GOOD MORNING NEW YORK
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I want to forgive, no, forget you [DAE]
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« Lou Skywood »
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Lou Skywood

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•• Date d'arrivée : 28/10/2023
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•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
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Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
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Lou Skywood
Mar 28 Nov - 8:59


I want to forgive forget you








Au bout de la rue, Lou observe sa maison. Cette maison le rattache à ce qu’il a de plus cher. Avant tout n’était que chaos et destruction. Au fond, le fait d’avoir été tabassé a du bon. Il est devenu quelqu’un. Pas quelqu’un d’important, ou de respectable, juste quelqu’un. Il a pu emprunté, parce qu’il avait un travail, un but. Il a pu acheter cette maison. Il l’a gagné à la sueur de son front. Ce n’est pas rien. C’est beaucoup pour Lou. Il est parti de rien. Orphelin. Chieur. Trouble-fête. Casse-c*uilles… Il n’est peut-être pas « quelqu’un » et se sent plutôt « personne », mais il a sa place dans la société. Il ne veut pas plus. Pourtant, cette nuit, il n’a plus de maison. Temporairement. Peut-être définitivement. Il ne sait pas. Les gyrophares des pompiers illuminent le ciel et se reflètent sur les façades d’autres maisons comme les feux d’artifices du 4 juillet. Ils courent partout, comme des fourmis à la recherche de leur reine. Ses yeux tombent sur les voisins, tous sont en pyjama.

Il doit bien être l’un des seuls encore habillés. Il venait de terminer son service. Il allait s’allonger dans son lit, sur les couvertures, pour s’injecter la merde qu’il prend une fois de temps en temps. Il a des fantômes à effacer. Un en particulier. Mais il y a eu des coups répétés contre la porte. Une voix qui gueule. Un pompier. Une fuite de gaz. Lou a ouvert la porte, le pompier est entré. Il a expliqué la situation à un Lou un peu dépité, un peu inquiet, un peu surpris. Le type en uniforme lui a dit de prendre un manteau, son téléphone et de sortir. Ce soir, il ne rentrerait pas chez lui. Il a fouillé la cuisine, a stoppé le gaz, a cherché rapidement le compteur. Allez, dehors. Lou s’est exécuté. La crainte de perdre la maison lui a sauté à la gu*ule avant qu’il ne s’en rende compte. Et si la maison explosait ? Et si la maison cramait ? Et si la maison s’écroulait ? Et si la maison disparaissait ? Lou a eu peur pour sa maison. Pas de mourir intoxiqué. Pas de mourir cramé. Pas de mourir tout court. Juste sa maison. Il n’a jamais vraiment eu peur de mourir. Il l’a souhaité plus d’une fois. Non, c’est perdre sa maison qui le dérange.

Il a agrippé le téléphone, a enfilé le manteau, s’est emparé des clés et il est sorti. Pas le temps et pas le droit de prendre la voiture. Trop de danger. La fuite de gaz est trop importante. C’est tout le pâté de maison qu’il faut évacuer. Alors à l’autre bout de la rue, il regarde sa maison. Il se demande bien ce qui change entre ici et là-bas, à quel point ils sont plus en sécurité ici que là-bas. Pourquoi ici et pas là-bas ? Les voisins sont paniqués. Ils observent leur propre maison, inquiet, les enfants pleurent, les femmes gardent la confiance, pendant que les hommes gueulent leur mécontentement. Les pompiers font ce qu’ils peuvent. Lou est spectateur. Il quitte sa maison des yeux. S’assoit sur un banc. Coudes sur les genoux, téléphone entre les mains. Encore quelques heures, et il fera jour. Il doit fermer les yeux quelques heures. Il doit travailler tout à l’heure. Car oui, minuit est passé depuis belle lurette.

Peut-il appeler quelqu’un ? Il ne peut pas appeler son boss. Ca serait montrer une faiblesse. Il ne peut pas embêter les Parks. Ca serait accepter une défaite. A-t’il des amis ? Oui, bien entendu. Mais il ne veut pas les appeler. Fierté. Probablement. Totalement. Tant pis, il fera 48h debout. Il passe une main sur sa nuque afin de la délier. Que peut-il faire, si ce n’est attendre. Les mains s’enfoncent dans les poches. Il y a la seringue dans la droite, un paquet de clopes dans la gauche. Il cale un bâton cancérigène entre les lèvres et l’allume partagé entre l’amertume, l’inquiétude et la lassitude. Lui qui voulait s’endormir en oubliant Dae. Pourquoi ressurgit-il sans prévenir dans sa tête ? Pourquoi a-t’il ressurgit ainsi, il y a quelques jours. Bon sang, il s’en est passé des choses. Halloween. Cette fête pourrie qu’il ne peut pas voir en peinture. Dae. Celui qu’il a aimé de toutes ses forces et qu’il déteste encore plus fort désormais. Ment-il à lui-même ? C’est fort probable, mais il n’y a qu’ainsi qu’il peut résister. Il DOIT le haïr, c’est obligatoire. Il n’a pas le choix.

Dae n’a rien fait quand il a été sacrifié sur l’autel de la colère. Et pourtant, il a dit le contraire, il y a quelques jours. Il a appelé avait-il décrété. Mais quand il était alité, quand il a repris connaissance, les policiers n’ont jamais parlé de cet appel. Ils n’ont fait qu’expliquer que la voisine avait vu quelqu’un sortir en courant, sortir plein de sang de la maison des Parks. C’était elle, curieuse, qui était allé voir. Personne à l’intérieur quand elle a hélé. Et lui, aux portes de la Mort, baignant dans son sang. C’est elle qui a appelé, c’est elle qui a fait venir les ambulances, les pompiers, les flics et l’armée si elle avait pu. C’était pour cela que le policier était là. Pour savoir ce qu’il s’est passé. Sky n’a jamais rien dit. Jamais. La voisine n’a jamais pu reconnaitre Dae. Sky ne dénoncera pas Dae. Parce qu’il pensait le revoir. Il pensait que Dae reviendrait. Lou soupire. Pourquoi pense-t’il à Dae ? Pourquoi pense-t’il à cette histoire ? Il souffle la fumée blanchâtre et porte à nouveau la cigarette à ses lèvres. Il pense à Dae parce que le mensonge, quand cela concerne Dae, c’est… bizarre. Dae n’est pas du genre à mentir, pas à lui. Sky sait, devine, quand Dae ment. Et même s’il avait des doutes, ce soir d’Halloween, même si c’était la colère qui le contrôlait. Sky sait qu’il disait la vérité. Maintenant qu’il peut y réfléchir posément. Il ne veut pas y croire, car la colère est toujours là. Mais il sait.

Il tire sur la taffe une fois de plus et une main tente d’arranger ses cheveux. Peine perdue. Il s’enfonce dans le banc, son dos touchant le dossier, un bras venant en travers dudit dossier alors que l’autre s’occupe de la clope. Sa tête tombe en arrière, les yeux plantés dans la nuit noire au-dessus de la ville. Il a besoin de dormir. Il a besoin d’une douche. Il a besoin d’oublier Dae.

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Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

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•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


I want to forgive, no, forget you [DAE] B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

I want to forgive, no, forget you [DAE] Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Mer 29 Nov - 12:07
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

Cela fait combien d’heure que tu es là ?, une, deux, trois heures ? Tu n’en sais rien. Tu as arrêté de compter. Si tu crois les cadavres de mégots posés là, tout autour de toi, tu peux clairement affirmer que tu es là depuis un sacré bout de temps. Faut dire que Chronos est devenu une entité obsolète. Rien ne compte que les tambourinement de ton palpitant dans tes oreilles ainsi que tes réflexions parsemées de doutes et d'incertitudes ; peux-tu réellement traverser cette rue et toquer à sa porte ? Physiquement oui, tu en es capable mais psychologiquement et bien … c’est une autre histoire. Tu es à cinq cent mètres de sa maison. Cinq cent malheureux mètres qui te séparent de l’objet de tes tourments. Un nombre insignifiant et qui pourtant, constitue un vrai dilemme pour toi. Que vas-tu lui dire ? Jouer la carte de l'honnêteté ou inventer un énième mensonge quand bien même, tu n’es pas apte à lui mentir ? Lui dire que tu es arrivé là par hasard ou que tu voulais tout simplement le voir ? C’est dur et ça te fait grogner non sans pester dans ta barbe fraîchement rasée. Désespéré par ta propre lâcheté, tu allumes un nouveau bâton cancérigène. Il y a une boule dans ton ventre que tu ne peux ignorer. Elle est là, puissante et incroyablement gênante. Elle est là depuis le jour où tu l’as revu. Pour dire la vérité, tu ne vis plus depuis que tu as recroisé son chemin. Ton corps est là, il est présent là où il le faut, quand il le faut. Ton enveloppe s’est déplacée dans ta boutique. Elle a rendu visite à ta famille. Elle s’était glissée sous les couettes pour avoir le repos nécessaire à ta survie. Cependant, ton esprit est resté coincé dans cette ruelle mal-éclairée, poussant ta carapace à agir comme un automate. Tu ne penses qu’à lui. A ce qu’il pourrait faire. S’il se porte bien. Tu n’as pas cessé de remémorer chaque mot, chaque phrase. A regretter certaines de tes paroles. Tu aurais dû dire ça au lieu de ça. Tu aurais dû l’embrasser quand il a fait un pas vers toi. Tu n’aurais dû te montrer si vulnérable ou peut-être que tu aurais dû te montrer encore plus vulnérable. Tu ne peux rien changer à ces retrouvailles et c’est ce qui t’enrage. Car ce que tu regrettes le plus c’est de ne pas lui avoir collé aux basques encore un moment. Profiter de son odeur, de ses yeux. Avoir l’espérance que peut-être, peut-être, il finira par sourire. Te sourire. Tu ne tires pas sur ta cigarette non. Tu la laisses se consommer entre ton index et majeur alors que tu te mets à ronger les ongles de ton autre main. Un doux parfum de jasmin chatouille tes narines. C’est vrai, tu as essayé de t’occuper l’esprit comme tu le pouvais. Si les premiers jours, tu t’es noyé sous le travail, là, tu n’as plus aucune échappatoire. Ton cerveau est monopolisé par son souvenir. Tu as alors échafaudé un plan ; le faire taire, cet esprit traître, en lui donnant des chair à consommer. Quel est le meilleur endroit pour trouver une proie facile sans trop se poser de questions ? Le sauna, évidemment. C’est le lieu de débauche le plus fréquenté, tout comme les parcs. Il fait froid et tu ne te vois pas te geler la partie inférieure de ton corps, tu ne tireras aucun plaisir. C’est dans la chaleur étouffante et le brouillard incessant que tu pensais pouvoir tirer ton coup et l’oublier. Lui, là-bas, il peut faire l’affaire ? Non, il est blond. L’autre alors, un brun, fin, les yeux visiblement clairs ? Non, sa peau est immaculée, aucune noirceur dessus. Aucune chair n’a attiré ton regard. Elles étaient toutes si fades, si amères. Et ta virilité n’avait à aucun moment montré de l’intérêt à ce palmarès d’hommes en rut. Inutile. Tellement inutile. C’est pour cette raison, qu’après avoir compris l’inévitable, tes pas t’avaient mené ici, à cinq cent putain mètre de chez lui.

