Rude journée. Même le milliardaire le plus convoité de New-York pouvait avoir de rudes journées et c’était le cas pour Viggo aujourd’hui. Son divorce qui trainait en longueur commençait à lui mettre les nerfs en pelote. Avec l’éducation qu’il avait reçu et parce qu’il savait qu’il ne devait laisser paraitre aucune faiblesse, aucune humeur particulière, sous peine de mettre en péril ses activités et son image de gendre idéal, il ne pouvait pas afficher clairement son agacement et il s’efforçait de rester neutre, quand bien même la situation qui trainait et toutes les formalités administratives toujours plus nombreuses, commençait à vraiment le mettre hors de lui. Il se souvenait très bien, maintenant, pourquoi il n’avait jamais voulu se marier et se demandait encore comment il avait pu céder à une telle demande. Pour les gens comme lui, un divorce était toujours difficile, long et couteux mais il avait tiré le gros lot puisque sa future ex-femme semblait bien décider à ne pas lui faciliter la tâche. Il la connaissait bien alors il ne pouvait pas dire qu’il était étonné de la tournure des évènements, bien au contraire et, heureusement pour lui, il s’y était préparé dès qu’il avait évoqué l’idée d’un divorce puisque leur situation matrimonial ne satisfaisait plus aucun des deux époux. Mais, à faire trainer les choses de la sorte, Viggo se demandait parfois si la charmante et sulfureuse créature qui lui avait passé la bague au doigt des années plus tôt ne goutait pas finalement très peu à l’idée de réellement divorcer de lui. Peut être qu’elle trouvait un intérêt à rester, même à distance, carrier avec lui ? Il ne cherchait plus à comprendre et, la seule chose qu’il savait était qu’il ne se laisserait plus prendre à ce petit jeu. D’autant que, pour compliquer d’avantage la situation, le couple avait eu deux enfants. Pas plus que l’envie de sa marier, Viggo n’avait jamais voulu d’enfant mais, ils étaient là et il avait tenté chaque jour, depuis leur venue au monde, d’être le meilleur père possible en sachant très bien qu’il n’avait aucune prédisposition pour cela. Jusqu’à maintenant il s’en était plutôt bien sorti mais, les relations déjà compliquées avec son adolescent de fils, ne s’arrangeait pas avec le divorce en cour t, le jeune homme ayant, depuis longtemps, pris fait et cause pour sa mère.  Amy, quant à elle, petite dernière, innocente et adorable, tentait tout ce qu’elle pouvait pour garder l’amour de ses deux parents mais vivait surement dans un conflit de loyauté terrible, sa mère n’appréciant que peu qu’elle passe des moments agréables avec le milliardaire qu’elle estimait l’acheter avec des cadeaux plus beaux les uns que les autres.  Bref, une journée de rendez vous et un court instant avec ses rejetons qui s’était terminé par des invectives acerbes de son fils et Viggo, habituellement toujours positif, ne pouvait pas dire qu’il avait passé une bonne journée. Il n’avait pas envie de rentrer chez lui tout de suite après cet interminable journée entouré d’avocats dont la moitié lui était hostiles mais il n’avait pas non plus envie d’aller boire un verre au bar de son hôtel car, même si les cocktails, vins et autres alcools y étaient, de son point de vue les meilleurs de la ville (sa cave personnelle mise à part), il y était souvent obligé de faire la discussion avec des clients et se trouver sous l’oeil de ses employés ne lui disait pas grand chose non plus. Il avait donc opté, en dernière minute pour le bar à champagne situé à mi chemin entre son palace et son penthouse. Il connaissait bien la propriétaire, Max, une jeune femme au caractère aussi vif que sa chevelure. Elle était d’une compagnie plutôt agréable, amusante même et ne posait jamais de question. De plus cela faisait quelques temps qu’il ne l’avait pas vu, bien trop occupé pas ses multiples voyages et autres rendez vous désagréables, il ne doutait pas une seconde qu’elle serait ravie de le voir. Ainsi, d’une démarche sûre de lui qui le caractérisait, il avait passé la porte. Les lieux étaient calme et l’ambiance feutrée, tout ce dont il avait besoin. La rouquine était là, comme chaque soir, surveillant la consommation de sa clientèle d’un oeil avisé. Sourire amusé aux lèvres, il avait pris la parole, prenant place près du comptoir. « Et oui, j’ai décidé d’honorer ton bar de ma présence ce soir, j’espère que tu apprécies mon geste. ».
