°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Nous étions là toute les deux à admirer la superbe vue de cette terrasse, ma colère semblait s’apaiser, mais était à tout moment susceptible de refaire une apparition. Je venais de comprendre que je n’étais pas en danger, Gemma avait un plan, j’ignorais encore lequel, il est certes très loufoque comme mon ex petite amie, mais une chose est sûre ma vie ne craignait rien. Je le regardai s’appuyer à la rambarde afin de se concentrer sur le paysage, elle est tellement belle, c’est fou comment cette femme a un pouvoir sur moi, il suffit que je dépose mon regard sur elle pour que mon être entier s’enflamme. Je n’ai qu’une seule envie me blottir contre elle et la prendre dans mes bras, mais je me retiens, me contentant d’écouter ses mots provocateurs.

Je lâchais un rire déconcerté avant d’à mon tour ouvrir la bouche. « Oui, j’étais très déterminé à te faire la peau Gemma, en même toi à ma place, tu aurais fait la même chose. Tu as conscience que j’ai eu la peur de ma vie ? J’ai pensé que tu voulais me faire la peau. » Je disais tous cela d’un calme légendaire même moi, j’étais étonné, je voulais juste lui faire comprendre que kidnapper les gens, ça ne se fait pas même pour seulement discuter. Je ne savais d’ailleurs toujours pas pourquoi j’étais ici. Gemma se retourna alors vers moi et s’excusa de son comportement. Mon cœur se radoucit et craqua face à la mignonnerie de cette femme. Elle m’aura tous fait celle-là.

« Au premier abord, non, j’aurais refusé, mais si la raison était urgente, bien sûr que oui, je serais venue. Je serais toujours là pour toi, certes, on s’est séparé, mais tu compteras toujours dans ma vie et si tu as besoin de moi, je répondrai présent. »

Je lui souriais, j’étais amusé par sa maladresse en fin de compte, la peur avait disparu pour laisser place à de la tendresse. Gemma est une maladroite, je le sais, elle ne sait pas forcément bien s’exprimer ou faire les choses, mais c’est ce que j’aime aussi chez elle.

J’étais toutefois encore perdue par la raison de ma présence ici. Elle me délivrait ce magnifique discours qui me déstabilisait, j’étais dans le flou, oui, je l’aime plus que tout, mais nous étions bloqué. C’est alors que ma brune rouvrit la bouche pour me donner plus d’explications. Tous ses mots étaient plus magnifiques les uns que les autres et elle était tellement belle en essayant de se confier sur ses sentiments, elle qui déteste le faire. Mon cœur fond, battant de stress et d’amour pour elle, essayant de comprendre où elle voulait en venir. Elle ne bougeait pas peut être de peur que je la frappe à nouveau, son doux visage étant encore légèrement rouge à l’endroit où ma main s’était posé. Elle me parlait de nous, de son amour, j’avais l’impression d’être dans un rêve, tout ce que j’avais toujours voulu se dérouler devant mes yeux, j’en restais muette, tellement j’étais sous le choc.

Elle me voulait moi, moi et moi seule, elle nous avait choisi mon cœur battait toujours plus fort, mon corps tremblait sous le choc de la nouvelle et des larmes de joie perlaient sur mon visage. Je l’aimais plus que tout au monde, ces quelques semaines passaient loin d’elle étaient les plus horribles de ma vie, moi aussi, je ne voulais qu’elle et personne d’autres dans ma vie. Elle était mon tout, mon équilibre, ma moitié, mon âme-sœur. Je ne bougeais pas moi non plus jusqu’à qu’elle dise la phrase que je rêvais d’entendre, Devon et elle s’était terminé. C’est officiel, je ne serais plus la pièce rapportée, mais bien la seule dans son cœur. Elle se rapprocha enfin de moi et me saisit les mains, les larmes se mirent à couler seules sur mes joues. J’étais sous le choc ne sachant que dire, que faire.

« Moi aussi, je t’aime mon amour, tu m’as tellement manqué, c’était horrible sans toi, la vie a tellement meilleur goût quand je suis à tes côtés. Oui, je te veux pour toujours Gemma parce que mon cœur n’est qu’à toi et personne d’autres. »

Je lâchais ses mains pour me jeter sur ses lèvres. Je l’embrassais passionnément, mes lèvres retrouvent le chemin de leur maison. Je me collais à ma brune, ne voulant plus jamais sortir de ses bras, mes mains se glissant dans sa belle chevelure pour la sentir. Mes sens étaient en ébullition, j’avais retrouvé ma moitié, je me réveillais comme d’un long sommeil.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« Oui, j’étais très déterminé à te faire la peau Gemma, en même toi à ma place, tu aurais fait la même chose. Tu as conscience que j’ai eu la peur de ma vie ? J’ai pensé que tu voulais me faire la peau. » Comment pouvait-elle imaginer que je puisse lui faire du mal? Jamais je ne pourrais commettre un tel acte, même si nous devenions les plus grands ennemis du monde.

Bordel, j'étais tout simplement incapable de lui faire du mal. Je me sentais légèrement mal à l'aise et je réalisais que j'avais été trop loin dans mes actions et mes pensées. Je ne voulais pas la faire peur ni lui causer de tort. Comme une petite fille réprimandée, je baissais les yeux vers le sol. "Tu as peut-être raison, en vérité, je suis peut-être atteinte psychologiquement". Oui, comme elle l'avait si bien souligné à plusieurs reprises dans nos échanges de messages avec cette fausse Rita, elle m'avait traitée de folle à maintes reprises. "Je sais que parfois mes réactions sont totalement démesurées et incontrôlables. J'étais prête à tout pour te reconquérir, même si cela signifiait faire des erreurs. Je suis vraiment désolée, encore. Quand je suis amoureuse, je perds le contrôle, je deviens dingue, je deviens folle à l'idée de ne pas avoir ce que je veux". Chaque nuit, je me perdais dans mes pensées en cherchant désespérément un moyen de la récupérer. J'avais même écrit des lettres passionnées que j'avais ensuite déchirées, puis recommencées encore et encore. Mes mots, elle, sortent de ma bouche d'une manière totalement impulsifs, tandis qu'une lettre est définitive une fois écrite. Il était beaucoup plus facile d'exprimer mes sentiments sur papier.

