•• Métier / études : fossoyeur gardien de cimetière
•• Quartier d'habitation : queens
•• More about you :
we're curious
Silas Moretti
Jeu 14 Mar - 20:54
Je le regarde ranger son sachet de drogue, bien au moins c’est déjà ça de fait. Il n’aura pas trop de soucis, je ne l’espère pas pour lui, il a l’air d’en avoir déjà assez comme ça. Je ne comprends pas pourquoi il fait ça, enfin ça ne me regarde sans doute pas.
J’imagine qu’il a de bonnes raisons, déjà la mort de sa mère, si je comprends bien ça l’a beaucoup impacté et je comprends, la mienne aussi me manque, même si elle n’est pas morte, enfin je n’en sais rien finalement peut-être qu’elle l’est. Je lui avoue que mourir ne me fait pas peur, je sais à quoi je dois m’attendre, enfin je pense. Je fronce les sourcils quand il me parle de gardiens de la galaxie et je lui dis :
« Pourquoi bizarre ? On va tous y passer, que ça soit maintenant ou pas … j’ai déjà perdu tout ce que j’avais … ou presque … puis comme tu ne t’en souviendras pas après ce soir, je vais te le dire, mais j’ai une tumeur, alors ce truc va sans doute me tuer d’ici peu de temps. »
Je hausse les épaules c’est comme ça, j’ai sans doute mérité ça, c’est ce que diront ceux qui me croient toujours coupable. Puis j’ajoute :
« C’est qui les gardiens de la Galaxie ? »
M’en voulez pas j’ai manqué un tas de choses en prison, j’ai loupé pas mal de films et de sorties de cinéma, je suis resté avec ce que je connaissais, j’ai évidement repris un peu le plis depuis, mais c’est vrai qu’il y a pleins de choses que je ne connais pas encore. Je l’aide à marcher et vu qu’il me demande de lui trouver un nom, je l’appelle Scott, je ne sais pas tellement pourquoi, faut pas trop chercher. Ça lui va bien. J’ai un sourire quand il me dit que ça lui va. Je l’aide à avancer et on arrive enfin à la porte, ça m’a semblé une éternité. Je vois qu’il essaie de dire quelque chose et je fronce les sourcils, il ne va pas me faire une attaque maintenant non ? Non hein ? Et à sa question je lève les yeux au ciel alors qu’il me demande si je n’ai pas quelque chose à boire. J’ai compris bien sûr.
« Fait comme chez toi, installe-toi sur le canapé tu seras mieux, et je ne bois pas, je n’ai pas d’alcool si c’est ce que tu demandes, j’ai du café, du thé, du chocolat si tu veux, des sodas … ça j’ai, mais je crois que tu as assez bu pour ce soir non ? Tu ne te souviens même pas de ton prénom … »
•• Statut marital : Tu navigues seul à travers les ondes de la vie
•• Orientation sexuelle : Les hommes
•• Métier / études : Tu as de multiples casquettes : vendeur dans un magasin informatique, professeur de poterie, tu fais également du bénévolat dans un centre communautaire pour partager tes connaissances sur les ordinateurs et, le soir, tu mets ton masque de justicier sur le net
•• Quartier d'habitation : Brooklyn, plus précisément Williamsburg
we're curious
Le petit plus Triggers: Warnings: Addictions aux médicamments, problème d'alcool. Deuil. Tendance dépressive Pronoms IRL: Elle Pseudo: Pseudo discord: Lily Gre Multicomptes: Silho Keegan Habitude rp: J'écris à la deuxième personne, soit en Couleur rp: Disponibilité rp:
“Sur le plan spirituel, toute douleur est une chance ; sur le plan spirituel seulement.” - Emil Michel Cioran
Ta soirée prend une tournure à laquelle tu n’avais pas pensé. Tes plans étaient simples ; tu devais picoler jusqu’à plus soif, et tu ferais la connerie de mélanger alcool et médicaments. Du coup, tu allais planer. Voilà, ton plan, c’était ça : planer tellement que tu en oublierais tout. Pourtant, ce n’est pas ce qu’il s’est passé. Tu es là, dans ce cimetière que tu détestes. Tu es venu accompagné d’une famille de pingouins que tu as perdue en route. Tu vas choper la crève parce que tu as eu la bonne idée de sortir en tee-shirt en plein hiver. Et tu viens de rencontrer un étrange jeune homme avec qui tu tapes la conversation. Clairement, on est loin de la soirée pépouz installé dans ton canapé. Tu pourrais être tranquillement en train de fixer ton plafond, mais non, tu papotes avec cet inconnu et tu sens les larmes pointer le bout de leur nez à tes orbites.