 

let's drink to nothing in particular. // @Viggo Sundman ※※※ C'est avec un regard amusé que tu observes la foule se ruait dans ton bar. Tu n'es pas peu fière d'être parvenue à créer et faire perdurer ce bar qui te tenais tant à cœur. Depuis ton plus jeune âge, tu as toujours voulu devenir patron et, ainsi, montrer à ton paternel qu'une femme est tout à fait capable de diriger une entreprise. Pour lui, et pour beaucoup d'hommes malheureusement, une femme n'a pas sa place à la tête d'une entreprise quelconque. Les portes du bar ne sont ouvertes que depuis une heure seulement. Il est déjà pas mal remplis. Des habitués pour la plupart. Des hommes et des femmes influentes à New-York. Des chefs d'entreprise. Des jeunes héritiers qui dilapident la fortune de papa et maman dans ton stock de champagne ou de cocktails. Sur tes talons aiguilles, vêtue d'une robe noire très classique mais très élégante également, tu traverses les allées tout en venant saluer quelques uns de tes clients. Des têtes connues avec qui tu as sympathisé depuis le temps où ils viennent ici. Quasiment tous les soirs pour la plupart. Tu connais à peu près toute leur vie. Certains, sous influence de l'alcool, te confis des choses assez personnelle. Tu arrives à te détacher suffisamment pour les écouter et ne pas tenir compte de leurs différents récits. Toi, tes problèmes, tu n'en parles à personne. Les fêtes de fin d'année arrivent à grands pas et tu sais déjà que ta mère va te supplier des semaines entières pour venir passer le réveillon de Noël avec eux. Comme tous les ans. Ça ne t'enchante guère mais c'est une fête de famille, alors, comme tous les ans, tu feras l'effort de venir et de sourire. Tes problèmes, tu les résous très souvent seule et de différente manière. Soit sur le ring, à frapper dans un sac de sable dix fois plus lourd que toi. Soit tu viens noyer ta peine dans l'alcool ou bien, tu choisis une victime qui acceptera de partager tes draps quelques heures. Il y avait beau y avoir du monde comme tous les soirs, l'ambiance était calme. Les gens parlaient entre eux mais aucun brouhaha ne te parvenait aux oreilles. C'est derrière le bar que tu viens surveiller qu'il y aurait suffisamment d'alcool pour tout le monde ce soir. Ton chef de salle te confirme que tout semble se dérouler à merveille. Comme dans tous les bars, tu as été obligé d'engager des agents de sécurité. Des hommes bien musclés et aussi grand qu'une armoire. Tu viens passer devant l'un d'eux, celui que tu as engagé en dernier et lui ordonne de te suivre dans ton bureau. Une fois à l'intérieur, tu viens fermer la porte de ton bureau à clé et viens laisser tomber ta robe sur le sol. Ce n'est pas la première fois que tu t'autorises à t'envoyer en l'air avec l'un de tes employés. Tu es suffisamment libertine pour ne pas te prendre la tête pour si peu. Lui, tu m'as déjà goûté le jour de son arrivé au bar. Il t'as fait prendre ton pied comme jamais. Dix minutes plus tard, après avoir eu un puissant orgasme, vous venez vous rhabiller dans le silence le plus total. Il t'aide à refermer ta robe et vous sortez de ton bureau en même temps. Lui, il retourne à la porte d'entrée et toi, tu reprends derrière le bar. Soudain, Viggo Sundman apparaît face à toi. Tu le connais bien. Il vient de temps en temps. Tu dois bien admettre que tu ne l'as pas vu depuis des lustres. « Tiens donc, monsieur Sundman. Quel plaisir de vous comptez parmi mes clients ce soir !! » Viens-tu le saluer. Tu sors une coupe de champagne et lui sert un de tes derniers champagne fraîchement arrivé de France. « Tiens, je viens juste de le rentrer. Tu m'en diras des nouvelles ! » Comme toi, Viggo était un fervent amateur de vin, de champagne et de toutes les bonnes choses de la vie. Tu l'observes attentivement. Tu fronces légèrement les sourcils en venant lui demander ce qu'il se passe. « Rude journée ? » Il est très difficile à déchiffrer, tout comme toi. C'est sans doute pour cette raison que vous vous entendez si bien. Vous ne cherchez aucunement à vous imiter dans la vie de l'un ou de l'autre. Tu te rends soudainement compte que tu as oublié de remettre ta petite culotte tout à l'heure, elle doit certainement traîner sur le sol de ton bureau. Comme si ce genre de détails allait te déranger ou te mettre mal à l'aise.

Le bar à champagne de Maxine Zimmer était un endroit réputé à New-York et les lieux étaient souvent bien remplis. La clientèle était composée principalement d’êtres humains qui n’avaient jamais eu à se plaindre de la difficulté de la vie puisque leur porte feuille était bien rempli. Il y avait aussi des business man, des travers qui achevaient leur harassante journée de travail et avait choisi de se détendre autour d’un bon verre tout en poursuivant le team-building indispensable à leur activité et quelques touristes bien évidement qui avaient sûrement trouvé l’adresse de lieu sur un guide touristique qui en ventait la qualité des boissons, l’ambiance et la clientèle sophistiqué qui garantissait de se sentir privilégié et de ne pas être importuner. Viggo venait ici de temps à autre. Il n’était pas l’un des clients les plus réguliers mais il connaissait très bien la patronne de l’établissement. Lorsqu’il venait ici, généralement c’était parce qu’il n’avait guère envie d’affronter la clientèle de son hôtel qui, inévitablement, avait quelques mots à lui dire lorsqu’il décidait de passer quelques heures au bar de son palace. Ça n’était pas toujours désagréable au contraire, de plus, Viggo savait comment fidéliser sa clientèle et ce genre de moments faisait partie du processus. Mais certains soirs, il n’avait pas envie de cela. Pas plus que de rentrer directement chez lui malgré que son bar personnel soit garni des meilleurs alcools du monde et répondez parfaitement aux exigences du milliardaire. Ce soir était un de ces soirs et c’était la raison de sa présence ici. Max n’avait pas tardé à l’accueillir, son sourire habituelle sur les lèvres et sa mine amusée. Viggo avait répondu d’un sourire courtois en prenant place au comptoir.« Si ma présence te fait plaisir, tu m’en vois ravi évidement. ». Viggo était fidèle à lui même. Max avait beau être une personne qu’il connaissait plutôt bien, presque une amie si l’on considérait le milliardaire suédois capable de développer des relations amicales avec qui que ce soit, elle était gérante d’un établissement commerciale et Viggo n’ignorait pas ce que présence signifiait pour cette catégorie de personne.  Quoi qu’il en soit, la rouquine lui rappela rapidement pourquoi il appréciait venir ici de temps à autre. Sans même qu’il n’ai eu à commander quoi que ce soit, elle lui avait déjà servi un verre.« Oh j’ai le droit à une exclusivité ? Je suis flatté. Compte sur moi tu sais que mon avis est toujours des plus honnête.». L’honnêteté était en effet l’une des plus grandes qualité du blond. Il avait également la capacité presque innée de toujours trouver les mots pour se faire comprendre tout en restant parfaitement courtois et jamais offensent même en cas d’avis divergeant. A peine servi il avait porté le verre ses lèvres, dégustant silencieusement son breuvage jusqu’à ce que Max reprenne la parole. Aucune émotion particulière ne transparaissait sur le visage du suédois qui avait fait un principe de ne jamais rien laissé paraître sur ses traits sachant que dans son milieu et avec son statut social, les émotions n’étaient rien d’autres qu’une faiblesse surtout lorsqu’elles s’avéraient négatives. Cependant, quelque chose dans son attitude avait dû attirer l’attention de Max ou peut être était ce simplement sa présence ici ce soir qui lui avait mis la puce à l’oreille. « Rien de grave si ça peux te rassurer. Ce sont des choses qui arrive quand on a été marié à une actrice un brin hystérique qui confond les films dans lesquels elle joue et la réalité. Encore plus quand on a eu la bonne idée de lui faire des enfants et que l’un d’eux est à âge ingrat de l’adolescence.» Tout New-York et même au delà était au courant de son divorce. Sa femme était une célèbre actrice alors les tabloïds se régalaient et le moins que l’on puisse dire était qu’elle avait visiblement décidé de leur en donner pour leur argent en se donnant en spectacle. Viggo était un des meilleurs partis du globe et ses histoires de coeur avaient toujours fait parler bien malgré lui. Il était donc inutile de s’en cacher, encore moins avec Max qui le connaissait. « Et toi ? La soirée doit être bonne vue la mine réjouie que tu affiches. » La connaissant il n’aurait pas été étonné que son air particulièrement joyeux n’ai rien à voir avec l’argent qui rentrait dans les caisses de son commerce ce soir mais elle lui en dirait bientôt plus de toute évidence.
