Le petit plus Triggers: Aucun Warnings: Dépendance affective, agression, violence, dépression Pronoms IRL: Pseudo: Marlenaskin Pseudo discord: marlenaskin Multicomptes: Morgane ( V. De Angelis ) ++ Phoenix ( D. David ) ++ Ava ( Y. Shelbia ) ++ Alessandro ( M. Huisman ) ++ Cassandra ( D. Cassel ) ++ Mina ( A. Arjona ) Habitude rp: 1ère personne du singulier - Entre 500 et 1800 mots Couleur rp: Disponibilité rp: {2/3}
Micah Byers
Lun 27 Nov - 21:58
Sans toi ...
Depuis mon agression, je ne passe pas une journée sans sursauter, sans regarder par-dessus mon épaule, à surveiller à maintes reprises si les portes sont bien verrouillées, si personne ne me suit avant que je ne monte dans le taxi ou avant que je n’arrive chez moi. Et puis pire encore, je ne vois que très rarement la lumière du jour. Je vis dans mon appartement, enfermée, les volets fermés à me goinfrer de chocolat devant une émission à la télévision. Vu que maintenant je connais tous les programmes Netflix qu’on m’avait suggérés. La seule personne que je vois, c’est Jayden, il s’inquiète pour moi et prend souvent de mes nouvelles. Mais là, j’en ai marre de vivre en hermite et d’avoir peur d’un simple bruit. Marre d’être la victime, je veux me reprendre en main. Alors j’ai repensé à la proposition de Jayden de m’aider, de m’apprendre à me défendre seule, au corps à corps. Mais je ne veux pas le déranger, alors j’ai éteint la télévision, mis le reste de ma boite de chocolat dans ma poubelle et j’ai pris mon pc portable, histoire de trouver un endroit pas trop bondé où je pourrais prendre des cours de self défense ou de boxe. N’importe quoi qui me fera bouger, me sentir mieux et surtout qui me permettra de reprendre un tant soit peu confiance en moi ! J’ai passé dix bonnes et longues minutes sur les sites internet avant de trouver une salle de boxe dans le Bronx. Ca a l’air au calme, sans toute l’effervescence des salles où se trouvent que des femmes. Donc parfait non ?
J’ai téléphoné pour faire venir un taxi devant chez moi dans un quart d’heure. Une fois fait, j’ai filé prendre une douche et enfiler un jogging. Pas très sexy, mais au moins, je me sens bien dedans. C’est le plus important non ? Pour le moment, c’est la seule chose qui compte, je veux passer inaperçue, ne pas risquer quoique ce soit. Puis je descends quatre à quatre et je m’engouffre dans le taxi. J’ai souvent ma main dans ma poche de veste pour sentir et être certaine d’avoir ma bombe lacrymo avec moi, qu’elle soit prête au cas où… Je panique maintenant dès que je suis dehors et je ne veux plus ressentir cette peur. Je le redis, mais je ne veux pas être une victime. Juste ce mot me fait frémir. Hors de question ! Je dois me reprendre ! Je regarde le chauffeur et je mets le plus possible mes cheveux devant mon visage pour éviter qu’il remarque les ecchymoses qui y sont encore trop bien marquées. Resserrant aussi par moment ma veste sur moi. On est arrivé très rapidement ! Je descends de la voiture et je me dépêche d’entrer dans ce lieu qui sent le sang, la sueur et surtout la testostérone. Je ne suis pas certaine que ce soit le meilleur endroit pour moi, mais je ne sais pas, peut-être. On verra ! Il y a un gars qui arrive vers moi et qui me demande ce que je viens faire ici. Je lui explique vite fait que j’aimerais prendre des cours de boxe et lui en explique la raison. Je peux, c’est le bon endroit ! Je regarde autour de moi, mais je suis perplexe, totalement perplexe. Mais au moment où j’allais refuser l’offre vu tous les regards masculins sur moi, je le vois entrer.
Mon souffle se coupe, je reconnais son regard et ses tatouages. Depuis qu’il m’a sauvé de ce monstre, j’espère le revoir. Cet homme qui ne me connait pas du tout, qui ne sait rien de moi, n’a pas passé son chemin comme tant d’autres l’ont fait ce jour-là ! Non lui, cet inconnu s’est arrêté et est venu prendre ma défense sans demander quoique ce soit, sans espérer quoique ce soit. Juste sauver une totale inconnue. Peu d’hommes feraient ça et je le sais très bien. Je le regarde et je ne dois pas m’y mettre à deux fois pour le reconnaître, car son visage est ancré dans mon esprit. Je remercie le coach ou propriétaire de la salle, je ne sais plus et je me dirige vers l’homme en question. « Salut, euh … Je ne sais pas si tu me reconnais ? » Je passe ma main tremblante sur ma nuque et j’espère sincèrement que, comme moi, il n’a pas oublié mon visage !
L'amour ne fait pas que du bien. L'expérience d'une passion peut être extrêmement destructrice, douloureuse, et on peut mettre des années à se sortir de cette dépendance ! ♛ by wiise
« Lou Skywood »
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•• Date d'arrivée : 28/10/2023
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•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : Barman dans un club de strip "Il Fuoco" tenu par Alessandro
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
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Le petit plus Triggers: Aucun Warnings: Tout Pronoms IRL: il Pseudo: Je'my Pseudo discord: jemyd14 Multicomptes: La bande des L : Lou, Lelio, Leo, Lorcán, Loki, Lee, Laz, Lennox Habitude rp: "il", souvent long mais peut être court, assez rapide (dans la semaine) Couleur rp: tomato Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Mar 28 Nov - 9:38
Sans toi…
Quatre ans. Quatre ans qu’il s’était découvert un loisir. Une passion ? Il n’irait peut-être pas jusque-là. Mais il avait appris à apprécier ce sport. Cela lui permettait d’exulter toute sa frustration, sa colère, sa rage, sa haine, sa déception. Il avait eu besoin de ça pour avancer, pour continuer à vivre, pour survivre. Et puis, il avait appris une certaine technicité, il était devenu meilleur, cela lui avait convenu. Il avait donc continué. Et quand les séances thérapeutiques s’étaient terminées, il avait continué. Il s’était inscrit. Il avait pris des cours. Et ce soir, il vient par envie, parce qu’il veut expulser quelque chose.
