Je dois pas avoir l’air assez aimable, ou très assez jolie mais je secoue la tête négativement. « Non, et je suis rarement dans le métro. » J’ai des rollers, un vélo à la limite et surtout une firebird sublime, alors rien à faire dans le métro. Alors non, persone ne m’a réellement abordé dans le métro, et j’avoue que je trouve ça… un peu étrange… Beaucoup même.

Une langue.. Evidemment je sais tout ce qu’on peut en faire, et je ne devrais pas réagir comme ça, mais sa proposition, cette franchise brusque. J’aurais pas dû jouer à ce petit jeu… Je me sens piquer un fard, alors je me détourne un peu, pour répondre. « Je ne suis pas sûre que tu arriverais à tes fins… Sauf si ta langue est endurante. » Mais dans ma répartie ma voix est un peu moins sereine. Même si je sais qu’il est respectueux, enfin je l’espère, que les potes de mon frère, sont comme lui, en tout cas un minimum, et ses propose me le confirment, mais je ne peux pas me laisser prendre au jeu, c’est un coureur, un charmeur, et ..je ne le laisserais pas gagner si rapidement.

Confessions pour dévier de la tension étrange, sensuelle, sexuelle, qui s’était établie en si peu de temps entre nous… Alors que jamais nous n’avions été comme ça. Je comprends rapidement de son histoire n’a rien de simple, et il en dit trop peu pour que je comprenne réellement tout de lui. Enfin une grosse partie, il se cache, dévie… Et lorsqu’il ferme la capot et se pose contre lui, comme moi.. Je fixe le sol au loin, l’écoutant.. je réfléchis donner de ma personne… Ok.
Je me place devant lui. « Tu sais que je ne suis pas née de la dernière pluie et que même si je te donne quelque chose, tu pourrais me baratiner , je suis pas si naïve. » Je le fixe dans les yeux, mon regard dans le sien, c’est troublant. « Mais voyons ce que tu as à dire.. » Je m’approche de lui.. Mes lèvres frôlant les siennes, mon souffle chaud s’échoue sur ses lippes.  « Je sais que vous en rêviez, si c’est pas toi, l’un de vous a toujours voulu que je pose mes lèvres sur lui. Et toi.. Tu aimerais ? » Un baiser au coin de ses lèvres.. « Que je t’en donne plus..? » A quoi tu joues Gaby ? Tout ça pour des infos sur lui... Est ce que ça en vaut la peine? Est ce cette tension qui fait parler mon corps, m'approche plus de lui..

“Tu me mets au défi ?” Que tu lui réponds du tac au tac, tu sais que ce n’est pas un jeu auquel tu devrais jouer, car plus tu y joues et plus tu y perds des plumes car cela fini par réellement te donner envie d'exécuter tes propos interdits. Tu dois avouer que tu vois aussi ce rouge apparaître sur les joues de Gaby, et cela la rend encore plus irrésistible. “Non seulement je suis endurant mais surtout appliqué.” Car même si t’as beau être endurant si tu ne donnes pas les bon coups alors cela est complètement inutile et risquerait plus de fatiguer la partenaire.
“Parce que tu penses que ça me fait plaisir de te dire que j’ai été à l’église ? Tu pourrais te foutre de moi pour le reste de ma vie. Je serais obligé de ne plus être ami avec ton frère, tout ça, non, vraiment rien à gagner.” Et surtout tu n’as aucune envie que son frère sache réellement d’où tu viens. T’es un gosse qui a eu besoin d’un travail pour survivre, c’est très bien comme ça.
Tu ne t’attendais pas une seule seconde à ce qu’elle joue réellement, elle est là à deux millimètres de tes lèvres. Sentant sa chaleur se répartir directement sur tes pulpeuses, cette fois-ci, tu ne comprends pas ce qui se passe, tu ne saurais pas comment décrire cette sensation mais tu n’as pas envie qu’elle s’arrête. Mais le fait qu’elle te considère comme les autres amis de son frère te refreine, tu n’es pas un homme banal, et elle ne veut pas que tu lui fasse des aveu banale non plus. “Je ne suis pas eux Baby!” Plein de détermination mais aussi plein de tension sexuelle. Puis tu la pousse gentillement afin de pouvoir passer et reprendre ton self contrôle. “La prochaine fois que tu veux que je te fasse des aveux personnel Gaby, évite de me considerer comme un homme parmi tant d’autre.”

Haussement d’épaules, si lui voulait du défi, qu’il le prenne, mais nous savions tout les deux que quelque soit ma réponse, elle ne devrait pas être prise pour compte. J’étais la petite soeur de son pote, rien de plus, et ça peut importe l’envie que j’ai là, de savoir si sa langue serait si appliquée à glisser sur mon corps, je frissonne, je frémis, je perds pieds et c’est trop je ne peux plus jouer, soit on est tout les deux dedans soit … Soit on fuit.

Et je n’ai pas envie de fuir, car j’ai besoin de ses mots, de ce qu’il a réellement à dire. « Tu crois que je vais me moquer? Sérieux? » Je reste sur le cul de ses mots. « Il est pas comme ça, tu resteras son amie peu importe si je devais me moquer et même… Tu crois vraiment que pour une église ou je ne sais quelle religion je vais rire de toi? » Je ne suis pas ce genre de nana. Encore moins quand ça touche au passé, à la religion, la famille ou même à savoir qu’il avait du mal à en parler, à un sujet sensible,..

Mais rapidement, pas le temps de répondre, je me retrouve proche de lui, il veut quelque chose non? Alors je vais lui donner, il pourra me dire ensuite ce qu’il pense si … risible . « …Baby.. » Je n’ai rien entendu, perdue dans ce jeu, dans son regard, ce n’est que lorsqu’il siffle ses mots, me repoussant, s’éloignant, que je comprends. « Ah oui ? t'es différent ? Alors si tu veux que je te considère comme tel, montre le moi, car ce n’est pas en ayant ce jugement de moi que je pourrais te considérer unique. »

Je fais demi-tour et la porte à l’étage grince. « Hey Salut Nino ! Un soucis sur ta voiture? » « T’en fais pas Pa’, je lui ai donné ce dont il avait besoin, il repart là. » J'annonce sans un regard pour l'homme qui vient de me repousser. Je ferme mon bleu pour retourner sous le pick up qui m’attends, blesser par ses mots… Ou par ce rejet ? Non ! Par ses mots… Oui.. ses mots. On y croit tous…