 

let's drink to nothing in particular. // @Viggo Sundman ※※※ Tu n'es pas peu fière d'être l'heureuse propriétaire de ce bar. Il faut dire que le tien est unique. Il n'en existe pas deux comme ton bar à New-York. Tu voulais lancer ton propre business et qu'il te ressemble vraiment. Les hommes et les femmes qui viennent chaque soir sont comme toi, des personnes très influentes avec de l'argent plein les poches. Tu n'arrives pas encore à y croire. Mais même si tu gagnes très bien ta vie, ton père ne t'apprécie pas encore à ta juste valeur. Pour lui, une femme n'a pas sa place dans les affaires. Elle ne peut pas être chef d'entreprise. C'est triste mais c'est ainsi. C'est tellement malheureux de réagir ainsi. Tu es très heureuse ainsi. Propriétaire de ton propre bar champagne qui ne désemplie pas chaque soir. Viggo Sundman, un très grand homme d'affaire, est un habitué des lieux lors de ses séjours en ville. Tu ne lis que rarement les journaux de la presse people. Seulement pour t'informer qu'aucune mauvaise information circule sur toi. Les journalistes ne se gênent pas pour exposer le divorce du milliardaire au commun des mortels. Tu trouves ces agissements déplacés. Tu es très heureuse de le recevoir ce soir. Si l'on considère que tu es capable d'avoir des amis, Viggo en est un. Tu viens lui servir un verre du dernier champagne que tu viens tout juste de rentrer plus tôt dans la journée. « Bien sûr que tu y as droit. T'es l'un de mes plus fidèles clients !! » Te contentes-tu de préciser tout en venant attraper une coupe et lui servir quelques gouttes de ce liquide dorée. « De l'or en bouteille !! » L'une de tes dernières trouvailles françaises de l'été dernier. Tu voulais vraiment le présenter dans ton bar. Se marier, quelle drôle d'idée ! Ce n'est pas quelque chose qui te viendrait à l'esprit. Tu n'en as jamais ressenti le besoin. Déjà, il n'est pas question de se mettre en couple avec qui que ce soit. Tu te sens très bien comme ça : libre de faire ce que tu veux, avec qui tu veux et quand tu le veux. Tu t'envoies en l'air quand bon te semble, sans jamais rendre de compte à qui que ce soit. Et pour être tranquille, tu t'es fais poser, il y a quelques années déjà, un stérilet. Aucun risque de tomber enceinte. « C'est clair que c'est une belle connerie de se marier. Au moins, tu as appris de tes erreurs et tu ne recommenceras pas. » Tu dis sur un ton très calme et avec ta franchise habituelle. Tu viens faire le tour du bar et te positionne juste à côté de lui, assise sur le tabouret à côté du sien. « Par contre, je trouve ça dégueulasse de prendre les enfants à partis. Ils n'ont rien fait et n'ont rien demandé. » Tu dis, toujours franche comme à ton habitude. Tu lui souris, déposant une main attentionnée sur la sienne. « Si jamais tu veux t'changer les idées, t'as mon numéro. Boire un verre ou autre chose !! » Tu dis tout en jetant un œil autour de vous. Tout semble bien se passer ce soir. Pas de bagarre, bien que cela soit rare. « Si jamais, on peut aller dans les coulisses du bar. On sera plus tranquille pour discuter !!! » Comme à chaque fois que tu viens de t'envoyer en l'air, tu affiches cette mine ravie. Il faut dire que l'agent de sécurité avec qui tu viens de le faire est un très bon coup. « ah tu me connais ! Je suis toujours souriante et ravie de voir à quel point mon bar fonctionne à merveille. » Tu réponds simplement, observant toujours les alentours. L'agent de sécurité te guette également. Il espère toujours plus avec toi mais pas question d'officialiser quoi que ce soit. T'es un électron libre. Et tu comptes bien le rester le plus longtemps possible.

