GOOD MORNING NEW YORK
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 :: New York City :: bronx :: baychester Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
I want to forgive, no, forget you [DAE]
Aller à la page : Précédent  1, 2
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 397
•• Dollars : 1490
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Dim 17 Déc - 14:36


I want to forgive forget you








Les fantômes de ses lèvres sur sa peau le martyrisent encore. Ils ont tracé des lignes et des courbes. Invisibles. Ils ont pourtant marqué sa chair. Aucune trace. Du moins, pas à l’extérieur. A l’intérieur. Seul Sky peut les voir. Seul lui peut les ressentir. Des picotements. Comme des millions de fourmis qui le harcellent. Comme des feux d’artifices. Ce gros « bang » suivi de dizaines de petits « frrr » qui vous atteignent à l’intérieur. Les baisers de Dae sont dévastateurs. Ils ont annihilé toute envie de le repousser. Sky en veut encore. Encore plus. Il veut tout. Il est face à un ciel noir, dénué d’étoiles. Parfait pour un feu d’artifice, pour le bouquet final, pour en prendre plein les yeux, plein le corps. Pas de vent, juste le regard perdu dans l’océan noir. Pourquoi cela ne continue pas ? Le feu d’artifice ? Un bruit vient perturbé ce moment parfait. Sky met du temps à comprendre ce qu’il se passe. C’est sa propre voix. C’est sa propre main. C’est son propre corps qui a bougé et qui a parlé. Il cligne des yeux. Pour revenir dans la réalité. Il est perdu. Qu’est-ce qui est la réalité ? Le feu d’artifice ? La conversation qu’ils ont ? La mer d’un noir absolu et les milliers de petites lucioles éphémères ? La chambre de Dae ? Les pétarades ? Sa voix ? C’est confus. Il n’arrive pas à reprendre pied. Il était tellement bien. Pourquoi a-t’il tout gaché ? Lui Sky, pas lui Dae.

La colère est pourtant réelle. Elle le maintient en vie depuis quatre ans. Il n’a pas le droit de pardonner à Dae. C’est impossible. Ca serait tout foutre en l’air. Pourtant, quand Dae pose ses lèvres sur lui, c’est… c’est comme si plus rien n’existait. Non, non, il n’a pas le droit de pardonner, de… d’oublier. Il doit rester fort. Il doit le haïr, il n’a pas d’autre choix. “ J’n’t’ai pas simplement embrassé parce que j’prends ce que j’veux, quand j’veux. Ca a toujours été comme ça entre nous. ” Oui, c’est exactement ça. Sky ouvre la bouche pour répliquer, pour balancer une pique bien trouvée, mais les doigts de Dae l’en empêchent. Alors sa bouche se clôt à nouveau. Il serre la mâchoire, les dents, les doigts. “ Mais, j’veux plus être cette personne avec toi. J’veux plus choisir pour toi. ” Boum. Paf. Explosion. Mais pas comme un feu d’artifice. Plutôt comme un ballon de baudruche. Ca fait mal. Ce n’est pas agréable. Et pourtant. C’est un soulagement. Ou pas. Sky est encore plus perdu. Il est libre. Libre avec cette phrase. Avec les mots de Dae. Ce dernier ne choisira plus pour lui. C’est ce qu’il voulait, non ? Toutes ces années ? Non, non. Enfin, peut-être.

La main de Sky est soulevée, jusqu’aux lèvres de Dae. Instinctivement, les doigts se resserrent autours de ceux qui les tiennent. Mus par leurs volontés propres, ou plutôt retenus par cette même volonté, ils restent suspendus quelques micro-secondes supplémentaires alors que Dae les a déjà embrassés. Sky déglutit, avalant difficilement la salive. Et puis Dae choisit. Il bat en retraite une fois de plus. Il s’en va ? Sky ne peut pas le retenir. Perturbé par l’envie de le garder là, de… de finir dans ses bras, là où il s’est toujours senti en sécurité et… Et désireux de le voir quitter cette chambre. Même si ce n’est pas la sienne, comment pourrait-il la partager à nouveau ? Avec lui, son bourreau, son tortionnaire. Dae a revêtu le costume de la Mort, la vraie, celle avec sa Faux étincelante, une fois. Il ne veut pas le revoir ainsi. Qu’il sorte ou qu’il reste, comment pourrait-il décider ? Les yeux pourtant fixés sur l’homme qu’il a autrefois adulé, il le voit récupérer la seringue, vide et inutile. Son regard azur transperce la noirceur de la nuit, il attend le reproche. Oh, il lui balancera bien des phrases assassines si Dae émet ne serait-ce qu’un avis envers ce qu’il fait avec cet objet. Mais rien ne sort des lèvres de Dae. Et c’est sans un mot que Sky le regarde quitter la chambre.

Une fois seul, le froid le transperce. Il frotte ses bras, regarde où il est, comme si tout cet épisode s’était déroulé ailleurs. Mais pas ici. Comment a-t’il fini dans ce lit ? La fuite de gaz, l’apparition presque magique de Dae, l’invitation, la douche, la bougie, le trip, le réveil, les deux mots murmurés, les baisers, le départ, la porte qui se referme… Lou se laisse tomber en arrière, les yeux au le plafond. Il se tourne sur le côté. Puis de l’autre. Retour sur le dos. Non, sur le ventre. Il se lève. Sky va à la fenêtre et pendant quelques instants regarde les quelques rares voitures qui passent dans la rue. L’horizon est encore noir, aucune fenêtre n’est allumée. Il soupire et retourne au lit. Cette fois, sous les couvertures. La tête calée contre un oreiller, les bras attrapent l’autre et le serrent contre lui. Il inspire l’odeur de Dae. C’est presque comme s’il était là, dans ses bras. Il ne faut pas dix secondes pour qu’il s’endorme ainsi. Un sommeil sans rêve. Sans cauchemar. Combien de temps ? Il ne sait pas. Mais quand il ouvre les yeux, la pièce est faiblement éclairée. La nuit est pratiquement partie. Deux ? Trois ? Quatre heures ? Il n’a jamais été un gros dormeur. Surtout avec son travail. C’est peut-être aussi son cerveau qui refuse de s’arrêter de fonctionner qui le réveille beaucoup trop tôt. Parce que sa tête pense à Dae, continuellement, depuis longtemps.

Il soupire et se redressant dans le lit, il voit la boule de verre. Il la récupère et s’assoit dans le lit. Pourquoi est-ce que Dae a gardé ce truc ? Pendant un bon moment, il reste immobile, à regarder comment la poussière a pris possession des petits personnages, des feuilles en plastique, du minuscule bâtiment. Il soupire et finit par abandonner la boule sur l’oreiller alors qu’il se lève. Il quitte le lit pour la porte, ne faisant pas de bruit. Il ouvre la porte, toujours pas de bruit. Juste une conversation tout bas. Et puis une musique, un jingle. Une pub ? Ca doit être la télé. Sky regarde vers le salon. La télé fonctionne en effet. Une silhouette est affalée sur le canapé. Dae. Il ne bouge pas, il doit dormir. Lou traverse le couloir pour la salle de bain. Il s’y enferme, s’habille, farfouille dans ses poches, trouve son téléphone. Il est encore tôt quand il regarde l’heure. Personne ne l’a appelé. Pas de nouvelle, bonne nouvelle ? Peut-être qu’il peut retourner chez lui maintenant. Il enfile son manteau et retourne dans le salon. La télé annonce le retour des informations. Justement, ça parle de la fuite de gaz. Ils sont en train de l’arrêter, mais ils en ont pour plusieurs heures encore. C’est toute une canalisation qui a mal été imperméabilisée ou un truc comme ça. Il n’entend pas très bien, car le son n’est pas fort et il ne veut pas s’approcher.