"Non chérie, je te connais bien, jamais tu ne serais venue si je t'avais donné cette adresse."

Puis ces simples mots chargés d'un amour profond résonnent dans l'air froid depuis le sommet de cet immeuble, créant ainsi un lien indestructible entre nous. Un amour qui ouvre les portes de notre monde secret.

Je voyais ces petites larmes couler sur sa joue, signe que je l'avais touchée en plein cœur. Je n'avais pas l'habitude de me livrer de cette manière, mais elle vaut tout l'or du monde et j'étais prête à tout pour elle.

Ses mots réchauffaient mon cœur et me soulageaient en même temps. Elle aurait très bien pu me rejeter et partir, surtout après tout ce que j'ai pu lui faire subir. J'aurais dû quitter Devon depuis si longtemps, depuis que j'ai réalisé que je l'aime et qu'elle était ma moitié.

Je ne voulais pas précipiter les choses, je voulais , tout d'abord, qu'elle prenne les devants et c'est exactement ce qu'elle fait parfaitement bien puisque ses lèvres s'emparent des miennes. Bien sûr, je répondais instantanément à son baiser, explorant avec ma langue pour capturer la sienne.

Sa main se glissait dans mes cheveux et instinctivement je saisissais sa main dans la mienne, murmurant entre deux baisers : "Chérie, j'ai passé des heures chez le coiffeur pour avoir une coiffure magnifique qui émerveillerait tes beaux yeux. Alors s'il te plaît, laisse-moi profiter de ma coupe pour cette soirée !"

Juste le temps du dîner car je sentais qu'après nous allons nous retrouver dans notre chambre. Une chambre où j'avais encore préparé de belles surprises. Une chambre. Une chambre où j'avais encore préparé de belles surprises. D'ailleurs, j'ignore totalement si elle l'avait remarqué, mais j'avais fait une petite coloration dans mes cheveux pour les rendre moins sombres. Je trouvais que cette couleur me rajeunit et j'adorais cette coiffure, aussi lisse qu'un poil du cul. (hj: je ne sais pas si un poil du cul est lisse mais je trouve que cela rime bien. Cherche pas à comprendre plus loin)

Doucement, je prenais son menton entre mes doigts pour qu'elle me regarde dans les yeux. "Et dire que tu t'es mise si belle pour une autre femme." Oui, un peu déçue qu'elle soit aussi éblouissante et que cela était destiné à séduire une autre femme, une femme fictive. Oui, nous pourrions prendre cela pour de la jalousie "Mais tant que j'ai ton cœur, tant que tes pensées se tissent autour de moi et que chaque matin mon nom danse dans tes pensées, alors peu importe le reste du monde". Pour moi, elle ne devrait pas changer et elle devrait continuer à être belle pour quelqu'un d'autre, pour séduire, pour rendre jaloux ou jalouse. car au final, elle était mienne. Savoir que je suis avec cette femme est une source de fierté, a vrai dire. Bien sûr, je ne la garderais jamais prisonnière, elle reste une femme libre !

Sentant que l'air devient plus froid doucement, je prenais sa main et la guidait à l'intérieur. Deux hommes en costume élégant tiraient sur nos chaises pour nous inviter à nous asseoir.

Le serveur nous apportait ensuite une bouteille de vin dont je sais que Louisa raffole et pour ma part, c'était juste de l'eau. En ce moment, mon estomac était si fragile que je devais faire attention à la moindre chose... Puis, je ne voulais pas non plus finir cette soirée, en ayant la tête dans les chiottes.

Encore une fois, ma main rejoignais celle de Louisa et avec le bout de mes doigts, je caressais tendrement le dessus de sa main.

"Je ne serai peut-être jamais la petite amie parfaite, mais je te promets, Louisa, que je ferai de mon mieux pour voir ce magnifique sourire chaque jour. Tu es tellement belle, bébé, je t'aime"

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

J’avais littéralement eu une grosse frayeur quand les molosses de Gemma m’ont mis la cagoule et fait rentrer dans la voiture, je pense que toute personne normale aurait eu peur à ma place. Et comme je n’ai rien de normal, il est vrai que ma colère a fait rage, insultant tout le monde dans le véhicule comme une furie. Gemma baisse immédiatement les yeux quand elle comprit cela, mon cœur se fendit, elle était si mignonne. À cette expression, je compris immédiatement que son but n’était pas de me faire du mal et je me sentis apaisé. Elle semblait même s’en vouloir de m’avoir flanqué la trouille.

C’est alors qu’elle fit référence à la conversation que j’avais pu avoir avec la fameuse Rita, où j’avais de nombreuses fois traité Gemma de folle. Je vis que cela l’a blessé et je m’en voulus instantanément. Oui, Gemma n’est pas la plus stable des femmes au niveau psychologique, mais je ne suis pas mieux, mais alors pas du tout. « Non Gemma ce n’est pas ça... » Elle s’excusa de son comportement et me confia qu’elle voulait simplement me reconquérir et que ses idées se sont emballées. C’est comme ça que je l’aime, si Gemma n’avait pas des réactions aussi déjantées, je ne serais jamais tombée amoureuse d’elle. Gemma n’est pas une femme qui prend des décisions de manières réfléchies, elle est très impulsive et son cerveau part dans tous les sens, mais elle est aussi très déterminé, à voir le déroulé de notre soirée.