Max Zimmer était une jeune femme indépendante et elle savait ce qu’elle voulait. Considérant son caractère bien trempé, Viggo n’était pas étonné qu’elle ai réussi à monter un business rentable. Elle possédait les qualités, les traits de caractère qui permettaient, classiquement de réussir dans ce milieu concurrentiel des établissements de nuits s’adressant à une clientèle aisée. Elle savait également jouer de ses charmes pour parvenir à ses fins. Viggo appréciait plutôt le caractère de la rouquine. Elle était toujours honnête et ça n’était pas une qualité qu’il retrouvait chez la plupart de ses pairs. Malgré tout, quand on possédait un statut comme celui de Viggo, il ne fallait jamais se sentir trop à l’aise avec autrui et surtout toujours faire attention à ses propos. Viggo avait reçu cette éducation depuis très jeune et il avait appris à ne jamais risquer un faux pas. Quoi qu’il en soit il appréciait plus tôt la femme à le chevelure flamboyante et son bar à champagne à l’ambiance calme et détendue. Comme à chacune de ses visites, la patronne des lieux était présente et semblait satisfaite de l’accueillir ici. « Et bien, pourtant voilà quelques temps que je n’avait pas honoré les lieux de ma présence. ». Entre ses obligations professionnelles, ses voyages personnels et son besoin de calme qui l’amenait certains soirs à rester dans son incroyable penthouse à quelques rues d’ici, il ne passait pas si souvent que cela au bar de Max et cela faisait certainement plusieurs semaines, voir mois qu’il n’y avait pas mis les pieds. Le champagne qu’elle lui avait servi était excellent, rivalisant surement avec certaines de bouteilles servies dans les palaces Sundman. « EN effet, il est plutôt pas mal. Presque autant que ce que nous servons dans les palaces Sundman.». Hors de question d’en faire trop et de ne pas mettre en avant, une fois de plus et à chaque fois qu’il en avait l’occasion, la qualité de chacun des services proposés dans ses établissements. Les palaces Sundman, sous la direction de Viggo étaient d’ailleurs en train de développer leur propre gamme de champagne et de vins. Et Viggo appréciait taquiner la rousse quant il s’agissait de la qualité du champagne servi chez elle car il était tout autant connaisseur que la jeune femme en la matière. Il connaissait l’avis de Maxine concernant le mariage et ses contraintes, elle avait une opinion tranchée sur la question et elle ne mâchait pas ses mots. Il était plutôt d’accord avec elle et ne prenait pas mal ses propos à son égard. Lui même se demandait toujours comment il avait pu accepter de se marier alors que cela n’avait jamais été dans ses projets de vie. Il était même resté marié pendant plusieurs années et avaient eu des enfants avec cette femme. Il ne regrettait pas d’avoir eu ses deux enfants mais jamais il ne s’était vu père. Pour autant il assurait autant que possible son rôle même si, sans instinct paternel particulier et avec les relations houleuses qu’il entretenait avec leur mère, ça n’était pas une tâche aisée. « Ah ça… je me demande toujours comment j’ai pu accepter ce mariage… c’est à se demander si je n’ai pas été ensorcelée.» Le suédois avaient souvent très envie de qualifier sa future ex-femme de sorcière. Elle avait réussi à lui faire faire des choses qu’il n’aurait jamais imaginer faire. Se marier, avoir des enfants, et d’autres chose moins glorieuses qu’elle ne s’était pas privée d’afficher dans la presse. Viggo ne pouvait pas nié avoir vécu une histoire parfaitement intense avec cette femme à la beauté parfaite et au caractère de feu mais certains points de leur histoire lui échappait même encore. Quoi qu’il en soit il ne pourrait pas changer le passé alors il ne se questionnait pas trop sur la question.
« Je ne pense pas qu’elle ai eu besoin d’insister beaucoup pour que notre fils me déteste… Nos relations ont toujours été compliquées depuis qu’il a dépassé les 10 ans. Quant à notre fille, c’est surtout mes absences répétées qui sont la cause de ces maux. Même si sa mère ne doit pas plaider en ma faveur, il est certain. » Malgré tout, Viggo ne voulait pas accabler la mère de ses enfants de tous les maux. Si ces relations avec ses rejetons n’étaient pas idylliques il n’y était pas étranger et il le savait. Il n’avait jamais voulu être père et cela se ressentait certainement et sa carrière était toujours passée avant tout : son mariage mais également ses enfants. Son fils, depuis qu’il était en âge de comprendre également ce qu’écrivaient la presse people, rejetait d’autant plus son paternel mais cela n’avait sans doute rien d’étonnant. Plus le temps passait plus Viggo était convaincu que leur relation ne s’amélioreraient plus. Quoi qu’il en soit, le milliardaire n’était pas non plus abattu par tout ses évènements. Il en avait fait son partie depuis longtemps et, même si cette journée en présence des avocats l’avait éreinté, il prenait les choses comme elles venaient et ne se sentait pas désespéré ou démuni.« Ne t’en fais pas, je vais très bien. Elle m’use mais elle pourra essayer de me prendre tout ce qu’elle veut, avec ou sans elle je suis toujours Viggo Sundman… c’est certainement cela qui l’agace autant d’ailleurs. » C’était d’ailleurs une certitude. Son ex-femme aurait surement voulu le voir anéantit de tristesse, la supplier de ne pas partir à genoux. Mais il n’en avait rien été. Viggo avait déjà cette idée de divorce en tête depuis longtemps lorsqu’il l’avait finalement évoqué. Il était indépendant et c’était construit seul. Il ne souffrait d’aucune dépendance affective, et encore moins financière. Il était milliardaire et, même si sa femme était une actrice renommée, il ne perdait pas grand chose dans cette séparation à part peut être un peu de dignité puisqu’elle avait décidé de ne pas le laisser s’en sortir aussi facilement, visiblement plus qu’énervée qu’il passe toujours pour le gentil garçon, le gendre parfait, aux yeux de tous. Puis Max l’avait invitée à passer en coulisse comme elle aimait à la dire pour être plus tranquille. Avec sa notoriété Viggo ne refusait jamais de la tranquillité, prendre un verre à l’abris des regards n’était pas quelque chose qu’il faisait souvent hormis entre les murs de son immense appartement. Il allait refuser la proposition, l’ambiance des lieux étant très calme il était inutile d’abuser de l’hospitalité de la patronne malgré sa proposition mais en tournant la tête autour de lui, le regard de m’agent de sécurité à l’entrée ne lui avait évidement pas échappé. Max prétendait que son air réjouie n’était due qu’à la fréquentation de son bar ce soir, Viggo était persuadé qu’il y avait d’autre chose et que cet homme qui travaillait pour Max n’y était pas étranger. « Avec plaisir, si c’est si gentiment proposé. » Le suédois c’était levé pour suivre la femme qui marchait devant lui, ses longs cheveux roux ondulant dans son dos. Une fois dans le bureau de la jeune femme, Viggo ne pu s’empêcher une réflexion.« Je crois que ce n’est pas au gout de tout le monde que tu veuille t’isoler avec moi. » Il avait sourit taquin, il connaissait suffisamment Max pour déchiffrer certaines de ses attitudes. 