Il s’est débarrasser de beaucoup de choses en frappant les sacs suspendus. Mais la seule et unique chose qu’il voulait oublier, cela n’a pas marché. La seule et unique chose qui méritait d’être oubliée, cela n’a pas marché. Dae. Dae est encré, ancré, en lui. Les chaines qui le retiennent sont tellement résistante, qu’importe ce qu’il tente, Dae reste là, en lui. Trop d’années à le suivre, à l’aimer, à le soutenir. Trop de choses qu’il a tant chéri. La drogue, le sexe, le sport, le temps, rien y a fait. Il est là, constamment. Lou n’essaie plus de l’oublier. Il garder Dae en lui et tant pis, il vivra avec. Il reste un petit espoir d’oubli. L’espoir fait vivre après tout, et Lou s’accroche à cela.
Aujourd’hui, il entre dans la salle de sport. Il ne travaille pas ce soir, il doit se dépenser d’une manière ou d’une autre. Il a choisi la boxe, au lieu du tir à l’arc. Deux passe-temps différents. Deux manières de voir les choses. Un la violence, les coups répétés, le déchainement de la colère et de la frustration. L’autre le calme, la précision, la vengeance qui prend la forme d’une flèche plantée en plein cœur. Deux passe-temps dont il a besoin pour continuer. Il pousse donc la porte de la salle pour se défouler, ce soir. Il passe sa carte, comme bon nombre d’adhérent. Il est un membre à part entière dans ce club. Cela fait trois ans qu’il vient. C’est suffisamment proche de chez lui, il vient à pied.
« Salut, euh … Je ne sais pas si tu me reconnais ? »
Il tourne la tête vers la voix. C’est une jeune femme. Blonde. Pas le genre de femme qui vient ici. Il met trois secondes pour la reconnaitre. Il faut dire que la seule et unique fois où il l’a vu, elle avait le visage tuméfié, était en panique absolue et lui dans une certaine forme de rage qui l’aveuglait. Mais oui, il la reconnait. Il revoit la scène. Horrible. Elle gisant au sol. Une ombre enragée au-dessus d’elle. Son sang n’a fait qu’un tour. Il s’est interposé. Les années à castagner et celles pendant lesquelles il a appris à se battre ont suffi. L’agresseur s’était enfui. Il aurait préféré le garder, le remettre à la police ou savoir qui il était pour le dénoncer. Mais il lui avait échappé. Il était inquiet pour la jeune femme. Au départ, il avait cru qu’il s’agissait d’une enfant ou d’une adolescente. Mais il avait reconnu les traits plus matures. Il avait appelé les secours. Il s’était alors revu lui-même, gisant dans son propre sang, comme détaché de son corps, comme déjà mort. Il ne voulait pas que cela arrive à cette femme.
Lou hoche la tête pour répondre à la jeune femme. Il pose le sac qu’il avait jusqu’à lors sur l’épaule, par terre et du même bras, la main vient lentement se lever, juste pour écarter juste un peu, du bout des doigts les cheveux de son visage. Elle a encore les marques. Sa main retombe contre son profil et les cheveux reviennent à leur place. Il se souvient que l’ambulance est arrivée au moment où il lui demandait son nom, peut-être pour la garder éveillée, pour l’aider à se calmer, il ne savait pas vraiment, il a fait ça d’instinct. Le bruit, la commotion, le tout ont fait qu’elle est partie rapidement, sans qu’ils aient pu échanger un autre mot. Mais il affiche un petit sourire compatissant. Au moins, elle s’en est sortie, vivante.
- Bien sur… Comment t’oublier ? Il ne va pas lui demander comment elle va, car il voit bien comment elle va. Il le voit dans son regard. Ce regard qui tremble. Il le sait, car il a eu le même pendant des mois, après le tabassage. Elle l’a tutoyé, il la tutoie donc. L’habitude du mimétisme au travail. Tu viens t’entrainer ? Il penche la tête sur le côté. C’est la première fois qu’il la voit ici. Mais il ne peut pas dire qu’il vient souvent. Il suffit de quelques minutes pour éviter une personne. Pourtant, elle ne semble pas habituée et peut-être qu’elle n’aurait pas été agressée si elle venait souvent. Lou se rend compte que sa question est nulle. Peut-être peuvent-ils recommencer ? Depuis le début. Leur rencontre a été un peu perturbée, au final. Lou. Et il tend la main, un sourire un peu plus affiché sur le visage.
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« Micah Byers »
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Micah Byers
Lun 18 Déc - 22:38
Sans toi ...
Quand je le vois arriver dans la salle, je ne mets pas longtemps à le reconnaître. Son regard, ses tatouages, je ne pourrai jamais oublier cet homme. Il était là, tel un ange, pour me sauver de ma perdition. Comment un inconnu peut-il autant marquer votre vie à tout jamais ? Je me souviens de tout, je me souviens du poids de l’autre homme sur moi, de son haleine qui empestait l’alcool, de ses coups, du sang tel un goût horrible de ferraille dans ma bouche, ma tête qui rencontre la brique, mes cris étouffés par sa main, son couteau, cette lame si brillante, mes larmes, mes suppliques. Je sais qu’il va être jugé, mais malgré ça, même s’il passait sa vie entière en prison, je ne pourrai jamais plus voir les hommes de la même manière. Et pourtant, il n’a pas pu aller trop loin, parce qu’il y a cet inconnu qui a débarqué. De lui, je me souviens de sa douceur, de sa voix rauque et chaude, de son regard inquiet, de son calme revenu lorsqu’il est venu s'asseoir à mes côtés. Je me souviens qu’il n’a pas réfléchi, pas paniqué, il a fait ce qu’il fallait. On pourra toujours me dire que c’est naturel, que tout le monde aurait réagi de la même manière, mais croyez-moi, je sais très bien que c’est faux. Cet inconnu est l’homme le plus altruiste, le plus empathique que je n’ai jamais connu. C’est un héros de l’ombre, c’est un homme qui devrait être porté à l’avant de l’affiche pour son courage et sa bonté d’âme. Il est celui dont j’aimerais me rappeler de cette soirée qui a été le début d’un véritable cauchemar éveillé. Moi qui ne dort plus, qui me réveille en sueur et en larmes dès que Morphée à le courage de venir me prendre dans ses bras. Moi, qui ne mange que le stricte minimum et qui tente de minimiser la situation dès que l’homme que j’aime vient me prendre dans ses bras, paniqué à l’idée de me sentir me tendre. Je sais que cela n’a jamais été et ne sera jamais facile avec Jayden, mais je sais surtout que maintenant il y a quelque chose qui s’est brisé en moi et je ne sais pas si je serai à nouveau un jour la même qu’avant.
