°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Malgré toute la violence, les tromperies, la prostitution et autres sujet tendancieux, Gemma et moi sommes tombés amoureuses aussi fou que cela puisse paraître. Je crois que chacune de nous a su voir la meilleur version d’elle-même en l’autre. Nous ne sommes pas des femmes ordinaires, nous avons toutes les deux beaucoup souffert, baignant dans la noirceur, c’est d’ailleurs cette noirceur qui m’a attiré chez elle en premier, Gemma la garce comme j’aime l’appeler. Elle ne me faisait pas peur bien au contraire, elle m’excitait, me donnant envie de la voir exerçait cette violence. Gemma n’est pas une enfant de cœur, je sais dans quel réseau elle traine et cela ne me dérange pas, il s’agit de son monde et aussi du miens comme j’y ai trempé dedans aussi. Enfin tout ça pour dire que j’ai d’abord découvert le mauvais chez elle et que je l’ai aimé mais j’ai fini de succomber en découvrant la partie émergé de l’iceberg.

« Je pense que pour une fois tu es tombé sur une personne qui t’aimais pour toi dans ton ensemble et surtout qui se contentais de toi et non de tous l’argent, le pouvoir qui rode autour de toi. » Gemma m’a toujours suffi, il me suffit d’être au creux de ses bras, de sentir son odeur et sa peau contre la mienne pour être heureuse.

Bien sûr cette soirée était parfaite et j’étais ravie des attentions qu’elles me portaient. Ce soir était d’ailleurs à marquer d’une pierre blanche car Gemma s’était donné un mal de chien pour me reconquérir, je ne l’aurais jamais pensé capable de ça. Je prenais vraiment conscience de l’amour qu’elle me portait, j’avais eu raison de croire en elle, en nous, je savais que dans le fond ce n’étais pas un jeu mais le début d’une réelle histoire d’amour.

« Tu t’es très bien rattrapé mais promet moi, de ne plus jamais m’enlever. » Dis-je en pointant mon doigt vers elle à moitié menaçante avant d’exploser de rire. Oui j’avais bien eu peur au début mais désormais tout était pardonné. Et puis j’avais bien soulé tous le monde en criant comme une furie, je m’étais bien vengée. Nous mangions nos plats discutant de nous et j’étais tellement bien avec la femme de ma vie. Gemma partie alors sur le sujet du bébé à naître. Oui ma femme était enceinte mais cela ne me dérangeait pas, comme je l’ai dit, je suis prête à tout acceptais pour elle, je l’aime tellement. Je la regardais tendrement se masser le ventre et mon cœur fond immédiatement mais c’est ses mots qui me donnèrent le coup de grâce : une famille. Gemma voulait que nous formions une famille toutes les deux, je ne m’y attendais pas du tout, certes je comptais l’aider mais de là à ce qu’elle m’intègre totalement dans la vie de cette enfant c’était un choc. « Tu es sûre… Tu es sûre que c’est ce que tu veux ? » Je ne me suis pas projetée en tant que maman mais maintenant qu’elle en parle, ça devient évident. Je ne compte pas laisser Gemma s’en aller alors oui, je serais présente pour ce bébé. « Je ne pensais pas que tu voulais que je m’investisse autant… » Je suis émue et très surprise de cette révélation mais surtout plus amoureuse que jamais. La famille est quelque chose de sacrée pour moi et Gemma le sais alors avoir un rôle de maman pour cet enfant à naître c’est une très belle preuve d’amour. « Mais je serais ravie de devenir maman à tes côtés, j’ai toujours voulu fonder une famille même si je te l’avoue, je n’aurais jamais pensé devenir aussi responsable que je le suis aujourd’hui. » Il est vrai que je rêvais de fonder une famille mais vu mon train de vie avant mon overdose, il était impensable que je mette un enfant au monde mais désormais c’est possible, j’ai changé, je suis devenue une meilleure personne.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« Je pense que pour une fois tu es tombé sur une personne qui t’aimais pour toi dans ton ensemble et surtout qui se contentais de toi et non de tous l’argent, le pouvoir qui rode autour de toi." Elle était une sacrée pépite, cette femme-là. Nom de Dieu, comment mon coeur subitement s'enflammait pour cette pétillante philippine, aussi belle! Elle n'était pas comme les autres, pas attirée par le fric ou la notoriété.  Elle voyait plus loin que le bout de son nez, au-delà de ce que les autres balayent d'un revers de main, ou qu'ils refusent de voir! Et moi, j'étais là, à fondre littéralement sous ses mots touchants. J'avais cette sensation d'être si vulnérable et dénudé, sans artifices ni masques. rien, absolument rien. Rien du tout. Elle m'aimait tel que j'étais, sans conditions. Pourtant, elle savait très bien dans quoi elle mettait les pieds - je serais jamais la petite amie modèle, et encore moins fidèle malheureusement. J'avais pris goût à cette liberté, cette indépendance qui me caractérisait ! Mais malgré mes défauts innombrables, elle savait parfaitement que je serais toujours son refuge, son havre de paix.