Dae a toujours eu le sommeil léger. Cette pensée le fait sourire un peu. Mais le sourire disparait rapidement. Rien que bouger dans le lit le réveille. Il s’en souvient, comme si c’était hier. Appuyé, sur une épaule, contre un mur, Sky croise les bras. Son regard se balade sur les meubles, les pièces de l’appartement. Et dire qu’il connait cet endroit par cœur. Rien a changé. Tout est à la même place. C’est étonnant de la part de Dae. Lui qui aime tant changer de vêtements, de mode, de couleur… l’appartement, lui, est tel qu’il était, comme figé. Une boule se forme dans sa gorge. Et dire qu’ils se sont envoyé en l’air dans chaque pièce, contre chaque mur, sur chaque meuble, même sur le balcon, où les mains ont été plus que baladeuses. Cela fait trop mal de rester ici. Lou veut partir, mais il n’a pas la force de se diriger vers la porte d’entrée et de tourner la page. C’est au contraire, vers le balcon qu’il se dirige, passe la porte rapidement et cale son dos contre la baie vitrée. De sa poche il tire une cigarette, l’allume et souffle un long panache de fumée, comme pour se vider les poumons.

L’air est toxique à l’intérieur. Il sent Dae. Il ne devrait pas. Il doit tirer un trait sur lui, il doit tourner la page sur tout ce qui s’est passé entre eux. Mais chaque fois qu’il décide ainsi, il reste, il est incapable de bouger. Enervé contre lui-même, bien décidé à partir quand cette cigarette sera terminée, il refait le nœud de la cravate et arrange le col. Quelques minutes d’air frais semble lui remettre les idées en place, il est décidé, il quittera l’appartement dès qu’il tournera les talons. Une dernière taffe et d’un geste des plus automatiques, il vient l’écraser, exactement à l’endroit où une marque, sur le métal a été faite, signe que nombres de mégots ont fini ici. Et ce geste l’immobilise. Toute sa volonté de quitter l’endroit disparait, dans un flop total. Dae vit peut-être ici, mais il y a l’ADN de Sky aussi ici. Lou serre les poings alors que le mégot finit sa course dans un vieux pot de fleur laissé ici spécialement. Il soupire, se déteste de vouloir rester et retourne à l’intérieur. Dae dort toujours, Sky ne fait pas de bruit.

A nouveau, il observe les lieux. Les spaghetti dans la casserole, la télé allumée, la bougie fondue, les affaires trop rapidement rangées ou plutôt entassées. Dae n’a jamais été un pro du rangement, sauf peut-être de ses vêtements. Il s’approche d’une étagère. Il ne l’avait pas remarqué, parce que c’était au fond, planqué dans l’ombre. Il attrape une petite statuette. Sans qu’il puisse le contrôler, un large sourire s’étale sur son visage. La statuette représente un chat. Un chat vraiment mal taillé, avec l’oreille cassée, il y a encore des échardes de bois qui dépassent. Bon sang, cette statuette, il… Dae l’a gardé ? Pourquoi ? Tout ce temps ? Cela remonte à tellement loin. Ils avaient peut-être 14 ou 15 ans, c’était juste avant que Dae se fasse virer de l’école. Lou avait lui-même taillé la statuette et l’avait offerte à Michelle Ruffin, une des filles de sa classe. Elle avait balancé la statuette en lui disant qu’elle était moche et que ça ne ressemblait pas à un chat. C’était comme ça que l’oreille s’était cassée. C’est surement à cause de cela que finalement, les filles, ça n’a jamais été pour lui. Dae l’avait récupéré, il lui avait promis que Michelle payerait et le soir, ils avaient balancé des pots de peintures sur la maison de Michelle. En retournant au foyer des Parks, Dae lui avait rendu la statuette et avait promis à Sky qu’un jour, il en aurait un vrai, de chat.

Sky soupire et pose la statuette sur la table en verre ce qui émet un petit bruit, puis il tourne les talons, bien décidé, cette fois de passer la porte d’entrée et ne plus jamais revenir ici. C’était trop… trop difficile.

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 164
•• Dollars : 979
•• Faceclaim : xiu akay
•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Mer 24 Jan - 12:40
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

Tu ne regrettes pas ta décision. Loin de là, tu te félicites. Non pas pour cajoler ton ego déjà surdimensionné, mais car c’était la meilleure chose à faire. Tu ne choisiras plus jamais rien pour lui. Il sera maître de son destin. Il aura son mot à dire dans le semblant de relation qui vous lie. S’il décide de couper les ponts avec toi ? Cela te sera douloureux. Cela te tuera comme jamais mais, tu respecteras son choix … enfin, tu crois. Tu te mordilles la lèvre inférieure. C’est vrai. Si jamais il t’avoue ne plus vouloir te voir, comment réagiras-tu ? Est-ce que tu acquiesceras sans te poser des questions ? Est-ce que tu feras comme si tu ne l'avais pas entendu ? Tu n’as pas de réponse et en réalité, tu ne veux pas avoir de réponse. Tu ne veux pas imaginer le jour où il sortira une fois de plus de ta vie, tout simplement parce que tu refuses cette possibilité. Tu la repousses de toutes tes forces. Des images d’éléphant et d’autres animaux de la faune te sortent petit à petit de tes réflexions peu agréables. Kenya. Tu veux bien partir en Afrique avec Lou. Loin des tentations. Loin de la drogue qui peut le détruire à tout moment. Loin de tout lieu vous rappelant votre passé chaotique. Vous serez deux, en plein milieu de la verdure, entourés d’animaux. Sur cette image idyllique, tu fermes les yeux. Rapidement, Morphée et ses bras t’emportent ailleurs, dans un monde mirifique où problèmes, soucis, n’ont pas de place.

Il te sourit. Tu as toujours adoré son sourire parce que cela fait illuminé tout son visage. Ses yeux se mettent à pétiller. Ses pommettes se creusent et laissent apparaître de petites fossettes. Et le son qui sort de sa gorge, tu en raffoles. Cela démontre sa joie, son aise. Tu ressens une chaleur réconfortante et tu découvres qu’elle provient de vos mains enlacées. S’il regarde les alentours, pointant des doigts des choses qu’il voudrait que tu regardes, toi, toi tu ne regardes que lui. Tu ne lâches pas d’une semelle. De ta main libre, tu remets quelques mèches rebelles à leur place, derrière son oreille. Cela attire son regard vers toi. Et encore une fois, il te gratifie de cet énorme sourire qui te fait battre un battement. Mais pas seulement, tu as mal là, au niveau de ton myocarde mais tu t’en fous. Tu utilises les phalanges qui étaient plongées dans ses cheveux pour l’attirer à toi et poser tes lèvres sur les siennes. Il y répond et cela ne fait qu'accroître la douleur dans ton organe vital. Quand tu recules, son visage rayonnant n’en est plus. Il est défiguré. Son œil est enflé au point qu’il n’arrive pas à l’ouvrir. Son nez est pété, sûrement cassé, tu peux apercevoir plusieurs bosses ici et là. Ses joues ont multiplié de volumes et ont pris des teintes bleues, violettes. Le rouge parsème tous ses traits, notamment ses lèvres complètement écorchées. Tu as la rage. L’amour de ta vie se retrouve dans un état lamentable et toi, tu n’y peux rien ? Non ! Il faut que tu agisses. Tu tends une main vers lui mais, non seulement il recule et en plus, ta main est en sang. Son sang. Le sien. Tes mains sont tachées de son sang. Tu lui as fait ça. Toi. Toi. Toi.

