°° Toi et moi, pour l'éternité °°

« Je sais Gemma mais j’ai l’impression que toute notre histoire n’a été que mensonges, faux semblants mais à la fois, je n’arrive pas à douter des sentiments que nous avions l’un pour l’autre. »

_"Je ne crois pas que toute cette histoire a été un mensonge. Je crois qu'il devait réellement t'aimer, bien plus qu'il ne le pouvait!"

Je connaissais Berto, tout comme je connaissais par cœur, Alvaro. J'ai vécu avec cet homme, j'ai aimé cet homme alors, oui, je savais comment il fonctionnait. C'est un homme qui possède la maîtrise de l'art de la manipulation, utilisant ses mots comme des armes pour contrôler ceux qui l'entourent. Chacune de ses actions est toujours calculée pour servir ses propres intérêts, sans aucun égard pour les conséquences sur les autres. Il l'avait fait avec moi, pourquoi ne l'aurait-il pas fait avec Berto? Il devait certainement lui mettre la pression, prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. Que tu sois, sa femme, sa famille, son meilleur ami, il n'a aucune compassion, aucune empathie pour leurs souffrances. Il n'y a aucune trace d'humanité en lui, il se révèle être un véritable monstre dissimulé derrière une apparence humaine..

"Avant que tu n'arrives, cette nuit-là, je suis complètement perdue car depuis, tout est flou dans ma tête, mais il y a une chose qui me revient constamment à l'esprit ; il m'a révélé... Vaguement... qu'il n'avait pas le choix et en réfléchissant à ce qu'il m'a dit, je me dis que... Il n'avait peut-être pas eu d'autre alternative. Berto aurait été capable à mon ample, de se sacrifier pour sauver sa famille. Tenant toujours la main de Zenia entre la mienne "Je connais Alvaro, et moi-même, parfois, je me suis permis de faire des choses affreuses pour lui.

Des choses dont je n'étais pas fière et dont, je regretterais certainement toute ma vie. Wyatt. Je ne voulais pas lui faire du mal, je tenais réellement à cet homme, je l'avais aimé, secrètement. Un secret dont Alvaro était au courant.

" M'enfin bon, on saura jamais réellement la vérité, une vérité qui demeurera éternellement incertaine, mais comme tu le fais remarquer, il faudra du temps pour faire face à tout cela et on y arriva!"

Il était impensable pour moi de penser que Zenia avait une telle envie de confronter Alvaro en face à face

Pour apaiser un peu cette ambiance pesante, elle m'insultait de petite coquine. Je la regardais, un sourire malicieux sur le visage. Je savais qu'elle avait une faiblesse, un endroit qui la faisait rire à chaque fois. Doucement, je m'approchai d'elle, mes doigts prêts à l'attaquer.

Ma main se glissait sous sa serviette et là, je la chatouillais. Un moment de rire où nous oublions un court instant tout le reste. Tout ce qui comptait, pour ma part, c'était son rire, le son le plus merveilleux du monde.

"Dis-moi, qui est la coquine?" Je m'arrêtais et me positionnais au-dessus d'elle. Je m'asseyais sur elle, la maintenant immobile. Je la contemplais avec un sourire de victoire. "Peu importe ce qui se passe, personne ne pourra nous séparer... Jamais" Je me penchais vers elle, non pas pour lui voler un doux baiser, mais pour admirer la beauté de cette femme "Ta nouvelle coupe est absolument splendide, mon amour" disais-je, mes yeux ne pouvant s'empêcher de la contempler. Elle avait toujours eu de beaux cheveux, de magnifiques cheveux. Caressait sa douce chevelure, je reprenais mon sérieux: "Pour revenir un peu à tes filles, franchement, elles n'ont pas vraiment besoin de connaître la vérité... Regarde-moi, je suis le parfait exemple à suivre. Ni Priam, ni même Devon, savent qui je suis réellement et je me porte bien mieux comme ça!"