« Tu peux pas mourir... », tu souffles en te rapprochant de lui. Son annonce fait l’effet d’une bombe. Ce type, tu ne le connais pas, mais il a l’air si gentil et… L’alcool aidant, tu es à fleur de peau. Ça y est, tes joues sont parsemées de fines gouttelettes salées tandis que tu le prends délicatement dans tes bras. Du moins, tu penses le faire délicatement, mais tes gestes ne sont pas franchement assurés. Tu le plaques donc contre ton torse en sanglotant, « Tu vas t’en sortir, c’est obligé ! ». La mort, tu ne la supportes pas Noé. Tu voudrais que l’univers entier ne soit fait que de vie.
Tu as l’air totalement ridicule à serrer dans tes bras un parfait étranger, mais très honnêtement, tu t’en moques royalement. Tu ne t’en rends même pas compte en réalité. Tu resserres ton emprise quelques secondes avant de changer radicalement de sujet, oubliant presque la terrible nouvelle qu’il vient d’annoncer pour faire de l’humour. S’il se pense bientôt mort, c’est peut-être parce qu’il est recherché ! Du coup, tu parles des Gardiens de la Galaxie. Parce que c’est la première brigade anti-crime, ou un truc du genre qui te vient en tête sur le moment. Sa réponse te fait halluciner et tu l’écartes vivement de toi, « Je s’appelle Groot. Tu connais pas ? ». Tu remarques que tu es vachement proche de lui pour un gars que tu ne connais pas, tu fais un pas en arrière pour reprendre ton espace vitesse – que tu as toi-même amoindri auparavant…, « Mais de quelle planète tu viens ?! ». Tu te marres comme un crétin ayant trop bu en faisant le rapprochement. Gardiens de la galaxie. Planète. Bref, voilà quoi.
Une fois encore, vous vous rapprochez. Cette fois-ci, c’est pour qu’il t’aide à ne pas t’exploser au sol en trébuchant sur un caillou à cause de ton taux d’alcoolémie. Il te conduit chez lui. Tu pourras te réchauffer et manger un petit bout. Il paraît que ça te fera du bien. Sur le trajet, tu es affublé d’un nouveau prénom, et ça te va très bien. Tu as simplement envie d’être quelqu’un d’autre le temps de quelques heures, alors va pour Scott.
Sur le pas de la porte, tu demandes à ton hôte s’il a quelque chose à boire, et il n’est pas dupe. Il comprend rapidement que ce que tu souhaites, c’est de continuer à te mettre la tête à l’envers.
Tu fais ce qu’il te dit, et prend place sur le canapé en l’écoutant. As-tu trop bu ? Tu arrives encore à tenir debout, alors la réponse à laquelle tu penses est non. Pourtant, tu hoches la tête. Docilement. Au ton de sa voix, tu entends que ces propos ne sonnent pas comme un reproche, mais ils te font comme un électrochoc. Tu es pathétique, Noé. Seulement, ça, tu le savais déjà. Appuyant ton dos contre le dossier du canapé, tu soulèves tes fesses, glisses ta main dans la poche arrière de ton jean et tu récupères le sachet contenant plusieurs cachets. Tu le poses sur la table basse devant et tu le fixes, « Un verre d’eau, ce sera parfait. ».
Finalement, tu relèves les yeux vers ce Silas que tu ne connais pas, « Je me souviens de mon prénom. », et tu te lances à ton tour dans des confidences que tu fais rarement, « J’ai juste envie de l’oublier, de tout oublier. ». Tes larmes sont revenues. Jusqu’à maintenant, tu avais l’alcool joyeux, mais depuis qu’il t’a annoncé sa maladie, tu te sens à nouveau particulièrement triste. Comme si le spiritueux ingurgité ne suffisait plus à penser tes maux ou à chasser la dureté de la vie. « Je veux oublier que ma mère n’est plus là, que mon père n’a jamais voulu entendre parler de moi et que d’ici quelques mois, tu ne seras peut-être plus sur cette Terre. », tu mélanges un peu tout dans les vapeurs de ta bouteille qui, elle non-plus, n’est plus de ce monde, « Tu vois, ça en fait des choses à oublier ! Tu es sûr que tu n’as pas une toute petite flasque qui traîne quelque part ? ». Tu tapotes le coussin à côté de toi, « On partagera, ça noiera ma solitude. ».