« Ce n’est pas grave, je te pardonne et puis je te connais, si tu n’agissais pas de manière démesurée, ça ne serait pas toi et la vie aurait moins de saveur dans ce cas. »

Je lui fis un petit sourire, je l’aimais oui, je n’avais jamais cessé de l’aimer, mais je ne pouvais pas retomber aussi facilement, je ne savais pas encore la raison de ma venue, mais je devais me protéger avant de tous savoir.

Je venais de lui reprocher de m’avoir enlevé, mais oui en même temps, elle avait raison, j’avais beau tenter de me trouver des excuses, je ne serais pas venue au rendez-vous. Je l’aurais fuie afin d’éviter une nouvelle fois de souffrir. « Oui, tu as raison. » Je baissais les yeux peu fière de la vérité. Je n’aimais pas être loin d’elle, oh ça non mais je n’avais pas le choix, du mois, c’est ce que je pensais…

Mon amour me fit une déclaration digne d’un film romantique mais surtout inimaginable de la part de ma brune. Mon cœur battait la chamade, ne réalisant pas qu’elle me disait tous les mots que je rêvais d’entendre depuis des mois. Elle m’avait choisie moi, Louisa, un véritable nous allait pouvoir enfin exister. J’étais la plus heureuse des femmes, j’avais l’impression d’être dans un rêve, le plus beau de ma vie. Des larmes perlaient sur mes joues, des larmes de bonheur bien sûr et quand elle eut finis de parler, je me jetai dans ses bras, l’embrassant passionnément. Cela m’avait tellement manqué, la chaleur de sa peau, son parfum, un vrai délice.

Une main s’enroula dans ses cheveux, saisissant ces derniers pour la sentir près de moi, c’est alors que Gemma vint retirer cette main me prétextant qu’elle voulait profiter de sa merveilleuse coupe pour la soirée. Je la regardai et me mis à rire. « Comment j’ai pu tomber amoureuse d’une chieuse pareille. » Je ris de plus belle et vint l’embrasser afin de l’empêcher de rajouter tout mot supplémentaire.

Il s’agissait bien de mon amour, je ne rêvais pas, désirant rester belle en toute situation, mais j’acceptais toutes ses petites manies, si je n’avais que cela a supporter pour l’avoir auprès de moi, je les acceptais avec grand plaisir.

Elle me saisit le menton, me notifiant, que j’avais enfilé cette belle tenue pour une autre, mon ventre se tordit de honte à ses mots. Oui, à la base, j’avais rendez-vous avec une certaine Rita… Je ne voulais pas qu’elle croit que je l’avais aussi facilement oublié. « Je suis à toi Gemma et je l’ai toujours été, personne ne réussira à te remplacer. Regarde même à travers un écran, tu as réussi à me plaire, certes le physique de cette demoiselle en photo était plaisant, mais rien à voir avec celui de la femme de ma vie. Tu es la femme la plus magnifique que je connaisse. » Je l’embrassais de plus belle, profitant de chaque instant, de peur qu’un nouvel ouragan de malheur, nous retire à cet instant merveilleux.

Gemma ma pris la main et nous nous dirigeâmes vers l’intérieur afin de prendre place à une table. Du vin fut servi pour moi et de l’eau pour ma brune. Nos mains vinrent se rencontrer par évidence, elles ont trop de temps étaient éloignées l’une de l’autre. Je me sentais tellement bien, j’avais l’impression que la vie reprenait son cours normalement. J’avais retrouvé celle qui illumine ma vie et tout avait meilleur goût comme de part magie.

« Je ne veux pas de petite amie parfaite, je te veux toi Gemma, sous toutes tes coutures, c’est comme ça que je t’aime. Je ne suis pas un modèle non plus, mais nos imperfections se marient à la perfection. » Je lui fis un clin d’œil. « Moi aussi, je t’aime mon amour, tu m’as tellement manqué, je ne veux plus être loin de toi. » Je déposais un baiser sur sa main, plein d’amour et de délicatesse.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« Comment j’ai pu tomber amoureuse d’une chieuse pareille. » Par chance, ses lèvres ont capturé les miennes avant même que je puisse ouvrir la bouche pour continuer sur ma belle lancée. Elle me connaissait par cœur et, il est vrai, parfois je pouvais être un peu difficile dans mon carractère. Entre mes douches excessives et mon obsession de toujours paraître parfaite, l'image de moi-même était comme si chaque regard, chaque jugement des autres était une mesure de ma valeur. Alors oui, je m'efforçais de paraître parfaite, de dissimuler mes cicatrices et mes imperfections. Je voulais être celle que les autres admirent, celle qui ne trébuche jamais. Une femme redoutable.

Mais entre deux baisers, j'ai réussi à lui répondre calmement et sereinement :

"Je me demande aussi parfois comment tu peux aimer une femme comme moi."

Parfois, je me demandais si cet amour était réellement destiné à moi ou s'il n'était qu'une illusion trop belle pour être vraie. Les cicatrices de mon passé semblaient m'empêcher de croire en la possibilité d'être aimée sincèrement. Chaque geste d'affection était remplis de méfiance car je craignais qu'il ne soit pas réel, qu'il ne soit qu'une fragile illusion destinée à disparaître. Mon enfance a été une épreuve marquée par le manque d'amour de mes parents qui semblaient me considérer comme une erreur. Les coups, les mots blessants... tout cela a nourri cette crainte de ne pas y croire.

Mais aujourd'hui, je veux trouver la force d'y croire véritablement et briser enfin cette carapace que j'ai construite pour me protéger. Je veux m'ouvrir à elle et enfin accepter qu'elle puisse réellement m'aimer. Elle m'aime, je peux le lire dans ses yeux, et ses paroles prouvent à quel point j'ai la chance de connaître un amour véritable !