°° Toi et moi, pour l'éternité °°

Gemma aussi le pensait, elle pensait que mon histoire avec Berto n’était pas que mensonge et ça me réchauffa le cœur. Je sais qu’elle n’aimait pas Berto mais si même elle avait pu voir l’avoir dans ses yeux alors je me dis que je n’étais pas si idiote après tous. Notre histoire était alors vraie ? Il a peut être était dépassé par sa mission initiale et c’est peut être pour ça qu’il a autant mis de temps avant de vouloir essayer de tuer Gemma ? Gemma dit peut être cela dans le seul but de me rassurer mais ça marche et je lui souris tendrement pour la remercier.

« Je l’espère. »

Oui j’espère que le mot nous avait du sens pour lui, que notre mariage en avait un et surtout que nos filles étaient sa priorité comme elles sont la mienne. Cette nuit là a été horrible pour toutes les deux, je ne dois pas l’oublier, ma brune a aussi vécue l’enfer à cause de lui, l’homme que j’aimais tant mais surtout grâce à un autre homme, Alvaro.

« S’il t’a dit ça c’est qu’Alvaro devait le tenir Gemma et la seule façon que je vois c’est qu’il avait menacé nos filles. »

Oui, Alvaro, l’ex-compagnon de Gemma, le père de Priam. Cette charogne est prête à tous pour se venger des gens qui le blessent et ça ne m’étonnerais pas qu’il ait demandé cela à Berto. Je connais Alvaro, je sais aussi de quoi il est capable et la rage me monte aussitôt, ce salopard aura ce qu’il mérite, moi aussi je vais savourer ma vengeance. J’en suis sûre désormais, il a du menacer mes filles sinon Berto m’aurait parler, il aurait essayé d’agir autrement. On se l’ai toujours promis, nos filles passent avant tous. J’étais en colère désormais, mes larmes ne coulaient plus.

« Alvaro doit avoir des réponses, lui doit connaître la vérité et je compte bien aller lui demander des explications ! On ne menace pas mes enfants Gemma ! »

J’étais prête à tous, telle la mère loup que je suis, je n’ai plus rien à perdre désormais. Mes filles partiront avec ma mère dans un autre pays, le temps que tous cela se tasse. Je les mettrais à l’abri mais une chose est sûre, Alvaro ne s’en tirera pas comme ça, la prison est une punition trop maigre pour lui.

Gemma me sortit de mes pensées en venait me chatouiller, une bonne manière de me sortir de ma colère. Je plongeai mon regard dans le sien et je ris. Elle est tellement belle, je ne me lasse pas de tant de beauté. « Toi assurément. » Je souris tout en la regardant prendre place sur moi. Elle avait raison personne ne pourrais nous séparer à part la mort bien évidement et même elle, je comptais bien la contrer le plus longtemps possible. « Jamais quoi qu’il advienne mon cœur. » Cette promesse que nous nous faisons depuis des années maintenant, même nous nous n’arrivons pas à nous fuir alors personne n’y arrivera. « Merci j’avais besoin de tourner une page. » Je me délectais de ses gestes tendres, elle seule avait tous les droits sur mon corps, chacun de ses gestes étaient accueillis avec passion et amour. « Oui tu as raison mais j’espère que personnes ne découvrira nos secrets. » Je déposai une main dans sa nuque et la tira vers moi pour l’embrasser tendrement. « Je t’aime. »

°° Toi et moi, pour l'éternité °°

"S'il t'a dit ça, c'est parce qu'Alvaro devait avoir une emprise sur Gemma, et la seule explication que je trouve, c'est qu'il avait menacé nos filles." Je n'osais pas le révéler, mais cela ne me surprendrait pas. Il avait aussi un contrôle sur moi, un contrôle qui me faisait frissonner jusqu'au plus profond de mon être. Il me manipulait comme un marionnettiste manipule sa marionnette préférée, contrôlant chaque mouvement, chaque pensée, chaque souffle. Il connaissait tout de moi, chaque secret, chaque peur, chaque désir, chaque sentiment.