Que se passe-t-il ? Pendant un court instant, alors que t’étais submergé par la perplexité, des gens, dans des accoutrements légers, se sont rassemblés devant leur habitation. Les sourcils froncés d’incompréhension, tu te décides enfin à t'approcher et demander la raison de leur présence en ces lieux. La majorité se montre bavarde. Le besoin d’évacuer leur mécontentement dans cette situation tragique ; une fuite de gaz, ils doivent évacuer. Rapidement, tes yeux le détectent. Il est là lui aussi, Un pompier l’accompagne à l’intérieur. Plus de doute possible, sa maison est aussi concernée par cette catastrophe. Ta matière grise ne met pas longtemps à apporter une solution ; tu n’as rien d’un chevalier preux mais tu viendras le sauver. Ce soir, Sky dormira chez toi. Tu ne sais pas comment tu pourras le convaincre. Comment tu t’y prendras mais chaque chose en son temps. Tu te décides enfin à te manifester, venant poser tes fesses à ses côtés, sur ce banc glacial. Les mains dans les poches de ton jean serré, la tête penchée sur le côté. Tu le regardes. Il fallait que tu le vois pour te rendre compte à quel point il t’a tellement manqué. “ J’ai pas mis quatre ans pour venir t’voir. ” Non, mauvaise entrée dans la matière. Tu stoppes net ce sourire naissant sur tes ourlets à présent guéris de toute plaie. Tu prends un air inquiet. Inutile de jouer les durs, pas maintenant, pas dans ces circonstances. “ On m’a dit c’qui se passe. T’as un endroit où aller ? Tu ” Tu te redresses sur le banc, le corps tourné vers lui. Tu as bien fait d’attacher tes cheveux récemment teintés de couleur blé virant vers le blanc, tes mèches rebelles auraient barré ta vue. Et là, tout de suite maintenant, tu veux voir chaque expression, chaque trait de son faciès. Tu ne veux aucun obstacle. “ Tu peux v’nir chez moi Sky. Comme ça, tu pourras m’tuer dans mon sommeil. ” Arrête Dae. Ton humour noir n’est pas le bienvenu, pas encore. Les traits franchement sérieux, tu répètes. “ Viens à l’appart. J’pourrais aller ailleurs s’t’veux. ” Tu peux rentrer à la maison familiale. Ce n’est pas ce que tu préfères mais tu es capable de tout pour qu’il accepte de t’accompagner. Tu refuses catégoriquement de le voir passer ne serait-ce qu’une seule nuit dehors, dans ce climat peu clément. Pas lui, surtout pas lui.

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┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
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Lou Skywood
Mer 29 Nov - 22:17


I want to forgive forget you








Oublier Dae. Prendre une douche. Se piquer. Dormir quelques heures. Dans cet ordre-là, c’est pas plus mal. Il ressasse sans cesse les images de Dae. L’instant avant d’être tabassé. Ce moment si spécial qu’ils avaient créé. Dae avait dit à de maintes fois « jamais deux fois ». C’était l’une de ces innombrables fois. Avec Dae, c’était plutôt « jamais deux sans trois ». Pourquoi lui ? Pourquoi est-ce qu’il ne lui avait pas demandé d’être exclusif ? N’est-ce pas ce que Dae lui a jeté à la figure il y a seulement quelques jours. Bon sang, il mélange tout. Sky est perdu. Il était dans un océan empli de colère, aux vagues de rages. En plus de ce maëlström, il y a le brouillard désormais. Teinté de peine, empreint d’inconnu. Dae, Dae, Dae. Il est constamment dans sa tête. Quoi qu’il fasse. Où qu’il aille. Qu’importe ce qu’il pense. Dae est là. Un Nemesis horripilant. Un souvenir tout ce qu’il y a d’indiscret. Pourquoi est-ce qu’il n’arrive pas à le chasser de son esprit ? C’est pourtant simple. Sky ne s’est jamais attaché aux choses ou aux gens. Il prend quand il a envie, quand il a besoin. Pourquoi Dae vogue dans son crâne ? Il refuse de croire qu’il a BESOIN de Dae. Il ne veut pas de Dae. Pas après ce qu’il lui a fait.

Prendre une douche. Voilà ce qui lui ferait du bien. Déjà pour effacer les odeurs d’alcool, de clopes, d’homme en rut face aux donzelles qui se trémoussent sur scène. Il vient de rentrer de travailler. Il est fatigué. Les muscles sont tendus. Rien n’est mieux qu’une douche. Brulante. Les milliers de petites pressions des gouttes d’eau qui tombent de la poire. Puis leur sensation quand elles glissent sur la peau. Il passerait des heures sous la douche. Mais Lou doit payer l’eau. Cela fait longtemps qu’il a passé un temps certain sous la douche. Il veut économiser. Sa vie est maintenant ainsi. Il économise. Il doit payer les traites. Il doit faire attention. Chauffage, eau, électricité, voiture, essence, nourriture, assurance. Tout ça est défalqué de son salaire. Alessandro l’a augmenté il y a quelques jours seulement, cela va faire du bien à son compte en banque, mais il ne doit pas se laisser aller. Il doit continuer, s’il veut épargner, s’il veut par la suite, acheter une maison plus grande, plus… plus belle. Il aime cette maison, c’est sa toute première, mais il sait tout de même qu’il ne s’agit là que d’un simple toit, ce n’est pas une maison en brique, rigide, qui ne pliera pas quand le vent se lève. Oui, un jour, il aura une grande maison. Pour être quelqu’un. Vraiment quelqu’un.

Se piquer. Se shooter. S’injecter cette m*rde dans le bras. Cela le soulagera. Il sait que ce n’est que quelques instants. Une heure, au maximum. Mais il n’y a pas Dae pendant une heure. Il oublie même sa propre existence. Il n’y a plus rien, rien que des couleurs, rien que des formes, rien que des textures. Il est aux portes de la Mort quand il se pique. Cela lui permet de dormir plusieurs heures après cela. La sensation est tellement… douce. Doucereuse. Agréable. Terriblement agréable. C’est comme une petite mort. Pour donner une image concrète, la vie de Lou est comme un train sur des rails interminables. Monotone, insipide, morne. Quand il s’injecte ce venin létal, le train entre dans un tunnel. Noir, vide, calme, reposant, doux. Il n’y a plus d’espace, il ne sent même plus les rails sous ses roues. Et au loin, le plus loin possible, une toute petite lumière qui indique dans quelle direction continuer. Et quand il atteint la lumière, cela éblouit et cela redevient ennuyeux, le chemin est tout tracé déjà. Il préfère quand la mort est à sa portée, quand il peut repousser la capuche de sa tête, quand il peut passer le doigt sur le fil de la Faux, quand il peut serrer la Mort dans ses bras et lui dire de l’emmener vers des lieux plus… ailleurs, c’est tout ce qu’il veut. Il veut aller ailleurs.

Dormir. Il a besoin de dormir, Sky. Il a passé un marché, un contrat avec son nouveau boss. Il travaille moins souvent, mais plus longtemps. Il a besoin d’avoir toute sa tête et rien de mieux que de dormir. Quand il dort, il rêve. Les cauchemars sont rares. Il rêve de Dae. Il ne se souvient que des bons moments. Il ne se souvient que des matins dans les bras du coréen. Il ne se souvient que des rires après un coup qui a réussi. Il ne se souvient que des baisers échangés, avide de passion. Il se souvient des fois où il a dû soigner Dae, il se souvient des dessins qu’il a fait, alors que Dae dormait. Il se souvient des tatouages qu’ils ont fait ensemble. Des baisers sur ces tatouages. Il se souvient quand Dae est venu le trouver, ce jour-là. Il n’a pas dit un mot, il est juste entré. Ils ont froissé les draps tant de fois et… et après, il refuse d’y penser quand il dort. Ce ne sont pas des rêves après cela. Et il ne veut pas cauchemarder. Il ne veut que les bonnes choses. Alors Sky penche la tête en arrière et regarde le ciel nocturne. Il ne dormira pas dans son lit. Où dormira-t’il ? Il a besoin de dormir. Il ferme les yeux et tente de prendre un peu de repos. C’est inutile avec tout le bruit autour de lui. Et puis, il y a comme un mouvement. Quelqu’un s’assoit sur le banc. Lou ouvre les yeux, Sky tourne la tête. Dae.

Oublier Dae est impossible. Est-il bien là ? Bien entendu qu’il est là. Dae est toujours là. Partout. Tout le temps. Il l’a dit. Il sait où Lou habite. Il sait où Lou travaille. Il sait avec qui Lou s’envoie en l’air. Sky est blessé, mais Sky ne doit rien dire. La rancœur se suffit à elle-même. “ J’ai pas mis quatre ans pour venir t’voir. ” Sky ne relève pas. Parce qu’il pourrait alors dire une méchanceté. Il pourrait même faire partir Dae. Et Sky ne veut pas cela. Sky veut garder Dae ici, là, sous ses yeux. Entre ses mains. Dans sa tête. Derrière ses paupières. C’est déjà le cas. Mais Sky veut le vrai Dae, pas celui qu’il imagine, chaque seconde. Et puis, Sky lui a demandé de venir le trouver avant quatre ans, non ? Il y a quelques jours, ce sont bien les mots qui sont sortis de sa bouche, n’est-ce pas ? Sky scrute Dae, ce dernier a changé de couleur de cheveux. Il est à portée de main puisque son bras est sur le dossier du banc. Et quand il s’en rend compte, il voit que ses doigts se sont redressés, comme pour aller s’infiltrer dans sa chevelure, mais ils se sont arrêtés, quelques centimètres avant. “ On m’a dit c’qui se passe. T’as un endroit où aller ? Tu ” Donc il sait. Dae sait toujours tout. « Tu » ? « Tu » quoi ? « Tu viens à la maison » ? « Tu veux dormir chez moi » ? Il n’en est pas question. Jamais. Les doigts sont retombés sur le banc. Dae s’est redressé également. Son dos ne touche plus le dossier. Mais Dae s’est tourné vers lui. Sky tire sur la cigarette puis il la retire d’entre ses lèvres avec le pouce et l’index avant de tendre la clope à Dae. “ Tu peux v’nir chez moi Sky. Comme ça, tu pourras m’tuer dans mon sommeil. ”

- Pourquoi pas.

Ce n’est nullement une question. C’est vrai que c’est tentant. C’est ce que Sky veut, non ? Le tuer ? Il l’a dit et redit depuis qu’il est sorti de l’hôpital il y a quatre ans. Tuer Dae. C’est ce qui motive sa vie, non, sa survie. Sa revanche, c’est bien cela, non ? Tuer Dae. Il veut se venger. Il a été tabassé à mort. Il est passé sur le billard. Dae mérite de subir le même sort. Alors il veut tuer Dae. Pas de partie de jambes en l’air avant. Pas de baiser ardent et passionné. Juste la Mort. Il veut tuer Dae. Mais en réalité… Il ne veut pas tuer Dae dans son sommeil. Non, ça serait trop… doux, comme Mort. Il veut que Dae souffre. Il veut que Dae le voit, lui, Sky, en train de lui donner la Mort. “ Viens à l’appart. J’pourrais aller ailleurs s’t’veux. ” Sky n’aime pas trop cette idée. Aller à l’appartement de Dae, à la rigueur… Non, non, il ne peut pas. Il ne veut pas remuer le passé. Tout ce qu’il veut, c’est sa vengeance. Mais étrangement, ce qu’il aime encore moins, c’est que Dae aille ailleurs pendant que lui tourne en rond dans l’appartement de son Nemesis.