Sa moitié.

Alors que Louisa dans le passée, était plus bas que terre, mais jamais je l'ai laissée tomber. J'y ai cru dur comme fer à sa beauté intérieure, sa gentillesse et sa splendeur. Je savais qu'elle pouvait se transformer en une femme des plus remarquables!

Chaque jour je la voyais grandir comme une fleur qui s’épanouit sous le soleil. Elle était mon chef-d'œuvre vivant, ma muse divine. Je l’encourageais, la soutenais, la guidais sur le chemin de la réussite et aujourd'hui, elle était la femme qu'elle est devenue.

"Mais avoue quand même, c'est carrément excitant de sortir avec une femme qui domine ce monde de brutes où les mecs se prennent pour les rois! Mon vieux père, lui, il pensait que je finirais clocharde dans la rue ! Une bonne à rien! " Je coupais un bout de ma viande saignante. "Une fois, il m'a enfoncé la tête dans les chiottes et m'a dit que ma seule utilité dans la vie serait de nettoyer les cuvettes avec ma langue." Je lâchais un petit rire nerveux. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire ironique. Ouais, parfois l'ironie est notre bouclier, notre moyen de se protéger des émotions. J'avais jamais évoqué mon passé, mon enfance à Louisa. C'était une première. Ma carapace cédait totalement "J'avais seulement dix ans et j'avais déjà cette haine au fond de moi !", disais-je en la regardant droit dans les yeux tout en mastiquant le morceau de viande que je venais d'enfourner dans ma bouche. Après avoir bien remué le tout dans ma bouche et avalé, je lui fis un sourire narquois. "Ah bah tiens donc, maintenant je comprends mieux pourquoi j'ai pas toutes mes neurones bien alignées !" J'éclatai de rire. Mais bon c'est vrai que parfois j'avais pas des idées très brillantes, comme aujourd'hui avec mon idée farfelue de l'enlever. "Mais bon, chérie, je te promets rien pour autant... L'envie irrésistible de t'enlever, te séquestrer et te faire l'amour jusqu'au petit matin me traversera souvent l'esprit. Je suis sincèrement désolée pour toi mais va falloir s'habituer" Je la regardais, observant chaque bouchée qu'elle prenait de son plat de spaghetti bolognaise. Son visage s'illuminait à chaque saveur et je ne  pouvais pas m'empêcher de sourire en la voyant. D'ailleurs, d'un coup sec, je plantais ma fourchette dans son assiette pour lui chiper quelques spaghettis. Rien qu'à l'expression sur mon visage, elle pouvait lire le bonheur que je ressentais en dégustant ce plat divinement délicieux.

Après, avec un peu plus sérieux, je lui disais avec franchise!

"Ton passé, tes galères, tout ça a contribué à te façonner en la personne que t'es aujourd'hui, Louisa. On a tous nos démons, nos erreurs passées, mais c'est dans le présent qu'on peut changer et grandir. Et moi je suis là depuis toujours à tes côtés, prêt à construire un avenir ensemble, un futur meilleur. Toi et moi. Et cet enfant sera le témoin de notre amour alors bien sûr que je veux que tu t'investisses ! Ce bébé ne doit pas être un frein dans notre couple, au contraire on a toujours voulu fonder une famille, une famille unie et aimante ... et c'est l'opportunité qui s'offre à nous! Chérie, c'est un cadeau du ciel, saisissons la. "

Bon maintenant il est vrai que ça va être complètement différent. Notre vie risque de prendre une autre tournure du jour au lendemain. Avoir un bébé demande beaucoup de responsabilités mais j'avais confiance en elle et je savais au fond de moi qu'elle ferait une maman du tonnerre pour mon enfant, notre enfant.. Ceci dit j'avais quand même cette petite appréhension qu'elle me pose LA question. Cette fameuse question : mais qui est le père de ce bébé ? Je ne pourrais pas éternellement lui cacher et je sais aussi que connaissant le véritable père, il voudra autant être présent dans la vie de son enfant.