Quand il hoche la tête pour répondre à ma question, je lui fais un petit sourire. Sourire sincère pour la première fois depuis ce soir-là ! Pas un sourire de convenance pour ne pas faire peur aux gens qui m’entourent, pour ne pas qu’on s’inquiètent et qu’on soit toujours là aux petits soins. Il a à nouveau un geste doux et amical envers moi, dégageant mes cheveux et je ne me tends pas. Je le laisse faire, même si mon regard rejoint le sol pour ne pas oser, ne pas avoir l’obligation de voir la peine dans un regard de plus. J’ai l’impression qu’à ce moment-là, je n’ai pas besoin de mots et que même ce silence est apaisant pour mon âme. Puis vient la première phrase entre nous, je reconnais sa voix, elle m’apaise à nouveau comme ce soir-là. Mais je lui réponds par un sourire. Ca me fait du bien, c’est idiot, qu’il me reconnaisse. J’avais besoin de savoir qu’il se souvenait de moi, j’avais besoin de savoir que je n’étais pas qu’un fait divers à ses yeux. Parce que pour moi, il est très important ! Quand il me demande si je viens m’entraîner, j’ai un petit rire nerveux qui passe le barrage de mes lèvres « Non, … Je voulais apprendre à me défendre, mais pas dans une de ces grandes salles, mais c’est pas pour moi. » Mais ça m’a permis de le revoir. De voir que lui aussi il va bien ! Je ne sais même pas s’il a pris un coup ce soir-là pour moi. Je ne sais pas s’il allait bien. J’étais tellement en état de choc que je ne sais même pas s’il m’avait dit son prénom ni quoique ce soit d’autre. Je me souviens juste de l'intonation et du ton de sa voix !
Mais je me détendis de suite à la suite. Lorsqu’il se présentait, me tendant la main que je prends dans la mienne et que je sers « Je suis enchantée Lou ! Moi, c’est Micah ! » Quand je lui lâche la main au bout de quelques secondes, je déglutis difficilement et je finis par lui dire ce que je comptais lui dire dès que je le reverrai « Merci … » Je le regarde dans les yeux et je continue « Merci d’être intervenu ! Sans toi, je … » Mais les mots suivants ne veulent pas sortir de ma bouche. Je crois qu’il n’a pas besoin de mots pour savoir que sans lui, je ne serais pas seulement anesthésiée et tout le temps apeurée, je serais totalement morte de l’intérieur. Car je sais que grâce à son intervention, je vais un jour m’en relever plus forte. Je sais que grâce à lui, je pourrai un jour à nouveau me regarder dans le miroir, me trouver jolie et remettre une robe sans avoir peur du regard des hommes. Enfin je l’espère, mais je sais que c’est lui qui m’a donné cet espoir !
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Lou Skywood
Mer 20 Déc - 17:22
Sans toi…
Elle sourit alors qu’il lui répond. Le contraste est flagrant et saisissant. Il l’a rencontré alors qu’elle avait les joues pleines de pleurs, les yeux remplis de terreur et le corps parsemé de tremblements. Et aujourd’hui, elle a un sourire sur les lèvres, un regard un peu fuyant, mais elle ne tremble pas. C’est vrai qu’au moment de l’agression, il ne sait pas demandé pourquoi il était venu lui porter secours. Il y avait quelques personnes dans cette même rue, mais aucun ne s’était bougé, peut-être trop apeuré. Il n’a pas hésité une seconde, parce qu’il entendait dans les cris, certes étouffés de la demoiselle, ses propres cris, le soir de sa propre agression. Ou peut-être aurait-il dû crier ? L’avait-il fait ? Il pense que non. Mais il est naturel de crier lorsqu’on a mal, non ? Et Dae lui avait fait horriblement mal. Mais Dae est Dae, et Lou avait toujours voulu le protéger, ne pas attirer l’attention, le laisser faire pour qu’il évacue sa peine et sa colère. Peut-être aurait-il dû, oui. Qu’importe. La demoiselle. Il l’avait secouru. Il avait levé le poing sur l’agresseur, l’avait fait fuir l’avait poursuivi quelques pas et avait fait demi-tour, car la vie de la demoiselle était bien plus importante que de rattraper l’autre abruti. En état de choc, il n’avait pas vraiment réussi à communiquer avec elle, car il avait beau parler, elle ne semblait pas être là, présente, sur le trottoir glacé de l’agression.
Mais aujourd’hui, elle était bien là. Présente. Physiquement et visiblement mentalement, puisqu’elle lui parle. C’est à son tour de lui offrir un sourire. Il a bien vu que les marques sur son visage son encore bien présentes, mais c’était tellement pire quand il l’a secourue. Lou lui demande si elle vient s’entrainer là. Il comprendrait sa présence alors. Car un petit bout de femme comme elle est une vision assez rare dans ce genre d’endroit. Il n’y a que des mamies le samedi pour le yoga ou les pilates, les bodybuilders pendant les journées de travail, les travailleurs et les coureurs du dimanche le soir, les mères de famille le mercredi. Il a testé presque tous les horaires, celui-ci semble lui convenir le mieux, c’est là où il y a le moins de personnes. Et la chance lui a fait retrouver cette jeune femme qui avoue alors être ici pour s’inscrire, mais que visiblement… cela ne lui convient pas. Lou observe la salle, c’est vrai qu’elle est assez grande, et il n’y a pas tant de monde que cela pourtant. Il comprend que cela peut impressionner, surtout après avoir subi une telle agression, surtout quand les hommes qui utilisent les machines voisines sont gonflés de stéroïdes.
- Si tu veux, je… je peux te montrer. Je ne suis pas un expert, mais cela fait quelques années que je boxe. Tu pourras te défendre si jamais je ne suis pas là.
A nouveau je lui offre un sourire. Pas le plus heureux, car ils parlent d’un sujet délicat, mais pas triste, car au final, Lou serait tout de même fier de lui donner quelques conseils. Et finalement, il se présente. C’est vrai que la politesse, ce n’est pas trop son truc, à Lou. Mais pour cette demoiselle, il fait un effort. Parce qu’elle a subi des choses pas franchement sympathiques et qu’il fait un parallèle inconscient avec ce que lui-même a subi. Elle attrape sa main et la serre doucement, ce qu’il fait également. Micah. Il sourit un peu plus. Et puis elle le remercie. Les premières secondes, il se demande bien pourquoi avant de se rappeler du comment de leur « rencontre ». Les joues de Lou se mettent à arborer une coloration rose qui virent rapidement au rouge presque écarlate. Il n’a jamais vraiment fait quelque chose de bien, alors les remerciements, il ne sait pas bien les gérer. Elle hésite à mettre des mots sur l’agression et Lou voit là le moment parfait pour changer de conversation, afin qu’elle ne se trouve pas gênée, à son tour.