- Non. Non, pour quoi ? Non, pour aller à l’appartement ? Non pour le laisser aller ailleurs ? Non pour le tuer ? Non pour quoi ? Sky soupire et se lève du banc. Il tire sur la cravate à son cou, pour libérer un peu son col. Non, je ne te tuerais pas dans ton sommeil. Je veux que tu me vois et je veux que tu souffres. Pourquoi cherche-t’il à expliquer ? Pour énerver Dae ? Peut-être. Pour passer sa propre frustration ? Peut-être. Il ne demande pas pourquoi Dae est là. Il l’a dit déjà. Il sait tout. Il passe une fois de plus les mains dans ses cheveux, les tirant en arrière. Quand ses mains retombent le long de son corps, les cheveux reprennent leurs places précédentes. Il tire une dernière fois sur la cigarette avant de la bazarder dans le caniveau non loin de là. On y va ? Sky a trop de fierté pour accepter verbalement l’offre de Dae. Il a accepté. Pourquoi ? Alors que son esprit lui dit non ? Qu’il ne faut pas aller dans l’antre du démon ? Il a accepté sans sourciller. Il a accepté sans protester. Sky fait l’inverse du bon sens. Pourquoi ? Et pourquoi pas ? J'ai besoin de prendre une douche.

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Tu les as vu. Ces doigts qui s’étaient glissés vers tes cheveux avant de se stopper net. Comme s’il venait de se rendre compte de sa bêtise. Alors, maintenant, te toucher est synonyme de connerie ? Oui, certainement et cela renforce cette boule dans ton estomac. Tu le sais déjà Dae. Tu as tout foutu en l’air. En quelques minutes tu as détruit tout ce que vous avez construit pendant des années. Ta relation avec Sky a petit à petit évolué. Si au départ tu l’avais seulement considéré comme un ami à conserver, plus tard, une attraction mutuelle s’était installée. Comment, quand ? Tu n’en sais rien. Ça s'est fait naturellement, comme une évidence entre vous. Tu ne sais même plus quand tu l’avais désiré pour la première fois. Tu ne te rappelles plus à quel moment exactement, tu t’es réveillé, le sexe gonflé et l’image du brun collée dans ta tête. Tu peux juste dire, avec certitude, que tu l’as convoité comme personne auparavant. Avec des fourmillements incessants, le myocarde qui tambourine fortement et l’envie qui explose d’un coup, sans prévenir. Ca t’es tombé dessus et depuis, tu en es esclave. Esclave de cette foutue soif insatiable. Pendant ces quatre années écoulées, tu as papillonné d’une chair à une autre. Une fois, pas deux. Ta devise, tu l’as respecté à la lettre. Aucun engagement, aucun sentiment. Rien que deux enveloppes s’adonnant aux voluptés sexuelles. Il fallait que tu le revois pour te rendre compte ; pendant tout ce temps, tu ne vivais plus non, tu survivais. Toutes ces femmes et tous ces hommes ? Ils ne sont que des pâles copies sans aucune saveur. L’orgasme, le vrai, celui qui fait tourner la tête, celui qui éjecte le corps au septième ciel, tu ne l’as plus jamais vécu. Il était le seul à te faire sentir “vivant, aimé et désiré.” Et là, il ne s’autorise plus aucune forme de tendresse envers toi. Il ne veut plus te toucher les cheveux, il ne veut plus aucun rapprochement physique entre vous et tu en es le seul fautif. De quoi alimenter cette haine tournée vers ta propre personne. Tu essaies pourtant d’en faire abstraction. C’est dur, difficile, quand ta seule envie est de te donner des coups ou de te jeter sous un camion. Mais non, tu n’en as pas le droit. Tu appartiens à sa revanche comme il l’a si bien dit. Alors si tu dois mourir, il doit être ton assassin. Il l’est déjà, d’une certaine manière. Chaque jour, tu crèves un peu à la pensée machiavélique de ne plus l’avoir dans ta vie. Tes sourcils qui se sont froncés sous le poids de tes réflexions se haussent alors, sous le coup de ses mots. Pourquoi pas quoi ? Pourquoi pas ne pas t’achever une fois pour toute ? Pourquoi pas … t’accompagner chez toi ? La deuxième possibilité te semble si ridicule. Tu t’attends à ce qu’il t’envoie chier, royalement. Tu te prépares déjà à énumérer plusieurs arguments. Et peut-être que si tu vas ailleurs, il acceptera ? Encore ce non si terrible qui fracasse tes tympans. Merde. Comme à chaque fois que ton âme est torturée, tu fais glisser ce bâton toxique entre tes ourlets. Tu donnerais tout pour un bon verre de vin rouge. Tu n’as pas bu une seule goutte toute la soirée et c’est un exploit, te connaissant. C’est que, malgré tes essais infructueux de pouvoir l’oublier, tu as déjà prévu d’aller le voir. Perdre du temps chez toi à faire mine de bosser, te rendre au sauna, tout ça n’était qu’une perte de temps car depuis le début de la journée, tu n’avais qu’une seule hâte ; le revoir.

Alors oui, tu es resté sobre pour contrôler chaque mot, chaque réaction. Tu voulais avoir l’esprit éveillé et préparé à toutes les éventualités. Tu t’apprêtes d’ailleurs à lui sortir un premier argument quand il se redresse sans pour autant s’éloigner du banc. Il ne veut pas te tuer dans ton sommeil. Il veut que tu souffres. Parce que, selon lui, tu ne souffres pas assez ? Non Dae, dis rien. Ne t’emporte pas. Ne fais rien que tu pourras regretter par la suite. “ On y va. ” Attends … Tu hallucines alors que tu n’as pas bu une seule goutte d’alcool ? Ou bien, ses lèvres viennent réellement de murmurer ses mots ? Tu ne bouges pas de ton emplacement. Tu es certain d’avoir mal compris, ce n’est pas possible autrement. C’est lorsqu’il affirme vouloir prendre une douche que toutes les pièces du puzzle s’organisent dans ta tête ; il accepte ta proposition. Putain ! Tu crois pas tes oreilles mais tu te fais violence pour ne pas sourire de toutes tes dents. Garde ta dignité. Tu tires alors deux, trois fois sur ta cigarette et tu te remets sur tes pieds à ton tour avant de la jeter dans un caniveau. Tu fais un geste de la tête vers la voiture de Sky. “ Ok. On prend ta voiture ? J’suis venu à pied. ” Oui tu as marché pendant de longues minutes. Tu as laissé ta moto, la femme de ta vie dans le garage. Aujourd’hui tu n’as pas éprouvé ce besoin de liberté, tu voulais juste le voir, lui. Et là, tu as touché au jackpot vu qu’il rentre avec toi ! Cette nuit a toujours été si belle ou bien tu viens d’en prendre conscience ?

Une tombe. Tu es silencieux comme une tombe. Il y a juste le bruit du moteur qui ronronne ainsi qu’une musique country dégueulasse qui passe à la radio. Au moins, elle est là pour meubler le silence entre vous. Toi, tu as peur de rompre la magie du moment. Tu as peur de dire ce qu’il ne faut pas et qu’il décide de faire demi-tour. Tu refuses cette possibilité alors oui, tu te tais. Ta tête glisse sur la vitre de laquelle tu arrives à voir son reflet. Tu le contemples, pendant tout le chemin. Il a l’air si fatigué, si épuisé. Comment peux-tu faire pour y remédier ? Rien. Tu as perdu ce droit. C’est le cœur lourd et à la fois léger que tu ouvres la portière pour descendre. Tu tapes rapidement le code de l’interphone et tu le laisses passer devant toi. Dans la cage électrique, tu restes une fois de plus muet. Tu regardes juste les numéros défiler. Cinq, six, sept, vous voilà arrivés. D’un pas rapide, tu sors de l’ascenseur et tu ouvres la porte d’entrée. Tu allumes les lumières connaissant leur emplacement exact et là, catastrophe. Ton appartement est dans un désordre phénoménal. C’est que, tu n’as tellement pas eu le temps de ranger, ces derniers jours. Tu le laisses entrer et directement tu fais un geste de la main vers la salle de bain, propre, au moins. “ Vas y prends ta douche, tu connais la maison. ” Et l’appartement n’a pas changé. Ses murs sont toujours blancs. Sa décoration est toujours blanche. La fourniture est de la même couleur. Un contraste évident par rapport à la noirceur de ton être. Dès que Sky disparait dans la salle d’eau, tu te transforme illico en une femme de foyer modèle ; un speedy Gonzales version sud-coréenne. Tu ramasses tes fringues qui étaient éparpillées un peu partout, même la télé n’a pas été épargnée. Tu mets tout dans la corbeille à linges, tu remets les cousins à leur place initiale, tu vides les cendriers et tu allumes une bougies parfumée. Quand le résultat te semble acceptable, tu prends place sur le canapé. Tu t’avachis dessus. Non, mauvaise posture. Tu plies une jambe sur sa jumelle, un coude appuyé sur ta cuisse, la tête calée contre la paume de ta main. Non, mauvaise idée … Tu râles silencieusement. Il n'y a rien qui puisse baisser ta nervosité alors, penché en avant, tu enfouies ton visage entre tes mains et tu soupires longuement comme pour calmer ton palpitant ainsi que tes hormones. Au bruit de ses pas, tu tournes la tête vers lui avant de te redresser. “ J’t’ai laissé des habits propres dans la chambre. D’ailleurs, tu pourras dormir dans la chambre, j’crècherai ici. ” Sur ce même canapé qui a témoigné de vos ébats. Cette même chambre dans laquelle vous vous êtes maintes fois, adonnés à un plaisir démesuré. Ça te frappe de plein fouet. Tu n’as rien changé pendant quatre ans. Ton appartement est resté le même. Là, sur ta table de chevet, tu as une boule de verre qu’il t’a offert un jour, lors d'une de vos infractions. Tu l’as gardé, ton petit trésor inestimable. Merde, tu as oublié de la cacher celle-là. Faut dire que tu n’as pas du tout prévu cette tournure des événements. “ T’as faim ? ” C’est comme si tu voulais fuir tes propres réflexions. Et puis merde, tu n’as rien jeté de ses cadeaux, rien. S’il doit le voir, il le verra, point.