let's drink to nothing in particular. // @Viggo Sundman ※※※ Des amis, t'en as pas beaucoup. Très peu même. Viggo Sundman est comme toi. Un homme d'affaire influent à New-York et c'est toujours un plaisir de passer du temps avec lui. Vous ne faites que parler la plupart du temps. Ça ne dérangerait pas de l'accrocher à ton tableau de chasse. Et d'après quelques unes de ses anciennes conquêtes, Viggo est un excellent amant. Viggo est un homme extrêmement occupé. Il parcourt le monde pour visiter chacun de ses hôtels. Une fois, tu t'es autorisé à prendre une chambre à son hôtel en ville. C'est vrai que le confort et le luxe des hôtels Sundman est une chose exemplaire. Tu lui as décerné une très bonne note et avis plus que positif. Tu le recommandes même à des personnes qui viennent dans ton bar et ne savent pas où dormir. « En effet, ça fait un moment que je ne t'ai pas vu assis à ce bar ! On se fait discret monsieur Sundman ! » tu dis en venant le taquiner gentiment. Évidemment, tu ne le fais pas avec tous tes clients. Viggo est le seul avec qui tu te permets ce genre de familiarité. Même si, bien sûr, tu le respectes véritablement. Plusieurs fois, tu as essayé d'être partenaire avec Viggo. Mélanger business et plaisir ne fait pas bon ménage. Comme tout le monde, par le biais de la presse people, tu as entendu parler du divorce de Viggo et sa future ex femme. Et d'après ce que le blond te raconte, ça ne se fait pas sans mal. Mais le plus compliqué c'est pour les enfants. La femme de Viggo semble être une belle connasse. D'apparence, elle semble hautaine et prendre tout le monde de haut. « C'est pas impossible. L'amour rend aveugle parait-il !! » Enfin, tu l'as déjà entendu dire. Toi, l'amour est banni de ta vie à tout jamais. Pas question de tomber amoureuse. Ça n'apporte que des problèmes. En ce qui concerne les enfants, c'est la même chose. Après avoir fait quelques batteries de tests et examens, il s'est avéré que tu sois stérile. La médecine est tout de même une chose incertaine. Lorsque tu couches avec un homme, tu le forces à se protéger. Et s'il refuse, toi tu refuses catégoriquement de t'offrir à lui. Il n'aura que se débrouiller avec son érection. Ce n'est pas ton problème. « ah les ados !! c'est compliqué ! Il était comment le petit Viggo à dix ans ? » Tu te demandes, vraiment intéressé. En connaissant le Viggo d'aujourd'hui, tu ne doutes pas qu'il fut été un petit garçon un peu turbulent mais tout de même très respectueux. « Si tu veux tout savoir, la petite Maxine en a fait voir de toutes les couleurs à ses parents. Fugue, rebellion. Je me suis coupé les cheveux au carré toute seule. J'ai aussi perdue ma virginité à quatorze ans. Une belle connerie je te le dis !! » Tu n'as jamais eu de mal à parler de sexualité. C'est un sujet absolument pas tabou pour toi. Il t'ai même déjà arrivé de faire des interventions dans des classes de jeunes entre quatorze ans et seize ans pour les mettre en garde. Toi, personne ne t'as mis en garde. Et tu t'es laissé faire à quatorze ans. Tu as laissé cet ami de la famille te prendre ta virginité sans aucune honte. D'autant plus que tes parents se trouvait à quelques portes seulement. Tu te souviens encore de l'horrible douleur que tu as pu ressentir au moment où il t'as pénétré la première fois et du mal qu'il te faisait avec ces mouvements de vas et viens. T'en as jamais parlé à personne mais cet homme t'as violé contre ton gré durant deux ans. Tu as tellement honte de toi. Honte de t'être laissé faire. « Ah ça, elle pourra jamais te prendre ton identité. Et puis, tu sais, tout ceux qui parlent mal de toi ou te tournes le dos à cause du divorce ne méritent pas ton attention. La vie est beaucoup trop courte pour se prendre la tête avec ça !! » Ta main se pose sur le bras de Viggo. Rares sont les fois où tu te montres si attentionnée envers qui que ce soit. Tu te diriges à l 'étage, dans ton bureau. Tu refermes la portes derrière vous et viens décaler quelques dossiers sur ton bureau. Tu as beau être une excellente femme d'affaire, l'organisation et le rangement n'est décidément pas ton fort. Tu recherches toujours un stagiaire qui pourrait te filer un coup de main. « alors là, je te le dis très franchement, je n'en ai rien à faire. J'invite qui je veux dans mon bureau ! » Dans une cachette secrète, tu viens sortir une très vieille bouteille de whisky qu'un client t'as offert il y a des années de cela. « Je t'offre un verre de ma cuvée personnelle ?! » L'ambiance à l'intérieur de ton bureau est plus calme. On entend à peine la musique et le brouhaha qui règne en bas. Ton agent de sécurité s'imagine déjà fondé une famille avec toi. C'est bien mal te connaître. T'as seulement de distraction. « Si tu veux te changer les idées et lâcher prise pour la soirée, je sais comment m'y prendre ! »