- On t’as montré la salle ? C’est un peu impressionnant quand on arrive, parce qu’il y a beaucoup de machines, mais au final, y’a pas tant de monde que ça. Là-bas, c’est que des tapis de course à pied. Si tu veux apprendre à te défendre, c’est pas là-bas. Le coin-là, c’est pour tout ce qui est bodybuilders, je ne pense pas que ça t’intéresse non plus. Pour toi, si tu veux venir ici, c’est plutôt les autres salles, viens, je vais te montrer. Il ramasse son sac et l’invite à le suivre d’un geste de la main. Y’a une salle pour la gym, le yoga et ce genre de conneries, tu vois. Là, c’est la salle avec les vélos et là, c’est une salle pour les cours de boxe. Ca c’est la salle que je préfère, y’a pas souvent du monde ici. En plus, elle est au fond, donc on l’oublie et on est tranquille. Il ne sait pas trop comment l’inciter à faire un essai, peut-être que ça va lui plaire après tout, mais peut-être qu’elle va détester. Il ne sait pas trop. De temps en temps, il y a un coach qui nous donne des conseils, tu peux commencer en douceur comme ça. Tu veux… essayer ?
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Micah Byers
Mar 9 Jan - 21:26
Sans toi ...
Depuis l’agression, j’avais l’impression d’avoir perdu une partie de moi-même, de mon âme et de mon être. Comme si j’étais morte ce soir-là dans cette ruelle. Comme si j’avais eu besoin de ça pour revivre. C’est horrible à penser, mais j’aurais peut-être dû mourir. Je ne souffrirais pas autant aujourd’hui. Je ne verrais pas la pitié et la peur dans les yeux de Jayden à chaque fois qu’il pose son regard sur moi. Je ne ferais pas de crise d’angoisse dès que je mets un pied hors de chez moi. Je n’aurais pas peur de reprendre mes cours dans une semaine. Non, tout serait fini et ça aurait été tout ! Mais je suis toujours là et je dois me relever, je dois me battre pour redevenir la Micah d’avant, si c’est encore possible. Si je suis venue ici, c’est pour faire un pas vers ma guérison. Même si je sais que mon toubib a raison, que je devrais en parler, que je devrais mettre des mots sur tout ce que je ressens, je pense sincèrement que c’est mon corps que je dois avant tout guérir. Je dois être capable de me protéger, de frapper là où ça fait mal. Pas pour mettre l’autre à terre mais juste pour avoir le temps de foutre le camps si jamais il m’arrivait quoique ce soit. Je ne veux plus être la victime qui reste prostrée et n’ose rien essayer. Je ne veux plus me sentir paralysée de la sorte. Mais je ne sais pas si c’est l’endroit, les seuls personnes qui se trouvent ici sont des hommes qui puent la testostérone. Je ne me sens pas du tout à mon aise, mais … C’était jusqu’à ce que le jeune homme, mon sauveur, me propose de me montrer quelques trucs, de m’apprendre à me défendre. Je me mords l’intérieur de la joue, je reste silencieuse dans un premier temps. J’ai envie d’essayer. Je devrais essayer ! Son sourire est vrai, ça fait depuis l’agression que je n’ai plus vu personne sourire franchement devant moi. J’ai toujours l’impression quand je rencontre un de mes amis que je suis la pauvre petite fille fragile qu’il faut juste prendre sous son aile et faire attention à ce qu’elle ne se brise pas.
Mais je suis tirée de ma torpeur par ses présentations. J’en fais de même, lui serrant la main. Mais je le remercie, j’en ai besoin et lui aussi, je crois. Parce que ses joues prennent une jolie coloration rosâtre. C’est un gars bien et pourtant on voit que mes remerciements le touchent, cela ne doit pas lui arriver souvent. Pourtant, il le mérite, croyez-moi, il le mérite bien plus que la majorité des gens que j’ai croisé jusqu’ici. Ce qu’il a fait n’a rien d’anodin, ce n’est pas à mettre dans une case, c’est à brandir haut et fort. Mais autant pour lui que pour moi, je suis vraiment soulagée qu’il décide de me montrer la salle. Je fais un léger sourire et je secoue la tête positivement quand il me dit que ça peut paraître impressionnant « C’est peu de le dire ! » Mais lorsqu’il ramasse son sac, je remets le mien sur mon épaule et je le suis sans aucune crainte. Ca me fait du bien, un bien fou de ressentir à nouveau cet apaisement. Quand il me montre qu’il y a des salles pour le yoga, la gym, etc, je rigole quelque peu et je lui dis « Oh ça n’a jamais réellement été mon style ! » Même si je sais très bien que le yoga a des bienfaits indéniables. Je suis plutôt du style à rigoler des gens qui se mettent dans des positions horribles. On continue la visite jusqu’à la salle de boxe. Le jeune homme m’avoue que c’est la pièce qu’il préfère. Moi, j’ai l’impression de tout le temps vaciller entre deux mondes. Une seconde je suis contente de l’avoir revu, je me sens apaisée et calmée de l’intérieur. Et la seconde suivante, j’ai envie de pleurer, de me rouler en boule dans mon lit pour ne plus voir personne. J’ai envie de lui demander si sa proposition de m’apprendre quelques trucs tenait toujours ! Mais j’avoue que je sens une vague de panique lorsqu’il me parle d’un coach, j’ai ma respiration qui s’accélère, j’ai l’impression que mes yeux se brouillent. Est-ce que je veux essayer ? Je déglutis, je prends une seconde pour avoir à nouveau un tant soit peu de lucidité et de contenance. Puis je le regarde et lui demande « Je veux bien, mais avec toi. Pas de coach, si tu veux bien ? » C’est con pour la majorité des gens, mais j’ai maintenant besoin de me sentir en confiance et bien lorsque j’entreprends quelque chose et surtout la boxe. Je veux que ça soit positif, que ça ne me freine pas encore plus dans ma reprise en main. J’entre alors dans la salle lentement, comme pour commencer par m’imprégner du lieu avant de faire quoique ce soit « En venant, je m’étais dit que plus loin qu’apprendre à me défendre, peut-être que le sport en lui même ou frapper dans un sac pourrait me défouler. En vérité, je ne sais pas trop bien ce que je suis venue chercher ! Mais je suis contente d’être tombée sur toi ! »
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Mer 10 Jan - 21:08
Sans toi…
Elle a subi un traumatisme qu’il ne peut même pas imaginer. Pourtant, il a été sur place. Et s’il n’a pas tout vu, en tout cas, il a failli assister au bouquet final. Il aurait vraiment pu courir derrière l’enf*iré qui lui a fait ça. Cela aurait été vraiment son instinct. Avant son propre tabassage, il n’aurait pas vraiment fait attention à la jeune femme. Il aurait empêché, bien évidemment, mais surtout il aurait pris la poursuite du type et ne se serait arrêté qu’une fois choppé, et ses poings se seraient alors défoulés jusqu’à ce que le nez de l’agresseur aurait été plus gros qu’une pastèque. Là, seulement il serait alors retourné sur les lieux et il aurait tenté de savoir si la jeune femme allait bien. Mais depuis sa propre agression, il tente de mettre sa vie de petit c*n de côté, il n’est plus comme ça. S’il faut lever le poing, il n’hésitera pas, mais s’il peut l’éviter. Et là, la survie de la demoiselle était bien plus important.