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•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
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Lou Skywood
Jeu 30 Nov - 10:04


I want to forgive forget you








Sa voiture ? Lou tourne la tête vers la voiture en question. Elle est garée hors de la zone de sécurité, à cause des poubelles ramassées et mises devant son allée. Voilà pourquoi il a dû trouver une place de parking loin de sa maison. Il fronce les sourcils. Comment ça se fait que Dae soit déjà présent. Surtout s’il est venu à pied ? Est-ce qu’il habite proche ? Non, sinon il ne dirait pas de prendre la voiture. Alors comment se fait-il qu’il soit déjà présent ? La fuite de gaz n’est arrivée qu’il y a peu de temps, les pompiers l’ont sorti de sa maison… quand ? Il regarde sa montre. Il a fini son boulot, il est revenu chez lui, il a cherché une place de parking, il est entré et il allait s’allonger pour se shooter quand le pompier a toqué à sa porte. Quelle heure est-il ? C’est impossible que Dae parte de chez lui, Lou ne savait pas où et arrive ici en si peu de temps. C’est un mystère à éclaircir. Très bien, qu’ils prennent la voiture. Il a toujours les clés dans la poche de son manteau.

En quatre ans, il a officiellement passé le permis de conduire, il a même acheté une voiture. C’est bien la sienne, payée avec ses sous. C’est même la première chose qu’il a acheté, à crédit, lors de son premier mois de salaire. Une avance, et un crédit. Mais il était hors de question de retourner dans la maison des Parks et pendant les premières nuits, après sa sortie de l’hôpital, il a dormi dehors, alors dès qu’il a pu, il a acheté la voiture, pour avoir au moins un toit sur la tête. Son patron de l’époque n’était pas content, mais il avait accepté. Et puis, au fil du temps, il avait acheté un peu de tout et n’importe quoi, pour un petit confort. On aurait presque dit un grand-père dans son petit cocon. Il grimpe dans sa voiture et démarre le moteur. Dae ne lui a pas dit où aller. Il a dit « l’appartement », ça signifierait-il qu’il habite toujours le même ? De toutes manières, c’est le seul endroit qu’il connaisse. Il ne va pas le conduire à la demeure familiale des Jung. La radio se lance toute seule et il ne fait pas attention à ce qui passe. A cette heure-là de la nuit, c’est soit de la country soit des interviews que personne écoute. Dae ne parle pas, ce qui ne lui ressemble pas. De toutes manières, Sky est fatigué. Le coude contre la portière, les doigts qui frottent pensivement le front, il regarde la route sans vraiment la voir. Le chemin est automatique, il finit par se garer devant l’immeuble.

Soudainement, il n’a pas envie d’y entrer. C’était idiot de sa part de vouloir venir ici. Il n’a même pas refusé, ne serait-ce qu’une fois, la proposition de Dae. Pourquoi a-t’il accepté de venir ici ? Dae fait le code et bêtement, comme un fantôme, Lou suit. Même dans l’ascenseur, alors que Dae fixe les étages qui défilent, Lou, lui, regarde Dae. Les cheveux blonds, les piercings, les tatouages. Au final, Dae n’a pas changé. Pas le moins du monde. Cela fait quatre ans qu’il ne l’a pas vu ainsi. Au commissariat, il y a quelques jours, il était grimé. Et puis il l’a cogné et son visage a été boursouflé. Mais là, là, il est tel qu’il était il y a quatre ans. Rien a changé, sauf peut-être la lueur dans son regard, mais il ne la voit qu’à moitié. Encore une fois, il suit Dae dans le couloir, jusqu’à la porte. Une clé, un interrupteur et tout lui saute à la figure avec une force magistrale. Il ne veut pas entrer. Là, c’est clair, net et précis. Il ne veut pas entrer. Il reste figé sur le pas de la porte alors que Dae pénètre dans ses pénates. Il ne veut pas entrer. Dae le dirige immédiatement vers la salle de bain. Lou obtempère. Même s’il ne veut pas entrer. Son cerveau lui a pourtant intimé l’ordre de ne pas entrer alors que son corps a simplement obéi.

C’est à peine s’il regarde l’intérieur de l’appartement, il passe par la case salle de bain directement. C’est trop compliqué, cela évoque trop de souvenirs. Désormais seul, la porte fermée, il s’appuie dessus quelques instants. Mais pourquoi s’inflige-t’il autant de douleur et de souffrance ? Il ne devrait pas être là. Il a bien des amis qui pourraient l’héberger. Peut-être même, au pire, aller dormir au travail, dans la boite de strip, les longues banquettes sont confortables… Dans un soupire, il se décale de la porte et retire le manteau qu’il pose sur une chaise. C’est au tour des godasses, du veston et de la cravate. Le tout sur ou sous la chaise. Il vire le reste sans chercher à plier quoi que ce soit et finit sous la douche de la baignoire. Il enclenche le mitigeur, et n’hésite pas à programmer de la chaleur, brulante. Son regard se pose sur la première paroi et les fantômes passés ressurgissent. Qu’importe où il regarde, contre chaque mur, Dae et lui… Une boule se forme dans son ventre. Même lorsqu’il regarde par terre, la baignoire, il revoit les nombreuses fois où… Il ne se rend même pas compte que les larmes se mêlent à l’eau qui vient du pommeau de douche. Lou se lave les cheveux, pour tenter de chasser les images, de s’occuper l’esprit, d’oublier tout ce qui a pu se passer entre eux. Même le shampoing de Dae est le même qu’il y a quatre ans.

Quand finalement, il sort de la douche, après il ne sait combien de minutes, voire dizaine de minutes, il attrape la première serviette qui traine. Son regard tombe sur ses vêtements entassés. C’est pratiquement insurmontable cette douleur en son ventre. La seringue. Il pourrait très bien… là, dans la baignoire ? Il a terriblement envie. Tellement envie. Mais non, il sait que s’il s’injecte ça, il dormira après. Et il n’a pas envie de dormir dans une baignoire, encore moins celle de Dae. Mais l’idée de partir pour un pays lointain, où il n’y a plus de douleur, plus de… plus rien du tout est tentante, attirante, douce. Voilà, c’est ça qu’il cherche. Il veut un peu de douceur. Au moins pour cette nuit. Il est tellement fatigué. Alors serviette en pagne, il sort de la pièce. La voix de Dae lui vient immédiatement. Il retourne donc dans la pièce principale. Ca a l’air rangé à la va-vite, une bougie sur la table. Allumée. Il espère quoi ? Rendre la pièce romantique ? Elle n’a jamais été romantique cette pièce. Lou hoche du chef. Ok, très bien, des vêtements propres. C’est ce qui lui faut. La suite des paroles, il a bien une idée de comment y répondre, mais pas tout de suite, d’abord les vêtements. Il pousse la porte de la chambre, mais n’y entre pas. Bon sang, la boule dans son ventre grossit et l’alourdit. Il avait l’impression d’avoir une balle de tennis maintenant c’est une boule de bowling.

Non, c’est trop. Cette fois-ci, c’est beaucoup trop. Une grimace douloureuse traverse son visage, il fait demi-tour, retourne dans la salle de bain et attrape ses vêtements. Il farfouille dans la poche de son manteau. La seringue. Il choppe la cravate et cette fois, il va dans la chambre, fermant la porte derrière lui. C’est peut-être ici, dans l’antre du fantôme qu’il pourra trouver la mort, la vraie, s’il s’injecte le liquide transparent dans le bras. Oui, il en est persuadé. De toutes manières, il a trop mal. Ca ne peut plus durer. Il se couche sur le lit, au-dessus des draps, il ne prend pas la peine d’aller sous la couette. C’est là qu’il voit la boule en verre sur la table de chevet et il l’attrape. Qu’est-ce qu’elle était moche cette boule. Des fausses plantes en plastique, une mini-maison en plastique, des petits bonhommes en plastique. Le truc qui ne vaut pas cher, mais qu’il avait volé dans une maison. Au départ, c’était pour balancer une connerie à Dae. Mais Dae l’avait gardé. Couché sur l’oreiller de Dae, la boule contre lui, il regarde la seringue avec les doigts tremblants. Il ne devrait pas faire cela ici… La voix de la raison tente de le remettre dans le droit chemin, mais c’est trop tard, la décision est prise.

La cravate est vite ceinturée autour de son biceps gauche. La veine ressort quasi instantanément et il plante l’aiguille sans remord. Lou lâche le tissu pour relacher la pression dans le bras. Son regard scrute les environs immédiats. Il n’y a rien qui pourrait lui faire du mal quand il se réveillera. Avec le pouce de sa main droite, il appuie sur la seringue, s’injectant le produit dans la veine. Il sait que l’effet est quasi immédiat, alors il prend une dernière grande inspiration et alors que son monde s’obscurcit, dans un dernier sursaut de lucidité, il retire la seringue de son bras.

- Dae…

Est la seule chose qui s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’il sombre dans un trip. Ce n’est qu’un murmure, mais déjà Lou n’est plus là. Et en effet, c’est immédiat, les battements de son cœur ralentissent, au point de croire qu’il n’y en a plus, quant à sa respiration, il y a une dernière expiration alors qu’il prononce le nom de son Nemesis, avant que, elle aussi s’estompe presque complètement. L’esprit de Sky s’accroche quelques secondes à l’image de la boule de verre tout contre lui, mais rapidement, il se noie dans un océan de noirceur, de paix et de tranquillité. Il espère qu’il pourra dormir après son trip. La chambre tombe dans un silence de pierre tombale. Sky, sur le flanc, sur le lit, la boule dans une main, la seringue dans l’autre, les systèmes cardiaques et respiratoires à l’extrême minimum, on pourrait vraiment le penser pour mort.

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Jeu 30 Nov - 16:58

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Ce n’est pas ce que tu as prévu, hein Dae ? De te retrouver dans ton appartement, accompagné. Non, tu n’as pas ramené une conquête passagère qui n’aura aucun impact sur ta vie. Tu es avec lui. Le seul et l’unique lui. Ta géhenne et ton Eden. Ton passé, ton présent et ton futur. Oui, ton futur et tu feras tout le nécessaire pour qu’il en fasse partie. Il t’a fallu du temps pour assimiler son importance. Il était, il est et il restera ta personne. La tienne. Tu n’y peux rien. Tu pourras te voiler la face autant que tu le voudras. Tu pourras pester, faire mine de t’intéresser à d’autres chairs, de clamer haut et fort que tu te portes bien. Tu sais que c’est futile, ces affirmations. Tu ne peux pas t’intéresser à d’autres individus. Tu ne vas pas bien car il te manque, tout le temps, chaque seconde. Chaque jour sans lui est une torture. Un châtiment bien mérité mais pour combien de temps ? Pour combien de temps encore vous allez vous déchirer de cette manière ? Quand est-ce qu’il pourra enfin revenir dans tes bras ? Il y a une alarme dans ta tête. Elle clignote, rouge, scintillante. Elle te rappelle cet épisode fâcheux. Elle te rappelle ce que tes mains ont fait. Le péché ultime exécuté sans aucun scrupule … T’en as marre d’attendre ? Disons, que ce n’est que le début. Tant que sa revanche n’est pas achevée, tant qu’il n’est pas rassasié, il y aura pas de place pour un “vous”. Peu importe tes lamentations, telle est la réalité. Patience. Tu dois te munir de cette vertu et dieu sait à quel point cet exercice est tellement pénible pour toi. Tu es l’impatience incarnée. Faire la queue dans un supermarché ? Attendre un appel quelconque ? Ces petits événements de la vie quotidienne, tu ne les connais pas. Tu n’as jamais fait la queue dans un supermarché et tu n’as jamais attendu une quelconque information importante à l’autre bout du fil. C’est pour cette raison que l’une des tâches de Noé est de passer les commandes et autres nécessités dans la boutique. Plutôt mourir que poiroter indéfiniment. Et pourtant là, putain là, là tu en es capable. Attendre qu’il vienne vers toi même si ça peut prendre des années ? Un jeu d’enfant. Tu veux patienter. Tu vas patienter. Tu n’as pas d’autre choix et le perdre encore une fois ne fait même pas partie de l’équation. Non, plus jamais.