Tes yeux s’écarquillent et tu te redresses soudainement. Il te faut quelques secondes pour comprendre ce qui se passe. Pour te rendre compte que c’était un rêve. Que tu as dormi sur le canapé et Lou est dans ta chambre. Enfin … pas vraiment. La porte de ladite chambre est grande ouverte alors tu regardes vers le petit buffet à côté de la porte d’entrée. Il est là. Habillé et possiblement prêt à partir. Putain. Après tout ce que tu lui as dit hier, il ne pense qu’à partir ? Alors, c’est ça sa réponse ? Si tu écoutes ton impulsivité, tu feras comme si tu ne l’as pas vu. Tu le laisseras partir, advienne que pourra. Mais non. A aucun moment tu n’as pensé que l’interrogation de la veille, sera d'actualité le lendemain ; et s’il décide de couper les ponts ? Les pieds posés sur le sol, ton dos s’arque d’une manière à ce que tes coudes s’appuient sur tes genoux et ton visage s'engouffre dans tes dextres à l’encre interminable. Une minute. Tu as besoin d’une minute pour tout assimiler. Tu viens de te réveiller à cause d’un cauchemar qui n’en est pas un, en réalité. D’habitude, tu as le sommeil léger mais cette fois, tu n’as rien entendu, peut-être est-ce la fatigue. Si tu n’étais pas réveillé à cet instant précis, Lou aurait sûrement profité pour déguerpir. Que faire dans ce cas ? Le laisser faire ? Le supplier pour qu’il reste ? Non, peu importe tes erreurs du passé, ta fierté t’interdit de supplier qui que ce soit. Non, jamais. Alors que faire ? Tu te frottes le visage énergiquement et pourtant, tu te redresses doucement. De tes doigts, tu remets des mèches rebelles en arrière, mine de rien, tes cheveux ont beaucoup poussé. “ Mange au moins quelque chose avant d’partir. ” Pourquoi éviter l’inévitable. Il n’a aucune envie de rester. Il s’en fout de ce que tu as dit la veille. Il ne veut pas faire d’effort et refuse les tiens. C’est le message reçu et même si l’amertume remplie de palais, tu ne dis rien. Tu pars directement vers la salle de bain sans le regarder. Dans la petite pièce, tu en profites pour faire ta toilette et émerger totalement. Ne prenant pas la peine de t’habiller, tu te diriges vers la cuisine ouverte. T’es pas un chef cuisinier mais tu te démerdes. Tu lances la préparation du café et tu ouvres le frigo pour récupérer tout ce dont tu as besoin. Tu fais cuire des oeufs en plat ainsi que du bacon. Tu découpes des rondelles de tomates et tu fais griller du toast. Tu prépares deux assiettes et tu sers le café. Tu prends place, tu attends qu’il fasse de même. C’est glacial. Il suffit d’une fraction de seconde pour que l’ambiance devient glaciale. Tout est malaisant. Tu essaies tant bien que mal de manger un bout mais tu n’y arrives pas. L’amertume est bien trop présente. Ca te donne presque une boule dans le ventre. Ca te donne presque envie de chialer alors que non, putain tu ne chiales jamais. D’un coup tu récupères ta tasse de café et tu te diriges vers le grand balcon après avoir récupéré ton paquet de cigarettes. Tu coinces l’une d’elles entre tes lèvres et tu tires longuement. En colère, tu ne fais même pas attention au froid qui te lèche le corps entier. Un corps toujours à moitié à poils, couvert par un simple boxer. Tu es en rogne et cela t’empêche de ressentir une autre émotion. S’en est trop. Debout à côté de l'embrasure de la baie vitrée, tu t’adresses enfin à lui, non sans le regarder. “ Alors c’est ça ta réponse ? T’te tire ? ” Tu marmonnes des mots inintelligibles. “ En plus t’sais très bien que j’irai plus t’chercher après c’qu’j’t’avais dit hier. J’te laisse l’choix et c’est ça ton choix ? T’te tire ? Ca veut dire quoi ? T’veux plus m’voir ? ” Tu trembles et tu ne sais même pas si c’est à cause de la colère ou du froid. Tu balances brusquement la cigarette à peine entamée. Es-tu réellement en colère ? Tu ne sais pas. Tu es juste las, amer, déçu que cela se passe de cette manière. Et bien évidemment, tu restes loin de lui juste pour lui montrer que tu ne lui feras pas de mal. Tu as probablement besoin d’une réponse concrète. Peut-être est-ce le temps de tourner la page sur votre histoire ?

_________________


┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 397
•• Dollars : 1490
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Mer 24 Jan - 17:11


I want to forgive forget you








Trop silencieux. Cet endroit est trop silencieux. La télé à peine audible. La respiration de l’endormi. Sa propre respiration. C’est trop silencieux. Pourtant, ce ne sont pas les images qui manquent. Les souvenirs affluent. Les sons imaginaires s’imposent. Les frissons s’accumulent. Trop. C’est trop ici. Il veut partir. Veut-il ? Non. Il doit. Nuance. Il doit partir, plus il regarde autour de lui et plus il a l’impression de prendre un coup. Agréables ou non, ça lui saute à la figure sans qu’il ne le demande. Chaque souvenir est un coup violent au plexus. Que cela soit un retour de cambriolage, une nuit torride sur le canapé, une pizza, une douche, une bataille d’oreiller, une clope, une séance de pansage de plaies. Sky ferme les yeux deux secondes comme un cataplasme sur tout ce qu’il peut voir. Non, non, la tête a raison. Il doit partir. En ouvrant les yeux, il voit Dae se redresser. Il doit partir MAINTENANT. Il hésite. L’homme n’a rien dit c’est qu’il ne l’a pas vu. Il peut encore prendre la poudre d’escampette. Il se tourne vers la porte, ajustant le col du manteau, l’autre main empoignant la clenche.

“ Mange au moins quelque chose avant d’partir. ”

Sky lâche la poignée, brulé par le métal. Brulé ? Non, pas véritablement. Mais les paroles venant de l’homme, à peine réveillé, ont agi comme un sortilège. Elles ont mis le feu à la clenche et il n’a pu que la lâcher. Désormais, il est prisonnier. Chez Dae. Sky est soulagé. Prisonnier et soulagé ? Oui, il n’a pas à partir comme un malotru. Il peut rester. Mais et les souvenirs ? Qu’importe. Dae a remplacé les images qui s’imposaient à l’esprit. Il n’y a que Dae. Bien vivant. Réel. Il entend l’homme bouger, Sky ne fait que tourner légèrement la tête, vers le sol, sur le côté. Du coin de l’œil, il voit Dae quitter la pièce pour aller dans la salle de bain. Quand il n’y a plus que lui, il pose le front sur le bois de la porte et soupire. Il devrait partir. Ce n’est pas bon pour les nerfs que de rester ici. Lou semble psalmodier quelque chose. Un mot. Un nom. Dae. En boucle. En silence. Chasse-t’il le mauvais esprit ? L’appelle-t’il ? Il se redresse, quitte la porte pour revenir vers le centre. Que faire ? Rester visiblement. L’excuse de la nourriture est plausible. Il pose le derrière sur une chaise de la table en verre.

Une main retourne chercher la statuette du chat qu’il a positionné il n’y a pas quelques minutes. L’autre, elle glisse sur la nuque, soulage vainement les muscles endoloris alors que le coude se pose sur la table. Il reste ainsi, sans bouger plus, le temps qu’il faudra. Ce n’est que lorsqu’il y a du mouvement dans son dos qu’il tourne la tête. Dae. Evidemment Dae. Cela ne peut pas être un simple quidam. C’est Dae. Il… Sky remarque immédiatement les nouveaux tatouages. Il ne peut décrocher le regard de Dae. Il est si… Il veut… poser les doigts sur les dessins, il… Sky fronce les sourcils. Ce tatouage, là, n’est-ce pas un de ses propres dessins ? Il hésite. Il a fait tellement de dessin, il les a foutu tellement n’importe où… Non, ce n’est pas possible. Lou regarde la statuette, pense à la boule de verre. Dae garde vraiment tout et n’importe quoi. Peut-être que… Quelque chose remue dans la cage thoracique. Quelque chose qu’il pensait brisé à jamais.

Il pose la statuette et se recule un peu contre le dossier de la chaise quand la pitance arrive. Ce n’est qu’une excuse pour rester ici, parce qu’il n’a pas faim. Cela fait bien longtemps que Lou ne mange pas comme il devrait. Par contre, le café, il ne va pas refuser. Une main empoigne la tasse, réchauffe les doigts. Elle est rapidement rejointe par l’autre. Les yeux azurs n’ont jamais départi du visage en face de lui désormais. L’atmosphère devient presque… irrespirable. Pourtant, il ne fait pas plus chaud, ni plus froid. Enfin, si… peut-être plus froid. Parce qu’aucun des deux ne parle. Parce qu’ils ont beaucoup trop de choses à se dire, mais qu’aucun n’assume. Parce qu’ils ne savent pas par où commencer. Dae prend l’initiative et brusquement se redresse et s’enfuit vers le balcon. Sky déglutit. Abandonné. Voilà ce qu’il ressent. Abandonné. C’est très con. Parce qu’il n’y a que quelques mètres. Et qu’il s’agit d’une baie vitrée. Qu’il peut apercevoir Dae, dans son entièreté. Mais en cet instant. Oui, c’est abandonné qu’il se sent. Seul. Les yeux tombent sur le café entre les phalanges. La tasse le brule. Le brule vraiment. Il a un geste vif. Il retire la main. La peau est rouge, la douleur s’insinue lentement et s’affiche quelques secondes sur son visage. Lou pose les mains à plat sur la table en verre, ça le soulagera un peu, pense-t’il.