(c) princessecapricieuse
_________________
Wandering Soul
« Silas Moretti »
•• habitant(e) du queens
identity card
•• Date d'arrivée : 24/06/2023
•• Messages : 82
•• Dollars : 426
•• Faceclaim : jaime lorente
•• Les crédits : undercovereiram
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : italienne
•• Statut marital : veuf
•• Orientation sexuelle : les deux
•• Métier / études : fossoyeur gardien de cimetière
•• Quartier d'habitation : queens
•• More about you :
we're curious
Silas Moretti
Sam 20 Avr - 13:56
Je ne pensais pas qu’en lui disant que j’allais mourir il réagirait de cette manière, je veux ni de pitié, ni d’aide, c’est sans doute un peu dur envers moi-même mais peut-être que je mérite ce qui m’arrive et je suis surpris quand il me fait un câlin, je ne sais tellement pas quoi faire que je reste planté comme un con. Il pleure ? Non ? Merde, je ne pensais pas que ça le toucherait autant, est-ce que c’est parce que sa mère a eu un cancer ? Sans doute. Je me sens un peu con. Je le regarde sans savoir quoi dire alors que lui me dit que je vais m’en sortir.
« Ne t’en fais pas pour moi, j’ai ce que je mérite … Il parait … »
Ce n’est pas la meilleur façon d’aborder les choses, mais je suis convaincu que c’est la réalité. Alors quand je lui demande qui sont les gardiens de la galaxie et qu’il me demande de quelle planète je viens, je fais une petite moue et me passe une main derrière la tête, de toute façon il finira par le savoir.
« De prison … »
Ca jette un froid. Oui je sais et j’ajoute comme pour me justifier, pour ne pas qu’il prenne peur et qu’il s’en aille dans l’état qu’il est je lui dit :
« C’était une erreur judiciaire … j’ai fais dix ans pour rien … le vrai coupable est à ma place, ils ont mis du temps avant de me croire quand je disais que je n’avais rien fait. »
Il pourra me croire ou pas, mais je ne veux pas qu’il s’imagine que ça fait de moi quelqu’un de bien, que je ne mérite pas ce qui m’arrive. Même si je ne sais plus très bien pourquoi j’en suis persuadé.
« J’ai tout perdu de toute manière alors ce n’est vraiment pas grave si je meurs. »
J’essaie de le rassurer, maladroitement. On en reviens à son prénom et je comprends qu’il n’a pas envie de parler de tout ça, qu’il veut oublier, ça je comprends tout à fait, j’ai souvent eu cette envie à m’en perdre la tête, mais si j’oublie ça voudrait dire oublier ceux que j’aime. Je lui réponds : « Je comprends, mais si tu oubli tout, tu oubli qui tu es et ceux que tu aimes … tu as vraiment envie de les oublier ? Même si ils ne sont plus là … On ne peut pas les oublier, j’ai mis du temps à le comprendre, quand ma femme à été tué … je voulais aussi tout oublier, j’avais le temps d’y penser … mais elle sera toujours là quoi que je fasse, la douleur fini par passer. »
J’ai un sourire à sa question et je fais non de la tête avant de lui dire :
« Ca me rend malade, j’ai arrêté d’en boire quand je me suis rendu compte que ça me faisait un mauvais effet. Ca ne réussis pas à grand monde … »
Je le regarde et me dirige vers la cuisine pour lui donner un verre mais pas d’alcool. Il a besoin d’avoir les idées un peu plus clair, de se reposer aussi.
Ta soirée prend une tournure à laquelle tu n’avais pas pensé. Tes plans étaient simples ; tu devais picoler jusqu’à plus soif, et tu ferais la connerie de mélanger alcool et médicaments. Du coup, tu allais planer. Voilà, ton plan, c’était ça : planer tellement que tu en oublierais tout. Pourtant, ce n’est pas ce qu’il s’est passé. Tu es là, dans ce cimetière que tu détestes. Tu es venu accompagné d’une famille de pingouins que tu as perdue en route. Tu vas choper la crève parce que tu as eu la bonne idée de sortir en tee-shirt en plein hiver. Et tu viens de rencontrer un étrange jeune homme avec qui tu tapes la conversation. Clairement, on est loin de la soirée pépouz installé dans ton canapé. Tu pourrais être tranquillement en train de fixer ton plafond, mais non, tu papotes avec cet inconnu et tu sens les larmes pointer le bout de leur nez à tes orbites.
Sur le pas de la porte, tu demandes à ton hôte s’il a quelque chose à boire, et il n’est pas dupe. Il comprend rapidement que ce que tu souhaites, c’est de continuer à te mettre la tête à l’envers.