Alors que nous sommes assises à table, face à face, elle prend délicatement ma main.

"La demoiselle sur la photo, c'est la nouvelle qui te remplace." Je souris timidement, ne voulant pas créer de malaise entre nous. "Je dois absolument éviter que Gordon l'apprenne tout de suite que je t'ai virée. Il le prendra assez mal, je crois !" Je ne sais pas encore comment lui annoncer. Peut-être qu'il ne le remarquera même pas. Si cette nouvelle fait un beau chiffre d'affaires, peu importe que ce soit Rita ou Louisa. "Mais promets-moi, chérie, si jamais Gordon te met la pression, tu m'en parles tout de suite, d'accord ? Et en aucun cas tu dois céder ! Tu n'as pas intérêt à revenir au red Cellar, compris? "

Je ne veux pas qu'il la force à revenir au Red Cellar et honnêtement, je doute fortement que je puisse accepter une telle situation. Savoir que ma petite amie était une prostituée... je ne pourrais pas l'accepter.

"Pour ma part, je suis un cas désespéré. Tu ne pourras pas me changer pour devenir la femme parfaite mais peut-être pourrais-tu m'aider à changer quelques petites choses ? La première étant : s'il te plaît arrête de fumer des cigarettes. Pour une femme, je trouve cela tellement peu élégant et l'odeur... rien que d'y penser, cela me donne des haut-le-cœur."

Oui, à ma grande habitude, je montrais déjà mon côté de femme possessive, aimant avoir le contrôle.

"Bref, on commence doucement avec une entrée, ou bien on s'enflamme direct avec le plat principal ? lui demandais-je en lui tenant la main, entrelaçant nos doigts.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Le problème de Gemma est qu’elle s’est trop longtemps entendu dire ou tout simplement convaincu qu’elle n’était pas une bonne personne ou qu’elle ne méritais pas d’être heureuse en étant elle-même. Trop souvent caché sous ses couches de perfections, à ne délivrais que de bonnes apparences alors que derrière le mur se cache un petit cœur tendre qui ne demande qu’a n’être rassuré et protégé. J’ai apprit à connaître Gemma et au fil de ses années passés à ses côtés, j’ai su déceler ses failles, ses points faibles, ses manies qui la rassure cette petite fille brisée qui ne demande qu’a être aimé. Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je puisse tomber amoureuse et encore moins de Gemma, nous étions toutes les deux des femmes libres, sans attaches pour ma part et pour elle en couple libre, notre relation s’est révélée à nous sans que nous nous en rendions compte, petit à petit nous avons pris une place importante dans la vie de l’autre jusqu’à ce qu’un véritable amour naisse de tous ça. Malgré moi, j’ai déchiffré Gemma Santantonio et toutes ces facettes de sa personnalité n’ont fait que renforcer mon amour pour elle, je lis en elle comme dans un livre.

Je plante mon regard dans le sien et avec une voix d’une douceur infinie, je lui délivre ces quelques mots : « Gemma tu n’as pas même pas idée de la personne que tu es, tu te cantonne à la méchante sorcière mais tu es tellement plus que ça. » Je déposais un baiser sur son nez avant d’ajouter. « J’ai l’impression de me la jouer comme dans la belle et la bête sauf que bien évidement tu n’es pas une bête mais une diablesse des plus sexy. Enfin bref, je vois au-delà de ce petit démon. » Je tapote ma main au dessus de son cœur. « Je vois ce qu’il y a tout au fond de ce cœur enchainé et ça me fait fondre. » Je lui souris, lui dévoilant toutes mes dents tellement je suis heureuse de l’avoir retrouvé.

Je ne sais pas de quoi demain est fait, rien n’est parfait dans la vie et surtout des obstacles peuvent survenir à tout moment mais pour l’instant je savourer nos retrouvailles. J’avais passé trop de temps loin d’elle, j’avais perdu beaucoup de trop de moments à ses côtés, et j’avais enfin l’impression de respirer à nouveau. J’étais chez moi auprès de la femme de ma vie.

Après toutes ces belles déclarations au clair de lune, nous rentrâmes pour déguster un merveilleux repas. Nous nous installâmes l’une en face de l’autre et je lui sais la main, pour me persuader que tous ça et vrai et parce que j’ai besoin de la toucher, de sentir sa peau contre la mienne. Elle m’expliqua alors qui était la jeune femme du site, apparemment il s’agit de ma remplaçant au Red Cellar, car oui, il faut bien que l’affaire tourne malgré tout. « Si Zenia est d’accord avec ce choix, alors elle te soutiendra et Gordon n’aura rien à dire. Et puis nous ne sommes pas vos propriétés avec les filles, nos sommes des employés pas des bouts de viande qu’on s’approprie. » Je ne reniais pas mon ancien boulot bien au contraire, j’ai toujours veiller a défendre les droits des travailleuses du sexe, ce qui nous a souvent valu des prises de becs avec Gemma. « Ne t’inquiète pas je te le dirais mais je n’ai pas peur de lui Gemma, je ne reviendrais pas, j’en ai finis avec tous ça. Je repars à zéro, plus de Red Cellar, plus de drogue, finis tout ça. » Je lui souris tendrement pour la rassurer. Je prenais soin de moi désormais, finis l’autodestruction.