“ Alors c’est ça ta réponse ? T’te tire ? ” Sky redresse la tête brusquement. Qu… Il ne comprend pas immédiatement. “ En plus t’sais très bien que j’irai plus t’chercher après c’qu’j’t’avais dit hier. J’te laisse l’choix et c’est ça ton choix ? T’te tire ? Ca veut dire quoi ? T’veux plus m’voir ? ” Il fronce les sourcils. Il… Hein ? La colère, à l’instar de celle de Dae, grimpe comme un serpent perfide le long de la colonne vertébrale, jusqu’au cortex et aveugle les prunelles qui dardent des reproches silencieux à celui qui vient de parler. Sky serre la machoire. Lui aussi, sa propre fierté l’empèche de d’avouer certaines choses. Mais surtout, il est incapable de mettre des mots sur ce qu’il ressent. En cet instant précis, il est totalement dans le brouillard des émotions. Il veut partir, il le devrait. Et s’il ne l’a pas fait c’est qu’il a sauté sur l’excuse de devoir manger avant. Il veut rester et il n’avait trouvé l’excuse des images fantômes pour s’en aller. Mais là, maintenant et tout de suite, voit-il leurs ébats ? Voit-il les bons comme les mauvais moments passés ici ? Bien sûr que non. Il ne voit que Dae. Ce dernier attend. Dans l’embrasure de la porte. La clope qu’il a allumé a fini loin d’ici, à peine entamée. Que dire ?

- Et toi alors ? C’en est trop pour Sky. Il se lève promptement. Et toi, alors, tu veux plus me voir non plus ? Penses-tu que tu m’as vraiment laissé le choix, hier ? Non, bien sûr que non, t’as décidé pour toi et toi tout seul. Sky serre les poings jusqu’à ce que la douleur lui rappelle qu’il a déjà les paumes en feu. Les épaules s’affaissent, l’apnée disparait. Lou cligne des yeux, apaise la colère, baisse la voix. Dae… Je… Je voulais que tu choisisses pour moi, parce que… je n’arrivais pas à te dire de rester. J’avais… besoin de… de… tes bras. Sa voix tremble, il tourne la tête, regarde ailleurs, soupire. Après… après… tant de temps… J’avais juste besoin… de tes bras.

La chose qui avait bougé tout à l’heure à la vue de Dae s’essouffle. Elle agonise. Sky tente de se reprendre. Il fronce les sourcils. La guerre intestine reprend de plus belle en son sein.  Il veut se venger de Dae, il le doit. Il ne veut pas avoir été tabassé pour rien. Il mérite une vengeance. Et pourtant, après tant d’années, tant de temps sans lui, il veut juste finir dans ses bras. Il a honte de lui-même. Il a honte de ses pensées. Il ne devrait pas vouloir Dae. C’est son tortionnaire, bordel ! La colère comme une vague puissante éclate.

- Je me tire, oui ! Pourquoi ? Pourquoi d’après toi ? Ouai, c’est une bonne question, ça. Pourquoi. Lui-même n’a pas la réponse. Parce que j’ai un boulot ! Parce que j’ai une maison ! Parce que tout ne tourne pas toujours autour de toi ! J’peux t’en trouver mille, des raisons pour vouloir partir, Dae.

Une fois de plus, les paroles ont tari la colère. Lou souffle les restes inexprimés et amorce un demi-tour. Il nie du chef, désabusé. Il se mord la lèvre inférieure, se détestant de lui avoir dit cela. Son regard est attiré par la télévision, toujours en marche, toujours à peine audible. Il soupire longuement. Il a donné ses raisons pour partir, et pourtant, il ne part pas. Il va poser le derrière dans le canapé. Une main dans les cheveux, les doigts s’y perdant, les autres, ils les ouvrent et observe la peau de la paume qui semble avoir repris une couleur plutôt normale après avoir été malmené par la tasse de café.

- Dae… Cette fois, après la colère criée, c’est un murmure en peine qui s’exprime. Tu m’as abandonné… La main frotte le crâne, rejointe par l’autre. Tu vas trouver ça c*n, mais… Hier soir, tu m’as laissé dans ta chambre… seul… Tu… me dis de rester manger et… tu changes de pièce… Tu t’assois à table et finalement, tu te barres à nouveau. Tu m’abandonnes, Dae… A chaque seconde… Et ça fait beaucoup plus mal que si je partais, je n'aurai pas à te voir partir, à te voir m'abandonner. Sky inspire un grand coup. Si tu veux que je reste, Dae… Alors, toi... Sky redresse la tête, scrutant l'homme en face de lui ...ne pars pas.

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 164
•• Dollars : 979
•• Faceclaim : xiu akay
•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Lun 19 Fév - 11:58
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

Et toi alors ? Et toi, alors, tu veux plus me voir non plus ? Penses-tu que tu m’as vraiment laissé le choix, hier ? Non, bien sûr que non, t’as décidé pour toi et toi tout seul. Ta langue claque au palais. Agacé. Tu es tellement agacé. Les mots sortent tout seuls, toujours sans crier, sans hausser la voix. “ Cris pas, putain. Et hein ? Quoi ? T’parles de quoi ? ” Oui, tu es perdu. Tu comprends pas grand chose. Tu comprends rien en réalité. Et quand il reprend la parole, difficilement, les mots éclatent dans tes oreilles, remontant petit à petit à ton cerveau. Et tu comprends leur sens. Tu comprends qu’inévitablement, vous n’arrivez pas à communiquer, sainement. Chacun part dans des conclusions hâtives. Chacun pense avoir raison alors que ce n’est pas forcément le cas. Il ne voulait que tes bras. Tu fronces les sourcils et tu ne dis rien. Pas encore. Il n’a pas fini. Tu le sais, à son regard, à sa façon de se torturer les paumes, à sa manière de se mordiller les lèvres, il n’a pas encore vidé son sac. Alors, tu fais un pas en avant. La chaleur du salon t’accueille les bras ouverts et là, tu te rends compte que ton enveloppe est frigorifiée. Tu as même la chair de poule. Tu entrouvres la baie vitrée et tu allumes une cigarette. Tu reste appuyée contre celle-ci, les oreilles tendues vers le jeune homme que tu ne regardes pas. Non, tu regardes le petit chat qu’il avait touché tout à l’heure. Le sien, que tu avais gardé. Si tu regardes l’ensemble de l’appartement, tu verras qu’il y a un bout de lui dans chaque coin. Et ce n'est même pas fait exprès. Toi, Dae, tu détestes la routine. Tu n’es pas accro aux habitudes qui te rendent plus malade qu’autre chose. Tu aimes le changement. Tu en raffoles ce qui explique la taille impressionnante de ton dressing. Et pourtant, tu n’as rien touché à ton appartement. Tu n’as pas bougé ne serait-ce que la minuscule décoration. Tout est resté intact. Tu n’as peut-être pas changé finalement. Tu es resté le même alors que lui, il est allé de l’avant. Il a une maison maintenant et un boulot. Bien sûr, tu es heureux pour lui mais … le monde ne tourne pas autour de toi ? Qu’est ce que cela peut bien dire ? Il travaille le soir et c’est encore tôt pour y aller. Il ne peut pas s’approcher de sa maison pour le moment. Alors, s’il voulait partir, c’était pour être loin de toi non ? Tu n’es pas le centre de son monde mais c’est … logique, non ? Non ? Ta main libre se bloque sur le haut de ta boite crânienne. Tes lèvres tirent longuement sur la cigarette. Tes yeux se plissent davantage pour éviter le nuage de fumée. Et tu l’écoutes. Toujours. Cette fois, tu ressens une douleur intense au niveau de ton cœur. Comme si on venait de te poignarder. Tu n’as jamais pris la chose sous cet angle là. Si tu es parti la veille, c’était pour lui laisser le choix justement, de revenir vers toi ou de rester seul. Là, tu voulais fumer et tu ne voulais pas le déranger alors qu’il s'apprêtait à manger. Il a tout compris de travers. Et encore une fois, tu le vois, cela crève les yeux ; cette carence de communication entre vous est gigantesque.