- Oh, tu n’as pas vu Big Mike quand il s’entraine pour une compétition de danse. Il a pas volé son surnom et ça fait peur de voir un type de 130 kilos, digne d’un haltérophile avec des collants de danse…
Lou mime un frisson et se cache les yeux avec un large sourire. C’est vrai que Big Mike est pas du tout l’archétype d’un danseur, pourtant, il kiffe ça. Tant mieux pour lui, s’il a trouvé un sport qui l’intéresse et lui donne envie de toujours continuer. Lou montre enfin la salle où les boxeurs viennent s’entrainer, informant même à la jeune femme que quelques fois des coachs viennent donner des petites combines pour s’améliorer. Mais elle refuse presque. Presque parce qu’elle accepte que lui, Lou, l’aide à… s’entrainer, ou en tout cas, découvrir la boxe. A nouveau, Lou rougit. Il l’a pourtant bien proposé il n’y a pas quelques minutes, mais jamais il n’aurait cru qu’elle accepterait. Après tout, il n’est personne et encore moins un expert. Il s’est bastonné toute sa vie, c’est vrai et cela ne fait pas si longtemps qu’il fait de la boxe, mais il ne peut pas dire qu’il donne les meilleurs conseils. Il hoche pourtant du chef. Ok, il veut bien l’aider.
« En venant, je m’étais dit que plus loin qu’apprendre à me défendre, peut-être que le sport en lui-même ou frapper dans un sac pourrait me défouler. En vérité, je ne sais pas trop bien ce que je suis venue chercher ! Mais je suis contente d’être tombée sur toi ! »
Il tourne la tête vers elle. Bon sang. Elle n’a pas idée à quel point ce qu’elle vient de dire est tellement juste. Juste parce qu’en effet, frapper un sac défoule. Mais surtout parce que c’est exactement ce qu’il a fait. Il… Après l’hôpital, il… il a été forcé de faire du sport, pour retrouver sa mobilité, mais le coach le lui avait dit. Il devait déverser toute sa colère, sa frustration, sa peine et sa douleur dans le punching-ball. Et c’est vrai que cela l’avait libéré. Il avait fallu bien du temps, mais il avait compris, après, que c’était une sorte de thérapie. Et c’est aussi à ce moment-là, alors qu’elle s’est avancée dans la salle vide, que ce qu’ils ont vécu, au final, c’est très similaire. Pas le lieu, pas les circonstances, mais… c’était une agression gratuite, sans raison, sans fin. Tous les deux avaient subi des traumatismes. Elle était encore marqué, tout comme il avait gardé des cicatrices, et tous les deux, il en était persuadé avait des blessures, toujours ouvertes qui ne se refermeront jamais, à l’intérieur.
- Oui… Ca permet de se défouler. Il y a quelques années, je… Doit-il se confier ? Peut-être. Peut-être qu’elle comprendra qu’elle peut devenir plus forte, grace à ça. j’ai été agressé aussi. J’ai failli y passer. Je me suis mis à la boxe, parce que je me suis juré que plus jamais je subirais ça. Il s’avance également dans la salle et montre le punching-ball du doigt. J’ai collé la tête du type sur le sac… J’peux te dire, ça aide. Je me suis défoulé comme jamais. Il sourit, franchement, sortant de la mélancolie des souvenirs. T’es prête à lui éclater la tronche ? Je te laisse aller aux vestiaires pour te changer, on se retrouve là ?
Ca va vraiment le changer s’il s’entraine avec Micah. C’est joli comme prénom, Lou aime bien. Lui aussi, il prend la direction des vestiaires et se change en quelques dizaines de secondes. Baskets, pantalon de jogging, son sempiternel t-shirt sans manche bien trop grand pour lui, mais qu’il n’échangerait pour rien au monde et qui lui laisse les bras libres. Il laisse le sac dans les vestiaires et revient dans la salle de boxe avec simplement des mitaines d’entrainement pour protéger les articulations. Il n’a pas à patienter longtemps pour que Micah revienne.
- Il te faudra des gants comme ça, ok ? Il lui montre ses propres mitaines. Lou se frotte la nuque et passe les mains dans les cheveux, ce qui a pour effet de ne pas le moins du monde changer les cheveux de place puisqu’ils reviennent exactement au même endroit. Bon, c’est bien la première fois qu’on me demande des conseils pour la boxe, alors… désolé si je cafouille un peu. Euh… on… on va commencer par s’échauffer, ok ?
Et sur ce, il lui montre comment bien s’échauffer, les bras, les poignets, les coudes, les épaules, mais pas seulement, aussi tout le reste du corps.
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« Micah Byers »
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Le petit plus Triggers: Aucun Warnings: Dépendance affective, agression, violence, dépression Pronoms IRL: Pseudo: Marlenaskin Pseudo discord: marlenaskin Multicomptes: Morgane ( V. De Angelis ) ++ Phoenix ( D. David ) ++ Ava ( Y. Shelbia ) ++ Alessandro ( M. Huisman ) ++ Cassandra ( D. Cassel ) ++ Mina ( A. Arjona ) Habitude rp: 1ère personne du singulier - Entre 500 et 1800 mots Couleur rp: Disponibilité rp: {2/3}
Micah Byers
Sam 13 Jan - 21:08
Sans toi ...