Aussi fou que cela puisse paraître, je me sentais comme un oiseau en cage, observant le monde extérieur à travers des barreaux invisibles, bien qu'ils n'existaient pas physiquement. Pourtant, il réussissait toujours à garder cette emprise sur moi, un contrôle total. J'étais piégée... totalement piégée.

"Tu veux donc aller le voir ?" Le stress m'envahissait, telle une vague qui engloutit tout sur son passage, mais je ne pouvais lui montrer cette crainte. Alors je gardais la tête haute, agissant comme si de rien n'était. "Tu ferais mieux de mettre un pantalon et une culotte de chasteté, car il doit sûrement être en manque depuis tout ce temps... le pauvre," disais-je en laissant échapper un petit rire ironique. Alvaro préférait que je porte uniquement des jupes ou des robes, peu importe, tant que le tissu était facile à soulever pour lui..

Enfin bon, je ne voulais pas perdre mon temps à parler de lui. Je voulais seulement profiter de ce moment, juste entre elle et moi. Et bien sûr, de ce magnifique couché de soleil qui s'offrait à nous.

Nous étions si bien.

Je m'étendais à ses côtés et me pelotonnais contre elle.

Là où elle m'embrassait. Un doux baiser.

"Ne t'inquiète pas, ce secret restera entre nous, mon amour!"

Je réagissais à son doux baiser, un baiser rempli d'intensité.

"Je t'aime aussi, je t'aime tellement... Ti amo, amore mio."

Entre-temps, le soleil s'était couché et le vent se montrait de plus en plus audacieux, soufflant avec une telle force que mes tétons en frissonnaient. Alors je me levais cette fois-ci et, debout à côté du transat, je lui tendais la main.

"Tu me suis ? Rentrons à intérieure et laisse moi te traiter comme une déesse"

°° Toi et moi, pour l'éternité °°

Ma prochaine cible était Alvaro, contrairement à Gemma, je n’ai pas peur de cet homme. Je l’ai très souvent provoqué, doublé, énervé mais les seules fois que je me suis rabaisser à être à ses ordres c’est pour Gemma, pour la protéger de ce fou furieux. J’ai respecté Alvaro, c’est lui qui m’a donné une chance de m’en sortir dans la vie mais il est vite devenu fou et j’ai du agir pour causer sa perte. Personne ne le sait mais c’est moi qui ai donné les renseignements à Wyatt pour le faire tomber, le pauvre homme lui-même, ne le sais pas. J’ai tenté de nombreuses fois de le faire chuter de son piédestal et j’y suis arrivée. Aujourd’hui, mon ennemi voulait toujours avoir la main mise sur mes affaires et ma vie et je m’y refuse. Je ne me laisserais pas marcher sur les pieds, je compte bien lui rendre la monnaie de sa pièce.

« Oui je vais aller le voir et le détruire Gemma. » J’avais la rage, je voulais nous libérer de lui pour toujours et être enfin heureuse. Cet homme n’avait causé que de la peine dans nos vies, sa seule bonne action c’est d’avoir aider a créer Priam sinon le reste n’a été que chaos. « Ton ex n’aura droit à rien de moi, ça fait bien longtemps que je ne suis plus sa petite pute chérie Gemma. » Alvaro ne m’avait jamais tenue par le sexe, au contraire c’est un combat sournois qui se jouer entre nous à celui qui fera le plus de mal à l’autre.

Pour le moment nous profitions l’une de l’autre, loin de nos soucis, nous trouverons une solution comme toujours mais pour l’instant nous devons profiter de notre parenthèse pour oublier le passé et aller de l’avant. Blottie dans ses bras, je profitais de sa chaleur, l’embrassant tout en lui déclarant combien je l’aime parce que cette femme est la femme de ma vie. Il n’y a qu’elle que j’aimerai à ce point. Elle sera ma partenaire pour toujours.
Le vent se rafraîchit commençant à nous donner froid. Gemma se leva et me demanda de la suivre à l’intérieur. Entouré de ma couverture, je me levai et lui pris la main tout en souriant tendrement.