“ Putain ” Tu serres les mâchoires. Tu essaies. Tu essaies vraiment. Le voit-il au moins ? Tes efforts, les voit-il ? Tu en doutes. Fortement. Tu te redresses. Tu écrases le mégot dans un cendrier et tu prends une bonne gorgée de ta tasse de café. Tes pas te ramènent ensuite au canapé, sur lequel tu prends place. Juste à ses côtés. Tu restes là, sans bouger. Les yeux rivés sur la télé. Toujours et encore des animaux. Cette fois, c’est un reportage sur des oiseaux. Les inséparables, les deux âmes sœurs toujours l’un collé à l’autre. Tu fronces les sourcils. Tu dois dire quelque chose mais quoi ? Tu l’ignores. C’est un chantier dans ton esprit. Un vrai merdier. “ Sky tu … ” Rien. C’est le brouillard dans ton cerveau. Tu dois faire le vide dans ta tête et dire ce que tu ressens. Tant pis si tu blesses. Alors, tu tournes la tête vers lui et ton corps suit le mouvement ; tu te mets en face de lui. “ Si t’n’voulais que mes bras t‘aurais pu l’dire Sky. J’pouvais pas l’savoir. J’lis pas dans ta tête. ” C’est logique non ? Le pire ? Tu prends des pincettes avec lui de peur de le brusquer ou le vexer. Et tu détestes ça. C’est comme si tu as une épée de Damoclès pointée contre ta tête. Si tu dis le mot de trop, tu pourras le regretter. C’est que te ressens. “ J’comprends pas ce que t'insinue mais j’suis content que t’aie une maison, un job et j’comprends que t’en sois responsable. Quand et où j’t’ai fait sentir que l’monde n’tourne qu’autour de moi ? ” Vraiment, tu comprends pas. Et comme à chaque réflexion compliquée, tu sors une cigarette. Tu l’allumes pas encore. “ J’t’abandonne pas volontairement. Hier, j’voulais juste t’montrer que j’t’laissais le choix. Tout à l’heure, j’voulais pas t’déranger avec la fumée. ‘Fin, c’serait pas mai si t’me donnais le bénéfice de doute non ? ” Tu t’apprêtes de t’approcher de lui mais tu arrêtes ; et s’il trouve quelque chose à dire là aussi ? Tu laisses tomber l’idée. “ J’sais pas, t’vois pas que j’essaie d’bien faire les choses ? Parce que j’ai l’impression que tu m’fais que des reproches sans communiquer avec moi. C’est nouveau tout ça pour moi et t’le sais. J’veux vraiment, vraiment que tout s’passe bien entre nous mais j’y arriverai pas tout seul Sky, j’ai besoin que t’me parles. ”

_________________


┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 397
•• Dollars : 1490
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Lun 19 Fév - 18:50


I want to forgive forget you








“ Crie pas, putain. Et hein ? Quoi ? T’parles de quoi ? ”

Cela l’énerve encore plus. Il a le droit de crier. C’est lui la victime, depuis quatre ans. C’est lui qui a subi l’énervement de Dae, il y a quatre ans. Alors il a le droit. Il a tous les droits ! Et surtout il a le droit d’être en colère. De ne pas avoir ce qu’il veut, pour une fois. Dae veut changer, veut lui prouver que… il ne sait pas quoi, et bien il a le droit de crier ! Voilà, c’est comme ça. Il a besoin de crier. Il a besoin de lâcher tout ce qu’il doit lâcher. Il a besoin de lâcher ce qui le tient depuis des années. Il a besoin de lâcher sa colère. Et s’il faut crier, alors il criera ! Dae n’a aucun droit de l’empêcher de crier ! Cela l’énerve tellement. Que Dae se pense être au centre du monde. Que Dae ne voit pas combien il souffre. Que Dae ne voit pas à quel point il lui fait du mal, à partir comme ça. A le laisser tout seul. Il est tout seul. Et il ne veut plus. Sky ne veut plus être tout seul. Sky est fatigué de cette solitude. Sky veut retrouver Dae. Mais Sky ne peut pas le lui dire. Fierté. Colère. Déception. Tout en même temps. Peut-être un peu trop de fierté dans le lot, d’ailleurs. Ou peut-être que non d’ailleurs. Peut-être que ce n’est que de l’exaspération. Que toutes ces années, Sky les considère perdues. Parce qu’il n’a pas pu être avec Dae, parce qu’il l’a perdu de vue, parce qu’il n’a pas pu lui dire, parce qu’il n’a pas pu comprendre pourquoi, parce que la rancœur a remplacé l’amour. Non, ou peut-être oui. Non. Non, l’amour est… est toujours présent. Non ? C’est impossible. Il ne peut pas encore l’aimer, il se refuse à l’aimer. Il a trop souffert. Il n’a jamais compris. Il ne peut pas, ça serait de trop. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il ne peut pas l’aimer comme il l’aimait autrefois. C’est impossible. Il ne peut pas… Il ne DOIT pas.

Lou redresse le regard, le pose sur l’homme court vêtu. Est-ce qu’il peut ? Résister. Est-ce qu’il peut se dire que cet homme-là, il ne l’aimera plus. Il ne doit plus l’aimer, mais est-ce qu’il y arrivera ? Ca fait quatre ans qu’il se pose la question, quatre ans qu’il n’a jamais réussi à trouver une réponse. L’esprit dit oui, dit non, dit « je ne sais pas », abandonne souvent l’idée d’en trouver une, de réponse. Dae était son monde. Et maintenant qu’il a été arraché à ce monde, il ne sait pas à qui se fier, à qui se rattacher. Sky a toujours été indépendant. Il n’a jamais voulu de famille, de père, de mère, de frère et de sœur, mais il a toujours eu, ou presque toujours, Dae. Et ce Dae est devenu son monde. Comment peut-il vivre sans lui ? Non, non, voilà qu’il recommence à… voilà qu’il cède, il ne doit pas ! Il se l’est juré. Mais Dae est… une force qui englobe tout. Une guerre nucléaire pourrait éclater, là, à l’extérieur, sur le balcon que Sky continuerait de fixer le tatoué. Bon sang qu’il est désirable. Il a toujours aimé le corps de Dae. Son envie de colère se transforme lentement. Lou voudrait s’approcher, se planter devant Dae, se cacher dans ses bras, caresser la peau froide due à l’air glacé qui entre par la baie vitrée entrouverte, réchauffer ses mains entre les siennes. Mais sa fierté le lui interdit. Ce n’est pas à lui de s’approcher.