Je ne sais pas s’il dit ça pour me calmer, pour me voir sourire ou si, au final, il ne ment pas, mais il réussit son coup. Un sourire vient pointer sur mon visage. Encore timide, bien loin des éclats de rire que j’aurais fait entendre avant. Mais c’est devenu tellement rare. Il faut bien avouer qu’à son explication, j’ai également un frisson qui me parcourt le corps…. Mais je ne vais pas mentir, je donnerais tout pour le voir de mes propres yeux s’il ne dit pas ces paroles en l’air. Je crois que, en tant qu’auteure, je pourrais trouver des mots très adéquats à une telle scène. Et qui sait, ça pourrait me donner une idée pour une situation cocasse dans un prochain roman. Écrire, que j’aimerais recommencer à écrire ! J’ai le syndrome de la page blanche depuis mon agression. Je n’arrive plus à me projeter, à imaginer une scène pour en parler, fermer les yeux et voir l’image de mon idée se créer derrière mes paupières. Alors je laisse vite tomber ! Je lui réponds en souriant faiblement « En tout cas, le spectacle doit être “ intéressant “ à voir ! Peut-être même captivant dans un sens !» Quoi de plus captivant que quelqu’un qui évolue dans un monde qui n’est pas le sien et qui le fait en plus avec une grâce et une passion indescriptible.
Quand il me montre la pièce si attendue et je ne parle pas celle pour le pilates ou pour le yoga où je ne mettrai jamais les pieds, je lui demande s’il est toujours ouvert à me donner lui, quelques cours. Mais tout d’un coup, j’ai peur, peur qu’il ait dis ça par simple gentillesse. Je ne veux pas l’ennuyer, ni prendre du temps qu’il aurait pris pour lui, pour se défouler, pour s’entraîner ou je ne sais ce qu’il vient faire exactement ici. Je me mords un peu la lèvre inférieure, comme pour m’interdire de dire d’autres bêtises. Mais quand je remarque que ses joues rougissent à nouveau, je me dois de continuer et je lui dis la stricte vérité. Je cherche tout autant à apprendre à me défendre qu’à canaliser cette colère que je ressens en moi. Je me retrouve un peu comme un animal en cage tout le temps. Je me ressens comme un animal sauvage traqué, pris au pièce et qui n’a aucune possibilité de s’enfuir et de retrouver sa liberté. Je suis prisonnière de mes mauvaises pensées et de cette colère, cette honte qui m’empoisonnent toutes les deux l’esprit. Alors je lui dis exactement ce que je viens faire ici et je me mets totalement à nu sur ce besoin de prendre le dessus sur ce que cet homme m’a fait. Et là, je l’écoute me raconter son histoire et j’ai les larmes aux yeux, car je ressens maintenant quelle est cette petite chose qu’il a toujours au fond du regard et au fond de la voix. Je comprends pourquoi il est si empathique et humain avec moi. Il a été lui aussi brisé, mais ça me rassure de voir qu’il a su se relever et même en devenir plus fort. Je lui fais alors un sourire large et reconnaissant « Oui, je vais lui refaire le portrait, tu as raison ! » Au moment où je passe à côté de lui, comme pour lui montrer que je le remercie de tout m’avoir raconté, je pose ma main sur son épaule. Puis je vais vers les vestiaires pour enfiler rapidement un jogging et un tee shirt. J’aurais dû en prendre un longue manche car on voit d’autant plus les marques de mon agression, mais ça devrait juste me pousser à m’y mettre plus fort, à faire partir toutes ces peurs en tapant dans ce foutu punching ball !
Quand je reviens dans la salle, j’ai mes bras qui s’entortillent devant moi, tenant d’abord mon coude de ma main opposée, puis les fermant presque trop fermement devant moi. Je prends une grande respiration quand je le rejoins. Stressée mais impatiente. Je fais un signe positif de la tête pour lui dire que j’irai en chercher pour m’entraîner avec lui dorénavant. Il me dit qu’on va d’abord s’échauffer un peu. Et je suis étonnée de cela, je ne pensais pas que ça se passerait comme ça, mais ça a le don de me faire oublier mes ecchymoses, mes peurs et mes doutes. Je ne fais que suivre presque machinalement ce qu’il me montre. Mais entre deux exercices, je finis par lui dire « Il est libre jusqu’à son procès ! » J’ai peur de le rencontrer au coin d’une rue ou même de risquer ses ripostes. Mais j’ai surtout peur de ce procès où je devrai aller déposer. Je suis même étonnée qu’il n’ait pas encore eu de convocation. Même si je ne veux pas l’ennuyer avec ça non plus, alors je ne dis plus rien et je continue les échauffements avec Lou ! Ca me fait du bien de pouvoir mettre un nom sur mon sauveur !
L'amour ne fait pas que du bien. L'expérience d'une passion peut être extrêmement destructrice, douloureuse, et on peut mettre des années à se sortir de cette dépendance ! ♛ by wiise
« Lou Skywood »
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•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : Barman dans un club de strip "Il Fuoco" tenu par Alessandro
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
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Le petit plus Triggers: Aucun Warnings: Tout Pronoms IRL: il Pseudo: Je'my Pseudo discord: jemyd14 Multicomptes: La bande des L : Lou, Lelio, Leo, Lorcán, Loki, Lee, Laz, Lennox Habitude rp: "il", souvent long mais peut être court, assez rapide (dans la semaine) Couleur rp: tomato Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Sam 20 Jan - 13:34
Sans toi…
Il se souvient quand il est arrivé dans cette salle de sports la première fois. Il devait être tout aussi intimidé qu’elle ne l’est. Peut-être pas. Peut-être pas de la même manière en tout cas. Il sortait de l’hôpital, la colère était tellement présente en lui à ce moment. On lui avait dit d’aller dans ce genre de salle pour se remettre en forme, pour réapprendre tout ce qu’il avait perdu pendant les quelques mois d’hôpital. Rien que marcher lui faisait mal, courir était un calvaire, alors soulever des poids… C’était impensable. Et puis, il avait récupéré rapidement. La douleur avait été quotidienne alors il avait l’habitude, il s’était dépassé pour réussir. Et il s’était mis à la boxe. Il avait évacué toute sa colère à travers le punching-ball. Il avait dessiné la tête de Dae et il l’avait frappé jusqu’à ce que le papier se déchire, jusqu’à ce qu’il n’ait plus de souffle. Il avait suivi aussi quelques cours, avec le coach juste pour savoir comment frapper juste et efficacement. Aujourd’hui, c’était son tour, à elle. Cela va l’aider, il en est persuadé.