« Je n’ai jamais dit que je voulais une femme parfaite, ce n’est pas la femme dont je suis tombée amoureuse, moi j’ai craqué pour une emmerdeuse à la grande bouche qui plus est, sais s’en servir autant pour rembarrer les gens que pour vous faire monter au septième ciel. » Je lâcha un rire. « Non mon amour tout ce que j’ai toujours voulu c’est une femme heureuse et totalement épanouie c’est tout. » Je fis une petite mimique quand elle me parla de ma mauvais habitudes de fumer. « Je sais que tu n’aimes pas ça mais laisse moi du temps, j’ai arrêter la prostitution et la drogue c’est déjà un grand pas, une fois quand je me sentirais forte face à ça, j’arrêterais la cigarette promis. » Une addiction après l’autre, sinon je vais péter un câble moi, je vais faire des efforts de moins fumer devant elle mais l’arrêt total c’est pas pour tous de suite.

Je regardais nos doigts s’entrelaçaient et je souris avant de remonter mon regard vers elle. « Je dirais le plat principal, j’ai plus faim de ta peau que de vraie nourriture. » Dis-je tout en me mordillant la lèvre.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Hmm… Je savourais de ses mots. Son regard perçait totalement les voiles de mon apparence, au delà de qui j'étais. Diablesse des plus sexy. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire sous ces petites remarques, et cette référence à la belle et la bête.

Oui, peut-être que nous étions un duo lesbien revisitant ce classique de la bête et la belle, qui sait, et encore, nous connaissant, ce sera plus vraiment un Disney destinée pour les enfants.

Sous ma carapace, mon cœur brûlait d'une passion que je n'avais pas ressentie depuis longtemps. J'éprouvais de l'amour. Mon cœur battait d'amour.

" une diablesse des plus sexy? Hmmm, j'aime entendre ça" A mon tour, je lui offrais mon plus beau sourire.

Les flammes dansaient dans mes yeux et mes lèvres, douces et si dangereuses, avaient une envie soudaine de l'embrasser. Qu'est-ce qui me retenait d'ailleurs ? Je pourrais passer des heures dans ses bras, l'embrassant jusqu'à bout de souffle, jusqu'à en perdre la raison.

Son regard posé sur moi me déstabilisait. Je sais qu'elle voyait au-delà des apparences superficielles. Et moi, je la contemplais en retour, captivée par sa beauté. Elle était tellement belle...

Entre la gentillesse et la méchanceté, entre l’amour et le péché, nous méritions enfin d'être heureuse. Elle et moi.

Assise devant elle, je prenais délicatement sa main dans la mienne et entrelaçais nos doigts comme si j'avais peur qu'elle ne disparaisse, qu'elle me quitte.

"Gordon n'est pas un mauvais garçon, malgré son apparence parfois froide. Mais je sais qu'il tient à toi et à tes services, et ça, vois-tu, il risquerait de m'en vouloir un peu". Il sera peut-être fâché dans l'immédiat, mais il finira par s'y faire. De plus, de nouvelles filles arrivent tout droit du Mexique dans quelques jours, alors je ne crains rien pour notre business.

Mais ce soir-là, je n'avais pas envie de parler de travail ou de quoi que ce soit qui ne concernait pas notre couple. J'avais simplement envie d'être avec elle et de me livrer corps et âme.

"Oh hé, c'est moi maiiiis !" Je me levai légèrement de ma chaise pour me pencher vers elle. Mon visage était à quelques centimètres du sien. "Tu te rebelles depuis tout à l'heure ? Tu m'insultes en me traitant de chieuse, maintenant d'emmerdeuse... Et ensuite, ce sera quoi ? Chérie ?" Je ne détachais pas mes yeux des siens et d'un geste rapide, je lui donnai un petit baiser sur le bout du nez. "Tu as de la chance que je t'aime, mon bébé." Je repris ma place correctement sur ma chaise et d'un ton un peu plus sérieux, je  continuais : "Tu as raison, pardon... Je ne peux pas tout exiger d'un coup ni te changer comme bon me semble." Cependant pour ma part,  je voulais faire des efforts pour elle, pour nous deux, pour notre couple. Je souhaitais que cette relation fonctionne et ne finisse pas comme les précédentes. Je faisais signe au serveur de passer à la suite, d'apporter nos plats une fois qu'ils seraient prêts. "Mais je tiens tout de même à te dire que je suis fière de toi,  et je te promets, que je suis prête à affronter chaque virage avec toi" Je repris sa main et déposai un tendre baiser sur le dos de celle-ci. "Ce que je vais te révéler maintenant est difficile à croire... J'aimerais  profiter de cette soirée en ta compagnie plutôt que de nous précipiter dans la chambre pour me retrouver entre tes cuisses. J'en ai terriblement envie ce n'est pas ça mais je ne veux pas répéter les mêmes erreurs que dans mes précédentes relations, centrées uniquement sur le sexe !  Tu comprends. " Je me sentais étrangement idiote en ayant dit cela. Peut-être que cette version de Gemma ne lui plairait pas autant, peut-être préférait-elle passer rapidement à l'étape suivante, au lit. Je n'en savais rien. "tu es ma petite amie maintenant, et je ne veux pas que tu penses le contraire, que je ne veux que ton corps. "

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Jamais je n’aurais pensé que ma soirée devienne aussi magnifique. Moi qui essayais d’oublier Gemma, en prenant un verre avec une jeune femme, le cœur en peine, mais tentant tant bien que mal de sortir et voir du monde pour remonter la pente. Je me retrouvais au restaurant avec l’amour de ma vie après une déclaration des plus merveilleuse, le cœur explosant de bonheur, entendant tous les mots que je rêvais d’entendre depuis des mois. Je n’ai jamais été très chanceuse dans la vie, je me suis battue pour survivre, devenir la femme qui je suis, j’ai encaissé les coups encore et encore, mais aujourd’hui, ce jour-ci, je m’en souviendrais toujours. Parce qu’aujourd’hui, la vie me faisais le plus merveilleux des cadeaux : retrouver Gemma.