“ Putain ” C’est le seul mot qui sort d’entre ses lèvres après tout ce que lui a dit Sky. Ce dernier le regarde s’approcher. Il ne fait aucun mouvement pour se pousser du canapé ou pour remettre de la distance, pas plus qu’il ne change de position. C’est Dae qui prend place sur ledit canapé, si près, si contre que Lou ressent le frais de sa peau, au travers des vêtements que lui porte. “ Sky tu … ” Quelle méchanceté va-t’il encore sortir, après tout ce qu’il lui a dit ? Qu’il ne part pas, que c’est Lou qui se fait des films ? Sky pourtant n’a rien fait, au contraire. Il n’attend qu’un mot de Dae. Ce dernier finit par tourner la tête vers lui, du coin de l’œil il le voit. Plus que ça, il se place devant lui, le derrière sur la table basse, le visage à même hauteur que le sien. Non… Il… Il va craquer, comme dans le lit, hier soir, il… Il ne peut pas résister à Dae, il… doit mettre de la distance. Il… “ Si t’n’voulais que mes bras t‘aurais pu l’dire Sky. J’pouvais pas l’savoir. J’lis pas dans ta tête. ” Sky entrouvre les lèvres pour parler. Dire quoi, il ne sait pas. Ses sourcils se courbent, mais pas dans une expression colérique. Il flanche, il est en train de flancher et il le sait. Sky ne peut pas résister à Dae. Il ne peut se rattraper qu’à sa fierté qui reste de marbre. L’asiatique en vient jusqu’à lui demander le bénéfice du doute. Il lui explique tout cela et pour dire la vérité, Sky découvre une nouvelle facette de Dae, une qu’il n’avait jamais vu. Une qui prouve qu’il fait des efforts.

- Dae… La voix de Sky n’est qu’un murmure. La main de Sky se lève. Les doigts plongent dans les cheveux pratiquement blancs. Ils descendent lentement sur le côté, alors que le pouce caresse le front, puis la joue de Dae. Lou penche la tête légèrement sur le côté. Depuis quand la fumée me dérange ? Depuis quand est-ce que je te repousse dans un lit ? Quand Dae continue à s’exprimer, Sky baisse le regard, laisse ses yeux vagabonder sur les tatouages du torse, sur cet immense papillon qui se repose sur le torse. La main quitte la tête pour justement caresser les ailes qui semblent si délicates. Lui parler ? La fierté l’en empèche. Les machoires semblent scellées. Lui dire quoi ? L’esprit entre en conflit avec la fierté, ou bien s’allie avec elle, Lou ne sait pas. Il ne sait pas combien de temps la pulpe de ses doigts redessine les contours du papillon, comme pour les apprendre par cœur. Dae, je vois bien que t’essaie de faire les choses bien, que tu fais des efforts. Mais j’ai trop de colère pour te pardonner encore, pour accepter tes efforts. Il a parlé et les mots attirent les autres, la fierté abandonne et se tait. J’ai toujours été là pour toi. Toujours. A tout moment. Même lorsque tu en avais le plus besoin. J’étais là. J’ai fait une connerie ce soir-là. Et je m’en veux encore… Mais ce même soir, après… après, c’est moi qui avait le plus besoin de toi. Et toi, tu es parti. Tu m’as abandonné. Tu as disparu. C-comment tu veux que je… je te fasse confiance à nouveau ? Lou a l’impression d’avoir des tremolos dans la voix. Quatre ans. Tu as disparu pendant quatre ans. Et quand… et quand tu reviens dans ma vie, tu… tu fais comme si rien ne s’était passé. Les doigts quittent finalement le papillon. Comprends ma colère, Dae. Tu m’as dit que tu savais tout, que tu savais où je travaillais, où j’habitais… Alors toi, tu as eu le droit de savoir et tu m’as laissé dans l’ignorance pendant quatre ans. J’avais besoin de toi. Cette dernière phrase, il la prononce avec ce regain de colère qui n’a jamais déserté son fort intérieur.

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Dae Jung »
•• admin de gmny
Dae Jung

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 164
•• Dollars : 979
•• Faceclaim : xiu akay
•• Les crédits : kimleegraph (av) moi-même (signa) 100 disorders (icons signa)
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibatard accro à un souvenir d'antan, sous les traits d'un brun au sourire hypnotique
•• Orientation sexuelle : la beauté des corps, homme ou femme, tant que la personne accepte de se soumettre.
•• Métier / études : braqueur évoluant derrière un ordinateur.
•• Quartier d'habitation : bronx.
•• More about you :


I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 B8b1b6a3e7416b6b00e1c3627d7c0b2e08400106

not acid nor alkaline
i'm caught up in his design
and how it connects to mine
i see in a different light
the objects of my desire

I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 Dada

lou #3 ~ tallulah ~ saorie ~ connor (bal) ~ kronos

we're curious

Le petit plus
Triggers: rien ne me choque à part les personnages trop cringe
Warnings: violence, agression, homophobie. usage de drogue, sexe.
Pronoms IRL: elle, she, her
Pseudo: magma.
Pseudo discord: demande le moi
Multicomptes: priam, elias, joakim & sade.
Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi
Couleur rp: #cc0000
Disponibilité rp: rp full ♥
Dae Jung
Dim 3 Mar - 15:25

So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can't sleep
You got me in a chokehold

C’est un torrent de pensées toutes différentes et pour la plupart, désagréables qui harcèlent ton esprit en ébullition. Quand est-ce que cela va prendre fin ? Tous ces malentendus, tous ces conflits dont tu ne comprends même pas l’origine. Tu es un homme qui fuit les conflits. Tu les détestes de tout ton cœur, ce qui explique ton éternel célibat. Pour toi, un couple est synonyme de problèmes à longueur de journée. Des soucis qui n’ont pas lieu d’être. Avec Lou, vous n’êtes pas en couple et pourtant. Les non dits vous bouffent et vous consomment. Votre relation est plus compliquée et probablement plus sacrée que cette vulgaire appellation. Tu es jaloux de toute personne qui l’approche. Tu veux le protéger tout en sachant ne pas en avoir le droit. Et il est important pour toi. Si important au point d’être capable d’ignorer tes principes incommensurablement ancrés en toi. Alors tu t’expliques. Tu essaies de ne pas t’enflammer. D’utiliser des mots clairs et qui ne portent pas de confusion. Tu te mets même en face de lui en posant tes fesses sur la table basse. Tu veux voir toutes ses expressions. Tu veux deviner s’il y aura un voile d’énervement dans ses prunelles pour le moment focalisées sur ses clavicules. Tu ne montres aucune faille. Aucun doute. Tu ne hausses pas la voix non plus. Tu ne fais aucun geste brutal. Tu es étonnement calme ; peut-être as-tu besoin d’en finir avec ces non dits. Peut-être as-tu besoin d’écrire un nouveau chapitre avec lui. Oui, avec lui, avec Lou, ton Sky car c’est hors de question d’avancer sans lui. Non, plus jamais.

Ton prénom résonne dans tes oreilles. Ses cordes vocales ne produisent aucun son agressif. Au contraire, elles sont si délicates, tout comme cette main qui s’immisce dans tes cheveux épais. Tu aimes tellement ce contact soudain que tu suis la trajectoire de ses phalanges. Ces derniers descendent pour que son pouce caresse ton front et ta joue. Tu ne t’es pas rendu compte mais tu avais besoin de son touché. De son contact. Il fallait que cela arrive pour comprendre à quel point il t’a manqué. A quel point tu as besoin de sa chaleur. Depuis quand la fumée le dérange ? Depuis quand il t’a repoussé au lit. La réponse est pourtant si claire et si triste ; tu en souris, de pure mélancolie. “ Depuis que j’t’ai tabas… que j’t’ai blessé. J’veux plus jamais t’blesser par n’importe quelle façon. ” C’est un terrain inconnu pour toi. Le fait de faire des efforts, d’être plus vigilant à ses états d’âme, de faire attention à tes faits et gestes. Oui, c’est nouveau et parfois, tu peux te montrer maladroit ou lui donner l’impression que tu l’abandonnes indéfiniment. Tu essaies seulement de trouver un juste milieu. La meilleure façon pour qu’il se sente “bien” avec toi. Réellement et sincèrement bien avec toi.