Les lieux étaient agréables et parfaitement à l’image qu’avait voulu leur donner la propriétaire. Le nom du bar faisait sourire Viggo à chaque fois qu’il posait les yeux sur ce dernier, the red Storm, voilà qui représentait bien Maxine Zimmer. Une femme avoir de la poigne, au caractère aussi vif que la couleur de ses cheveux. Elle devait impressionner un bon nombre d’hommes. Dans les affaires, les individus de sexe masculin avaient encore et toujours du mal avec les femmes au caractère bien trempé, capable de leur tenir tête. La plupart préférait les jolies poupées qui gardaient la bouche fermée. Viggo n’avait jamais été réellement impressionné par Max. Il la respectait pour ce qu’elle avait accomplit, contre l’avis de tous, mais elle était loin de lui faire peur. Personne ne pouvait d’ailleurs se vanter de l’impressionner réellement. Même s’il n’accordait toujours qu’une confiance partielle à autrui, la rouquine était l’une de ses personnes à qui il pouvait parler. Pas de ses affaires, il n’en parlait jamais sauf une fois que tout était en place et en route pour une réussite certaine. Mais de sa vie personnelle parce que, pour une homme d’affaire comme lui, c’était un sujet moins confidentiel que son business. Connaissait l’honnêteté de Max, il savait que lorsqu’elle se disait contente de le voir ici, c’était la réalité et pas seulement un discours commerciale. C’était, certes, une redoutable femme d’affaire mais elle ne disait toujours que ce qu’elle pensait. Un léger sourire sur les lèvres, il avait passé une main négligente dans ses cheveux avant de répondre. « Disons que certains de mes projets me mènent régulièrement à l’autre bout du monde ces temps ci… et que les barmans de mon hôtel ne me donne pas forcément envie d’aller boire un verre ailleurs.  ». Il lui avait adressé un sourire taquin. Il était vrai qu’il ne sortait pas beaucoup ces derniers temps. Avec son divorce qui durait dans le temps ça n’était pas le moment de faire la une des magasines peoples et puis il était régulièrement en voyage et, quand il rentrait à New-York il privilégiait le bar de son palace où il en profitait pour poursuivre ses opérations commerciales en échangeant quelques mots avec ses clients les plus fidèles ou le confort et l’intimité de son penthouse.  Puis, la conversation avait dévié sur son divorce houleux. Ça n’était un secret pour personne puisque cela faisait les les choux gras des paparazzis cependant, il n’en parlait pas très souvent, préférant garder pour lui ce sujet. Cependant avec Max il se sentait à l’aise d’évoquer le sujet. Il n’avait pas vraiment de tabous à ce propos, simplement la plupart des personnes qu’il rencontrait quotidiennement évitait soigneusement le sujet ce qui ne le dérangeait pas.« Ça doit être ça… Tu vas me prendre pour un fou, peut être, mais parfois je me rappelle pourquoi j’ai commencé à la fréquenter quand elle m’envoie un sms assassin ou lorsqu’elle fait une crise d’hystérie en présence de nos avocats. ». Il avait rit légèrement. C’était la vérité. Viggo avait toujours aimé les caractères forts et c’était ce qui lui avait plu chez sa femme, actrice charismatique et volcanique. Leur relation n’avait jamais été de tout repos et l’issue de cette dernière n’était certainement pas une surprise. Quoi qu’il en soit, le suédois n’était pas nostalgique de cette époque, simplement il préférait s’amuser d’avoir autrefois aimé ce trait de caractère qui lui donnait envie de l’étrangler aujourd’hui. Le plus problématique dans ce divorce, c’était la présence des enfants. Bien que, le fils du couple n’avait pas attendu que les choses n’atteignent le point de non retour pour détester son père. Viggo n’en prenait plus ombrage, il n’avait jamais été un père ou un mari présent et attentionné, il récoltait là le fruit de son comportement. « Il faudrait demander à ma mère, elle te le dirais mieux que moi. A dix ans je voulais déjà marcher dans les traces de mon père et d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours su ce que je voulais. » Il n’avait jamais eu un caractère facile mais le suédois avait toujours fait la fierté de ses parents. Comment aurait il pu en être autrement ? Excellent à l’école et dans tout ce qu’il entreprenait, il avait montré, très jeune, des prédispositions pour reprendre le travail de son père. Aux yeux de sa mère il avait toujours été le fils parfait même si actuellement elle désespérait de le voir dans une relation stable. « J’aurais payé cher pour voir ça même si ça ne m’étonne pas vraiment. » Non, il n’aurait jamais pu imaginer Max comme une petite fille sage et obéissante alors ses propos ne l’étonnait guère et le faisait même sourire. « Je ne suis pas idiot, je sais ce que la plupart des gens en pense, surtout avec les révélations que mon ex-femme a pu faire il y a quelques mois. Mais je suis trop influent pour que qui ce soit ose me tourner le dos, dans les affaires l’hypocrisie est une qualité indispensable. » Max le savait sûrement aussi bien que lui. Viggo, milliardaire, héritier d’une fortune colossale et d’un empire ultra développé, attirait à lui toute sorte de personne, plus intéressée par son argent ou sa notoriété que par le reste. Mais c’était la vie, le monde des affaires n’était pas un monde où il fallait espérer se faire des amis. C’était même à éviter. Les sentiments positifs devaient plutôt être bannis de ce milieux, cela évitait de trop tergiverser lorsqu’une décision important devait être prise. Il avait ensuite rit à la remarque de la rousse avant de la suivre sans rechigner dans son bureau. Il n’avait aucune idée derrière la tête mais la situation et la tête de l’agent de sécurité qui les observait depuis l’entrée du bar l’amusait énormément. D’autant qu’avec la réputation qui était celle du suédois, il savait très bien ce que l’homme était en train de penser. « Voilà une offre qui ne se refuse pas. »
Il avait pris place sur l’un des fauteuils confortable du bureau de la rousse attendant qu’elle lui serve un verre. « Pourquoi cela ne m’étonne t’il pas de Maxine Zimmer ? » Il avait rit plus franchement. Connaissant Max, elle pouvait avoir un certain nombre d’idées derrière la tête car elle n’en était jamais à court quand il s’agissait de se divertir.