"Par contre avant que tu me poses la question, le père n'est pas encore au courant et non, ce n'est pas Devon." C'est dommage parce que lui, je savais très bien qu'il en aurait rien à carrer de ce môme.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Je n’ai jamais rien attendus de personne, j’ai appris à me débrouiller seule, saisissant les opportunités qui se donnaient à moi pour m’en sortir. J’ai évolué dans un monde où j’ai très vite compris que les gens ne sont pas tous gentil, il faut se méfier de tous le monde et ne pas accorder sa confiance trop facilement. Cela m’a aussi permis de développer de nombreuses capacités comme celle de cerner les gens ou du moins d’apprendre à creuser au fond d’eux avant de vraiment me faire une idée de qui ils sont. C’est ça qui m’a permise d’apprendre à connaitre Gemma et déceler toutes ses facettes toutefois je ne pensais en aucun cas tomber amoureuse d’elle. Oui l’amour, je l’avais banni de ma vie depuis de nombreuses années, depuis la perte de mes parents biologiques… Je ne voulais pas tomber amoureuse ou aimer quelqu’un, bien sûr il y a eu des exceptions qui m’ont permise de grandir au fil des années. Tout d’abord ma famille d’accueil puis mes amis mais l’idée de former un couple je m’y refusais, sachant que je ne supporterais pas de perdre une personne à laquelle je tiens beaucoup. Et puis Gemma est arrivé et a tous chamboulé.

Elle m’a littéralement ravagé le cœur, s’est initié en lui pour ne jamais plus en sortit, marquant son empreinte sur moi, je suis à elle et elle seule qu’importe ce que nous réserve la vie. Je le sais au plus profond de moi, je n’aimerais jamais plus comme je l’aime elle. Elle est ma noirceur mais aussi ma lumière, je l’ai détesté comme je peux l’aimer, elle est le mal incarné comme la personne la plus douce que je connaisse. Elle est deux facettes diamétralement opposé mais qui ensemble forme une merveille, ma merveille.

« C’est très excitant en effet, de voir son amour dominer le monde, cela m’a toujours fait craqué. » Je lui souris tendrement tout en mordillant mes lèvres.

Elle me parle ensuite de son père, sujet délicat qu’est son enfance. J’ai beau connaître Gemma par cœur, son passé reste encore une énigme beaucoup trop douloureuse pour elle mais on dirait que ce soir, elle est enclin à se dévoiler. Elle utilise l’humour pour masquer sa peine et ça me brise de l’intérieur, savoir que la femme que j’aime ai subit ces mots alors qu’elle n’était qu’une enfant. Elle ne méritait pas ça, aucun enfant ne mérite d’être traité de la sorte. Je restais plongeais dans son regard, ne ratant aucune de ses phrases.

« Ton père est un sombre idiot parce que tu es la femme la plus intelligente, autonome, puissante que je connaisse et moi je suis fière de toi, de la femme que tu es et surtout de partager ta vie. » Je lui souris à nouveau voulant la rassurer, certes Gemma n’était pas une femme des plus stables et son père en est la principale cause suivi de son ex Alvaro. Cependant je l’aime pour tous ce qu’elle est et je suis fière d’elle. Je n’aurais pas rêvé meilleure petite amie.

L’idée de me faire kidnapper pour une nuit torride devient tout de suite plus intéressante, je ne suis pas contre, ce que je ne veux plus c’est la peur qui m’a traversé ainsi que la rage de devoir me défendre. J’ai vraiment cru que j’allais y passer cette fois. « Me faire enlever pour du sexe ne me dérage absolument pas mais évite de trop m’effrayer alors. » Je fis un petit rire résolue, au fond de moi je sais que Gemma est capable de pire, elle ne voit pas forcément le mal quand elle se fait ses plans mais je ne pas lui en vouloir bien longtemps, regardez-moi ce sourire ravageur. Elle est tellement belle, me volant ma nourriture, que je lui offre avec très grand plaisir. Je manque un battement de mon cœur en la voyant savourer la recette de ma mère, je l’aime cette femme.

« Qui êtes vous et qu’avez-vous fait de Gemma ? » Je ris pour détendre l’atmosphère tellement mon cœur explose de joie. Je viens de retrouver l’amour de ma vie et en plus de ça je vais devenir maman… Wouahh c’est insensé mais j’adore ça. « Non plus sérieusement, d’accord fondons cette famille, de toute façon je suis prête à tous tant que je suis à tes côtés. Tu me guéris Gemma, grâce à toi je me sens tellement bien. »

Cette femme m’a réveillé, m’a permise de grandir, de découvrir le vrai bonheur, de choisir la lumière plutôt que la noirceur de mon passé. J’ai appris a me prendre en main et devenir une adulte responsable et aujourd’hui je vais devenir maman. Je suis à la fois heureuse, choqué, c’est merveilleux.