Alors qu’il parle, il te touche. Il découvre tous ces nouveaux dessins encrés sur ta peau diaphane. Tu le laisses faire. Tu ne l'interromps pas. Ta main, préalablement posée sur son genou, bouge dans une caresse à peine perceptible, faute de cet amas de vêtements qu’il porte. Ses mots te déchirent. Ils t’accablent car tu es conscient de leur véracité. Tu es conscient de tout ce que tu as détruit pendant quinze minutes. Oui, pendant 900 secondes, tu as annihilé une dizaines d’années de rires, d’amitié, d’amour, de confiance. Le traumatisme qui en résulte est persistant, tu le sais. C’est ce qui explique cette nouvelle patience dont tu fais preuve. Remarquant le ton colérique de sa dernière réplique, ta main se niche rapidement vers l’arrière de son crâne. Elle exerce une pression dessus pour que son front se colle au tien. Tes dextres prodiguent des petites caresses. “ J’sais. ” Il avait besoin de toi et tu lui as tourné le dos. Tu sais. Tu sais avoir mal agi et maintenant tu essaies de rectifier le tir quand bien même, tu es conscient de la difficulté de l’exercice. Sans t’éloigner ou arrêter tes petites caresses sur sa nuque, tu murmures. “ J’sais Sky et t’sais, t’ne peux pas encore m’pardonner ou m’faire confiance. J’ai encore du chemin à faire j’le sais. ” Tu as du mal à ravaler ta salive. L’avoir si près de toi … c’est une torture et une bénédiction. Un sentiment de total contradiction mais qui t’offre une certaine paix. Tu t’éloignes un peu, pour plonger tes prunelles sombres dans les siennes, tes phalanges ne bougent pas de leur emplacement sur ses cervicales. “ Tout c’que j’te demande c’est d'me croire quand j’te dis que plus jamais j’t’abandonnerai. Plus.Jamais. ” Tu espères qu’il voit ta sincérité. Tu croises les doigts pour qu’il n’interprète pas mal tes intentions. “ T’trouves que j’ai fait comme si rien n’s’était passé ? ” Tu revoies la pellicule de vos retrouvailles. Le soir de Halloween où tu l’as laissé te frapper. Oui, tu l’as laissé car en temps normal, personne n’arrive à effleurer ne serait-ce que ta joue. Mais lui … lui c’est ton Sky, il en a le droit. Lui, ton Sky, tu lui as laissé ton lit. Lui, ton Sky, tu ne l’envoie jamais chier au contraire, tu te montres si patient avec lui. Pourquoi ? Parce que tu es conscient d’avoir commis une terrible erreur et rien au monde ne pourra rectifier le tir. Tu soupires en récupérant ses deux mains dans les tiennes ; tu ne peux pas changer votre passé mais tu peux changer votre futur. Alors tu feras tout ton possible pour y arriver, quitte à laisser un bout de ta fierté. “ Pendant ces quatre ans, m’suis offert quelques nouveaux tatouages, tu les vois déjà. J’ai ouvert une boutique d’informatique et j’ai engagé un jeune homme vraiment très doué et très sympa. J’lui fais confiance et il est bosseur. ” Avoues-tu d’une traite. “ Jessy est complètement hors sujet depuis la mor … t’l’sais. Connor sera bientôt papa ” Tu réfléchis à ce que tu pourrais dire de plus non sans tripoter ses phalanges dans les tiens. Le contact de ta peau te fait un bien fou. “ J’suis toujours accro à la clope et au vin rouge et mon dressing a doublé de volume. ” Tu lui souris. Tu essaies de détendre l’atmosphère. Il a eu raison ; tu sais tout de lui alors qu’il ignore tout de toi. Maintenant vous êtes sur un pied d’égalité. “ Et t’m’as manqué. Et j’tiens à toi. T’le sais hein ? ” Oui tu tiens à lui. Tu l’aimes. Ces deux mots ont failli sortir de ta bouche mais tu t’es retenu. Tu estimes ne pas avoir le droit de le dire. Pas maintenant. Tu dois faire des preuves pour mériter son amour et mériter le droit de l’aimer.

_________________


┗ Take me back to Eden ┛
ஃ Reset my patient violence along both lines of a pathway higher. Grow back your sharpest teeth, you know my desire
« Lou Skywood »
•• membre du mois
Lou Skywood

identity card
•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 397
•• Dollars : 1490
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : Treasure Box
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : barman dans un club de strip Il Fuoco
•• Quartier d'habitation : Bronx, quartier pourri, dans une vieille bicoque, mais cette cahute, c'est moi qui me la suis payée. C'est mon bien le plus précieux.
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
I want to forgive, no, forget you [DAE] - Page 2 Tumblr_px70mxcEiH1vsmojco1_400
we're curious

Le petit plus
Triggers: Aucun
Warnings: Tout
Pronoms IRL: il
Pseudo: Je'my
Pseudo discord: jemyd14
Multicomptes: La bande des L : Lelio, Leo et Lorcán
Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp...
Couleur rp:
Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Mar 5 Mar - 18:46


I want to forgive forget you








Ce lieu. Cet endroit. Autrefois, il s’y sentait bien. C’était un peu comme chez lui. Partout où il pose les yeux, il y voit des objets pratiquement oubliés ou des souvenirs quant à eux, vivaces. Désormais, ces objets lui apportent une mélancolie qu’il ne veut pas souffrir et les souvenirs le transpercent de part en part, comme des pals de tortionnaires qui le blessent au fur et à mesure que les secondes défilent. Lou ne contemple que le tatoué à peine vêtu devant lui. Il ne veut pas flancher face à cette marée, ce tsunami, du passé. Pourquoi a-t’il accepté de venir ici ? Hier soir ? Cette nuit. Il a l’impression qu’il est là depuis des années. Au final, est-il seulement parti ? Dae semble être resté dans ce monde où Lou était encore présent. Pourtant, cela fait 4 ans. 4 ans. C’est une éternité. C’est trop long pour Lou. Et pourtant, il a compté chaque jour sans lui, chaque heure, chaque minute presque. Il aimerait vraiment les supprimer. Appuyer sur la touche retour, comme on efface un texte sur un ordinateur ou un téléphone. Ce lieu. C’était son refuge, c’était là où il pouvait trouver Dae. C’était… un sanctuaire. Désormais, il a envie de le fuir. De retourner dans son chez lui. De tourner la page, de ne plus penser à ce qu’ils ont vécu, cela fait tellement mal. C’est un peu à cause de cela qu’il ne va plus à la maison des Parks. Il y a trop de souvenirs. Pas dans la durée, pas dans le temps. Mais c’est là-bas qu’il a failli mourir sous les coups de l’homme juste en face de lui. Mais pourquoi reste-t’il ici ? A glisser les doigts dans les cheveux de son tortionnaire, alors qu’il ne peut même plus rentrer dans la maison de la famille ?

C’est tout bonnement incompréhensible et Lou sait pertinemment qu’il ne comprendra jamais rien à cette situation. Il a passé 4 ans à essayer de comprendre pourquoi. 4 ans qui n’ont servi à rien, car il ne sait toujours pas. Il s’est persuadé qu’il détestait Dae, qu’il le haïssait au point de vouloir le tuer. Mais n’était-ce pas un mensonge de son propre esprit ? Pour qu’il puisse avancer, aller de l’avant ? Il ne sait toujours pas. Depuis qu’il a levé la main, dans le commissariat, sur lui, il se rend compte qu’au fond, il ne veut pas le tuer. Non. Jamais. Parce qu’il n’est pas ce genre de personne. Même s’il veut sa revanche, même s’il se l’est juré, il ne peut pas. Mais sa fierté ne le lui fera jamais dire. Il veut du mal à Dae. Le veut-il ? Encore et toujours ce balancement entre le bon et le mal pour l’homme devant lui. Il est fatigué des tergiversions. Il veut tout oublier. Est-ce que c’est possible ? Est-ce qu’il peut appuyer sur un bouton magique et « pouf » tout disparait, tout repart de zéro ? Il a essayé toutes les manières possibles et inimaginables. La main de libre glisse sur la peau de son propre cou, sur le 26, sur les 3 étoiles autours. Les tatouages ont toujours eu beaucoup de signification pour lui. Ils peuvent représentés quelques minutes seulement d’une vie, quelques minutes inutiles, mais quelques minutes qui comptaient. Le rasoir de barbier pour ce qu’il a tenté de faire il y a un peu plus de trois ans. Les batman, les chauve-souris qui parsèment son corps. Les étoiles… Les étoiles qui sont là pour lui rappeler que…

“ Depuis que j’t’ai tabas… que j’t’ai blessé. J’veux plus jamais t’blesser par n’importe quelle façon. ”