Lou lui demande si elle est prête, si elle veut commencer maintenant. Il se revoit alors qu’il fixe le regard de Micah, tout aussi perdue qu’il ne l’avait été. Mais elle semble décidée. Alors direction les vestiaires pour être plus confortable dans les vêtements de sports. Il ne tarde pas à revenir, une fois prêt. Il n’est pas un professeur, un coach ou un moniteur, il ne sait pas trop comment enseigner. Après tout, il a appris tout ce qu’il savait des combats de rues… dans la rue. Il frappait au hasard, il n’avait pas de technique. Il a fait ça pendant des années. Jusqu’au tabassage par Dae. Jusqu’à ce que le coach d’ici lui montre. Est-ce qu’il peut prétendre à tout connaitre, certainement pas. Mais est-ce qu’il peut prétendre à montrer le peu qu’il sait à cette jeune femme ? Il peut essayer. Au pire, elle saura un peu se défendre si cela recommençait. Lou sourit quand elle arrive.
Elle est hésitante, ce qu’il peut complètement comprendre. Ce n’est pas grave, c’est toujours comme ça. Il lui montre comment bien s’échauffer, parce que la boxe demande beaucoup d’énergie et surtout elle sollicite énormément les articulations. Toutes. Il faut savoir être souple sur les chevilles et les genoux et fort aux coudes et aux poignets, les épaules aussi. Alors un bon échauffement est nécessaire. « Il est libre jusqu’à son procès ! » Lou s’interrompt. Libre ? Elle veut dire qu’il n’est même pas en prison en attendant le procès ? Ca veut dire que… qu’il peut lui sauter dessus à n’importe quel moment de nouveau ? Le jeune homme fronce les sourcils et serre les mâchoires. S’il le pouvait il irait refaire le portrait à ce fils de p…
- Tu veux que je me charge de lui ?
Il le peut. Cela ne le dérange pas. Il a l’habitude de rendre les coups. Même s’il s’est rangé, même s’il est différent du Lou d’avant, à l’époque où Dae l’appelait Sky. A l’époque où il n’était qu’un petit c*n qui ne se laissait pas faire. Il peut le redevenir, juste pour elle. Même si au final, il ne connait pas Micah plus que cela, il ne supporte pas qu’on puisse lui faire du mal. Parce qu’elle ne le mérite pas. Cette peur, cette douleur, cette souffrance, non, elle ne mérite pas ça. Alors s’il faut casser la gu*ule à l’enc*lé qui l’a attaqué, il le fera, sans aucune contrepartie, sans aucun remord. Tant pis si ça lui pose des problèmes après. Il fera ce qu’il ne peut pas faire à l’encontre de Dae.
- Tu sais c’est quand ?
Il a un peu peur du procès, en vérité. Parce que, ça voudra dire qu’il devra aller témoigner, non ? Et est-ce que la justice prendra en compte son avis ? Il n’a jamais dit qui l’avait tabassé, il a un casier long comme le bras pour des rixes de rues, il a même fait lui-même de la prison quand il était mineur, alors… est-ce qu’on le croira ? Est-ce que ça ne mettra pas justement Micah en porte-à-faux ? Il ne sait pas. Ce n’est pas son procès à lui, c’est pour elle qu’il veut bien aller témoigner, mais il en veut pas que cela se retourne contre elle.
- Si tu veux, je serais là, avec toi.
Et puis, comme fermant une parenthèse invisible, il s’approche pour lui montrer comment elle doit plier les doigts, renforcer son poignet, placer tout son bras pour qu’il y ait un maximum de puissance dans son coup. Il lui montre ce qu’il ne faut pas faire également, pour qu’elle sente la différence, qu’elle voit comment frapper au mieux.
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Micah Byers
Mar 23 Jan - 23:05
Sans toi ...
Quand je reviens dans cette pièce, avec Lou, qui est déjà prêt à me prodiguer un premier cours de boxe, je ne me sens pas à mon aise; J’ai l’impression d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine ou encore le feu sur la glace. Je ne sais pas, mais c’est comme si tout mon corps me suppliait de repartir d’ici, de retourner chez moi et de m’enfermer à double tour. Mais mon esprit était bien plus combatif. Peut-être n’était-ce que ce putain d’état de survie, mais je restais là. Tirant sur mes manches pour les faire vainement grandir, souriant légèrement pour ne pas montrer trop mon trouble. Et je le suis, je fais les échauffements comme il me le montre jusqu’à ce que je lui avoue que l’autre est dehors jusqu’au procès. Une manière de lui dire qu’il a été arrêté, mais aussi une manière de lui faire comprendre d’où vient encore plus ma peur aussi extrême. J’ai peur de le croiser à nouveau au coin d’une rue et puis, il sait où j’habite, il sait que j’ai un chien et il sait surtout où je bosse, le chemin que je prends chaque matin et chaque soir. Putain, j’ai tellement peur ! Je suis tétanisée par la peur ! Je m’attendais à une réaction de sa part, c’est logique, c’est humain, mais pas de cette réaction-là. Je le regarde en plissant légère les yeux, comme pour mieux le voir. Comme si détailler son visage de la sorte allait me donner sa raison d’être ainsi. Pour moi je veux dire ! Une femme qu’il ne connait pas du tout et pour qui il pourrait aller défoncer la tête d’un gars. Sur une simple demande ! Je finis par lui faire un sourire amical et bienveillant et je lui réponds « Non, reste justement loin de lui, ne te met pas dans la merde pour lui, ni pour moi. » Je ne le supporterais pas, il a déjà bien assez fais. Il m’a littéralement sauvé la vie, il n’a pas besoin de faire plus, il ne peut en faire plus.
Je soupire quand il me demande la date du procès. Je fais un signe négatif de la tête, comment le savoir ? En vérité, même les avocats des deux côtés ne le savent pas ! « Enquête préliminaire, ont-ils dit ! » Je prends une respiration, car j’ai mal à la poitrine juste à l’idée de le voir, de poser mon regard dans le sien. Pourtant j’aimerais lui dire le mal qu’il m’a fait, mais surtout le fait qu’il ne m’a pas brisée. Je vais me relever, je vais à nouveau avoir la force d’être ! Je le dois ! En attendant, les flics et mes avocats doivent trouver des témoins, pouvant donner l’heure, la date exacte de mon agression, mais surtout le reconnaître. Comme si moi, je ne pourrais pas le faire. Je ne pourrai jamais oublié son nez si parfait, son sourire faux et fourbe, cette petite fossette qu’il avait sur la joue gauche et son regard glacial, bleu et si froid. Jamais ! Et puis, ses avocats cherchent des gens pour me discréditer. Comment peut-on imaginer encore à l’heure actuelle qu’une femme pourrait mentir sur une telle agression ? Je me demande où est parti l’humanité !