« Alors qui est le père ? » Je ne pouvais me retenir de lui demandé, si ce n’étais pas Devon alors qui c’était ? Je savais que Gemma couchait avec d’autres personnes mais j’avoue que j’avais un peu peur de la réponse, surtout s’il s’agit d’une personne en particulier…

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« C’est très excitant en effet, de voir son amour dominer le monde, cela m’a toujours fait craqué. »C’était excitant, en effet. Voir son amoureuse s’élever au sommet du monde, manier les ficelles de la puissance et de la criminalité, cela m’a toujours fasciné également. Ceci dit, j'avais totalement conscience du danger quotidienne que je menais surtout sachant qu'à tout moment, je pouvais tout perdre. Zenia était mon pilier.  Nous avons survécu ensemble dans de chose depuis notre tendre enfance. Zenia était la voix de la raison, gardienne silencieuse de nos souvenirs d’enfance et sans oublier, nos crimes partagés. Elle m'était tellement loyale, inébranlable, une force de caractère dont j'en étais toujours autant impressionné par sa détermination malgré les tentations et les dangers du monde criminel. "Mais cela te terrifie de savoir qui nous sommes réellement, Zenia et moi." Même si je l'aimais, je ne quitterais jamais ce monde criminel. Nous avons tant travailler, tant perdu, tant souffert pour arriver au sommet de cette univers criminel. Nous avons recruté des complices, des hommes de main, des informateurs, des avocats corrompus, des policiers véreux, un tas de monde autour de nous! Notre réseau s’est étendu à travers les quartiers, les villes et les frontières. Nous. Nous deux petites femmes d'à peine 1m65 avons su tisser des liens avec d'autres organisations criminelles en formant des alliances aussi dangereuses que passionnantes et ça, réellement, cela m'excitait. Alors non, j'y suis bien trop loin pour tout arrêter maintenant. "Le 11 juin, tu auras 33 ans, chérie" Le 11 juin, elle aura 33 ans. Seulement 33 ans.  Rien que de prononcer ce chiffre, je ressens une décharge d'émotions bouleversante. Elle a dix ans de moins que moi. Mon Dieu, suis-je une cougar ? Je ne peux m'empêcher de me poser cette question. Mais peu importe les étiquettes, peu importe ce que le monde pourrait penser. Elle est la lumière de ma vie et je ne changerais cela pour rien au monde. "Mon Dieu, j'ai quand même dix ans de plus que toi, c'est incroyable ! Les gens vont se dire que je suis vielle cougar qui aime se taper les petites jeunettes. Je lâchais un petit rire. Je n'étais pas seulement une criminelle rusée, mais aussi une tacticienne impitoyable. Je savais quand utiliser la force et quand manier la menace subtilement. Zenia était un bon maitre pour ça mais aussi, je pouvais remercier Alvaro, l'homme impitoyable qu'il était. Mes ennemis disparaissaient mystérieusement, et ceux qui osaient me trahir subissaient des conséquences terribles. "Quels sont tes projets professionnels pour l'avenir ?"  Soyez sans craindre, je n'avais aucunement l'intention de la recruter dans les affaires criminelles, ce serait totalement suicidaire. Je n'avais pas envie que ma copine soit indirectement impliqué mais, de loin, elle pouvait!

« Ton père est un sombre idiot parce que tu es la femme la plus intelligente, autonome, puissante que je connaisse et moi je suis fière de toi, de la femme que tu es et surtout de partager ta vie. » Mon père était une vraie tornade de violence, un vrai cœur cruel... Un homme qui n'avait aucun amour pour sa fille. Pendant mon enfance, je jonglais avec les coups de poing et les mots tranchants de son mépris. Chaque cicatrice sur ma peau me rappelait à quel point il était doué pour exprimer son amour. Pour ça, on ne pouvait le nier! Mais ce qui était encore plus difficile à supporter dans cette histoire, ce passé douloureux, c'était l'indifférence de ma mère, son silence complice face à ma douleur. Elle restait passive, préférant ignorer les atrocités se déroulant sous notre toit. Pour cette raison seule, je ressentais autant de colère envers elle que envers mon père !  J'avais grandi dans une atmosphère terrible remplis de peur et d'angoisse, mais cela à fait de moi, ma force! Ouais, bon sang, ça avait forgé totalement mon caractère ! En fait, Louisa et moi étions comme deux sœurs d'armes. Nous avons tout deux énormément souffert. On avait appris à vivre dans l'ombre, à jouer la comédie du bonheur alors qu'on mourrait en silence. Je contemplais cette viande à moitié dévorer comme si elles étaient des trophées de guerre racontant mes batailles passées. " la femme la plus intelligente, autonome, puissante et la plus grosse salope, s'il te plait, louisa, oublie pas ce détail, voyons" J'éclatais de rire, ce rire qui cachait au fond mon douloureux passée. Je préférais le don de l'humour que m'apitoyer sur mon passée qui au final, le passé est le passé, et c'est comme un bouquin, une fois la page tournée, il est temps de passer à autre chose.