C’est plus fort que toi. Tes prunelles sombres se posent immédiatement sur son enveloppe parsemée de gouttelettes d’eau. Le tapis fin de ses arabesques est noyé sous de nouvelles tâches d’encre. De nouveaux symboles. De nouvelles histoires dont tu ignores le récit. C’est parti pour un nouveau pincement au cœur et des picotements au niveau du bas ventre. Pourtant, tes billes ne cessent leur contemplation, passant de ses biceps, ses pectoraux jusqu’à la naissance de son pubis. C’est toi où il a perdu un peu de poids ? A-t-il du mal à manger ? Se repose t-il correctement ? Des questions qui fusent d’un coup dans ta tête sans que tu n’arrives à rompre ton observation sur ses bribes de chair tatouée. Combien de fois, tu as touché ses abdomens, ta serpentine goûtant à son nombril avant de descendre plus bas ? Trop de fois. Son corps, tu le connais par cœur. Chaque détail de chaque partie est déjà passé sous le rayon x de tes prunelles éternellement gourmandes. C’est pour cette raison que tu n’as aucun mal à non seulement noter cette perte de poids. Non, n’y penses pas. Vas y, ravale ta salive et esquisse un petit sourire. Tout va bien. Engage la discussion, comme si de rien n’était. Il est le premier à mettre un terme à cet échange. Enfin … il n’y a pas eu un réel échange. Tu as parlé seul, comme un con, face à une muraille dressée fièrement et incassable. Quand il disparaît dans ta chambre sans susurrer la moindre syllabe, cela te rend chèvre. Un peu. Parce que tu arrives à passer outre et lui laisser le temps nécessaire pour revenir vers toi. En attendant, tu t’enfermes dans la salle de bain dans le but de prendre une douche. Salvatrice et brûlante. Peut-être qu’elle arrivera à laver tes péchés. A enlever ta culpabilité. A calmer tes ardeurs aussi. Elle t’aide à organiser tes pensées ; tu le laisseras tranquille. Il reviendra vers toi quand il en aura envie. Voilà, bien Dae, bravo. Tu te félicites connaissant ton défaut le plus accablant ; cette maudite impatience.

Ok. Tu as essayé. Vraiment et avec acharnement. Tu as essayé de t’occuper comme tu le pouvais. Tu as préparé des pâtes parce que c’est le seul plat que tu maitrises et qui demande pas beaucoup d’effort. Enfin, si on peut appeler des pâtes et des saucisses un plat. Tu as regardé ton téléphone, consulté tes mails et messageries, tu as remis un peu plus d’ordre dans la pièce et pendant tout ce temps, tu n’as pas cessé de regarder vers ta chambre à coucher. La porte demeure scellée, te refusant l'accès. Putain, que fait-il ? Peut-être qu’il dort ? Oui c’est sûrement le cas. A-t-il enfilé les habits que tu lui as laissé sur le lit ? Se tient-il bien au chaud sous les couvertures ? Ça te bouffe. Tu veux savoir. Tu veux vérifier. Tu te ronges les ongles et quand tu en as marre, tu retrousses les lèvres sur le côté gauche de ta bouche. C’est décidé, tu vas répondre à tes propres interrogations. Doucement, tu ouvres la porte qui, heureusement, ne grince pas sous la pression que tu exerces. Il est là, sur ton lit. Il est à moitié nu et les couvertures se trouvent sous sa masse corporelle. Tu as mis le chauffage mais il fait un peu frais quand même. Tu reviens sur tes pas pour te diriger vers ta garde robe. C’est une petite pièce que tu as aménagée seulement pour stocker toutes tes affaires. Et elles sont si nombreuses, fashion victim comme tu es. Tu ouvres un grand tiroir d’où tu sors une couverture. Marchant sur la pointe des pieds, tu reviens dans ta chambre. Tu essayes de ne pas faire le moindre bruit. Tu mets délicatement le tissu épais sur son corps et … quelque chose cloche. Son ventre met du temps à se relever. Le rythme est lent, trop lent. Passablement paniqué, tu glisses ton index sous ses narines. Ce n’est pas normal n’est-ce pas ? Tout est au ralenti. C’est là que tu la remarques. Ce poison destructeur. Une seringue. Une foutue seringue qui repose paisiblement dans sa main droite. Tu passes ta main sur ton visage. Il devait être clean. C’est ce qu’on t’a certifié et pourtant, le voici, sur ton lit, amorphe entre la vie et la mort. Maintenant que tu es proche, tu la vois, cette cravate roulé autour de son bras sans pour autant le serrer. Tu ne rêves pas n’est-ce pas ? Tu n'est pas entrain de créer des scénarios catastrophiques. Peut-être que c'est sa première fois ? Ou peut-être qu'il voulait juste essayer ? Mais oui … bien sûr Dae. Tu cherches, par tous les moyens, à fuir cette constatation assassine. Ce n’est pas sa première fois et ce n'est pas de l'héroïne. Cette drogue l’aurait aidé à planer, à voir monts et merveilles, à sentir une dizaine d’orgasmes successifs. Ses yeux, auraient été grands ouverts et dilatés. Non, cette merde qui coule dans son sang c’est de la kétamine. Tu mets ta main à couper. Tu connais les drogues mais tu n’y touches pas. Au départ, c’était par obligation vu l’aversion absolue de ta mère pour ces addictions et ensuite, tu as vu de tes propres yeux l’effet ravageur sur les gens. Des personnes avaient tout perdu pour une seringue. Des mères avaient abandonné leur chair pour une dose. Tu ne veux en aucun cas finir dans un entrepôt infecté et là, tu as peur. Peur pour lui, peur de le perdre non pas à cause de tes conneries mais à cause de ce venin annihilateur. Sans trop peser le pour et le contre, tu glisses à ses côtés, sur le lit. Ton bras gauche sous le poids de ta tête en guise d’oreiller, ton autre main tu la poses sur sa poitrine pour vérifier son rythme cardiaque. Tu ne peux rien faire dans ce genre de situation. Tu dois patienter. Encore ce mot énervant. Tu soupires doucement. La fatigue s’impose à tes paupières. Elles sont lourdes mais tu résiste. Tu dois rester éveillé. Tu dois être là cette fois et ne pas t’enfuir. S’il se passe quoi que ce soit, tu appelleras les urgences et cette fois, tu leur parleras correctement. Tu te contenteras pas de leur balancer l’adresse avant de raccrocher. Non, tu resteras avec eux au téléphone. Tu feras tout ce qu’ils te demandent. Alors par précaution, tu fais sortir ton cellulaire que tu gardes tout près, au cas où. “ J’suis là Sky. ” Et tu n’iras nulle part cette fois. Plus, jamais. Encore sans réfléchir, tu approches ton visage du sien. Tu aimes sentir son souffle te chatouiller la peau. Et puis, cela t’aide à vérifier qu’il respire encore, toujours. La proximité entre vous le dérangera, tu en es certain mais tu t’en fous. Ses états d’âme, tu t’en occuperas après. Là, ce qui compte c’est sa sécurité. Alors, tu restes et tu bataille pour résister au sommeil. Malheureusement, Morphée et ses bras n’acceptent pas de refus et finalement, les rideaux de tes prunelles s’abaissent, ta tête à côté de la sienne, ta main sur son torse. Tu es bien là, tellement bien que plus rien n’existe tout autour. Il y en a plus que vous. Ce vous que tu rêves d’embraser une fois de plus. Juste, Sky et Dae.

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•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
I want to forgive, no, forget you [DAE] Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
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Le petit plus
Triggers: Aucun
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Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
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Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Jeu 30 Nov - 21:40


I want to forgive forget you








Oh non ce n’est pas la première fois. Bien sûr que non ce n’est pas la première fois. Quatre ans à succomber à l’appel de ce poison. Lou sait parfaitement que cette chose est… détruit son corps, son être, son esprit. Mais il n’a que cela pour effacer, temporairement Dae. Les fantômes sont parfois trop présents, trop réels et il ne peut pas se retenir. C’est trop douloureux. Il a besoin de ça pour dormir. C’est vrai qu’il s’endort comme un bébé après. C’est peut-être pour cela qu’il ne cauchemarde jamais avec Dae. Parce qu’il s’est empoisonné les veines avant de dormir. Alors oui, ici, dans l’antre même de Dae, au milieu des milliers de souvenirs qu’ils ont ici même, il ne peut pas faire autrement. Il l’aurait fait chez lui de toutes manières. Et là, c’est une nécessité. Non, il n’est pas accro. On est jamais accro à la Special K. On s’habitue par contre, à la dose. On a besoin de plus pour partir au pays de la Grande Faucheuse. Et cela fait quatre ans pour Sky. Quelques gouttes supplémentaires et c’est la mort assurée. Mais comme tous les drogués, même s’il n’est pas accro, il ne le voit pas.

L’aiguille entre dans sa peau, il sent la veine se perforer et il relâche la cravate qui sert de garrot. Voilà. Déjà son cerveau prévoit un trip au pays des merveilles. Il se sent relaxé, alors qu’aucun produit ne pollue son sang pour le moment. Il serre dans sa main gauche, celle contre le lit, la boule de verre avec les petits bidules en plastique et qui vaut trois francs six sous. Pourquoi Dae l’a-t’il gardé ? Il ne sait pas et là n’est pas la question. Sa main droite fait office de bourreau et alors qu’il prend l’inspiration, le produit est injecté. L’expiration vient avec le retrait de l’aiguille de son bras. Ses yeux se ferment et le monde devient noir. Tout noir. Rien d’autre que du noir. Pas une pensée. Dae n’existe plus. Le tabassage n’existe plus. L’appartement n’existe plus. Les Parks n’existent plus. Il n’y a plus rien. Pas même son corps. Rien, rien de rien. Il ne sait pas quelle forme il a, il est juste bien. Bien dans ce noir total. Pas d’apesanteur, pas de lourdeur. Rien. Pas de repère spatiaux temporels. Rien. Rien du tout. Tout ce qu’il sait, c’est que son corps s’arrête. Quelque part. Loin de là. Il a l’impression de ne plus avoir besoin de respirer. Il n’a ni chaud, ni froid. Il n’entend rien. Rien du tout. Et le noir devient encore plus noir. Il y a des publicité qui vante que les lessives lavent plus blanc que blanc. Et bien, ici, c’est la même chose. C’est plus noir que noir. C’est obscur. Mais il y est bien.