Et cette dernière phrase qui me touche. Mais qu’il stoppe directement en me faisant reprendre le cours. Je me mets dans la position qu’il me montre. Je tente d’imiter ses gestes à la perfection, de bien comprendre, de bien gérer le tout. Le fait de me concentrer sur ce cours de boxe me fait oublier une fraction de seconde la raison de ma présence ici. Je finis par me mettre face au punching ball et je ferme les yeux quelques secondes, histoire de me remettre toutes ses explications en tête, de faire bien ce qu’il faut, mais comme à chaque fois que je ferme les yeux, je vois le visage de l’autre, j’entends sa voix et je ressens son odeur dégueulasse. J’ouvre alors les yeux et je balance mon poing sur le sac de frappe.Il ne bouge quasiment pas, mais un deuxième coup part, puis un troisième, un quatrième, un cinquième bien plus doux. Je finis par me reculer et ayant du mal à me reprendre, je finis par lui dire « C’est pas encore ça, hein ? » Je lui dis ensuite, par rapport à sa phrase qui précédait le véritable cours « Je ne veux pas te forcer à venir avec moi au tribunal. Si ils ne te demandent pas de témoigner, tu n’es pas obligé ! » Mais comme lui, j’arrête net cette conversation, je me place à nouveau dans la position demandée puis je lui dis « Sinon, comment donner plus de puissance à mes coups ? »
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« Lou Skywood »
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•• Âge : 32
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•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
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Lou Skywood
Dim 4 Fév - 12:05
Sans toi…
Sans aucune arrière-pensée, il lui propose son aide. Celle pour lui montrer la boxe. Celle pour casser la gu*ule à l’agresseur. Celle pour être là, avec elle, au tribunal. Trois aides. Trois aides différentes. Pourtant, pour lui, c’est naturel et les trois sont justifiées. Mais la première, elle refuse. Cela pourrait lui attirer des ennuis. A lui. S’il était reconnu. Et cela n’améliorera pas le casier qu’il traine déjà comme un boulet. En vérité, même s’il se tient à carreau depuis 4 ans, il s’en fout royalement. Ce que l’agresseur a fait est impardonnable. Dae aurait été là, il n’aurait jamais laissé passer ça. Mais Dae n’était pas là. Et Lou regrettait un peu cette non-présence. Cette absence absolue qui créait un vide en lui. Même s’il le détestait. Même s’il voulait sa revanche, il ne pouvait se faire à l’absence de l’asiatique.
Elle a accepté qu’il lui donne quelques tuyaux pour la boxe. Elle en a besoin. Pour continuer, pour avancer, pour se relever. Il le sait, parce qu’il est passé par là. Il y a peut-être d’autres sports qui font ce même effet. Mais la boxe lui a permis de se lacher complètement. De cibler sa colère et de la faire sortir de la noirceur de son âme. Alors il veut montrer cela à Micah. Elle mérite de vivre une vie paisible. Une vie qu’elle a choisi et non pas qu’on lui impose. Lou a toujours été féru de liberté. Et quand Dae a fait ce qu’il a fait, il s’est retrouvé enfermé avec ses noires pensées. Il étouffait. Il devait s’extirper de ce carcan qui le comprimait. C’est désormais chose faite. Maintenant, il peut être libre. Même si tous les jours, le fantôme de son amant revient, comme le ressac de la mer. A croire qu’il y est enchainé.
Et pour le tribunal ? Cette fois, c’est lui qui hésite. Il ne veut pas compromettre les chances de Micah. Parce que… s’il vient témoigner, l’avocat de ce bel enf*iré n’hésitera pas à lui balancer le casier bien chargé à la figure. Cela pourrait discréditer Micah. Et ça, il refuse. Il change un peu de sujet, revient sur la boxe. Il a besoin de temps pour réfléchir à tout cela. Ici, il oublie tout, parce qu’il se concentre uniquement sur les coups qu’il doit donner au punching-ball. Mélanger les deux est trop compliqué. Le sport permet de s’ouvrir, mais les pensées et les réflexions doivent être pour les temps calmes. Là, ce n’en est pas un. Alors il montre à Micah comment frapper, et où. Afin qu’elle n’abime pas ses mains, il lui prête les gants qu’il portait. Car dès le départ, si elle frappe le sac, cela se remarquera sur les phalanges. Les mains ne sont pas faites pour encaisser autant de coups et la surface reste dure. Lou se tient derrière le sac, le maintient droit alors qu’elle frappe dedans, comme il le lui a montré.
- Venir avec toi au tribunal n’est pas vraiment la question. Mais j’ai peur que mon passé ne joue contre toi, Micah. Il y a des choses que j’ai faites que… que son avocat pourrait utiliser pour te discréditer justement. Il ajoute après quelques instants : Mais ça fait quatre ans que je me tiens à carreau, ça doit compter, non ?
C’est un peu pitoyable comme excuse selon lui. Pour l’instant, il n’a rien d’autre à dire. Il ne veut pas lui faire peur. Il ne veut pas lui donner de faux espoirs non plus. Il ne sait juste pas vraiment ce qu’il doit faire. Cela fait quatre ans qu’il erre sans but précis. Seule la vengeance le guide. Un jour, il pourra se venger. Mais avant, il doit continuer. Il retrouvera Dae plus tard, ce n’est pas encore le moment, il n’est pas encore prêt. Elle frappe le sac encore, ses gestes plus doux. Elle lui demande alors comment s’améliorer. Il pince les lèvres, cherchant comment lui dire. Il faut qu’elle brule de colère, il faut qu’elle la laisse s’exprimer.
- Il faut que ça brule en toi. Tu dois… tu vas trouver ça bête, mais… tu dois te nourrir de ta colère. Elle est au fond de toi, comme une bête enragée. Mais tu dois la laisser courir dans tes veines. Tu dois la libérer des chaines. Il se planque derrière le punching-ball, le retenant plus fortement. IL est devant toi, Micah. Et il va recommencer. Tu sens son odeur ? Tu vois ses yeux ? Il t’observe et il va te faire mal. Alors montre-lui que c’est toi qui a le pouvoir. Que tu vas lui exploser le nez. C’est cette colère-là qui te donnera plus de puissance.