"Me faire enlever pour du sexe ne me dérage absolument pas mais évite de trop m’effrayer alors. » Hmm, je crois que je vais m'en souvenir pendant longtemps de ce plan totalement disproportionné. Oui, j'ai peut-être été un peu loin, Zenia me l'avait bien dit pourtant. Mais têtue comme je suis, une fois qu'une idée me traverse l'esprit, rien ne peut m'arrêter. Il paraît que c’est un célèbre dicton, même si je ne suis pas très convaincu qu’il existe vraiment, mais je cite: une fois que j’ai une idée en tête, je ne l'ai pas dans mon cul. "Hmm, je ne sais pas quelle sera la prochaine étape, peut-être te séquestrer dans une pièce sombre digne d'un donjon BDSM", murmurais-je en portant mon doigt à mes lèvres et le suçotant légèrement. "Oh oui, je te ferais pleine de choses coquines que j'en mourrais noyé dans ton nectar." Le tsunami de mouille-louisette me tuera. Le déluge me submergera. Ceci dit, notons le, ce qui était encore plus surprenant, c'est que je gardais tout mon sérieux. Étais-je sérieuse ? Honnêtement, je n'avais jamais vraiment envisagé le BDSM mais des éléments comme les fouets, les bâillons, les laisses, le bondage, les tenues sexy et bien d'autres encore... cela pourrait être incroyablement excitant. "Ohhh my god voilà ton futur projet ma chérie, l'idée du siècle ! Tu pourrais devenir la propriétaire d'un donjon BDSM où tout est permis'' Des rires fusaient durant toute la soirée. Une soirée magnifique. Une soirée purement mémorable. Nos assiettes étaient vides depuis longtemps déjà mais nos discussions à la fois sérieuses et tout aussi loufoques rendaient cette soirée inoubliable.

« Non plus sérieusement, d’accord fondons cette famille, de toute façon je suis prête à tous tant que je suis à tes côtés. Tu me guéris Gemma, grâce à toi je me sens tellement bien. » Déjà, commençons par, « Qui êtes vous et qu’avez-vous fait de Gemma ? » Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, à ce moment de la soirée, j'étais amplement sérieuse. Je rêvais de vivre pleinement ma vie avec elle, de construire cette merveilleuse petite famille. Nous deux, et cette petite fille, du moins, c'est ainsi que Louisa l'imaginait. Elle pensait sérieusement que c'était une petite fille, une petite Gemma et louisa "Je sais que je vais vite, que je précipite un peu notre relation mais tu ne peux pas imaginer combien je regrette d'avoir mis tant de temps à réaliser que c'était toi que je voulais, et que ma relation avec l'autre n'était qu'une illusion. Je crois que je voulais te protéger, te préserver et finalement, j'ai tout fait sauf ça. Maintenant, je choisis d'avancer et de croire en notre bonheur à tous les trois!" J'étais si impatiente pour cette nouvelle étape de notre vie. Bien sûr, ce sera différent de ce que nous connaissons déjà mais ce sera un défi excitant; ET je savais en qui avoir une confiance totale : Louisa.

"Alors qui est le père ?"  La question qui tue! La question qui me faisait grandement hésiter. Grave. Est-ce vraiment une bonne idée de balancer le nom du père ici? Franchement, je doute qu'il y ait une balance parmi nous ce soir... Autant jouer la carte de la prudence. J'avais tellement peur que ça fuite et qu'Alvaro soit au courant. Alors là, je mordillais mes lèvres, cherchant désespérément les mots justes: "Un homme que j'ai profondément aimé autrefois et profondément brisé." Pas besoin d'en dire plus, elle savait bien de qui je parlais!