Le temps n’ayant plus d’importance, l’esprit étant parti à des millions de kilomètres, il n’entend pas Dae entrer. Il ne sent pas ses doigts sur son visage, il ne sent pas la couverture qui est mise sur lui. Il ne sent pas le lit qui s’affaisse un peu alors que Dae prend place. Il ne l’entend pas. Il dort du repos du Juste comme un certain poète écrirait. Lou se meurt. Il n’y a pas d’autre mot. C’est une mort qu’il côtoie depuis de nombreux mois. Il erre, vagabonde dans une noirceur éternelle. Il ne cherche pas l’étincelle qui le ramènerait dans le monde des vivants. Il ne sait pas combien de temps il se passe, car le temps est sans importance. Finalement, sans y prêter attention, il aperçoit, au loin, une faible lueur. Et un bruit, comme celui d’un train lancé à grande vitesse qui vient droit vers vous alors que vous vous trouvez sur le quai de la gare. VOUUUUM. BOUUUUUM.

Lou ouvre les yeux brusquement. Il ne bouge pas. Il ne voit pas encore. Il est parti trop loin. Sa main cherche à se débarrasser de la seringue, c’est son instinct premier, mais il n’y a plus rien entre ses doigts. Ceux-là même, ils les passent sur son visage. Il cherche à se rattacher à la réalité. Le bout des doigts est glacé, son visage est brulant. C’est un contraste qu’il aime beaucoup. Il a l’impression d’être à bout de souffle et son pouls bat la chamade. Il ne bouge toujours pas. D’abord, faire le point avec ses repères. Où est-ce qu’il est ? Quelle heure est-il ? Tout ça. Alors que ses yeux font la mise au point, Lou se rend compte que le visage de Dae est tout proche. PROCHE. Trop proche. Il veut reculer, mais il n’y a pas que son visage qui est proche. Son corps, sa main qui touche son ventre. C’est Dae, en tant qu’entité qui est bien trop proche. Quelle heure est-il ? A travers la fenêtre, il voit que c’est encore la nuit, pas d’éclaircie à l’horizon. Une ou deux heures, grand maximum depuis qu’il s’est piqué. Bon sang… la seringue ? Il la cherche car il ne faudrait pas se blesser avec. Mais rapidement, il la voit sur la table de chevet, derrière Dae. Il sent la couverture. Dae. Ca ne peut être que Dae.

Sky veut se reculer. Sky veut partir. Sky veut mettre le plus de distance entre lui et Dae. Et pourtant, Sky ne bouge pas. Qu’est-ce qui se passe en ce moment dans sa tête ? Pourquoi son corps n’obéit plus à ce qu’il veut ? Conflit d’intérêt ? Il ne sait pas. Lou lève le bras, ses doigts frôlent la joue de Dae, qui dort. Mais ils ne le touchent pas. Ils se plient juste avant, alors qu’ils n’étaient qu’à quelques millimètres. Ses yeux grimpent sur son visage, ses cheveux, ceux qui lui sont tombés sur ses traits, ceux qui bougent sous son souffle. A nouveaux, ses doigts refont des siennes, voulant toucher sa joue pour s’y déposer, mais à nouveau c’est un spasme qui les retient. Lou expire tremblotant. C’est l’effet indésirable de la kétamine. La période après le trip est toujours un peu frileuse. Il veut remonter la couverture sur lui, mais dans sa main, il y a quelque chose. C’est la boule de verre, il était en train de la serrer comme si sa vie en dépendait. Il relâche la boule doucement et remonte la couverture. Cette boule qu’il reprend et regarde, tournant légèrement le visage pour l’observer de plus près. Elle a pris un peu la poussière. Pourquoi est-ce que Dae l’a gardé ?

Finalement, il l’abandonne contre la tête de lit et ses doigts réaffirment l’envie de toucher Dae. Lou regarde Dae. Son visage tant chéri, son cou aux immenses tatouages qu’il a toujours vénérés et son torse, bon sang, son torse est tellement… Le papillon. Il est nouveau. Il est magnifique. C’est étonnant et cela attire un demi-sourire sur les lèvres de Sky. Dae, lui, l’homme si fort, si puissant, si belliqueux, il se fait tatouer un frêle papillon, et lui, Sky toujours dans l’ombre de Dae, il se fait tatouer un aigle en majesté, presque au même endroit. Doucement, sans s’en rendre compte au début, son index retrace les contours dudit papillon. Il remonte un peu plus haut, s’attardant sur les tatouages qu’il connait, refaisant les gestes qu’il entreprenait il y a quatre ans et plus. C’est le cou de Dae qu’il préfère, qui est le plus hypnotisant. Et cette peau est si douce. De cette fleur bleutée à sa nuque, de ce bleu intense sur son épaule. Ses doigts remontent encore, jusqu’au visage et il repousse les mèches presque blanches, pour…

Sky s’arrête un court instant, deux ou trois secondes, tout au plus. Il connait Dae par cœur. Sur le bout des doigts. Et quatre ans n’ont rien effacé. Dae est réveillé. Dae garde les yeux fermés. Depuis quand ? Il ne le sait pas. Il a envie de lui foutre un poing dans la tronche à cause de cela. Dae se joue de lui. Mais pourtant, durant ses deux ou trois secondes, Sky ne fait rien de répréhensible. La colère monte à nouveau, dans son cœur, dans son âme. Il veut partir. Il ne veut pas rester là. Mais ses doigts persistent et signent, ils refusent de quitter ses cheveux, ils refusent de frapper ou de repousser Dae. Ils viennent jusqu’à l’oreille qu’ils caressent, jusqu’au front et là, ils disparaissent, tous, sauf l’index. Ce dernier descend lentement l’arrête nasale jusqu’au bout du nez. Il se laisse tomber sur le philtrum et glisse sur l’arc de Cupidon. La boule réapparait dans son ventre et une expression d’intense douleur ressurgit sur son visage. Non, il n’a pas le droit. Il… Son cerveau refuse, mais son corps désobéit. Rapidement le pouce remplace l’index et la tête de Lou se rapproche, grignotant les quelques centimètres. Les nez se frôlent, il n’y a plus que le pouce, qui continuer de caresser les lèvres de Dae.

- Dae… C’est un murmure à peine audible. Je sais que tu es réveillé… Toujours ce murmure, c’est à peine si lui-même s’entend. Je suis fatigué… Son souffle frissonnant semble plus distinct que sa voix. Arrête de me torturer… Il retire sa main du visage de Dae. Embrasse-moi.

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Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
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Dae Jung

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Dae Jung
Ven 1 Déc - 11:03
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Tes pieds touchent le sol. Il est froid et tu es brûlant. Tes fesses restent collées à ton matelas alors que la partie supérieure de ton corps se penche en avant. Une de tes mains se posent sur ton cou. Tu le masses non sans bouger la tête, doucement. Quand tu dors, tu es similaire à un cadavre. Une fois dans le monde des mirages, ton corps reste ankylosé. Souvent, tu te réveilles en remarquant que tu es resté dans la même position. Tu ne bouges presque jamais dans ton sommeil. Cela te procure des petites douleurs au niveau des articulations, notamment dans ta colonne vertébrale. Là, elle est passablement endolorie. Cependant, tu sais qu’il suffit que tu mettes en activité pour que l’endolorissement s’efface. Mais tu ne veux pas te redresser surtout que tu sens une main dans ton dos. Elle est douce. Elle se pose là où les muscles sont contractés. Tu as un petit sourire. Il a toujours été ainsi. Aux petits soins avec toi. Il a toujours compris tes envies, tes besoins. Tu ressens ses phalanges se déplacer dans ton échine dorsale, remontant jusqu’à ta nuque, qu’il masse délicatement. Silencieusement, tu te laisses faire, les paupières fermées. Tu en profites, cela fait du bien quand bien même, il y a des conséquences sur ton bas ventre qui réagit, loin d’être insensible à cet exercice de relaxation. Ton bras se tend, là, dans ton dos pour attraper cette main baladeuse. Tu te tournes pour lui faire face et tu la portes à tes lèvres. Tu embrasses sa paume, moyennement froide. L’autre main s’occupe à écarter quelques mèches rebelles de son visage. Si beau visage. Ça fait naître un léger sourire dans la commissure de tes ourlets. Ces mêmes ourlets qui s’entrouvrent et un son sort d’entre elles. Il est constitué de trois mots. Trois petits mots qui mettent sous les projecteurs ce que tu ressens pour cet être. Tu l’aimes. Tu as besoin de lui. Besoin de sa chaleur et de ses sourires, un vrai baume pour ton cœur meurtri. Il est le seul capable d’effacer le chagrin dû à cette terrible nouvelle. Alors tu le tires vers toi, pour nicher ton nez dans son cou, ressentant une douleur immense dans ton myocarde. Tu sais que tu rêves parce que cette scène ne s’est pas déroulée ainsi. Au moment où il a posé la main sur toi, des mots réconfortants ont quitté son palais. Il voulait te consoler et tu n’as pas supporté cette démonstration verbale de consolation. Si seulement il n’a rien dit. Si seulement il s’est contenté d’être là. Peut-être, peut-être que tu serais allé vers lui. Mettre des mots sur ce sentiment que tu ressens pour sa personne. Chercher sa chaleur sans rien attendre de plus. Peut-être que ce soir là, tu aurais pleuré dans ses bras. Mais tu n’as manifesté qu’une brutalité sans précédent. Tu n’as pas récupéré sa main pour l’embrasser mais pour la broyer avant de le traîner loin du lit, frappant chaque parcelle de son corps. Non ! N’y penses pas. Rêves d’accalmie, d’un moment de répit. Rien qu’avec lui. Mais c’est dur, maintenant qu’une tristesse profonde a assiégé ton âme peinée. Parce que c’est un rêve. Un putain de rêve irréalisable.