Je n’étais jamais tombé amoureuse auparavant, par choix, mais aussi parce que je n’avais jamais vibré aussi intensément pour quelqu’un. Désormais, je sais pourquoi je n’ai pas aimé avant parce qu’on mon cœur l’attendait elle, la femme de ma vie.

« Tous les mots sont bons pour vous faire plaisir mon amour. » Lui répondis-je tout en me mordillant la lèvre.

J’avais l’impression d’être dans un rêve, elle et moi, dans cet endroit magnifique, à nous retrouver, tout étais parfait. Elle avait sorti le grand jeu et je réalisais, oui, c’est pour moi qu’elle a fait ça. Après toutes les disputes, les réconciliations, les conflits, les dilemmes, nous nous en étions sorties, enfin, le bonheur et uniquement le bonheur s’offrait à nous à cet instant.

Je savourais ses doigts sur les miens, geste d’un vrai couple, en public au restaurant, chose que nous faisions jamais auparavant. Nous étions tactiles, mais pour le sexe, il y a toujours eu cette tension bestiale entre nous, mais là, c’était autre chose, comme un besoin de sentir notre moitié près de nous, de sentir qu’elle ne repartira plus, que nous sommes enfin ensemble pour de bons.

« Il ne t’en voudra pas longtemps, tu sais y faire mon amour, tu sais toujours amadouer les gens à ton avantage, je sais que tu te sortiras de cette situation comme un chat, sans compter sur tes charmes ravageurs. » Je le connaissais et je savais que s’il le fallait, elle userait de ses talents de séductrice pour se sortir de ce pétrin. Je n’allais pas m’y opposer, je la prenais pour la meilleure et pour le pire et puis ce don de séduction, cette liberté, c’est aussi ce qui me fait craquer chez elle. Je sais que si je veux que ça marche, je ne dois pas lui mettre des barrières, nous trouverons notre rythme avec le temps.

Je la taquinais outrageusement et je m’en délectais de plaisir, surtout quand elle se leva pour venir me réprimander. Je plongeais mon regard dans le sien débordant d’amour pour elle, le sourire aux lèvres, amusé par sa réaction qui se finis par un baiser sur le nez, geste si tendre qui me tordit le ventre d’amour. « Moi aussi, je t’aime mon cœur et je pense que je pourrais mériter une fessée pour mes paroles, mais nous verrons cela plus tard. » Dis-je d’un ton sérieux avant d’éclater de rire face à son air totalement envieux de réaliser mes paroles.

La cigarette, une notion sur laquelle je devais travailler, je me promettais, d’essayer d’y mettre un terme le plus rapidement possible, pour elle, je suis prête à tout de toute façon. « Ne t’excuse pas, je sais que c’est pour mon bien et je te promets que dès que je le peux, je m’arrête. » Je lui souris pour la rassurer, mais je ne m’attendais pas aux mots qu’elle allait prononcer. Elle était fière de moi, une vague d’amour me remplit le cœur, des larmes de joie vinrent humidifier mes yeux sans ne jamais couler. J’étais émue, réellement émue par ses mots. « Je comprends surtout que je ne pensais pas pouvoir retomber à nouveau amoureuse d’une personne qu’on aime déjà, mais si apparemment, c’est possible. Vous ne cesserez jamais de me surprendre madame Gemma. » Dis-je tout en souriant. Madame Gemma, surnom que je lui donnais au tout début que nous nous sommes rencontré. Nous étions que des connaissances, pas encore des amies ou sex friends, cela remonte à tellement longtemps, on en a fait du chemin depuis. « Pardon, mais tu peux répéter, je suis ta quoi ? Ce mot est si merveilleux dans ta bouche. » Fis-je tout en tendant l’oreille feignant de ne pas avoir entendu avant de faire un petit rire.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« Il ne t’en voudra pas longtemps, tu sais y faire mon amour, tu sais toujours amadouer les gens à ton avantage, je sais que tu te sortiras de cette situation comme un chat, sans compter sur tes charmes ravageurs. »

Oui, peut-être qu'elle avait raison, mais Gordon était un véritable génie des affaires ! Un maître de la perfection, rien ne lui échappait, pas même une simple virgule mal placée. Je savais qu'il serait contrarié que j'aie renvoyé l'une de ses employées préférées, mais il va devoir s'y habituer ! Il devra se contenter de ce que je vais offrir à nos clients. De nouvelles personnes vont bientôt arriver et prendre les règnes ; parfois,  il faut bien secouer le cocotier!

Je lui adressai un sourire, haussant simplement les épaules avec décontraction. Je ne sais pas si mon charme allait réussir à l'amadouer dans ce sens là, mais je trouverai un moyen de le calmer. Je serais prête à tout pour cela ! Quitte à lui faire une pipe si cela le chante!

« Moi aussi, je t’aime mon cœur et je pense que je pourrais mériter une fessée pour mes paroles, mais nous verrons cela plus tard. » Une fessée? Rien que mon regard en disait long. Rempli de désirs et empreint d'une certaine perversité. Mes yeux semblaient être une porte ouverte sur un jardin secret où les interdits se transformaient en tentations. Rien que d'y penser me faisait mordiller la lèvre. Chaque battement de mon cœur résonnait dans mes pupilles dilatées, captivée par la silhouette qui se tenait devant moi. Nos regards échangeaient des promesses intimes et des étincelles brûlantes de passion... Un regard ardent. Dans cet instant suspendu, je savais que mes pensées les plus intimes étaient révélées, que mes désirs les plus perverse étaient dévoilés par ce simple échange de regards. "Chut, s'il te plaît", murmurais-je en fermant les yeux, essayant de contrôler mes pulsions sexuelles. "Ne me dis pas des choses comme ça, surtout à une femme enceinte qui a des appétits sexuels féroces." Oui, il m'arrivait d'avoir des envies folles de faire l'amour à tout moment. Heureusement, ici, j'essayais de résister à la tentation de lui sauter dessus. Mais si cela ne tenait qu'à moi, je l'aurais déjà allongé sur la table et je l'aurais dévoré sans retenue.