let's drink to nothing in particular. // @Viggo Sundman ※※※ Les personnes qui réussissent dans la vie sont très souvent critiqués.d'autant plus lorsqu'on est une femme. Ton père en est le parfait exemple. Il désirait déjà tellement un fils que tu ne pourras jamais ignoré son expression de dégoût sur son visage. Et pour lui, une femme ne peut pas être chef d'entreprise. Tu lui as prouvé que si, être une femme et créer un empire est tout à fait compatible. Tu ne supportes pas que l'on t'associe à lui. Mais malheureusement pour toi, il y a encore trop de personnes qui te mêlent aux activités parfois pas très légales de ton père. Détournement de fond, blanchiment d'argent. Il y a mis des familles à la rue et sur la paille juste pour amasser encore plus d'argent. Tu ne cautionnes pas ces agissements mais c'est ton père. Même si tu ne l'apprécies pas, tu n'arrives pas à le dénoncer. « Attention mon cher ami, je pourrais me vexer !! » Tu ne peux t'empêcher de rigoler. Tu ne te vexes jamais, ou très rarement. « De toute façon, je sais que tu ne trouveras jamais meilleur champagne qu'ici. Je fais très attention à la marchandise ! » Comme tout le monde en ville, et partout dans le monde, tu étais bien évidemment au courant du divorce de Viggo. Le pauvre, il en bavait énormément avec son ex femme. Une véritable cinglée. « J'ai dû la rencontrer une fois ton ex femme. Elle est venue au bar avec une de ses amies. Elles ont fait un scandale parce qu'un de mes agents de sécurité s'est permis de leur toucher les fesses. Je les connais, ils respectent les femmes et savent ce qu'ils risquent s'ils osent faire ça. J'ai visionnée les caméras de surveillance, il n'y a jamais eu le moindre écart de conduite de sa part. Du coup, elle est interdite de venir au bar ! » Tu te doutes bien que si Viggo a accepté de l'épouser, c'est qu'il l'aimait ou quelque chose comme ça. Tu n'as jamais souhaité te marier. Ni même te mettre en couple. Tu viens jeter un regard sur ton smartphone. Aucun message. Tu espères recevoir un message de Wyatt. Pour le moment, silence radio. « Ne pense pas à ça. Concentre toi sur tes projets et ton avenir. Et puis bon, il y a des centaines de jeunes femmes prête à se damner pour se retrouver dans le même lit que toi, j'en suis sûre. » comme toi, Viggo ne résistait jamais à un joli minois qui passait devant lui. Sauf que pour toi, tu es autant attiré par un homme que par une femme. Tu as plus de choix ainsi. « Si un jour je la rencontre, je lui demanderais ! » Réponds-tu en venant faire un clin d'oeil à ton ami. Quand tu repenses à l'enfer que tu as fait vivre à tes parents, tu ne le regrettes même pas. Ils ne se sont jamais occupés de toi. Tu fus élevés par leurs domestiques les trois quarts du temps. Ils n'ont même jamais su que le meilleur ami de ton père t'as violé durant des années. Personne ne le sait, tu n'en parles à personne. « ah ça, je suis bien d'accord avec toi ! Les gens sont de vrais hypocrites dans notre monde. Ils me fatiguent parfois ! » Tu dis le plus sérieusement du monde. C'est pour cela que parfois, comme ce soir, tu viens t'isoler dans ton bureau. Tu viens donc servir deux verres de whisky et lui tends le sien. « J'en ai pas l'air comme ça mais je sais apprécier les bonnes choses. » Tu le pousses sur le canapé derrière lui et viens te mettre à califourchon sur lui. Ta main vient passer dans son pantalon jusqu'à atteindre sa verge. « Eh bien, c'est moi qui fait te cet effet ? » Tu demandes un sourire rempli de malice accrochés à tes lèvres. Tu as toujours su ce que tu voulais et, ce soir, tu as juste envie de prendre du bon temps. « On t'as jamais dit que pour être heureux, il fallait prendre du temps pour soi ?! » Tu viens déboutonner son pantalon de costume et commence à caresser son intimité.

Il observait Max d’un oeil amusé. La patronne des lieux avait un caractère bien trempé et elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Les hommes qui imaginaient que toutes les femmes étaient de petites créatures fragiles et qui n’attendait qu’une chose dans la vie : avoir un homme à leur côtés pour les protéger et dont elles dépendraient sur tous les points devaient être étonnés lorsqu’il faisait la rencontre de la rouquine. Certains s’y étaient sûrement déjà casser les dents. Pas Viggo. Il était un fin observateur et il avait rapidement cerné la personnalité de Max, dès la première fois où il avait posé les yeux sur elle. Hommes ou femmes, dans les affaires cela ne faisait que peu de différences pour lui. « Désolé… mais les barmans des palaces Sundman sont quand même très doué, tu ne me feras pas changer d’avis. ». Il taquinait Max, c’était toujours comme ça entre eux. Cependant, s’il était là ce soir c’était bien que les lieux lui convenait car, au départ, il n’était pas certain d’y croiser la propriétaire même si, elle était toujours là quand il venait, ça n’était pas une règle absolue, surtout quand il débarquait sans prévenir comme aujourd’hui.  « Ne soit pas si sûre de toi, mes hôtels ont leur propre cuvée de champagne et… elle est excellente. Je t’aurais bien autorisé à les vendre chez toi mais c’est une exclusivité pour nos clients… ceci dit je te concède que ce champagne est excellent. ». Il était honnête mais ça n’était pas une surprise, il savait combien Maxine était vigilante sur la marchandise. Elle avait une clientèle relativement haut de gamme, elle ne pouvait donc pas se permettre de manquer à sa réputation en servant des boissons moyennes. La conversation avait ensuite dérivé sur son divorce, raison pour laquelle il avait préféré venir ici ce soir que de se rendre dans le bar de son hôtel. Ce divorce déchainait les passions, les papparazzis se régalaient et sa future ex-femme en profitait pour se faire de la promotion, elle n’avait jamais été aussi en vogue que ces derniers mois. Le rôle de l’épouse malheureuse était visiblement plus que convainquant auprès des recruteurs. Il écouta avec attention l’histoire de Max concernant son ex-femme, un sourire sur les lèvres. Si l’amie avec qui elle était ce jour là était bien celle à qui il pensait, il n’était vraiment pas étonné de ce comportement. « Voilà qui ne m’étonne pas… c’est une créature qui ne manque pas d’imagination pour pimenter sa vie croit moi. Heureusement qu’elle est d’une beauté à couper le souffle sinon elle ne pourrait pas se permettre tout ça… » C’était une réalité, son ex-femme était une championne dans l’art de créer du drama partout où elle passait, elle ne manquait pas d’imagination à ce sujet, elle était volcanique, sulfureuse et diablement intelligente. Sa beauté, presque irréelle, lui permettait de tout se faire pardonner et les marques se l’arrachaient pour leur campagne de publicité lorsqu’elle n’était pas sur le tournage