Tu émerges quand on bouge à tes côtés. Pendant un court instant, tu ouvres les yeux. Sky est là, il pose la boule en verre contre la tête du lit. Toi, tes paupières se ferment à nouveau, tu assimiles un peu la situation. Des petits flashs te reviennent ; tu as patienté pendant des heures devant sa maison. La fuite de gaz. Il est là, dans ton appartement. La seringue. Cette putain de seringue qui repose sur la table de chevet derrière toi. Cette épée de Damoclès. Elle te rappelle les faits. Il s’était injecté ce poison dans les veines et il est parti dans un monde qui t’est inconnu. Toi, t’es resté là, à ses côtés et tu n’as pas voulu toucher à cette boule en verre. Maintenant que t’y penses, elle est moche. Tellement moche. Tu te rappelles avoir rigolé quand il te l’avait donné. De retour chez toi, tu l’avais balancé dans la poubelle et puis … tu es allé la récupérer. Depuis ce jour, elle est sur ta table de chevet. Elle te sert de rappel. Chaque nuit, avant de dormir, tu la regardes et tu te rappelles ce que tu as fait. Ce que tu as perdu. C’est la punition que tu t’es infligé à toi-même. Tu essaies de ne pas y penser. Tu es fatigué et tu veux tellement te rendormir mais, c’est pas possible. Pas quand tu ressens ses doigts sur ton torse, ensuite sur ton cou. Tu veux ouvrir les yeux mais … non. Tu ne veux pas rompre ce moment inespéré, magique. Alors, tu fais mine de dormir les poings fermés. Tu attends la suite. Que va-t-il faire ? La réponse arrive rapidement. Ses phalanges changent de cible cette fois et touchent ton oreille, ton front, ton nez, tes lèvres à peine entrouvertes. Tu es gourmand. Tu veux pas qu’il s’échappe. Tu veux pas qu’il arrête. Que faire ? Il répond à tes interrogations silencieuses. Il sait que tu es réveillé. Ça fait naître un sourire microscopique sur tes ourlets. Bien sûr qu’il le sait. Il te connait si bien. Toutefois, tu es borné. Tu ne réponds pas à sa requête jusqu’au moment où il murmure ces mots. Ces quelques syllabes sous forme de flèche plantée dans tout ton être. C’est là et seulement là que tu ouvres les yeux. Son image se dessine directement dans tes billes sombres où un voile de surprise s’y était immiscé. Ton corps agit de lui-même, ton dextre se pose sur sa joue, ton pouce prodigue des petites caresses fainéantes. Tu ne vas pas accéder à sa demande. Pas tout de suite. C’est inouï, cette situation est inespérée et tu n’as pas envie de rompre le charme si rapidement. Tu voulais le toucher depuis vos retrouvailles. Tu as cette chance et tu veux la saisir, entièrement. Ta boîte crânienne se penche un peu en avant dans le but de frôler son nez du tien. Ton pouce suit la même trajectoire, touchant ce piercing, similaire au tien. Vous les avez fait ensemble, le même jour, tout comme cette plume figée sur son cou. Tu l’effleure, du bout des doigts avant d’arriver à sa poitrine, là où tu as remarqué un nouveau dessin. Un aigle parsemé de noir, rouge et bleu. Similaire au papillon que tu as fixé sur ta propre poitrine. Il représente les deux hommes que tu as perdu. Si on s’approche un peu, on peut deviner le petit K sur le centre du tatouage. K pour Kang. K pour Sky. Mais Sky est là. Physiquement, il est là. Tu peux sentir son souffle sur tout ton faciès. Tu ne veux pas encore succomber à l’appel de ses lèvres. Tu as d’autres projets. Mollement, tu lèves la tête et la partie supérieure de ton corps suit le mouvement. Ton flanc touche le sien alors que tu le surplombes de ta taille. Le coude fermement posé sur le matelas pour porter tout ton poids. Ton regard, précédemment posé sur son visage, se balade sur son buste. Tu es affamé, tu as faim de lui. Ta brutalité accoutumée ne se manifeste pas. Pour une fois, une seule fois, tu veux faire preuve de tendresse. Tu ignores si tu en es capable mais tu feras tout pour y arriver. Sans brusquerie, aucune, l’index et le majeur se baguenaudent sur sa poitrine avant de se poser au milieu. Tes lèvres prennent le relais et comme c’est grisant. Tu re-goûtes à sa peau brûlante. “ Sky. ” Tu murmures son prénom parce que tu veux le dire et en même temps tu veux qu'il l'entende de cette bouche désireuse de lui. Ta voix est suave, destinée à le tenter et à l'apaiser en même temps. Tes baisers descendent sur ses abdos finement dessinés que tu couvres de caresses, de petites morsures ici et là. Tu le marques, tu régales en même temps et la sensation est très profonde, très intense. Ton ascension s’arrête là, ta tête se redresse. Tu prends ton temps, non seulement pour lui donner envie, le pousser dans ses retranchements mais aussi parce qu'avec lui c'est différent. Tu as ce besoin d'être sensuel. Tes lèvres, elles, se déposent au creux des siennes puis remontent sur ses paupières que tu embrasses, ses lobes d'oreilles, sa pomme d'Adam, chaque bout de peau de son visage sans exception. T'es capable de sentir la douceur dans tes caresses mais ça ne rend la chose que plus charnelle encore. Tu as l'impression de le goûter mais en même temps tu veux qu'il se sente désiré, apprécié, aimé. Ta bouche redescend sur ses épaules que tu touches de ta langue, sur ses clavicules que tu embrasses millimètres par millimètres alors que ton bassin se colle contre le sien, une seconde, incapable de faire autrement. Tu veux lui montrer ton envie pour lui. Elle est là, elle a toujours été là. Et parce que cette démonstration de désir te fait plus de mal que du bien, tes croissants de lune glissent enfin sur ses jumelles. Ta serpentine cherche la sienne. Elle la cajole dans un râle à peine voilé. Tu continues de suçoter ses pulpeuses délicatement, lentement et c'est cette lenteur qui te ressemble pas. T'es voluptueux et t'es doux. Une douceur profondément érotique qui semble aspirer l'air dans la pièce. A contre cœur, tu romps tes attouchements, ton bassin se décolle du sien et tes baisers cessent. Tes prunelles sombres sondent ses azurs. “ J’veux pas m’arrêter, t’veux que j’m’arrête ? ” Ce soir, tu n’es pas impénitent. Ce soir, tu veux laisser de côté ta bestialité et être attentif à ses envies, à ses états d’âme.





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Lou Skywood
Ven 1 Déc - 17:56


I want to forgive forget you








Embrasse-moi…

Est-ce bien ce qu’il a dit ? A-t’il véritablement prononcé ses deux mots ? Pourquoi donc ses lèvres se sont entrouvertes pour psalmodier cela ? Pourquoi le ton était pire qu’une supplique ? Pourquoi veut-il vraiment que Dae l’embrasse ? Dae est pourtant celui qui l’a torturé, celui qui l’a envoyé à la Mort, celui qui l’a abandonné, celui qui l’a oublié, celui qui l’a laissé agonisant sans son propre sang, celui qui n’est jamais allé le voir et celui pourtant qui l’épie, qui le surveille, qui sait tout et qui n’a rien dit. C’est pourtant bien une prière qu’il soumet, parce qu’il veut être délivré du mal qui le ronge, parce qu’il veut soulager ce poids infini qui l’empèche d’avancer, parce qu’il y a un voile devant lui et qu’il marche à la recherche d’une lumière qui le guidera dans la nuit noire. Alors oui, il supplie. « Embrasse-moi » est prononcé, susurré et ces deux mots, en litanie, tournent et tournent dans sa tête. Les yeux de son tortionnaire s’ouvrent. Lou laisse échapper un soupir peut-être douloureux, peut-être soulagé, à l’instant où il se noie dans les deux billes onyx de Dae.

Sa main touche la joue de Lou. Ce dernier frissonne. Il ne sait pas si c’est de peur et d’appréhension ou parce que c’est si agréable, parce que ça lui a tellement manqué. Mais il ne fait aucun geste pour la retirer. Il déglutit simplement, la kétamine s’est dissipée, mais il en ressent encore un peu les effets. Il est fatigué, il lutte pour ne pas s’endormir, et cette main sur sa joue est tellement agréable. Comme si sa place était là. Il pourrait rester ainsi des heures, sans dormir, sans manger, juste pour lui, juste pour garder la chaleur qui le ranime, qui le rend vivant. Ce n’est pas simplement une simple main posée, c’est un pouce qui caresse la pommette, ça brule d’autant plus. Mais il n’obéit pas à la supplique. Non, il ne l’embrasse pas. Sky aurait dû s’en douter. Dae fait ce qu’il veut. Il prend ce qu’il veut, il donne ce qu’il veut, mais quand il le veut. Lou semble blessé. Tout ce que lui voulait, c’était d’être embrassé. Il ne demande pas plus. Il ne… veut pas plus. Dae bouge. La tête, la main. Un baiser ? Oui ? Non. Juste une caresse contre son nez, sur son piercing. Juste une caresse de passage contre sa nuque. Juste une caresse sur son torse. Lou ne bouge pas. Il frisonne, mais n’entreprend aucun geste.

Dae bouge. Dae pivote, il vient au-dessus de lui et Lou le laisse faire. Un restant de peur agite son cortex, mais Sky le chasse dans un soupir. Dae est si proche. Il pourrait aller chercher ce baiser. Il pourrait agripper son cou et obtenir ce baiser, que Dae le veuille ou non. Mais il ne fait rien de tel. Peut-être parce qu’il sait, peut-être parce qu’il a peur, peut-être parce qu’au fond, ce n’est pas ça qu’il veut… Et la tête de Dae s’en va. Lou lache un autre soupir, alors qu’il n’y a plus que le plafond qui entre dans son champ de vision. Les doigts serpentent sur son torse et son ventre. Rapidement, c’est une autre sensation. Comme s’il venait d’être jeté sans aucune retenue dans un lac de lave. Cela brule. C’est brutal, mais pas le moins du monde désagréable. C’est violent, mais pas le moins du monde détestable. Au contraire. Ce sont les lèvres de Dae qui se sont posées, qui l’ont brulé. Comme un plongeur olympique qui fait un plat pour la première fois de sa vie. Tout son corps brule. Un cambrement l’agite. Il veut le contact avec ses lèvres. Encore. Sky espère que Dae ne va pas s’arrêter à ça. Après tout, ça y est, Dae vient de l’embrasser. Cela pourrait être terminé.

Sky

Sa voix. Sa voix si rauque. Sa voix est suave. Sa voix qui l’appelle. Cette fois, c’est sa voix qui supplie. Les doigts tatoués de Sky plongent dans la chevelure blonde, presque blanche de son tortionnaire. Et quand le visage de Dae se met à torturer doucereusement son ventre, la respiration de Sky devient profonde et un gémissement traverse, presque imperceptiblement les lèvres du torturé. Finalement, Dae quitte son ventre pour remonter vers son visage. Les doigts de Sky s’agrippent aux cheveux, prévenant que s’il s’en va, il le retiendra. Mais l’intention de Dae n’est pas de partir. Au contraire. A nouveau Lou peut se mirer dans les prunelles de Dae. Alors les doigts se délient et la main retombe contre les couvertures. Une centaine. Un millier. Un million de baisers s’ensuivent. Sur son visage. Sur ses épaules. Dans son cou. Contre sa gorge. A chaque fois, Sky tend la tête à l’opposé pour avoir le plus de surface embrassée. Enfin, la délivrance arrive. Enfin, il sent les lèvres sur les siennes et enfin leur langue danse ensemble. Lou lève même la tête pour approfondir le baiser comme pour rattraper l’attente interminable, inespérée, de ce baiser tant désiré.

Leurs bassins collés lui a arraché un nouveau gémissement dissimulé dans un soupir prononcé. Ca ne devrait pas se passer comme ça. Ca ne devait pas se passer comme ça. Mais ça ne se passe jamais comme Sky veut. C’est Dae. C’est Dae qui a toujours mené la danse. C’est Dae qui a toujours décidé. Sky veut que Dae le laisse tranquille. Il a une vie désormais. Il… Il ne doit pas succomber. La demande a été une faiblesse, mais plus maintenant. Il va pour le repousser quand un froid intense le prend subitement. Un frisson l’empoigne vigoureusement. C’est bien le froid. Le froid d’être tout seul. Le froid de la distance. Quelques centimètres ont suffi. Il n’y a plus de baiser. Il n’y a plus de caresse. Il n’y a plus de pression du corps. Juste Dae à quelques centimètres au-dessus de lui. Dae ne veut pas s’arrêter ? Est-ce que Dae s’est, ne serait-ce qu’une seule fois, arrêté ? Jamais. Mais est-ce que Sky veut s’arrêter ? La bouche de Sky reste immobile. Il veut arrêter. Il… Il veut s’en aller. Il ne veut plus que… Non, c’est faux, il veut Dae. Mais il a juré de… Sky pose une main sur le torse de Dae. Il appuie, le pousse, le repousse, le force à se redresser, assis dans le lit.