« Je comprends surtout que je ne pensais pas pouvoir retomber à nouveau amoureuse d’une personne qu’on aime déjà, mais si apparemment, c’est possible. Vous ne cesserez jamais de me surprendre madame Gemma. »
"Madame Gemma ? Mon Dieu, tu ne m'as pas appelée ainsi depuis si longtemps", dissais-je avec nostalgie. De bons vieux souvenirs ! Je savais que je l'intimidais. Ma beauté et mon charisme la troublaient depuis longtemps. J'ai toujours été cette femme au style irréprochable, chaque détail de ma tenue soigneusement choisi pour mettre en valeur ma silhouette élégante. Bien que timide et mal à l'aise au début, elle ne pouvait s'empêcher d'être captivée par moi. Comme elle me l'a déjà dit, j'étais un modèle pour elle, une icône de réussite dans ce monde brutal et superficiel qui semblait flotter au-dessus du commun des mortels dans lequel j'évoluais avec l'impression de posséder le monde à mes pieds. "À cette époque-là, tu avais peur de moi, n'est-ce pas ? À chaque fois que je te parlais, tu avais l'air mal à l'aise, comme si j'allais t'écraser. C'était mignon !" Bien sûr, je l'ai aidée à surmonter ses doutes et ses peurs qui entravaient son chemin. Au fil du temps, j'ai vu sa confiance grandir, tel une fleur qui s'épanouit sous les rayons du soleil. Elle a appris à s'aimer, à croire en ses capacités et à trouver sa propre valeur.

Aujourd'hui, en la voyant rayonner de confiance et de fierté, je ne peux m'empêcher de ressentir une immense satisfaction. Savoir que j'ai contribué à façonner cette femme forte et sûre d'elle-même me remplit moi-même d'une grande fierté. " « Pardon, mais tu peux répéter, je suis ta quoi ? Ce mot est si merveilleux dans ta bouche. »  Je lui adressais le plus beau de mes sourires, laissant transparaître sur mon visage un véritable amour. "Tu as bien entendu ce que je t'ai dit et..." Notre conversation fut interrompue par l'arrivée du serveur qui nous apporta nos délicieux plats. Son arrivée était comme un doux rappel que nous étions dans un restaurant et qu'il était temps de manger. Il posa les assiettes devant nous, une belle promesses gustatives pour ravir nos papilles.

"Je vous souhaite un excellent appétit, mesdames." je le remerciais gentilement en retour en guise de politesse.

Nous étions dans l'un des restaurants les plus prestigieux de New York et elle avait devant elle un simple plat qui valait tout l'or du monde à ses yeux : un plat de spaghetti. "J'ai demandé au chef de réaliser la recette de ta maman, j'espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir dévoilé les secrets familiaux." Je savais que la recette de sa maman était un secret bien gardé, mais après l'avoir fait goûter à ce chef étoilé, il en était resté bouche bée ! C'était exquis. Un jour, Louisa m'avait montré la recette en cuisinant ensemble et j'en avais retenu chaque détail. "J'ai tout donné pour me rappeler de chaque ingrédient, je dirais même que je mérite le titre de la petite amie la plus attentionnée au monde! Oui, j'ai bien dit ce que jai dit, la petite amie la plus attentionnée", ajoutai-je avec un brin de prétention avant de regarder mon propre plat. Quant à moi, je ne pourrais pas digérer la sauce bolognaise, alors j'avais opté pour : "En tout cas avec moi, une chose est sûre, les vegans sont en sueurs" Un bon morceau de boeuf saignant n'a rien de plus délicieux.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Affamé voilà l’état dans lequel se trouvait ma petite amie, non pas de nourriture mais de sexe bien évidement. Nous savons parfaitement qu’il suffit de quelques mots pour que le corps de ma dulciné s’embrase tel un volcan et il semblerait que la grossesse n’arrange en rien son cas, non bien au contraire, elle semble encore plus avide des plaisirs de la chair. Ce n’est pas pour m’en déplaire bien au contraire, j’ai hâte de regoûter à son corps tout entier, maintenant que nous nous étions retrouvés, je comptais bien profiter de la plastique de rêve de ma petite amie. Pour le moment, j’étais amusé de sa difficulté à garder son sang froid, elle était si mignonne a tenter de maitriser ses pulsions les plus profondes, la suite de la soirée promet d’être très intéressante. « D’accord je me tais. » fis-je amusé, levant les mains d’un air innocent un grand sourire aux lèvres.

Madame Gemma, oui cela remonte à des années en arrière, la première fois que j’avais posé le regard sur elle, à moitié paniqué mais surtout intimidé par le charisme de cette femme. Je crois que dans le fond j’ai tous de suite eu un coup de foudre pour elle. Cette femme m’a toujours intriguée, elle était comme un modèle pour moi, je voulais faire cet effet au gens quand je rentre dans une pièce, je voulais sembler à la fois intouchable mais aussi désirable. J’y suis en quelque sorte arrivée mais pas aussi bien que ma brune. « J’étais intimidée, tu es une femme qui en impose, c’était un privilège de pouvoir discuter avec toi. Je voulais te ressemble être aussi forte que toi, je voulais apprendre de toi ce pouvoir que tu as sur les foules. » Je n’avais pas honte de le dire, oui Gemma est une femme qui plait mais qui a aussi du pouvoir, j’idolâtrais mon amour à cette époque, je voulais devenir son élève voir sans égal avec le temps. Au final, je suis devenue sa petite amie qui l’aurait cru. « Moi qui voulais devenir aussi forte que toi, j’ai juste réussi à prendre ton cœur. »  Certes j’avais grandi, je m’étais endurcis, mais l’amour m’avait éloigné de cette froideur que je convoitais, non l’amour m’a radouci mais d’un autre côté m’a rendu plus forte car je sais de quoi je suis capable pour les gens que j’aime.