d’un film. Il ne l’avait jamais vraiment aimé, du moins il ne pensait pas car il ne savait pas réellement ce qu’était l’amour, mais il savait pourquoi il avait accepté de se marier, ils avaient fait un couple magnifique et, la fin de l’histoire était à la hauteur de ce qu’ils avaient vécus ensemble. « Oh ne t’inquiète pas pour moi, je ne suis pas du genre à me torturer l’esprit… surtout pas pour une femme… J’ai largement de quoi l’oublier sous la main, c’est une certitude. » Il avait toujours été un homme à femmes, il n’avait jamais eu aucune difficulté à mettre des demoiselles dans son lit, en général c’était elles qui venait à lui, son charisme naturel, sa réputation ou son argent étaient des atout de poids avec les jeunes femmes. Max et lui avaient une vision bien différentes du monde des affaires, la rousse était fatiguée par l’hypocrisie quand Viggo s’en amusait et parvenait toujours à s’en servir à son avantage. « Moi je vois ça comme un jeu… et je suis très fort pour tout type de jeu… » Viggo se servait toujours des faiblesses d’autrui, il était également toujours bien renseigné et détenait des secrets sur certains de ses associés qu’il était prêt à révéler en cas de mauvais coup de leur part. Sur proposition de la maîtresse des lieux, ils s’étaient retrouvé en tête à tête dans l’intimité du bureau de Maxine. Viggo n’en était pas spécialement perturbé, il lui en fallait bien plus, se retrouver seul avec une femme jolie et aussi impressionnante que pouvait l’être Max ne l’effrayait pas tellement. Il s’était saisi du verre qu’elle lui avait tendu pour boire une gorgée du liquide ambré qu’il contenait. « Oh alors là, je n’aurais jamais osé remettre en doute tes gouts. » Il savait, depuis le temps qu’il la connaissait que Max était une femme de gout, il n’avait aucun doute la dessus. Il savait aussi qu’elle était libre comme l’air et qu’elle agissait toujours poussé par son instinct ou ses envies, il ne s’était donc pas étonné lorsqu’il s’était retrouvé assis sur le canapé, la rouquine à califourchon sur lui, leurs visages soudain beaucoup trop proches. Elle n’y allait pas par quatre chemin et il avait bien compris ce qu’elle voulait et, apparement son corps n’était pas contre.« Tu devrais savoir que je suis incapable de résister à une jolie femme. » C’était une certitude, les femmes aimaient Viggo mais Viggo leur rendait bien. « Je crois avoir déjà entendu ça quelque part en effet… » Il n’avait opposé aucune résistance lorsqu’elle avait commencé à déboutonner son pantalon de costume. Bien au contraire, il avait laissé l’une de ses mains se promener dans le dos de la rousse. Il avait terminé son verre de whisky d’une traite pour le poser un peu plus loin, libérant ainsi son autre main qui était venue remonté sur la cuisse de la jeune femme, jusqu’à passer sous le tissus de sa robe. « Ça t’arrive souvent de ne pas porter de culotte pour travailler ? » Avait il demandé dans un murmure malicieux en constatant qu’elle ne portait effectivement pas de sous vêtement sous sa robe moulante.

let's drink to nothing in particular. // @Viggo Sundman ※※※ L'esprit rebelle. C'est de cette manière que la plupart des personnes que tu as croisé depuis ton enfance te surnommait. Ils n'ont pas torts. Tu n'aimes pas faire comme les autres. Tu aimes marquer les esprits. À ta mort, tu as envie qu'on se souvienne de toi. C'est bien parti. Ton bar fonctionne à merveille à New-York. En deux mille vingt-quatre, tu espères pouvoir ouvrir d'autres bars de ce genre à travers le pays. Tu travailles d'ailleurs très activement sur ce projet. Les allers et retours à travers les Etats-Unis n'ont pas finis. Ça ne fait que commencer. Los Angeles est ta prochaine cible. Des amis, t'en as très peu. Voire quasiment aucun. Les gens ne supportent pas voir les autres réussir à réaliser leurs projets alors que eux, ils stagnent. Viggo, tu le connais bien. Il est un client fidèle de ton bar et c'est un véritable prestige de le compter parmi tes clients. Ils vous arrivent de discuter lors de ces rares présences dans ton bar. Lui aussi, il navigue à travers tout le pays voire même la planète. Tu ne sais pas comment il fait, il a tout de même une vie à cent à l'heure. Encore pire que toi. « C'est pas grave. Tant que tu continueras à venir me rendre visite, ça me va ! » Tu souris à ton ami avant de gagner ton bureau. L'endroit est un peu isolé du reste du bar. À quelques pas, les vestiaires de tes employés se trouvent là. Le couloir est désert. Tu viens t'enfermer dans ton bureau avec Viggo. Tu as toujours été une femme qui sait ce qu'elle veut. Il t'arrive quelques fois de venir ici, t'envoyer en l'air avec un homme d'affaire pas trop dégueulasse à regarder. Ou une femme d'affaire. Homme ou femme, peu importe. Tu ne fais pas la difficile. On te qualifie souvent de libertine. Là où d'autres se vexeraient, toi tu assumes pleinement ta façon de vivre. « Peut-être qu'un jour je viendrais dans l'un de tes hôtels. Si tout se déroule comme je l'espère, il n'est pas exclu que j'ouvre d'autres bars à champagne The Red Storm à travers le pays ! » Viens-tu donner en exclusivité à Viggo. Habituellement, tu ne donnes jamais ce genre d'information. Une fuite est vite arrivée. Mais avec Viggo, t'ignores pourquoi, mais tu te sens bien. Tu as confiance en lui, chose rare soit dit en passant. Tu viens lui faire part du scandale que son ex-femme a fait éclatée chez toi. Heureusement tu connais bien tes employés. Ils sont tous très respectueux envers les femmes. « Mouais... J'avoue qu'elle est pas mal mais, j'ai connue mieux. J'espère que tu seras bientôt libéré d'elle définitivement ! » Tu dis en ayant une profonde empathie pour le milliardaire suédois. Il doit vraiment en baver pour le divorce. Et les pauvres enfants, tu as de la peine pour eux. Viggo ne se laisse néanmoins pas abattre. D'après les différents médias, il ne laisse pas la gent féminine indifférente. L'ambiance à l'intérieur de ton bureau devient soudainement plus lourde et plus électrique. Tu viens lui servir un verre de ton meilleur whisky. C'est un délice pour les papilles et les fins connaisseurs. « Nous avons au moins ça en commun. Je ne résiste jamais à un séduisant milliardaire ou à une ravissante femme ! » Tu dis en venant te coller au blond. Tu sens ses mains sur toi. Des frissons te parcourent la colonne vertébrale. « Hum.. plus souvent que tu ne le crois ! » tu arrives à faire tomber son pantalon en bas des chevilles. À genoux devant lui, tu viens effleurer son caleçon puis le lui retire et commence à caresser son membre déjà bien dur. « Je te fais autant d'effet ? » Sans attendre, tu commences par venir le caresser puis viens le prendre en bouche et fais quelques vas et viens dessus pour l'exciter comme il fallait.