Sky suit le mouvement. Lui aussi se redresse, en appui sur son propre bras. Il passe la langue sur ses lèvres. Elles ont encore le gout de Dae. Que lui dire ? « Oui, je veux que tu arrête » ? « Non, je ne veux pas que tu arrêtes » ? « A toi de voir » ? « Qu’est-ce que tu crois ? » ? Tout cela, ce ne sont que des réponses trop faciles, trop rapides, qui ne disent pas tout. Sky est perdu. Il déteste encore Dae. Lou le déteste pour ce qu’il a fait. Mais Sky l’aime pour toutes ces années passées à ses côtés. Côté pile ou côté face ? Pourquoi ne peut-il pas choisir le côté de la tranche ? Et puis, depuis quand Dae demande son avis ? Quoi qu’il ait fait, il a toujours suivi Dae. « Ai-je une seule fois demandé de t’arrêter ? » ça, ça serait la réponse parfaite. Parce que jamais, jamais Sky n’a demandé à Dae de s’arrêter. Même sur le seuil de la mort, il ne lui a pas demandé. Sky tourne la tête. Il doit regarder ailleurs que Dae, sinon il ne résistera pas. Et Sky doit résister. Sa non-réponse veut tout dire, n’est-ce pas ? Son bras, celui qui n’est pas en appui, celui qui l’a repoussé grimpe le long du corps de Dae. Le papillon, les écritures, la fleur, la nuque, il s’accroche là, le regard toujours ailleurs.

Son propre corps refuse que Dae s’en aille ou s’arrête, mais sa tête refuse qu’il continue et ne pense qu’à une chose, partir. Sky est au milieu, incapable de décider. Les doigts dans les cheveux de Dae, les yeux se ferment. Ainsi, il pourra décider plus facilement. Il l’espère. Il revoit les yeux de Dae quand il lui a demandé de l’embrasser. Il revoit la main sur sa joue. Il revoit la brulure incroyable quand les lèvres de Dae se sont posées sur l’aigle tatoué. Il se rappelle l’envie irrésistible d’être dans les bras de Dae quand il a senti son bassin tout contre lui. Les doigts autour de la nuque de Dae se crispent. Son corps tout entier ne veut pas qu’il s’éloigne. Pourtant, sa tête refuse encore catégoriquement de se rapprocher de Dae. Parce que cette même tête aussi entêtée qu’elle puisse être rappelle à Sky à quel point il a eu mal, il y a quatre ans. A quel point il a été abandonné et s’est senti si seul, il y a quatre ans. Les deux courants de pensées se bataillent fermement. L’un veut et l’autre ne veut pas. Finalement, les doigts se délient de la nuque de Dae et Sky ouvre les yeux, tournant la tête vers celui qui a posé la question.

- Je ne sais pas, Dae. Je veux les deux. Je veux que tu t’arrêtes. Et je veux que tu ne t’arrêtes pas. Je veux… Je veux que tu me prennes pour m’envoyer à un million de kilomètres de là. Et je ne veux pas que tu me touches si c’est pour me blesser encore… La main de Sky se pose sur la bouche de Dae, l’empécher de prostester. Je sais ce que tu as dit… Tu ne veux pas me faire du mal… Mais ma tête se souvient de la douleur et de l’abandon. Mon corps te réclame, mais je… La main de Sky se retire de la bouche de Dae. Les yeux de Sky quittent le visage de Dae. Pourquoi ne m’as-tu pas simplement embrassé ? Pourtant, malgré cette interrogation, Sky sait parfaitement que rien n’aurait changé à ce qu’il ressent. Dae… je veux juste… Dormir ? Non. Quoi alors ? S’envoyer en l’air ? Certainement pas. Rentrer à la maison ? Encore moins. Alors quoi ? Il ne sait pas. Les mots sortent, mais ils n’ont ni queue ni tête. Il ne sait pas quoi dire. Et puis, un regain de détermination brille dans son regard alors qu’il scrute le visage de Dae. Choisis pour moi.

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Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Mar 12 Déc - 14:30

So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

Les secondes te semblent des heures. Les minutes te semblent des jours entiers. L’attente est si affreuse surtout quand le myocarde tambourine d’un rythme loin d’être régulier. Tu as l’impression d’être face à ton bourreau. Soit il accepte d’abréger tes souffrances ou au contraire, il choisit de te torturer encore un peu. Malgré ton impatience légendaire. Ton excitation évidente, tu attends et c’est un exercice lamentable. Cependant, si tu fais un peu plus attention à ses expressions ainsi qu'à son regard fuyant, tu devrais comprendre. Son silence est une réponse que ton cerveau refuse de prendre en considération. Toutefois, quand sa main entre en scène et te repousse gentiment mais fermement, l’information monte en flèche dans ta tête ; Non, tu dois arrêter. Tu te fais violence pour ne pas t’enfuir. Non pas par énervement ou caprice mais par honte. Encore une fois, tu t’es donné en spectacle, tu as impudemment affiché ta vulnérabilité sans envisager, ne serait-ce qu’une seconde, cette possibilité. Celle où il refuse d’aller plus loin. S’il a les yeux sur le côté, toi, tes prunelles ne regardent que lui. Une jambe pliée sous tes fesses, tu t’appuies sur la paume de ta peau, fermement collée au matelas. La position n’est pas des plus confortables mais c’est le dernier de tes soucis. Tu as tiré des conclusions mais tu as besoin de l’entendre dire. Tu veux écouter son refus afin d’aller t’enterrer quelques parts en espérant pouvoir passer outre ce stupide sentiment d’embarras. Ce ne sont pas des syllabes qui quittent le parage de ses ourlets précédemment humidifiées. Tu ressens son touché sur ta peau, effleurant tes tatouages dans le mutisme absolu. Toi, ses doigts te brûlent. Tout est inconfortable. Qu’il parle bon sang !

Comme s’il a entendu tes suppliques muettes, il peuple enfin ce silence en te regardant. Toi, tu soutiens son regard et tu écoutes attentivement chaque mot. Il est face à un dilemme qui n’est pas tien. Toi, tu es l’impulsivité incarnée. Si le début de ses mots te semble logique, c’est la suite qui te fait froncer les sourcils. Ta bouche s’ouvre. Tu veux riposter. Lui dire que tu tiendras ta promesse et ne lui feras plus jamais mal. Là encore, il lit dans tes pensées ce qui le conduit à poser sa main, précédemment baladeuse sur ta bouche, te condamnant au silence, parce qu’il n’a pas tout dit. Quelques minutes plus tôt il te martyrisait de son mutisme et là, le coup est encore plus accablant. Tes sourcils ne se défroncent pas. Ta mâchoire se serre sous le poids de ses mots. Mais c’est définitivement la fin qui t'achève. Littéralement. Choisir pour lui ? Il est sérieux ? Vu le regard appuyé qu’il pose sur toi, tu n’as pas de doute. La balle est dans ton camp et tu dois savoir quoi faire. La lui rendre ou te l'approprier. Au début, tu ne savais pas trop quoi penser. Petit à petit, c'est la colère qui prend le dessus car tu arrives à décortiquer le pourquoi d’une telle décision ; tu as toujours choisi pour lui. Toujours. Il y a plus de quatre ans, quand t’avais un coup de blues et tu ressentais l’envie de sortir, tu l’appelais pour qu’il t’accompagne. Quand tu voulais tirer un coup, tu l’appelais et il venait. Tu choisissais quand le voir, quand l’ignorer. Entre vous, tu as toujours été le meneur, égoïste comme tu es. Cette ire soudaine est irriguée contre ton propre égoïsme qui d’ailleurs, s’est manifesté quelques minutes plus tôt. Il voulait seulement que tu l'embrasses. Seulement. Toi ? Tu n’as fait qu’à ta tête. Tu n’as répondu qu’à tes propres envies, ignorant les siennes.

Ta langue produit ce son caractéristique témoignant ton irritation. Tu te redresses légèrement pour t’asseoir en tailleur sur le lit. Tu ne le regardes pas. Tu as besoin d’organiser tes pensées, chose impossible pour le moment. Tu te flagelle mentalement. Ce n’est pas facile d’être affronté à ses propres torts. Et c’est une nouveauté d’ailleurs. L’ancien Dae aurait pu sauter sur l’occasion et l’aurait pris. L’ancien Dae aurait pu s’énerver en projetant la faute sur les autres. Tu n’as pas changé non mais tu fais des efforts. Avec lui. “ Peu importe combien de fois j’te dirai que non, j’te blesserai plus jamais tu m’croiras. T’as pas confiance, j’comprends. ” Oui, c’est vraiment toi, Dae, l'égoïste égocentrique impulsif et impatient qui vient de dire ces mots. Tu lèves tes prunelles sombre sur toi. Déterminé à lui montrer ton honnêteté et ta sincérité. “ J’n’t’ai pas simplement embrassé parce que j’prends ce que j’veux, quand j’veux. Ca a toujours été comme ça entre nous. ” C’est à ton tour de poser une main sur ses lèvres pour qu’il t’écoute jusqu’à la fin. L’autre main au dessin divers, accapare ses phalanges. Tu as besoin de sa chaleur comme pour te donner du courage. Tu n’es pas à l’aise à l’idée de t’ouvrir mais tu es conscient de cette nécessité. “ Mais, j’veux plus être cette personne avec toi. J’veux plus choisir pour toi. ” Tu sais que c’est la meilleure décision. Tout à coup, tu te sens en paix avec toi-même. Doucement, tu portes sa main à tes lèvres pour y déposer un baiser. Comme si tu venais de sceller un pacte ; tu tiendras tes promesses, advienne qui pourra. “ Prend ton temps. Quand tu te sentiras prêt à faire un choix, j’serai là. ” Sans brusquerie, tu lâches son dextre et tu te glisses à l’extrémité du lit pour te redresser non sans te tourner vers lui. “ Repose-toi d’accord ? T’en as besoin. ” Les traits détendus, tu arbores même un petit sourire qui disparaît doucement à la vue de la seringue. Tu fais le tour du lit pour aller la récupérer après avoir mis la protection sur l’aiguille. Chaque chose en son temps. Tu lui poseras des questions non pas pour lui demander des comptes mais parce que tu t’inquiètes pour lui. Quand tes prunelles rencontrent les siennes, un nouveau sourire s’immisce dans la commissure de tes lèvres et tu quittes la chambre, fermant la porte derrière toi. L’excitation a quitté ton enveloppe depuis le moment où il t’a repoussé. Et bizarrement, tu ne regrettes aucunement la tournure des événements. Il faut crever cet abcès entre vous. Tu sais que ça prendra du temps, que votre relation ne sera jamais rose mais tu patienteras. Tu accepteras ce qu’il aura à t’offrir. En posant tes fesses sur le canapé, tu te félicites. Cinq ans en arrière, t’aurais pas pu débiter ces mots-là. C’est un renouveau pour toi et étrangement, cela t’apaise. Tu allumes la télévision. Les images qui s’affichent te sortent de tes réflexions sans pour autant altérer ton accalmie.

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┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
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