mariage de ta mère avec un milliardaire. Tu savais que ce dernier était un donateur à Columbia donc forcément ça te donnait des passes droits. Que tu ne voulais pas en règle générale. « Et toi ? Tu es un lève tôt ou un couche tard pour être à cette heure-ci dans un Starbucks ? » Il aurait très bien pu revenir de soirée que ça ne te surprendrai pas. Tu posas un regard sur ses tatouages. Ça te faisait penser à ceux d’Ayan. « Tes tatouages sont cool, j’imagine que tu t’entendrais bien avec Ayan la dessus. A moins que tu le connais déjà ? J’ai l’impression que la où je vais tout le monde connait mon demi frère, Ayan Syed. » Il ne manquerait plus que ça que tu sois tombé sur un de ses meilleurs amis.

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Changement métier

Tu portas ton attention sur l’employé du starbucks. La panne semblait importante vu qu’ils n’arrivaient pas à refaire fonctionner l’engin. De tes yeux, tu voyais la file d’attente devenir plus petite car les gens perdaient patience. Tu aurais pu faire partir de ses gens la. Impatient. Ce n’était pas un de tes défauts même si tu pouvais comprendre ceux qui l’étaient. Encore plus quand vous étiez attendu. Un bâillement sorti de tes lèvres que tu cachas aussitôt avec ta main droite. Il te fallait du temps pour t’habituer à tes nouveaux horaires. A ton nouveau mode de vie. Et tout ça à cause d’Ayan. Et parce que tu voulais vraiment lui montrer que tu étais plus forte et têtue qu’il l’était. Résultat, tu avais décroché un poste dans une boite de nuit le Black Box. Et forcément tu bossais de nuit. Ce qui pour toi était une première car tu étais ce genre de personne qui adorait la journée et dormait la nuit. Et non l’inverse. Malheureusement tu devais faire avec. Et il semblerait que Lou soit dans la même branche de métier vu qu’il t’indiqua qu’il bossait tard. Et qu’il n’était que debout à cause d’un problème de voiture. « J’espère que ton pote arrivera à la réparer. Ca doit être un véritable enfer de circuler à New York sans véhicule. Je ne m’y ferai vraiment pas. » Washington était une grande ville oui mais moins bordélique et animé que New York. C’était aussi pour ça que tu n’arrivais pas encore à t’acclimater à cette nouvelle ville. A cette nouvelle vie qu’on t’avait imposée. Et non te laisser le choix. Et qu’on t’avait donné un beau père milliardaire et un demi-frère exécrable. Mais fascinant. Sujet qui tomba quand tu découvris ses tatouages et qu’il indiqua ne pas connaitre ton frère. « Demi-frère. Je ne l’ai pas choisi. » Ca aurait été plus simple si les choses avaient été différentes. Mais elles ne l’étaient pas. Tu replaces une de tes mèches derrière une de tes oreilles et porta une nouvelle fois ton attention sur Lou. « Ma question est indiscrète et tu n’es pas obligé de répondre hein » Un bruit te fit retourner vers les employés. Un perdait patience. Et avait poussé un juron. Rien de très professionnel en soit. Mais qui te fit sourire. « tu bosses dans un bar pour travailler super tard ? » Ce n’était pas un sujet indiscret mais pour toi ça aurait pu l’être. Tu étais comme ça. Charlys. Bizarre. « Car si c’est le cas, comment tu fais pour arriver à jongler entre le travail la nuit et la journée ? » Tu avais bien essayé de chercher dans les livres ou sur internet mais tu n’avais rien trouvé. A part que c’était une question de volonté. « Je dis ça car à cause d’un défis de mon demi-frère, j’ai accepté un travail dans une boite de nuit. Et je ne sais pas comment les gens font pour concilier ses deux modes de vies. » Toi tu étais de base un rat de bibliothèque et non une chauve souris de la nuit. Il y en avait des personnes qui étaient fait pour ça. D’autre non. Et toi tu faisais clairement parti de la deuxième branche. Un long bâillement confirma tes propos. Tu avais vraiment besoin de ta caféine.

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Un bâillement sorti de ta bouche. Tu ne te faisais vraiment pas à ce nouveau mode de vie. Tu étais ce genre de personne qui avait des bases simples : travailler la journée. Dormir le soir. Et pas l’inverse. Ta mère te l’avait appris. Et malgré ton passé nocturne, tu avais réussi à être comme les communs des mortels. Vivre le jour. Dormir la nuit. Tellement que tu étais devenu ennuyeuse pour certains de tes anciens amis qui ne comprenaient pas pourquoi tu ne profitais pas de ta jeunesse pour sortir en boite de nuit. Ou en bar. Tu avais toujours gardé pour toi que tu n’avais pas eu la même enfance qu’eux. A dix ans on doit être couché à 20h et non avec ton père dans des courses clandestines. Et Encore moins à en conduire quand tu avais l’âge de conduire illégalement. Tu avais eu tout ça bien tôt. Et maintenant tu ne voulais qu’une chose. Retrouver ce temps tranquille perdu. Ce qui finalement tu n’allais pas trouver vu le métier que tu avais accepté. Un soupire sorti de tes lèvres alors que derrière toi la machine à café refusait encore de marcher. La discussion avec ton sauveteur de café tourna justement sur le métier. Lui avait une facilité concertante à s’endormir. Pas toi. « Je t’envie. Je mets toujours trois plombes à m’endormir et le moindre petit truc me fait réveiller. C’est quoi ton secret ? » Sa nature humaine certainement. C’était comme ceux qui ne prenaient aucun kilo après s’être enfoncé plusieurs fast food dans l’estomac. Il y avait des chanceux. Et d’autres non. Toi tu faisais parti des malchanceux sur le sommeil. Lou le chanceux. Son discours sur le fait de choisir ton métier par toi-même te fit poser un regard sur lui. Tu savais qu’il avait raison. Vraiment. « T’as totalement raison. Et j’aurai laissé tomber si je n’étais pas aussi fière. Peut-être qu’à force j’aimerai ce travail. Faut bien essayer pour l’adopter non ? » C’était bien ça ton problème. Tu étais fière. Encore plus quand ça concernait Ayan. Son discours était purement mature. Comme s’il était déjà passé par la. Ca éveilla ta curiosité. « C’est quoi le pire métier que tu as fais ? » Autant faire la conversation vue que la machine ne semblait pas s’activer. Et la curiosité était un de tes défauts. Tu reportas ton attention sur les employés qui luttaient encore. « On prend les paris ? » Autant jouer un peu et ça faisait toujours un sujet de discussion à placer. « Elle va remarcher ou elle ne remarchera pas selon toi ? » Car vu la chance que tu avais aujourd’hui, ça allait être le cas. Au moins dans ce genre de situation, ils rembourseront. Ce que toi tu n’as rien payé vu que c’était Lou qui l’avait fait à ta place.

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