Nos taquineries furent interrompues par le serveur qui vint nous amener les plats. J’avais hâte de voir ce que le chef nous avait concoctés, nous étions dans un des meilleurs restaurants de New York, les mets ne pouvaient être que délicieux. Le jeune homme déposa les assiettes devant nous et qu’elle ne fut pas ma surprise quand il retira la cloche et que je me retrouvai devant un plat de spaghetti. « Oh mon dieu Gemma. » Je lui souris tendrement. Pour vous cela semble insipide mais pour moi c’est le meilleur plat au monde encore plus quand Gemma m’expliqua qu’il s’agissait du plat de ma mère biologique. Je relevai le regard ébahie vers elle, l’odeur me rappela immédiatement mon enfance. Il s’agissait de l’exacte recette de ma mère, les larmes me montèrent aux yeux infiniment touché par ce geste, je les essuyai d’un revers de la main. « Oui tu es bien mieux que ce que j’aurais pu rêver d’avoir. » Je me levais, ignorant les paroles concernant son plat et me jetant sur elle à mon tour pour l’embrasser. « Merci c’est le meilleur cadeau que l’on m’ait jamais fait. » Je n’avais qu’une envie lui faire l’amour pour la remercier de ce tendre cadeau. Je me rassis à ma place remarquant ainsi la pièce de bœuf gisant devant elle.

« Tu dois prendre des forces pour le bébé. » Cette grossesse qui en soit ne me dérangeais pas, bien au contraire, la grossesse lui allait à merveille, de toute façon, ce petit bout serait un bout de Gemma alors je ne peux que l’aimer.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« J’étais intimidée, tu es une femme qui en impose, c’était un privilège de pouvoir discuter avec toi. Je voulais te ressemble être aussi forte que toi, je voulais apprendre de toi ce pouvoir que tu as sur les foules. » Un sourire illuminait mon doux visage. Je me rappelle encore de notre première rencontre avec Louisa. C'était dans une discothèque, l'endroit le plus luxueux au cœur de la ville. Louisa se tenait là, au centre de la pièce, telle une reine, ma future reine régnant sur son royaume. Il est vrai qu'à cette époque, Louisa était timide et effacée, mais sous mon influence, elle avait trouvé sa voix. Elle était devenue plus forte, plus déterminée. Elle avait appris beaucoup de moi et je ne peux qu'en être fière. Bien sûr, je ne l'ai jamais forcée à suivre exactement mes pas. Elle est bien plus qu'une version miniature de moi-même, une version meilleure de moi. Je lui ai jamais appris à manier les armes ou encore à négocier avec les pires criminels. Je lui vais épargné tout cela pour son bien-être et par souci de sa sécurité.

Au fil du temps, en me connaissant davantage et en travaillant à mes côtés, Louisa est devenue la seule personne capable de lire en moi au-delà de ma froideur et cruauté apparentes. Mes yeux se teintaient parfois d'une tristesse profonde. Comment en suis-je arrivée ici, dans ce monde où règnent violence et cupidité ? Quelle histoire se cache derrière ce masque impénétrable que j'ai forgé pour me protéger du mal ?

Un jour, alors que nous étions seules dans mon bureau, elle m'a posé une question qui a fait naître un sourire triste mais amer sur mes lèvres : "La vie est une jungle, ma chère. Soit tu es le prédateur, soit tu es la proie. Et moi, je refuse d’être la proie." C'était rare que je me laisse intimider, même face aux hommes les plus dangereux. J'avais un flair exceptionnel pour les affaires et un instinct infaillible pour saisir les opportunités.

"Tu as non seulement conquis mon cœur, Louisa, mais tu as également réussi à ôter le masque que j'avais si soigneusement façonné pour me protéger de tout cela !" Elle a réussi d'une manière incroyable à faire baisser mes armes et à gagner une confiance aveugle de ma part.

Les plats ont été servis et dans les yeux de Louisa, j'ai pu voir toute son admiration devant ce plat de spaghetti. C'était adorable et touchant de la voir ainsi. Parfois, un simple geste peut valoir tout l'or du monde. Elle s'est levée instinctivement pour venir m'embrasser, un doux baiser qui semblait trop court à mon goût.

Je lui ai souri, gardant toujours ce sourire éclatant. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je me sentais si bien ici avec elle. Rien que nous deux ! Cela fait si longtemps que je n'vais pas ressenti cela ! Aussi amoureuse, aussi aimée.

"C'est ma façon de compenser le début chaotique de notre soirée, mon amour. Je savais que cela te ferait plaisir !" Avec du recul, je regrettais de l'avoir effrayée ainsi ! Je n'imagine pas ce qu'elle a pu penser, ce qu'elle a pu craindre que je lui fasse. J'avais pris mon couteau et tranché un morceau saignant de ma viande de bœuf. Bien rouge, exactement comme j'aime ! Une vraei carnivore. "Parfois, j'oublie que je suis enceinte et que ce bébé va bientôt arriver dans nos vies." De nouveau, je posais mes couverts pour m'enfoncer dans mon siège et j'ai caressé mon ventre du bout des doigts. Chaque grossesse est unique, et la manière dont le ventre se développe peut varier d'une femme à l'autre. Pour l'instant, mon ventre n'est pas très proéminent. "Tu sais, j'ai..." Une légère gêne s'est emparée de moi, au point de me mordiller les lèvres. "J'ai tellement hâte de le prendre dans mes bras, notre bébé, et de fonder une petite famille. Je veux que ce bébé soit à la fois le tien et le mien."