Lou garde les lèvres scellées. Non, pas depuis ce jour. Jamais. Jamais il n’avait repoussé Dae. Jamais il ne le repousse. Et jamais il ne le repoussera. Il le sait. Dae est un poison qui s’insinue dans les veines, dans la respiration, dans tout le corps de Sky. Il n’y a pas d’antidote. Il se sait condamné, mais Sky ne veut pas partir seul. Il veut que Dae souffre aussi. Pourtant l’évidence est là. Il ne le repoussera jamais. Il en est tout bonnement incapable. Même s’il prétend le contraire. Même si les mots qui traversent les lèvres disent l’opposé. Même si la Terre entière était contre Dae, Sky sera toujours de son côté. Il le sait parfaitement et il se déteste pour cela. Il ne devrait pas ressentir ce genre de chose pour une personne qui a levé la main sur lui. Et pas n’importe quelle personne. Et pas à n’importe quel moment. Alors Sky explique. Il tente de faire comprendre à quel point il a été déçu par Dae. A quel point il lui en veut. Il a toujours été là pour lui et… quand c’était lui qui avait besoin, Dae n’a pas été là. Est-ce qu’on fait ça à un ami ? A un amant ? Lui qui n’imaginait pas la vie sans le tatoué, il a dû vivre, apprendre à vivre, se laisser survivre tout seul. Sans personne. Ce n’est pas une vie et ce n’est pas ce qu’on souhaiterait à son pire ennemi. Pourquoi lui, il doit subir cela ? Il est déçu, en colère, frustré, dégouté. Il se sent tellement faible face à Dae. Mais il ne se laissera pas faire. Il regarde la main de l’asiatique grimper entre eux. Il voudrait ne pas faire d’écart, mais tout son corps bouge. Quelques milimètres seulement, comme pour éviter cette main. Et en même temps… Il veut cette main sur lui, il veut être pris dans les bras, il veut… Dae. Encore et encore et toujours Dae.

Les fronts se touchent, Sky ferme les yeux. Sky ressent le cœur tambouriner fort. Sky fond sous les doigts qui massent la nuque. La situation est peut-être totalement incongrue, inconcevable après tout ce qu’il s’est passé. Mais elle existe tout de même. Et Lou ne sera pas celui qui mettra fin à ce moment de tendresse dissimulée. “ Tout c’que j’te demande c’est d'me croire quand j’te dis que plus jamais j’t’abandonnerai. Plus. Jamais. ” Lou hoche du chef. Très bien. Il veut bien… essayer… de le croire. “ T’trouves que j’ai fait comme si rien n’s’était passé ? ” Lou hoche la tête une fois de plus, plus lentement. Evidemment. Dans ce commissariat, Dae était le même à celui d’il y a quatre ans. Il n’a pas changé. Il n’a rien fait pour le retrouver. Ou alors, si… Il l’a retrouvé, mais il n’a rien fait pour se montrer. Alors qu’il avait besoin de Dae. Ce dernier avait dû le remarquer, pourquoi il n’est pas revenu, pourquoi il l’a laissé seul ? Il n’y aurait pas eu cet incident au commissariat, Lou serait encore seul à l’heure qu’il est. Peut-être qu’il aurait préféré, en fin de compte. Tout ce que lui a dit Dae, ce soir-là. Le put*in de soir d’Halloween. Cela a fait tellement mal qu’il s’est cru mourir. La main vient caresser de nouveau le cou, sur le chiffre enchainé d’un cœur et les trois étoiles. Mourir… Il l’a voulu tellement de fois… Il n’a pas le temps de s’attarder sur ces sombres pensées que ses doigts finissent entre ceux du tatoués. Inconsciemment, il les serre doucement. Il en ressent immédiatement le froid du présent et en même temps la douceur du passé.

Et voilà que Dae s’ouvre. Il explique tout à coup, sans introduction, qu’il a de nouveaux tatouages. Oui, Lou les a vu, tout comme il est persuadé que Dae a vu les siens. Mais Dae en a fait bien d’autres. Son regard pâle tombe de nouveau sur le papillon. Sky a toujours aimé les tatouages, c’est comme une drogue, comme un besoin. Ce n’est peut-être que de l’encre, mais pour lui, les motifs le protègent, lui donne une force, ils lui racontent les erreurs du passé ou lui rappellent les souvenirs heureux. Ils cachent aussi certaines cicatrices d’il y a quatre ans. Sky n’a plus le temps d’y penser que Dae continue sur son entreprise. Il a créé sa boite, il est devenu respectable, tout comme Lou. Même si Lou n’est qu’un simple serveur. L’asiatique a même un employé. Jessy ? La mère de Dae. Sky l’a croisé quelques rares fois juste avant… avant. Et il l’a recroisé une ou deux fois au cimetière. Sur la tombe de Kang. Connor ? Papa ? Ouaaaah, il ne savait pas. “ J’suis toujours accro à la clope et au vin rouge et mon dressing a doublé de volume. ” Sky ne peut retenir un sourire franc et un très léger rire, vite coupé court. La clope, ça, ce n’est pas nouveau. Le vin rouge non plus. Lou n’a jamais bien compris pourquoi le vin rouge, mais chacun est libre de boire ce qu’il veut, après tout. Par contre le dressing… C’est cela qui le fait sourire. Ce dernier s’étiole lentement. “ Et t’m’as manqué. Et j’tiens à toi. T’le sais hein ? ” Il nie légèrement du chef.

- Nan, Dae… Je ne le sais pas. Cela mérite peut-être explication, après tout, Dae s’est ouvert, pourquoi pas lui ? Il ne parle pas fort, au contraire, sa voix est posée, maitrisant une sorte de force tranquille qui venait d’il-ne-savait-où  Si je t’avais manqué, tu serais revenu bien avant. T’aurais pas attendu quatre ans. Et sois honnête… On ne se serait pas retrouvé au poste, je ne t’aurais pas revu avant bien longtemps, si ce n’est jamais. T’as décidé de faire ta vie sans moi. T’as décidé que toi, tu devais savoir ce que je fais de ma vie sans rien me dire. Si tu tenais à moi, tu serais revenu bien avant et tu ne m’aurais pas traité comme ça. Ouvre les yeux, Dae, t’aurai pas fait ça à ton pire ennemi. Tu l’aurais au moins achevé… Tu te rends compte ? Je dois vivre avec ça. J’ai dû vivre avec ça, pendant quatre put*in d’années interminables en me ressassant chaque put*in de seconde ce que TOI tu m’as fait. Sky continue, franc et assuré. J’aimerai vraiment te croire quand tu dis que tu ne m’abandonneras plus jamais et que tu fais des efforts. T’en es capable, je le sais et je l’espère, parce que je ne veux pas te perdre. Plus jamais, mais je dem… Une idée s’impose dans la tête de Lou. Une idée qui… qui forcerait Dae à… Oui, d’une certaine manière, c’est une forme de punition. Alors il dégage sa main gauche, et avec cette dernière, il tire un peu sur le col de son propre vêtement, dévoilant le chiffre 26 et les étoiles. Tu sais ce qu’elles signifient, les étoiles ? Ses doigts retournent entre ceux de Dae. Je suis mort ce jour-là. Trois fois. Trois fois le cœur s’est arrêté et ils l’ont fait repartir. Trois fois, j’ai… abandonné. La langue passe sur les lèvres. Alors c’est à toi, pour me prouver tout ce que tu dis, pour me prouver que je suis pour toi, quelqu'un auquel tu tiens, de le faire repartir. Trois fois. Tu fais battre mon cœur, trois fois en me prouvant que tu tiens à moi, en me montrant à quel point je t’ai manqué… et… Il pince les lèvres. Tout sera comme avant. Sky se redresse, il doit rentrer. Il reprend son manteau, s’éloignant de la tentation Daeesque et marche jusqu’à la porte. J’suis mort trois fois tout seul, Dae… A toi de trouver trois choses, tout seul, pour que ces 4 ans s’effacent.

Code by Laxy

_________________
Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
« Contenu sponsorisé »

identity card
we're curious
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 :: New York City :: bronx :: baychester Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Sauter vers: