GOOD MORNING NEW YORK
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Troublemaker (Matt&Nymphéa)
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« Nymphéa Lockser »
•• habitant(e) du queens
Nymphéa Lockser

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•• Date d'arrivée : 12/03/2024
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•• Faceclaim : Emma Watson
•• Les crédits : galerie cranberry
•• Âge : 26
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : Célibataire, profite de la vie
•• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, même si elle n'a jamais tenté les femmes, alors elle ne peut pas l'affirmer
•• Métier / études : illustratrice pour enfant / galeriste
•• Quartier d'habitation : le Queens, en colocation
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Nymphéa Lockser
Jeu 21 Mar - 19:25
Je lève mon bras et fait semblant de faire montrer mes muscles comme u body-builder. Je ris en même temps , c’était tellement ridicule, car même si je portais parfois les sculptures, ce qui était tout de même rare, j’étais loin d’être musclé.. J’aimais pas spécialement le sport même si parfois avec Octave on courait, ou avec Côme, mais c’était rare. « On devrait aller courir pour que je gagne et que vous voyez que j’ai des ressources. » Je venais vraiment de proposer ça à un inconnu? Oui.. Après tout rien ne l’empêchait de refuser et puis c’était juste une boutade non? Après cette soirée, pas dit qu’on se croise de nouveau et que je puisse de nouveau passer un moment agréable à ses côtés, même si je ne dirais pas non.

Cette soirée n’était pas ordinaire, c’était certain, surtout qu’il avait dû probablement passer par un moment vraiment désagréable avant mon arrivée. Si le sang pouvait tâché, j’étais persuadée que les cauchemars étaient indélébiles… Et à ses épaules qui se détendaient que bien trop lentement, j’y lisais la confirmation. « Rassurez vous je n’entre pas comme ça chez tout le monde. Enfin je crois. » Je fais semblant de réfléchir avant de sourire. Qui d’assez logique laisserait une femme, déboulé chez soit comme une tornade ? C’était flippant non? Et pourtant lui n’avait pas eu peur. Au contraire, les sourires commençaient à se lire de plus en plus, des sous entendus, des boutades, et des rires, enfin… Un moment agréable en perspective.

Encore plus quand on se retrouve devant une boisson chaude c’était une dicton de ma mère, ou mon père… Peut-être les deux. « Rien ne se règle sans une boisson chaude. » Alors peut importe l’heure, quand un soucis nous prenait, un de mes deux parents finissaient un cuisine. Tisane, thé, café ou chocolat, peu importe, nous avions une tasse fumante entre les mains et une conversation à coeur ouvert. Tout comme là, avec Matt, qui commence à s’ouvrir, autant que je le fais… Si j’avais cette facilité à discuter avec tout le monde, je n’étais que rarement mal à l’aise.
Avec Matt c’était encore différent. Tout semblait couler de source, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Nos rires, ses pensées, nous étions comme à l’unisson… ok encore une fois je dérive. « Octave… Mon frère s’appelle comme ça, et on a tous eu et on a encore d’ailleurs un lama avec un nom d’artiste... Ma mère adopte tout les lamas qu’elle peut, un genre de refuge. Toujours persuadé que c’est pas horrible ? » Évidemment je plaisante, j’adore la vie que j’ai eu à la Nouvelle Orleans. C’était tellement agréable, cette sensation de liberté, et de nature, même si parfois les gens jugeaient la manière de vivre de mes parents. Nous étions aimés, et nous n’avions jamais manqué de rien. Sa manière d’évoquer son prénom me fait sourire, même un petit rire. « J’aime beaucoup… Ça coule bien quand on le dit… Matthew… » Je lui montre en prononçant en douceur son nom… Lentement… « Tu trouves pas? »

Passer sur son corps. Blague ou alors possibilité. Je n’aurais pas été contre, il était très bel homme. Et sympathique en plus. Agréable pour les discussions, et pas un psychoathe. Donc il cochait déjà plein de cases dans la liste que j’aurais pu faire si j’en avais eu une un jour, ce qui est loin d’être mon cas. Le feeling était bien le plus important, et là il passe vraiment bien entre nous. « Attention mon cher, je vais le faire par surprise , tu devrais protéger ton butin. » Je plisse un peu les yeux en feintant le défi. Et la conversation dévie, nous y reviendront bien assez vite.

J’hoche la tête. « Oui c’est bien là. » Artiste.. Ça me fait toujours drôle, et je ne l’accepte pas encore. « Galeriste, plus qu'artiste, mais oui j’aime dessiner, je fais quelques croquis et des illustrations pour enfants surtout, tu devrais venir un jour, je te montrerais quelques oeuvres qu’on à la bas. » Ça serait en plus pas gênant d’avoir une visite aussi charmante. Je pourrais même lui proposer de se laisser tenter par quelques coups de pinceau.

J’éclate de rire. Liés par le pouvoir des marshmallows. Mais quand il finit sa phrase, que je prends conscience de ses mots. je laisse une teinte rosée apparaitre sur mes joues. « Merci… La mienne aussi, enfin si elles ne dorment pas tu devrais m’envoyer un texto avant , pour ne pas réveiller tout le monde.. » Un échange de numéro, je laisse la proposition dissimulée derrière cette phrase faire son bonhomme de chemin, pour ne pas prendre un rejet, même si je doutais de plus en plus que nous ne nous reverrions pas. « Hmm.. Une blonde, une rousse, une au cheveux noirs… Elles sont extra, plus jeunes que moi. » Je lui montre une photo dans mon téléphone, de Colombe, Tifa et Marilyn, avec moi, lorsqu’on a fait une soirée pizza l’autre soir. « Attention, je mets un véto sur les marshmallows. Elles risquent de venir te voir tout le temps sinon. » Je plaisante. « Dans cet immeuble ? Deux ans. Avant j’étais dans un petit appartement mais j’avais besoin de plus de vie. » Discrètement je laisse ma main dériver vers le paquet de bonbons, ces guimauves blanches qui m’appellent ,sans quitter Matt du regard mais avec un sourire amusé qui se dessine de plus en plus..

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"C'est le temps perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante"

KoalaVolant
« Matt Hammonds »
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Matt Hammonds

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•• Métier / études : militaire à l'aube de la réforme
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Matt Hammonds
Ven 22 Mar - 12:58
Troublemaker


Matt avait rit devant la tentative de démonstration de son invitée surprise avant de faire mine d’être réellement impressionné par ce qu’il venait de voir. Puis, sa phrase l’avait fait sourire à nouveau. Il ne savait pas si elle était réellement sportive ou pas du tout mais, juste pour la plaisanterie ou, peut être, pour tenter de s’assurer de passer à nouveau un moment avec elle, même si c’était encore dans un contexte plutôt improbable, il était tenté d’accepter de relever ce défi. Sauf que, pour le moment sa forme physique ne lui permettait pas tellement ce genre de compétition improvisée. « On devrait effectivement parce que je ne le croirais que quand je l’aurais vu ! » Il ne remettait pas vraiment en question les capacités physiques de la brune, il ne se serait pas permis de le faire réellement, surtout qu’il ne la connaissait pas. Il la taquinait simplement.

Si elle n’avait pas frappé à sa porte ce soir, alertée par les cris, si elle ne lui avait pas forcé la main pour qu’il la laisse entrer, il serait sorti prendre l’air, faire un tour dans le quartier le temps de retrouver un esprit plus clair, comme il le faisait d’habitude. Mais, rien ne s’était passé comme prévu. Il avait horreur de l’imprévu et des surprises, plus encore maintenant qu’avant, car il avait un besoin viscéral de garder le contrôle autant que possible mais, étrangement, cet imprévu là ne le gênait pas. Il se prenait même à apprécier la présence de la jeune femme chez lui. Elle était d’une compagnie agréable et, il devait bien reconnaître qu’elle lui changeait les idées plus efficacement qu’une promenade nocturne en solitaire.« Oh, alors je dois me sentir privilégié ? ». Il avait sourit, posant sur elle un regard amusé. A vrai dire, il ne savait même pas s’il aurait été étonné de l’entendre dire qu’elle avait pour habitude de s’inviter chez des inconnus. En tout cas, et il savait que c’était uniquement grâce à elle, il était passé rapidement d’un moment délicat à tout l’opposé. Les ombres de ses souvenirs n’étaient pas loin parce qu’elles ne le quittaient jamais vraiment mais il faisait de son mieux pour les refouler. Et elle l'aidait sans même en avoir conscience.

Elle semblait être ce genre de personne avec qui tout semblait simple. Sa personnalité solaire, rayonnante, illuminait tout ce avec quoi elle entrait en contact. Elle n’avait pas l’air de se forcer, elle était d’un naturel déconcertant et Matt n’avait besoin de faire aucun effort pour discuter ou rire avec elle, comme s’il la connaissait depuis longtemps. Pour le convaincre de ses propos concernant ses parents, elle avait fini par lui donner le nom de son frère. Cette fois l’inspiration florale avait disparu et Matt hésitait entre un thème musical ou une passion pour l’empire romain mais, il n’eut pas eu le temps de poser la question que la suite de sa phrase lui fit ouvrir des yeux étonnés. « Des lamas ?! Ce sont des animaux de compagnie les lamas ? » La plupart des gens possédant des animaux de compagnie, possédait plutôt des chiens, des chats, des rongeurs, pourquoi pas même des reptiles mais des lamas… c’était la première fois qu’il entendait cela. « Horrible je ne sais pas mais en tout cas original ! Du coup ça veut dire que tu as un lama à toi ? ». Il sentait dans sa voix et dans sa manière d’en parler, qu’elle était loin de détester sa famille et qu’elle avait sûrement eu une enfance plutôt heureuse malgré toutes ces originalités. C’était quelque chose que Matt avait tendance à ressentir assez facilement chez les autres, sûrement parce que son enfance à lui avait été un peu perturbée. Malgré tout, dans son malheur il s’estimait chanceux ce qui n’était pas le cas de tous les enfants ayant connu son parcours. Il avait fini par lui donner l’intégralité de son prénom. Elle avait maintenu qu’elle aimait bien avant de prononcer son prénom entier avec une douceur qu’il n’avait pas entendu depuis longtemps.  Il avait brièvement baissé les yeux vers sa tasse de chocolat à peine entamée pour remettre de l’ordre dans les pensées qui se bousculaient dans sa tête. Il ne la connaissait que depuis quelques minutes et pourtant il avait cette impression que cela faisait des années. C’était une sensation étrange et perturbante. « C’est sûrement parce que c’est toi qui le dit. » Les mots avaient dépassés sa pensée et étaient sortis de sa bouche bien plus rapidement qu’il ne l’aurait voulu. Ça n’était pas du tout son genre de parler comme ça sans réfléchir à la portée de ses mots. Il s’était empressé de reprendre la parole pour tirer au clair ses propos. « Enfin, je veux dire… ça n’a rien à voir avec la façon de le dire de mes supérieurs. » Il ne voulait surtout pas qu’elle croit qu’il avait interprété ses mots comme une sorte de tentative de séduction quelle qu’elle soit. Pas que ça lui aurait déplu mais il n’était pas du genre à penser que dès qu’une femme était agréable avec lui, elle était forcément attirée par lui. Il ne souhaitait surtout pas créer ce genre de gêne entre eux. Et puis, il y avait des choses qu’il s’était interdit en raison de ses engagements professionnels mais il divaguait complètement. La fatigue accumulée ou le trouble créé par ses cauchemars avaient sans doute raison de son esprit habituellement si rationnel.

Plus que cordiale, l’entente était excellente. De l’extérieur il aurait été sûrement été impossible de dire qu’ils venaient de se rencontrer. L’ambiance était désormais parfaitement décontractée et les plaisanteries allaient bon train. Il avait jeté un oeil au paquet de marshmallows, objet de la convoitise de la brune, avant de reprendre, répondant à son défi, un sourire au coin des lèvres. « J’aime vivre dangereusement. » Puis, ne parvenant pas à garder son sérieux plus longtemps il avait rit à nouveau avant de l’interroger sur son travail.

Il avait vu juste. A Manhattan il n’y avait pas qu’une seule et unique galerie d’art mais il situait exactement l’endroit grâce à une mémoire photographique des lieux. Il avait écouté avec attention ce qu’elle avait à dire. Elle était sûrement trop modeste, si elle dessinait, elle était au moins un peu artiste. Il avait sourit lorsqu’elle lui avait proposé de venir. « Je pensais que vous ne laissiez entrer que les gens très fortunés dans ce genre d’endroit… Je te préviens d’avance, ce n’est pas mon cas ! Mais si tu m’invites, je ne crois pas pouvoir refuser.  » Habituellement, s’il voulait observer des oeuvres d’art, il se rendait dans un musée. Se rendre dans une galerie d’art ne lui était d’ailleurs jamais venu à l’idée mais si c’était elle qui le lui proposait, il pourrait certainement faire l’effort.

Oui, désormais sa porte serait toujours ouverte pour Nymphéa, elle l’était toujours pour ses amis ou ses frères et soeurs. La jeune femme lui avait retourné cette politesse, lui précisant qu’il vaudrait mieux envoyer un sms pour ne pas réveiller ses collocs. Le seul détail qui posait problème était que, même s’ils discutaient comme deux vieux amis, ils n’avaient pas échangé leurs numéros. Dans la tête du brun les pensées se mélangèrent brutalement si bien qu’il resta silencieux quelques secondes. Cette idée de donner son numéro à la jeune femme n’avait rien de déplaisant et n’engageait à rien si ce n’est qu’elle lui offrait la possibilité de la recontacter dans le cas où ils ne se recroiseraient pas de si tôt. Il y avait beaucoup de raisons pour lesquelles il aurait voulu la revoir après cette nuit mais, sans réellement comprendre pourquoi, il sentait que ce serait prendre le risque de mettre les barrières, qu’il s’était imposées il y a bien longtemps, à l’épreuve. Finalement il avait fini par faire un choix et s’était levé pour aller récupérer son téléphone, resté sur la table basse du salon. De retour près de la table, il lui avait tendu son téléphone pour qu’elle tape elle même son numéro. « Il va falloir que tu me donnes ton numéro alors, si tu veux préserver le sommeil de tes collocs. Juste au cas où. » Il ne savait pas exactement s’il faisait bien ou mal, ni dans quelle direction il allait mais il chassa ses questions de son esprit alors qu’elle lui décrivait les filles avec qui elle vivait avant de lui montrer une photo. Il n’était toujours pas certains de les avoir déjà vu mais ça n’était pas important. « Si elles viennent je mentirait sans honte en disant que je n’en ai pas, je t’en promet l’exclusivité. » Il avait rit sachant très bien que si, qui que ce soit, venait lui demander quelqu’un chose, il l’aurait donné s’il l’avait en sa possession. Mais pour les marshmallows il y réfléchirait désormais à deux fois.« Quatre filles ensemble, il doit y avoir de la vie c'est sûr ! » Il avait sourit tout en pensant qu'en deux ans il avait fallu ce cauchemar intense pour qu'ils se rencontrent. La vie avait un sens de l'humour particulier. Lui était là depuis quelques années mais, en réalité, sur les deux dernières années il avait certainement été plus à Houston ou à l’étranger, que chez lui, c’était peut être une explication. Il se serait bien passé d’avoir un sommeil agité mais il avait devant lui la preuve que quelque chose de bon pouvait naître d’une situation négative. Le mouvement de la main de Nymphéa, même discret, avait immanquablement attiré son regard. Un sourire s'était dessiné sur ses lèvres et, lorsqu'il avait relevé les yeux vers son visage, il avait constaté le même sourire éclairant le visage de la brune d'un air mutin. Dans un geste il lui avait attrapé le poignet avec délicatesse. « Encore perdu. » Sourire en coin tandis qu'il ne quittait pas son regard il avait libéré le bras de la jeune femme avant de prendre lui même un marshmallow et de lui tendre.« Parce que je suis sympa je t'en donne un quand même.»
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@Nymphéa Lockser

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☽☽ It takes ten times as long to put yourself back together as it does to fall apart.

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Nymphéa Lockser
Sam 23 Mar - 14:20
« Alors le rendez vous est pris, je ferais mes preuves. » Je dis de manière faussement sérieuse, car c’était certain la blague était une évidence dans ses mots. Et si je voulais tenter d’impressioner mon hôte, j’allais devoir rapidement me mettre à l’entraînement, car mon cardio laissait à désirer. Moi mon domaine c’était l’art, pas le sport… Et de plus cet homme devant moi, ce brun mignon, avait lui une carrure athlétique. Ok j’étais fichue. Sauf que c’était là aussi une proposition qui laissait entrevoir la possibilité de revoir l’endormi qui ne l’était plus tant que ça.

Il faut dire qu’être réveillé par ses mauvais rêves ne devait pas rendre joyeux. Ma visite ne semblait pas le déranger… Ma visite? Mon intrusion plutôt. « Totalement… Enfin si tant est que ma présence est un plaisir et non une contrainte. » Parce que passer sous son bras pour entrer, et discuter à une heure pareille, serait pour beaucoup un soucis. Pas pour lui… Accueillant avec gentillesse mon envie de boisson chaude et mes idées farfelues, son sourire rendait la pièce plus chaleureuse et les terribles images qui avaient pu hantées ses rêves, et me venir en tête quand j’étais dans le couloir s’effacent, je préfère la courbe de ses lèvres.

La discussion s’enchaîne naturellement. Comme deux amis de longues dates qui ne se seraient pas vu durant des années, prenant des nouvelles du quotidien de l’autre. Je me pose à l’aise sur le tabouret, le regarde faire nos boissons chaudes, c’est… Simple. Ça l’était toujours, mais en pleine nuit de la sorte, une aura entoure notre bulle, et c’est réconfortant. Rassurant, apaisant surtout.
J’hoche la tête amusée à sa réaction face aux lamas que ma mère recueille. Hochement dans un premier temps pour un oui, puis mouvement dans l’autre sens pour un non. «Pas vraiment, mais ma mère les adopte quand ils sont blessés, maltraités… abandonnés… Enfin ce genre là. Et du ma mère nous en a attribué un à chaque enfant, et quand il en vient de nouveau et qu’on perd le nôtre , elle trouve un moyen pour en sauver un autre… » Ce n’était pas horrible, non, au contraire… J’étais heureuse de passer du temps avec elle à en prendre soin. « Van gogh mais il est agé. Je l’ai eu quand j’avais … 10 ans , je crois.. Et il est aussi gourmand que moi. » Qui se ressemble s’assemble, ou tel animal tel maître… En tout cas, je profitais pour le revoir dès que je pouvais car c’était un confident, un ami, et bien plus qu’un simple lama.

Matthew… Le prénom de ce voisin inconnu encore il y a quelques dizaines de minutes, et maintenant, je prononçais son nom avec douceur… Une tendresse que j’aimais, je sais pas, il y avait un roulement si doux dans son nom. La fatigue ! C’était ça qui me faisait parler de la sorte et délirer. Lors que je le vois baisser les yeux vers sa tasse, je me sens idiote d’avoir dis mes mots, j’aimerais les retirer afin de ne pas le mettre mal à l’aise. Un sourire tendre sur le visage quand il remonte les yeux vers moi. Alors pour nos prénoms visiblement nous avions la même sensation, il était bien mieux entre les lèvres la personne en face de nous à l’heure actuelle qu’au travers d’autres, plus agréable à entendre… « Tes supérieurs? Tu es dans quel domaine? » Je le questionne en fronçant légèrement les sourcils , pour me concentrer sur ses dires.

Le paquet de marshmallows et le prétexte pour tout les sujets possible, la trame de la plaisanterie, le fil conducteur, et j’aime l’utiliser. comme pour les colocs, pour le risque que je revienne en voler,… Tout est bon pour voir son sourire et sentir la tension de ses cris s’éloigner. L’endormir avec mes mots, avec cette passion pour mon métier est aussi une option, même si je préfère faire court, et l’inviter au vernissage. « Je te rassure il y en a lors des vernissages, mais.. Si tu mets une veste de costume, et que tu parles un peu de couleurs, que tu dis que tu aimes la luminosité, tu pourras profiter des petits fours, et de l’hôtesse.. » Je me montre du doigt. « Je serais là, et … Il n’y a pas que des gens riches, parfois certains viennent juste voir… Enfin là il n’y a pas d’invitations, l’artiste est un ami, et il est assez ouvert. Il veut faire découvrir son art au plus grand nombre. » Un ami… Ouai un peu plus parfois quand il venait, mais ce soir, là… Je n’imaginais même pas une seconde le retrouver, car l’envie de parcourir le couloir et tomber sur Matt était bien plus intéressante.

Un sms , c’était bien, avec un échange de numéro, ce serait mieux, et Matt l’avait compris, et accepter, j’avais peur que ma proposition tombe à l’eau, mais il se lève, je le suis du regard et me pince les lèvres, les joues rosies quand il me tend son portable. « Juste au cas où… » Je lui glisse en lui rendant son téléphone après avoir inscrit mon numéro avec mon nom dans son répertoire. « Ou quand tu as envie… » J’ajoute. Il ne me dérangerait pas, et bizarrement, j’avais presque hâte d’avoir un de ses messages.

l’exclusivité, ce mot était rarement utilisé pour des marshmallows, mais l’idée me plaisait. J’en ris. « C’est pour ça que je suis venue là. J’étais trop seule et mon appart était trop silencieux… Ça me mettait mal à l’aise. Il faut dire que j’ai toujours vécue avec du bruit autour de moi . Alors ici , au moins il y a toujours une personne avec qui parler, et elles sont extra. »
Mouvement discret, pour tenter de prendre un bonbon dans le paquet… Mais pas assez rapide, Matt saisit mon poignet. la chaleur de sa peau est agréable, mais bien rapidement il retire sa main. Je ne quitte pas son regard, haussant les épaules, je n’avais pas tout perdu, enfin j’en avais l’impression. « Je t’aurais un jour… » je murmure avec ce même sourire amusé, mais une pointe d’autre chose, une sincérité, une vérité, dont j’ignore encore la raison… Je prends le marshmallows, et croque dedans. « Tu es vraiment sympa? Ou alors tu essayes juste de me tenter un peu plus.. ? » Demandais-je la voix joueuse. « Si c’est le cas, je vais devoir me lever et venir chercher ce paquet car je ne sais pas résister à ces trucs là.. »

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« Matt Hammonds »
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Matt Hammonds
Dim 24 Mar - 10:42
Troublemaker


La jeune femme ne se démontait pas, certainement parce qu’il était évident que ça n’était pas un vrai défi, qu’il s’agissait uniquement d’une plaisanterie pour tenter de détendre l’ambiance un peu étrange qui avait régné jusque là. Malgré tout, si elle lui donnait rendez vous pour lui démontrer ses capacités sportives, il répondrait présent. Sûrement plus par envie de la revoir dans d’autres conditions que pour réellement se faire un avis sur sa performance à la course. « Parfait, j’ai déjà hâte. » Et si cette rencontre sportive devait ne pas avoir lieu, il n’était pas opposé à l’idée de la revoir. Il ne la connaissait pas, ou pas encore, mais, avec une jeune femme qui entrait ainsi chez les inconnus à une heure si tardive sans avoir l’air d’y voir un problème, on ne devait pas s’ennuyer tous les jours.

Elle était peut être entré sans aucune permission dans son appartement mais toutefois elle semblait bien consciente que son invitation forcée aurait pu être très mal vécu. Matt lui même n’aurait certainement pas pensé le vivre si bien s’il avait pu s’imaginer une telle scène. Et pourtant, il devait bien se rendre à l’évidence qu’il ne ressentait aucune gêne à la voir au milieu de son salon, encore plus depuis qu’elle avait abandonné l’idée de fouiller l’intégralité de ses placards. Peut être était ce dû à la fatigue ou à la brutalité de son réveil. Ou peut être était ce simplement grâce à la personnalité de son invitée surprise. Ils ne se connaissaient pas avant ce soir et pourtant. Il y avait quelque chose qui émanait d’elle qui attirait le brun. Ça n’était pas de l’attirance physique quand bien même elle était très jolie, c’était plus profond que ça, quelque chose qui ne trouvait aucune logique dans sa tête, le genre de sensation que l’on ne ressent pas tous les jours et qui l’avait empêché de la mettre dehors quand elle était entré sans permission. « Rassurez vous, j’ai connu pire contraintes. ». Il avait sourit à nouveau. Les motifs qui avait mené à cette conversation étaient des plus improbables mais c’était d’avantage un plaisir qu’autre chose. Passé la surprise de la voir agir ainsi, la présence de la brune dans son appartement ne ressemblait pas du tout à une contrainte.

En l’écoutant parler de sa famille, il comprenait un peu mieux sa personnalité particulière. Elle n’avait pas l’air d’avoir grandit dans un environnement des plus classique et cette histoire de lamas était d’ailleurs franchement insolite et en même temps attendrissante, d’autant plus lorsqu’elle s’était mise à lui expliquer le contexte dans lequel sa mère accueillait ces animaux. « Ok je vois, un genre de refuge pour lamas en détresse. » C’était finalement un peu comme chez les Parks, à la différence que ça n’était pas des lamas que recueillaient Margaret et Blair mais des enfants dont personne ne voulait. « C’est un nom original pour un lama. Enfin j’imagine parce que pour être honnête je ne sais pas trop quel nom on donne à un lama habituellement. ». Il avait sourit, il ressentait une véritable affection lorsqu’elle évoquait son lama, tout comme lorsqu’elle avait parlé de sa mère. S’il y avait une chose dont il était certain en l’écoutant parler c’était qu’aussi particulière soit sa famille, elle avait eu une enfance plutôt heureuse avec eux.

Tout comme elle, personne ne l’appelait pas son prénom entier mais ça n’était pas pour les mêmes raisons. Matthew n’avait rien d’original et Matt était plus court. D’aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, parce qu’avec les années qui étaient passées ses souvenirs étaient devenus de plus en plus flous à l’exception de certains moments plus marquants, même sa mère l’avait toujours appelé Matt. Finalement il n’y avait que dans les rangs de l’armée que l’intégralité de son prénom était utilisé et c’était peut être un mal pour un bien qui lui permettait plus facilement de dissocier sa vie professionnelle de sa vie privée parce que ce qu’il avait été amené à voir, à faire lorsqu’il était en mission n’avait rien de tolérable lorsque l’on y pensait en dehors d’un contexte de guerre. Il s’était engagé par conviction, par besoin de se rendre utile mais il avait sans doute toujours été trop idéaliste pour ne pas être marqué par ses années de service. « Dans l’armée, je suis militaire. » Il s’était contenté d’une réponse courte. Sa situation était délicate, il savait ce qui planait au dessus de sa tête et il ne savait même plus ce qu’il voulait vraiment.

Il l’avait écouté attentivement lui parler de la galerie dans laquelle elle travaillait, du vernissage qu’elle était en train de préparer et il s’était retrouvé invité sans même avoir à demander quoi que ce soit. Il avait hoché la tête, signe de sa compréhension « Parler de couleurs et de luminosité, ça doit être dans mes cordes, j’espère que les petits fours seront à la hauteur de mon investissement. » S’il ne pouvait pas refuser cette proposition ça n’était pas tant pour les petits fours ou pour les oeuvres de ce fameux artiste que pour avoir une occasion de revoir Nymphéa, mais cette fois dans son élément. « Est ce que je suis autorisée à venir avec quelqu’un ? J’ai une amie qui sera parfaitement dans son élément. Plus que moi en tout cas. » Harper était une habituée de ce genre d’endroit et, avec la renommée de sa famille elle connaissait la moitié, au moins, des habitants de Manhattan. Elle était toujours parfaitement à sa place lors d’évènements comme celui-ci, elle l’y avait déjà trainé par le passé et elle faisait la conversation à sa place ce qui permettait à Matt de profiter de la soirée sans s’occuper du reste car il n’était pas toujours franchement à l’aise et, comme Nymphéa travaillerait, il ne pourrait sûrement pas l’accaparer comme ce soir.


Elle parlait de sms, il avait sans trop réfléchir, saisi l’occasion de récupérer son numéro de téléphone. L’idée venait d’elle, elle ne refuserait pas de lui donner. Le feeling passait si bien entre eux qu’il était d’ailleurs presque certain que s’il lui avait demandé de manière plus directe, elle le lui aurait donné également mais il aimait d’autant plus la façon dont cet échange c’était fait qui lui avait évité trop de questionnement. Il avait récupéré son téléphone en s’assurant que le numéro de la jeune femme était bien enregistré puis il l’avait verrouillé en le reposant à côté de lui. Il avait sourit doucement lorsqu’elle avait précisé qu’il pourrait lui écrire quand il en aurait envie ce qui laissait entendre qu’il n’aurait donc besoin d’invoquer aucune raison particulière. « Compte sur moi. » Il n’avait pas toujours écrit aux jeunes femmes dont il avait pu récupérer le numéro au détour d’une soirée parce qu’il avait préféré en rester là. Avec elle, il ne savait pas pourquoi, ni ce qu’il attendait mais il n’avait pas envie d’en resté à cette nuit.

Nymphéa n’aimait pas le silence, elle avait besoin de vie autour d’elle pour se sentir bien et apaisée. Le concernant c’était plutôt le contraire, il aimait le calme et la solitude n’était pas un problème, elle ne l’avait jamais été. Sûrement parce qu’il avait trop connu cette vie en collectivité et parce que les images qui le hantaient maintenant faisait trop de bruits dans son crâne. L’agitation de ses cauchemars aussi et les reviviscences lui faisaient aussi, maintenant, appréhender la vie en communauté parce qu’il serait obligé de s’expliquer et il n’en avait pas envie.  Avant qu’elle n’ait eu le temps d’atteindre le paquet de marshmallow il avait stoppé son mouvement. Il avait sourit aux mots qu’elle avait murmuré avant de répondre, sans détourner le regard lui non plus. « C’est ce qu’on verra. » Elle n’avait pas rechigné devant le marshmallow qu’il lui avait concédé mais elle avait bien vite repris la parole.« Je ne sais pas, à ton avis ? » Il avait sourit amusé avant de reprendre. « Tu oserais vraiment remettre en doute ma sympathie alors que je t’ai préparé un chocolat chaud sans broncher au milieu de la nuit ? Fais gaffe je pourrais me vexer. » mais si elle voulait venir chercher ce paquet de bonbons, elle pouvait toujours essayer.
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Nymphéa Lockser
Dim 24 Mar - 15:27
Défi à relever, cette soirée allait de surprise en surprise. Le cri dans la cage d’escalier, la crainte qu’un mauvais évènement soit arrivé, l’intrusion volontaire dans son appartement, les rires et le soulagement suite aux cauchemars… Et ce défi… Tout était un enchaînement surprenant mais tellement simple. Naturel. Comme une évidence. Une personne nous voyant là, attablés tout les deux au niveau de la cuisine de Matt, ne se douterait pas qu’on s’est rencontré le soir même, et surtout dans de telles circonstances. Et je voulais bien le croire, il avait dû connaître bien pire. Ce qui laisse des traces dans les songes, qui marque autant l’esprit, au point que les fêlures de l’âme s’enfonçant dans les ténèbres nous emportent dans les tréfonds de la nuit vers ses monstres cachés sous le lit, dans nos rêves, n’est jamais une chose simple, alors des craintes... Pire que celle de savoir qu’une inconnue investie son logement, il en avait eu. Et je ne ferais pas de mal à une mouche, alors ce n’est pas lui, avec ce que je devine d’un corps athlétique, qui pourrait avoir peur de ma petite carrure.

Un sourire qui se veut rassurant sur mon visage, je me mets alors à l’aise, discutant, de tout et rien, nos prénom, ma famille… Et nos lamas. J’hoche la tête. « Oui on peut dire ça, parfois on les biberonnait. J’adorais ça. Une passion étrange, mais plutôt sympathique. » Ça avait mis de la vie, tous on avait grandit entouré de monde et de lamas. La nature, les animaux, l’art… Une drôle de vie pour certains, au vue de l’éducation que nos parents nous ont inculqué, mais nous avions toujours été aimé, et pour moi c’était le principal, peu m’importait les dires des gens. « C’est un artiste, surtout dans l'art de piquer mon petit déjeuner quand je suis là bas. Tous ont ce genre de noms. Après il y a Mozart, Chopin, De Vinci…Mes parents sont aussi des artistes. » Et un peu hors des cases que la société impose, mais je n’en dis pas trop, après tout cela pourrait être pour une autre discussion ou alors ça pourrait éventuellement le faire fuir, alors le silence était le plus sur pour le moment. « Tu as eu des animaux ? » Question de savoir si lui donnait des noms aussi loufoques à ses amis à poil, plumes ou écailles.

Son prénom entre mes lèvres semble réveiller une douleur lointaine, une sorte de coquille qui se referme autour de Matt et j’ai tout de suite envie de m’y faufiler pour le serrer contre moi, le protéger de ses murailles qu’il érige sans même s’en rendre compte face à mes mots. L’armée.. Le fil se noue, et les connexions s’établisent. Les rêves hantés probablement de souvenir de guerre, la douleur de son prénom en entier… Le lien se crée. Et je dois tout de suite tenter de barrer la route pour qu’il ne se referme pas. « Ok alors je vois que j’ai aucune chance avec mes petits muscles contre toi… Tu es un fin stratège , juste pour gagner tu aurais garder ça secret. Je suis plus trop sûre de vouloir me défier à toi maintenant que ton secret est révélé... » Un sourire tendre et amusé sur le visage, rendre la chose légère. Je ne voulais que cette soirée soit triste, un jour peut-être que nous en parlerions. Enfin… Pas si sûre.

La soirée à la galerie était ouverte à tous, et si je ris à sa première phrase en hochant la tête. « Ils le seront, le traiteur est extra ! Un des meilleurs du coin. » La demande de Matt me désarçonne. Une amie ? Oh.. Je vois. Je garde cependant mon sourire, le cachant à merveille après tout, c’était juste mon voisin, je n’aurais pas dû avoir ce petit pincement. « Evidemment , sans problème. Vous serez les bienvenus. Et puis je pourrais vous présenter l’artiste, tu ne seras pas tant perdu, tu verras. » Cette pointe, légère mais qui s’enfonce en moi doucement me rappelle que quand on ne connait pas les gens , on ne devrait pas se laisser emporter, même si j’ai ce vilain défaut. Pour tout d’ailleurs pas que dans cette situation. Trop enthousiaste… Défaut ou qualité ?

Mon numéro dans son téléphone, je garde en tête cette amie, même si j’insiste pour qu’il m’envoie un sms quand il veut, vraiment. C’est un sourire chaleureux, qui se révêle, je comptais sur lui, j’avais envie de le revoir, alors il faudrait soit un sms, soit un nouveau songe bouleversé. Je préférais la première option, mais je serais là, présente pour lui si la seconde devait arriver.

Le paquet de marshmallows en ligne de mir, et pourtant, c’est l’échec, il me saisit le poignet, et le peu de temps que sa main est sur ma peau, la chaleur envahie mon corps. On verra… Oui, je l’aurais, mon regard dans le sien, je m’y perds, c’est … Envoutant ! Son regard est si… Puissant, déroutant…
Une friandise sucrée dans ma bouche, je fais mine de réfléchir. Je ne mets pas en doute sa gentillesse, et mon rire m’échappe. « Aucun doute là dessus… Quoi que … Ca pourrait être pour mieux me ligoter et me mettre dans un placard avec une autre femme. Les bonbons sont un appât. » Dans mon cas totalement, on pouvait m'atteindre avec de la nourriture sans aucun doute. Je ris encore plus et m’approche un peu, me penchant au dessus de la table. « Je peux te dire un secret… Qui mériterait peut-être un second? » Iris brillants d’amusement, et en même temps je lui fais signe de s’approcher…

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Matt Hammonds
Dim 24 Mar - 21:44
Troublemaker


Elle n’en avait pas l’air mais elle aurait très bien pu être n’importe quoi à commencer par une personne dangereuse. Il savait qu’il fallait toujours se méfier des apparences, que les personnes qui semblaient les plus innocentes ne l’étaient pas toujours, bien au contraire. Mais, face à la brune il n’avait ressentit aucune crainte, juste de la surprise au départ. Mais qui n’aurait pas été surpris face à cette attitude ? Beaucoup auraient eu peur. Pas lui. Peut être parce qu’il avait eu sa dose de peur pour les prochaines années. Et puis quelqu’un qui vous ordonne de prendre une boisson chaude pour vous remettre d’un mauvais rêve ne pouvait pas avoir un mauvais fond.

Plus elle parlait et plus il se rendait compte qu’il avait affaire à une personnalité bien particulière. Elle avait grandit dans un milieu apparement peu commun ce qui pouvait expliquer bien des choses. Il allait de surprise en surprise mais rien ne lui donnait envie de fuir pour le moment, au contraire, il avait la sensation qu’il aurait pu l’écouter durant des heures lui raconter ses histoires de lamas. S’il avait une certitude c’était qu’il ne verrait plus jamais les lamas de la même façon désormais. « Au moins c’est une passion originale ! » Et puis Nymphéa et sa famille avait sans doute sauvé la vie de certains de ces animaux en le recueillant et c’était quelque chose qui comptait. Il avait rit à son anecdote concernant le fameux Van-Gogh. Puis, lorsqu’elle avait précisé que ses parents étaient également des artistes il avait soudain été moins étonné par beaucoup de chose dont cette histoire de lamas avec des noms d’artistes mais pas seulement.« Vous êtes donc une famille d’artistes ? Jusqu’aux lamas … ». Matt ne jugeait jamais qui que ce soit parce qu’il ne s’était jamais estimé suffisamment bien placé pour le faire. Orphelin, placé en foyer, il avait suffisamment été la cible des jugements de valeur pour ne serait ce que se permettre d’émettre un avis sur la vie des autres. Tout ce qu’il voyait, ou en tout cas ce qu’il pouvait déduire des mots de la jeune femme, c’était qu’elle avait eu une enfance riche et épanouissante et cela se ressentait sur la personne qu’elle semblait être. « Non, je les adore mais je n’en ai jamais eu. Quand j’étais gamin c’était compliqué et maintenant, avec mon travail je m’absente souvent pour de longues durées, ça ne serait pas raisonnable. » Il avait toujours aimé les animaux mais il n’avait jamais eu l’occasion d’en avoir. Lorsqu’il était jeune, sa mère avait déjà du mal à joindre les deux bouts avec seulement deux bouches à nourrir alors comment penser à adopter un animal ? Malgré tout elle n’avait jamais refusé de nourrir les chats errants du quartier où il avait grandit. Sa mère lui avait appris le sens du partage et pas seulement avec ses semblables. Ensuite chez les Parks, ils étaient suffisamment à partager le même toit sans ajouter des animaux. Et enfin, maintenant avec sa carrière il n’y avait rien de raisonnable à adopter un animal. Sans compter sur le fait que Matt avait toujours refusé d’être entièrement responsable d’un être vivant sans doute parce qu’il ne s’en pensait pas capable. Ces derniers temps il avait déjà suffisamment de mal à s’occuper de lui même pour penser infliger cela à quelqu’un d’autre.

Il imaginait bien que la jeune femme était suffisamment intelligente pour établir rapidement un lien entre son métier qu’il venait de lui révéler et les cauchemars qui les avaient amené à se rencontrer ce soir. Personne n’avait réellement idée de ce qu’il avait vécu et de la culpabilité qui l’étreignait toujours quand il pensait à tout ceux qui avait périt alors qu’il avait survécu. . Une douleur profonde et persistante dont il ne parlait pas parce qu’il n’avait aucun mot pour la décrire réellement et parce qu’il préférait garder cela en lui pour ne pas risquer de heurter qui que ce soit. Il savait à quel point la douleur des autres pouvait être gênante pour la plupart des humains. Heureusement Nymphéa avait réagit suffisamment rapidement pour ramener, habilement, ses pensées, qui avaient cette faculté à dériver très rapidement dans un tourbillon négatif et sombre, vers quelque chose de plus positif, lui permettant de garder contact avec la réalité de cette soirée qui n’était pas si terrible. Rapidement un nouveau sourire s’était fait un chemin sur ses lèvres. « Je suis comme les magiciens, je ne révèle jamais mes secrets. Et puis tu avais l’air si sûre de toi que je me suis dit que tu cachais peut être bien ton jeu. ». Il avait rit légèrement à nouveau, mettant les pensées négatives derrière lui pour le moment. « T’es une artiste, on ne peut pas avoir du talent dans tous les domaines ! » Si elle, l’art était son domaine, lui c’était plutôt le sport, raison pour laquelle il avait également choisi de s’orienter vers cette carrière.

La voir rire lui faisait du bien, il ne pouvait pas l’expliquer mais la clarté de son rire lui faisait oublier doucement la terreur des cris. C'était la méthode la plus efficace qu'il avait testé jusqu'à maintenant pour effacer un peu ses songes maudits. Bien plus rapide qu'une sortie en tête à tête avec lui même ou même que de se perdre dans l'observation d'un ciel étoilé. Elle l'ignorait et il ne pouvait pas lui dire, pas comme ça, pas maintenant, peut être même jamais d'ailleurs mais elle pansait, au moins un peu, ses maux et rendait cette nuit plus tolérable. Elle semblait sûre d'elle quant à la qualité des petits fours servis lors de ce fameux vernissage et Matt la croyait volontiers. En toute honnêteté après avoir dégusté pendant des mois les repas de l'armée puis ceux de l'hôpital de Houston, tout ce qu'il mangeait depuis qu'il était rentré lui semblait tout droit sorti d'un restaurant étoilé. Sourire toujours collé aux lèvres, elle avait accepté qu'il vienne accompagné et c'était un soulagement pour lui. Depuis son retour il avait beaucoup de mal à sortir surtout dans les endroits où la fréquentation était supérieur à cinq personnes encore plus si elles lui étaient étrangères. Il était en permanence rongé par la culpabilité et par une angoisse qui pouvait, à tout moment prendre le dessus. Avoir un visage familier a ses côtés était une sécurité car il comptait bien se rendre a ce vernissage qui tenait à cœur à la brune. « Alors là, je n'en serais pas si certain. Tu peux m'emmener à un match ou à une compétition de n'importe quel sport j'arriverais a m'y retrouver mais au milieu d'une galerie d'art... Mais promis je viendrais. » Il n'avait rien contre rencontrer l'artiste qui serait la star de la soirée évidemment mais c'était certainement une chose qui plairait plus a Harper qu'à lui. Le concernant ça n'avait pas forcément d'importance s'il pouvait voir Nymphéa à nouveau. Il ignorait à quoi il jouait et ce qui se passait au fond de lui mais il avait décidé, pour une fois, de ne pas lutter contre ses ressentis quitte à mettre à l’épreuve ses mécanismes de défense.

Il avait arrêté son geste avec délicatesse mais il l'avait lâché bien vite. Il ne la connaissait pas suffisamment et il ne souhaitait en aucun cas qu'elle puisse se sentir mal à l'aise en sa compagnie. Elle n'avait pas l'air gênée le moins du monde et peut être bien que c'était lui le plus gêné d'entre eux. Si le geste était anodin, l'échange de regard qui l'avait accompagné ne l'était pas. Matt était resté suspendu quelques instants a son regard noisette sans parvenir à s'en décrocher. Finalement, il avait rompu ce contact, perturbé par l'intensité de ce moment si fugace et si simple en apparence, en lui tendant l'une des friandises qu'elle convoitait.« Tu m'as percé à jour. Si tu n'avais pas renoncé si vite à fouiller mes placards tu aurais vu que j'ai toute une collection de femmes ligotées dans mes placards !  » A nouveau ils avaient rit ensemble avant qu'elle ne se penche en avant sous l'oeil interrogateur du brun.« Tu peux tout me dire je t'écoutes... » Il s'était penché a son tour vers elle n'oubliant pas de serrer le paquet de marshmallow déjà bien entamé avec sa main droite toujours bien décidé à ne pas la laisser gagner si facilement. Il était malgré tout impatient de savoir quelle idée lui avait traverser l'esprit cette fois.
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Nymphéa Lockser
Mar 26 Mar - 9:10
Originale, ça aurait pu être le mot pour définir la famille Lockser. Les parents qui étaient libre, dans leur couple, mais aussi cette maison, qui était un foyer pour quiconque voulait passer un moment à poser pour mon père. Il adorait varier les modèles, donner des cours aussi, prendre le temps d’étudier le comportement des gens avant de les croquer, dessiner hein, pas manger ! On était au contraire tout sauf le genre agressif.
Ma mère avait cette passion pour les lamas… Et elle était la muse d’un photographe, elle défilait, une belle femme, magnifique même avec un excentrique de mari…Mais leur amour inconditionnel était le ciment de notre famille.
Octave lui était le grand frère idéal. Vraiment rien de mieux, malgré la différence d’âge et ce neveu, Grey, du même âge que moi, de savoir que je pouvais me confier à lui… Pour tous les sujets, aucun tabou entre nous. Alors oui, certains nous voyaient comme les « fous » de la ville, d’autres admiraient la manière dont nous nous fichions totalement du regard des gens, et parfois même certains avaient peur pour la « santé mentale des enfants Lockser. » Mais moi pour rien au monde je n’aurais changé de famille… Mon cocon, mes piliers.

« Oui. Mon père est peintre, et ma mère est plus souvent de l’autre côté du tableau, ou de l’appareil, elle pose. Mais c’est une passion qu’ils nous ont transmis, même si mon frère est plus dans la musique. » Avec Matt pas de regard négatif, si l’interrogation était là, ce n’était pas de manière malsaine, je pouvais le sentir, c’était… Naturel, comme deux amis qui se découvrent… Trop naturel pour deux personnes qui venaient à peine de faire connaissance.

« Je te comprends totalement, je ne peux pas en avoir non plus, pour les mêmes raisons, s’il reste seul trop longtemps c’est pas utile. » Ce serait rendre l’animal malheureux, à quoi bon. S’absenter pour de longues durées…Surement pour ça que je ne l’ai jamais croisé auparavant, et du coup malheureusement je ne le croiserais peut être pas si souvent que ça.. Les morceaux du puzzles se collaient, se reliaient et le métier de Matt révélé, je ne fus pas si étonnée au final. Militaire, les absences de longues durées, des terreurs noctures, images de ce qu’il avait pu voir sur le terrain qui le hantait… J’admirais ses Hommes qui nous protégeaient, de n’importe quelles manières que ce soit. Soldats du feu, Soldats sur terre ou air, ils étaient tous des héros… Mais les séquelles de certaines missions me serraient le coeur. Matt avait dû énormement en souffrir, et je n’avais pas envie qu’il y repense là, maintenant en ma compagnie alors que son regard était si rieur, et son sourire magnifique quelques minutes avant.

Quelques mots et son sourire se dessine de nouveau. Je crois que j’aimerais le peindre… Le dessiner là tout de suite, pour le garder en mémoire, pour qu’il voit à quel point malgré toutes les douleurs, il reste magnifique… Le sourire ! Son sourire évidemment… Je ne pouvais pas admirer si rapidement mon voisin… non? Si? J’en savais rien, la fatigue devait me troubler bien plus que je ne l’imaginais. Je secoue la tête en riant. « Je suis nulle en sport, c’est absolument pas mon domaine… Le yoga oui, mais le reste… » Je secoue encore négativement pour ponctuer ma phrase. « Par contre je suis entièrement d’accord avec toi, tout le monde a un domaine de prédilection, alors je veux bien te laisser la course. » Âme charitable, ou juste la flemme de courir, je ne tenais que rarement plus de trente minutes.

La galerie arriva dans la conversation, et si je gardais mon sourire, l’amie avec qui il voulait venir débarqua elle aussi, me ramenant sur terre. On ne pouvait pas imaginer des choses avec des presques inconnus, avoir envie de les connaître, de rester là en face d’eux, sans découvrir qu’ils avaient une vie, et potentiellement pas seul. « Je te montrerais, c’est pas si compliqué, et beaucoup moins technique quand on y pense que le sport… Tout est dans les sentiments, les sensations… Je te montrerais. » Même s’il venait avec une femme, rien ne m’empêchait de passer du temps avec lui et lui apprendre deux trois trucs sur mon domaine. Et puis , commençant à le découvrir, cette femme ne pouvait être que sympathique… Jamais personne ne monstrueux, viendrait ternir un homme aussi … Doux…

Poignet sous son emprise quelques secondes, bien trop courte, il avait intercepté mon geste. Loupé, je n’aurais pas les marshmallows tout de suite. Mais ce regard… Les yeux dans les yeux, iris brillants, perdues les unes dans les autres… Rapidement je dûs trouver une solution, une boutade, en rire… Et il entra dans mon jeu. « Je le savais ! Je ne suis alors qu’une pauvre femme de plus ! » Je fis une petite moue, être comme les autres je n’aimais pas tellemnt ça, avant de sourire de nouveau un plan en tête, une envie , une confession à lui faire pour avoir un second bonbon… Surtout parce que j’étais franche et que je voulais être honnête avec lui.
Me penchant un peu vers lui, au dessus de ce plan de travail qui nous sépare je fixe son regard. Mes joues rougissant alors que je n’ai pas encore parler, et doucement, d’un ton déroutant de sincérité… « Je passe une très belle soirée, merci Matt… » Je commence dans un murmure, avant de continuer après avoir descendu mon regard légèrement troublée par mes mots. Moi qui était tant pleine de courage quelques secondes avant. « Ce serait du gâchis de me ligoter maintenant… Je n’ai pas envie de partir… » Mes yeux remontent dans les siens, voulant savoir ce qu’il pensait de mes mots, tentant de lire dans son regard si c’est réciproque, si lui aussi apprécie ce moment…

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Matt Hammonds
Mer 27 Mar - 13:12
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Sourire aux lèvres, elle avait répondu à sa question par l’affirmative. Elle avait grandit au sein d’une famille d’artistes et, même si elle refusait de dire qu’elle en était une également, Matt était persuadé que c’était le cas. Il ne l’avait jamais vu dessiner ou peindre ou quoi que ce soit d’autre alors il s’avançait peut être un peu vite sur le sujet mais il était persuadé de ne pas se tromper, il y avait trop de passion et d’amour dans sa voix lorsqu’elle évoquait ses parents et l’art. Il l’avait écouté en silence, un sourire sur le visage. Elle avait dû grandir dans une maison pleine de vie et de couleurs. Il n’avait aucun mal à l’imaginer car Nymphéa était pleine de vie et de couleurs elle aussi. Tout le contraire des cauchemars sombres et inquiétants qui l’avait réveillé cette nuit et l’empêchait bien souvent de trouver un semblant de repos. « Si je comprends bien, chacun est doué dans un domaine particulier alors. » Il n’avait pas grandit dans une famille classique mais, sa mère lui avait appris les vraies valeurs de la vie, elle avait tout fait pour ne pas que l’absence de son père se fasse ressentir et elle avait plutôt bien réussi. Ensuite, au foyer Parks, il avait appris la vie en communauté mais c’était aussi une maison pleine de vie, différente, sûrement, de celle ou Nymphéa avait grandit. Chaque enfant qui était passé par le foyer avait aussi ses particularités, son histoire et ils avaient tous appris les uns des autres. Les liens étaient plus forts avec certains qu’avec d’autres mais Matt les aimait tous comme des frères et soeurs et pour rien au monde il n’aurait voulu les changer.

Sur la question des animaux, leur réponse était la même. Elle ne travaillait pas en déplacement comme lui mais son travail à la galerie devait être prenant pour la faire rentrer à des heures si tardives. Il lui avait donné son métier sans trop de difficulté mais la conversation ne s’était pas éternisée sur ce sujet. Nymphéa avait très certainement compris que cette profession et les cauchemars récurrents qu’il avait avoué à demi-mot un peu plus tôt étaient étroitement liés. Ça n’était pas extrêmement difficile à relier, il était loin d’être le seul à revenir de zones de guerre avec des traumatismes. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, il avait toujours eu des rêves troublés lorsqu’il revenait de missions à l’étranger, ça n’était pas la première fois. Mais l’incident de la dernière mission avait laissé des traces bien plus importantes qu’il ne voulait bien le reconnaitre et cela se ressentait dans ses cauchemars qui, au lieu de s’estomper au fil des jours, devenaient de plus en plus intenses. Si son sommeil était perturbé, les phases de réveil ne lui donnait pas tant de répit que cela car l’angoisse n’était jamais bien loin et les crises pouvaient subvenir aussi en plein jour sans crier gare. Il suffisait parfois d’un bruit, d’un odeur ou simplement d’une sensation pour que les images se matérialisent à nouveau dans sa tête. Nymphéa avait réagit à temps pour faire dévier la conversation, avant que les pensées intrusives et sombres ne refassent surface. Il ne pouvait pas la remercier comme ça, de but en blanc, sinon il aurait été obligé de se justifier mais il ressentait un gratitude énorme. Il n’avait pas tardé à sourire à nouveau alors qu’elle lui expliquait à quel point elle était nulle en sport. Puis il avait rit. « Beaucoup trop généreux de ta part, merci beaucoup ! ». Il était certain qu’il n’allait pas aller lui faire de la concurrence dans le domaine artistique. Musicalement il se débrouillait un peu à la guitare, il avait quelques notions de basse grâce aux leçons de Morgane pour le reste, il appréciait la beauté de toutes les formes d’art mais il restait bien plus doué en sport et ça avait toujours été, même à l’école c’était le domaine où il avait toujours excellé.

Les galeries d’art étaient loin d’être des lieux qu’il fréquentait régulièrement. Il n’y avait même jamais mis les pieds, préférant se rendre classiquement dans un musée s’il voulait passer du temps à observer des tableaux. Il avait toujours considéré que les galeries d’art étaient faites pour les gens fortunés qui étaient en mesure de s’acheter des oeuvres. Nymphéa avait beau prétendre le contraire, même s’il voulait la croire il n’était pas franchement à l’aise avec l’idée de se retrouver au milieu de gens avec lesquels il n’aurait sûrement rien en commun. Même si il savait que les apparences pouvaient parfois être trompeuses et que certaines personnes avec qui il n’avait rien en commun à première vue étaient devenues des proches. Harper en était le parfait exemple, fille de Manhattan, issue d’un milieu plus que favorisé, ils n’avaient sûrement rien à voir l’un avec l’autre et pourtant elle était sûrement son amie la plus proche. Savoir qu’elle pourrait l’accompagner au vernissage organisé à la galerie où travaillait Nymphéa était un soulagement. Il ne voulait pas rater une occasion de revoir la jolie brune, d’autant plus s’il pouvait la côtoyer cette fois dans son élément. « Le sport ce n’est pas si technique, il y a des règles mais une fois qu’on les connait il suffit de les suivre… » Et suivre les règles, il avait été formaté pour. Cela permettait aussi de cadrer son esprit, de ne pas laissé ses pensées dériver. Laisser les émotions et les sentiments s’exprimer n’était pas une chose avec laquelle il était coutumier, il avait même plutôt été habitué au contraire parce qu’avec ce qu’il avait été amené à voir ou à faire, laisser les émotions s’emmêler était extrêmement dangereux. Cependant, avec la jeune femme il avait cette sensation qu’il ne risquait rien. Il lui faudrait sûrement du temps pour laisser tomber les barrières qu’il avait érigées il y a des années de ça mais peut être qu’elle valait la peine d’essayer. Il l’observa quelques secondes en silence avant de ramener ses pensées à un raisonnement plus rationnel. Après tout, il ne la connaissait pas réellement, même si elle n’était plus tout à fait une inconnue.  « Mais si c’est toi ma professeure j’essaierai d’être bon élève.». Et il n’aurait sûrement pas de mal à l’être parce qu’il était déjà captivé par ce qu’elle pouvait lui dire en évoquant sa passion.


Cet échange de regards bien plus intense qu’il n’aurait dû l’être lui donnait l’impression d’avoir boulversé quelque chose dans le peu de certitudes qu’il avait. Il y avait quelque chose d’inexplicable, d’intangible. Il se sentait un peu comme entre deux réalités, dans un endroit qui lui était totalement étranger. Mais c’était peut être la fatigue qui parlait pour lui et peut être que pour elle il ne s’était rien passé. Elle n’était que sa voisine et il ne la connaissait que très peu. Elle avait repris la parole en riant, leurs regards s’étaient décrochés et il avait sauté sur l’occasion malgré la difficulté à chasser la sensation qui l’avait traversée. « Et oui, désolé de te décevoir. » Il avait sourit en haussant les épaules d’un air faussement désolé. En réalité, il avait cette impression, comme une certitude venue de nul part, sans savoir d’où elle lui venait exactement, que Nymphéa n’était pas comme les autres et cela n’avait rien à voir avec la façon dont elle s’était introduite chez lui. Elle s’était penchée vers lui, prétextant un secret qu’elle voulait partager et il avait fait de même en se demandant bien ce qu’elle avait en tête cette fois. Il l’observait avec attention pour capter la moindre expression de son visage et la lumière qui brillait dans ses yeux. Quand elle avait parlé, il s’était attendu à tout sauf à ça. Son ton était sincère, elle ne riait pas. Elle avait baissé les yeux tandis qu’il continuait à la fixer en silence. Ces mots n’auraient certainement pas dû le perturber autant, il en avait conscience et pourtant. C’était bien le cas, il était plus ébranlé que de raison et il devait vite se reprendre pour ne pas créer de malaise. Il aurait bien le temps d’essayer de comprendre ce qui lui arrivait plus tard. Et c’était elle qui avait repris la parole la première. Il avait sourit avec douceur lorsque leurs regards s’étaient à nouveau captés. « C’est moi qui devrais te remercier de t’être aventurée ici. Je suis enchanté d’avoir fait ta connaissance ce soir. » Il avait parlé avec douceur, il ne riait pas cette fois, il était tout aussi sincère que ce qu’elle venait de l’être. Depuis qu’elle était entrée, il n’avait pas regretté une seule seconde qu’elle ai agit de la sorte. C’était bien la première fois qu’il avait l’impression qu’il devait se sentir reconnaissant d’avoir fait un cauchemar atroce. Parfois des pensées rationnelles venaient lui souffler qu’il n’était peut être pas normal de se sentir si bien en compagnie d’une personne que l’on venait de rencontrer mais il les chassaient bien vite. Un peu comme face à une évidence qu’il ne fallait pas chercher à expliquer ou à comprendre.  « Dans ce cas je vais attendre encore un peu.  » Il n’avait pas non plus envie qu’elle parte, bien au contraire même, il avait cette sensation qu’ils auraient encore pu discuter des heures sans se lasser. Comme rappelé à la réalité, il avait soudain repris la parole. « Tu ne travaille pas demain ? Enfin vu l’heure je devrais plutôt dire tout à l’heure. » Il ne voulait pas qu’elle parte mais la réalité existait belle et bien et, si lui n’avait aucune contrainte le lendemain, et il ne se rendormirait de toute façon pas, mais ça n’était sans doute pas le cas de la jeune femme qui revenait d’une journée de travail chargée et qui en avait déjà une qui l’attendais dans quelques heures.
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Nymphéa Lockser
Jeu 28 Mar - 10:43
Il avait tout compris, même si évidement parfois on avait des domaines qui étaient en commun, j’aimais la musique, mais je n’étais pas aussi douée qu’Octave, la peinture touchait plus d’une personne dans ma famille, mais au final on avait tous notre spécialité, ce petit truc qui avait eu notre attention et qui était souvent révélateur de notre personnalité. Nous canalisant, et nous permettant de nous exprimer. C’était ça qu’apportait l’art, peu importe la forme qu’il prenait d’ailleurs.
Alors j’hochais la tête pour lui confirmer. On était tous similaires, aimant l’art, mais différent, dans des registres qui pouvaient variés. Mais pour rien au monde je ne voudrais changer cette bulle familiale, qui m’a permis d’être ce que je suis. L’amour, la tolérance, la passion, la curiosité… Les qualités qu’un enfant devrait avoir, tous d’ailleurs, mais que parfois on nous bride, on nous retire… Ici j’avais pu les développer en toute confiance grâce à ma famille. Et peut-être parfois trop… Quand j’y repense la curiosité est un vilain défaut.. Sauf quand elle permet de découvrir un charmant voisin… Et passer un agréable moment en sa compagnie.

Animaux, métier, les discussions avancent petit à petit, le temps défile, et je ne m’en préoccupe pas, bien ici, avec Matt, et je n’ai pas envie que ce moment se termine. Même si je comprends que lui a eu une nuit agité, je veux que cette parenthèse ensemble soit agréable, pour moi mais surtout pour lui, qu’il oublie ses songes qui le terrorisent, qui le marquent et qui m’ont fait venir ici… Même si ça devait recommencer, je reviendrais, je veux que ses nuages sombres soient loin de lui, surtout quand il a ce sourire aux lèvres, qui captive mon regard… Nymphéa ne pense pas ça ! Mais son rire chante, et mon coeur bat plus fort. Merde, le sommeil, ça doit juste être un instinct de survie, il doit taper plus intensément parce que la fatigue me guette et pas parce que j’ai l’impression que je ne pourrais jamais me lasser de cette mélodie, de ce sourire qui enclenche le mien comme un automatisme que j’ai toujours eu… Reprends toi… Sauf que j’en suis incapable, face à lui, je souris, je le fixe amusé, la légèreté est là, comme une évidence… Je mime une révérence, j’ai toujours été généreuse mais là avec la course, le sport, je lui laisse tout volontier. « Tout le plaisir est pour moi. » je ris à nouveau.

Invité à la galerie, un moyen de le revoir, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il envisage de venir accompagné… L’était-il dans la vie? J’aurais du poser la question. Quoi que … en quoi cela peut bien concerner une voisine , hein? Je n’ai rien contre ça, je …. Pourquoi j’aurais quelque chose contre ça d’ailleurs… Je réagis rapidement en lui parlant d’émotions, que je lui apprendrais… s’il voulait bien évidemment. « On a le droit de … parfois dévier des règles? » Je le questionne avec un petit sourire amusé. « Si on ne se fait pas prendre? » Les règles, être obligé de ne pas sortir d’un cadre… C’était une chose qui me faisait peur, j’avais toujours cette sensation de me perdre. Ne plus etre moi…
Être mon élève, Matt pourrait être à bonne école pour ne plus voir les choses sous le bon sens, mais je sais qu’il a déjà ça en lui, je le sens, c’est un homme ouvert d’esprit, sinon quel inconnu sain d’esprit aurait laisser une voisine parlant de drame entrer chez lui ? « Ton guide , je serais, jeune padawan. » Je retiens mon rire et il m’échappe. Yoda, ce petit professeur de jedi, référence naze mais c’était sur le moment la seule qui pouvait me détendre, et surtout me faire oublier l’intensité de son regard.

Sauf que tout revient, et j’ai beau rire, détourner, virevolter ailleurs, l’intensité, la force de ce regard me plonge encore plus près, toujours vers lui… Matt.. C’est.. illogique, ça doit vraiment être la fatigue, je ne vois rien d’autre de … réaliste. Cette attraction étrange, comme si nous étions toujours là, depuis des années, qu’on… se connaissait… Non… Je n’étais qu’une femme parmis d’autre, pas kidnappée , nous n’en sommes pas là. Et lui qu’un voisin lambda… N’est ce pas? La lune comme témoin était cet élément troublant ! J’en étais sûre ! « Je m’en remettrais, et crois moi je suis une otage bien différente… Les autres sont des anges à côté de moi. » Je ne veux pas être comme les autres et au final dans mes mots, je le sens, et je ne veux pas qu’il me pense comme les autres, surtout pas… Pourquoi? C’est juste une soirée avec un voisin non?

Je me penche au dessus de la table qui nous sépare, je lui avoue que j’aime cette soirée,.. Même si elle me trouble étrangement. Sa voix, posée, douce… Un frisson me parcourt, tout ça est bien plus fort que quelques rires. S’il ne me ligote pas, je peux rester, je ne serais pas obligée de fuir en courant…Que quoi, partirais-je vraiment s’il devait m’attacher? Chassant ses pensées, je regarde l’heure rapidement à ma montre. « Si… J’ouvre la galerie à 10h. » Et souvent j’y suis au moins une heure avant. « Et toi tu dois être fatigué… Je m’impose trop souvent, pardon… » Je regarde mon chocolat, terminé depuis un moment. « Je … Je devrais y aller… » Mais rien ne montre que je vais partir, je dois m’assurer d’une chose avant. « Ça ira ? » Il a mon numéro au cas où, et … « Si tu as besoin , je reviens. »

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Sam 30 Mar - 9:55
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Cette nuit était surprenante. Probablement la plus positivement surprenante qu’il avait vécu jusqu’à maintenant et il serait sûrement difficile de faire mieux à l’avenir. Elle avait bien mal commencé avec des cauchemars, toujours les mêmes images, en boucle et puis Nymphéa avait débarqué, sur le pas de sa porte pour le tirer de ses songes agités avant de s’inviter, sans demander aucune permission, a l’intérieur de son appartement. Et maintenant, ils discutaient comme deux vieux amis auraient pu le faire, comme des gens qui se connaissaient depuis toujours. Elle lui parlait de sa famille et il n’avait aucun mal à imaginer le milieu duquel elle venait, c’était un peu comme ce que l’on pouvait voir des les films. En mieux encore puisque c’était réel. Il comprenait mieux d’où venait cette personnalité qu’il devinait déjà particulière et cette joie qui émanait d’elle.

Un grand nombre de sujets évoqués, la discussion était fluide, facile, simple. Elle n’avait rien à voir avec ce qu’était habituellement une discussion entre deux inconnus. Cette sensation de connaitre l’autre depuis longtemps, il ne l’avait jamais ressentie, il en avait entendu parler sans jamais y croire parce que cela semblait tout droit sorti d’histoires irréelles et parce qu’il avait toujours eu du mal à imaginer que l’on puisse se sentir à ce point proche d’une personne que l’on venait de rencontrer. Il constatait aujourd’hui qu’il avait fait erreur et que c’était tout à fait possible et c’était une sensation troublante.

Les plaisanteries allaient bon train et les rires avaient remplacés les cris. La crise lui semblait si loin maintenant et, même s’il savait que ça n’était qu’une illusion, il voulait y croire et profiter de ce moment, de la présence de la jeune femme. Son rire et son sourire avaient des vertus thérapeutique certaines, il ignorait si elle était consciente de cela et il avait préféré ne rien dire. Elle n’était qu’une simple voisine vigilante à ce qui se passait dans son immeuble, prête à intervenir en cas de problème, même grave. Il préférait garder cela pour lui car c’était déjà suffisamment étrange de ressentir ça face à quelqu’un que l’on venait de rencontrer et la fatigue des nuits sans trop de sommeil se faisait certainement ressentir bien plus fort qu’à l’habitude et il délirait certainement. Lorsqu’elle riait il avait l’impression que rien n’avait existé avant et c’était une sensation qu’il aurait aimé pouvoir garder éternellement. Etait-ce vraiment normal de penser à cela avec une simple voisine ? Il l’ignorait totalement, sûrement pas mais il n’avait pas envie d’y penser plus.

En deux ans il ne l’avait jamais vu, même quand il revenait à New-York entre deux missions ou le week-end alors allait il vraiment la revoir après ce soir ? Il l’ignorait et il sentait un inexplicable sentiment de contrariété à la simple idée qu’après avoir quitté cet endroit, elle pourrait redevenir une simple étrangère, une voisine, comme les autres. Nymphéa avait bientôt mis fin à ses interrogations en l’invitant au vernissage qu’elle organisait dans la galerie où elle travaillait. Ils allaient donc se revoir, cette fois c’était une certitude. Cette impression d’évidence qu'il ressentait en la regardant serait elle toujours présente où était elle simplement due à l’ambiance de cette pièce baignée dans une douce semi obscurité ? Il le saurait bien assez tôt puisqu’il se rendrait à ce vernissage, même s’il devait se faire violence pour ça et sortir de sa zone de confort qui, ces derniers temps étaient très restreinte. Avec le sourire la jolie brune avait accepté qu’il ne vienne pas seul et elle ne savait pas comme elle lui facilitait la tâche. Sa question concernant les règles dans le sport l’avait fait sourire. « Alors là je n’aurais jamais imaginé que tu sois une tricheuse !» Il avait rit à nouveau avant de reprendre, un peu plus sérieux.
« Oui, on peut. Tout réside dans l’art de le faire avec suffisamment de subtilité. ». Tout l’intérêt du sport et des règles, c’était bien évidement de jouer avec les limites. Nymphéa, visiblement heureuse de pouvoir partager sa passion se proposait de lui enseigner un peu de ce qu'elle savait. Il avait toujours eu une imagination débordante, il en fallait certainement pour traverser les épreuves qu'il avait eu a vivre déjà très jeune mais ça n'avait pas toujours été une qualité, ses cauchemars actuels et passé en étaient la preuve. Il avait toujours eu besoin de canaliser des pensées trop envahissantes pour ne pas souffrir et le sport avait tout de suite été une échappatoire idéale pour lui, n'importe quel sport d'ailleurs pourvu qu'il y ai du mouvement. Les règles lui permettait de donner un cadre a ses réflexions et de faire taire les voix et les questions parfois envahissantes d'un mental toujours trop actif. Laisser s'exprimer des émotions, pour lui, c'était un peu comme un saut en parachute mais sans être sûr d'avoir un parachute. C'était l'inconnu et c'était effrayant. Cependant avec elle, il avait l'impression qu'il était capable d'aller explorer ces zones qu'il avait depuis longtemps laissées de côté. Avec elle il avait l'impression qu'il serait capable de beaucoup de choses dont il n'avait jamais été capable, peut être parce qu'elle l'avait rencontré dans un de ces moments de vulnérabilité qu'il s'efforçait de ne jamais montrer. C'était une drôle d'impression, d'autant plus qu'il ne savait pas grand chose d'elle mais c'était trop grisant pour en rester là. Du moins c'était ce qui le traversait ce soir, la réalité de cette soirée imprévue mais qu'en serait il quand le jour se lèverait ? Il verrait bien. Pour l'heure il avait pris un engagement et il n'avait qu'une parole. Il irait au vernissage.« Je tacherais de ne pas vous décevoir, Maître. » La référence l'avait fait sourire et, quand elle avait rit, il ne l'avait pas quitté des yeux. C'était sûrement la fatigue mais c'était la première fois de toute sa vie qu'il admirait tant un rire, qu'il le ressentais dans toutes les cellules de son corps. Il était certain que son rire aurait même pu rendre joyeux n'importe quel air funèbre.

Il y avait des regards qui en disaient longs, encore fallait il réussir à les comprendre et ça n'était pas vraiment le cas. Il était trop troublé pour comprendre ce qui se passait. C'était une sensation qui le traversait de part en part et qui lui était complètement inconnu. C'était effrayant mais aussi terriblement enivrant, envoûtant. Ce genre de sensation fugace qui vous prenait toujours par surprise. Il avait sourit a nouveau en entendant ses mots.« Ah oui ? Ça ne me fait pas peur, je saurais te rendre docile. ». Était il convaincu par ce qu'il venait de dire ? Certainement pas. Il n'avait aucun doute sur le fait qu'elle n'était pas comme les autres. En quoi ? Ça il l'ignorait totalement, ça n'était qu'une intuition trop forte pour être ignorée. Quant à la rendre docile ? Il n'y pensais même pas.

L'entendre dire de vive voix, avec cette sincérité dont il était impossible de douter, qu'elle appréciait cette soirée, avait dessiné un nouveau sourire sur les lèvres du brun. Aussi improbable et inattendue qu'il était, il appréciait lui aussi cet instant qui paraissait suspendu dans le temps. Seulement la réalité existait toujours belle et bien et le temps filait. Il ne pouvait pas la garder la éternellement car, si il savait maintenant que personne ne l'attendait chez elle, elle avait un travail, prenant qui plus est et elle avait certainement besoin de dormir un peu car son sommeil à elle était certainement plus serein que le siens. Mais il n'avait pas voulu qu'elle se sente obligée de partir. Alors qu'elle avait baissé les yeux et qu'elle semblait confuse, pour la première fois depuis qu'elle était entrée, il avait posé sa main sur celle de la jeune femme dans un geste parfaitement naturel qui lui arracha un léger tressaillement. « Nymphéa...Ne t'excuses pas, tu ne t'impose pas... Je ne veux pas que tu partes mais... Tu as besoin de te reposer, tu as eu une longue journée. » Il avait finalement enlevé sa main de celle de Nymphéa. Il ne savait pas pourquoi il avait fait cela, il n'avait pas réfléchi, pour une fois. Non il n'avait pas du tout envie qu'elle parte, il aurait pu rester la toute la nuit à discuter avec elle mais il ne voulait pas la priver de sommeil alors qu'elle avait beaucoup de travail pour l'organisation du vernissage.« Ne t'inquiètes pas, ça ira.  » Les cauchemars reviendraient c'était certain, tout n'était pas si simple. Mais pas cette nuit parce qu'il ne se rendormirait probablement pas, cette rencontre avait bouleversé trop de choses sans en avoir l'air.

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