« Tu es mon évidence tu le sais ça. »

Je déposai un baiser sur son bras et nous arrivâmes vite dans la cuisine. Je lâchai sa main pour aller me servir un verre plein d’alcool cette fois ci. La bouteille de tout à l’heure trainant sur la table je la saisit et me remplis un verre avant d’en prendre une gorgée.

°° Toi et moi, pour l'éternité °°

« Oui je vais aller le voir et le détruire Gemma.

Il était grand temps que cela prenne fin, n'est-ce pas ? J'avais vécu dans la peur et l'oppression pendant bien trop longtemps, sous l'emprise de cet homme. La vengeance était devenue notre unique obsession. Notre unique objectif. Exiger justice pour le mal qu'il nous a causé ! Qu'il a causé à Zenia et à ses filles.

Depuis ce drame, depuis que Zenia a prononcé ces mots, son désir de le faire disparaître, j'avais passé des nuits sans sommeil à réfléchir à chaque détail, à me souvenir de ses faiblesses. Il en avait, comme tout être humain.

Malgré cette soif de vengeance, je savais que nous devions faire preuve de plus d'intelligence, être méthodiques, patients, afin que notre vengeance soit parfaite. Nous ne pouvions nous permettre la moindre petite erreur, car cela mettrait fin à notre vie !

Zenia était ma raison de vivre ! Et je sais que, quels que soient les obstacles, nous serons toujours là l'une pour l'autre, main dans la main, prêtes à affronter ensemble tout ce que la vie nous réserve. Voilà ce qu'est la plus belle des amitiés. Voilà ce qu'est notre amitié... Voilà ce qu'est notre amour. Un amour infini.

"Parfois, j'oublie que tu as été sa bien-aimée prostituée." Oui, avant que je ne devienne la sienne, Zenia était là avant moi. En réalité, à part Berto, quel homme n'avons-nous pas partagé ? On aurait dit que c'était notre rituel. "Mais nous le connaissons, même si tu n'es plus sa pute chérie, il ne pourra pas s'empêcher d'essayer." En étant sa femme, j'avais été témoin de l'horreur de ce monde sombre et parfois impitoyable, de la manière dont il traitait les prostituées. Alvaro ne les considérait que comme des billets de banque, les traitant comme de simples objets, sans prendre en compte leur dignité. Sa perversion était profonde, et il prenait un malin plaisir à les exploiter. Il se croyait tout-puissant. Il les manipulait.  Elles étaient réduites à néant ! Et dire que je l'ai aimé... Je l'ai aimé aveuglément. "Je ne veux pas qu'il te fasse du mal." Bien sûr, je m'inquiétais, bien sûr, j'avais peur qu'elle ose l'affronter en face. Mais apparemment, rien ne pouvait la détourner de son objectif, mettre fin à son règne de terreur.

Je tenais la main de ma tendre Zenia, la guidant à travers notre belle demeure. Notre foyer, notre havre de paix. Chaque pièce, chaque recoin, offrait une histoire à raconter, un souvenir doux et beau. La chaleur qui émanait de l'intérieur nous enveloppait, apaisant la chaleur de nos corps.

Elle me lâchait pour aller chercher la bouteille de vin qu'elle avait oubliée sur la table de travail de la cuisine ;

Sympa.

Je ne pouvais pas lui refuser de boire comme un trou si elle en avait une folle envie. Un sourire aux lèvres, je m'approchais d'elle, et une fois à sa hauteur, je disais:

"Si tu veux te la jouer ivrogne, vas-y, mais ne fais pas semblant d'être une petite timide. Depuis quand es-tu aussi pudique?"

D'un geste, un mouvement, sa serviette glissait doucement au sol. Je faisais un pas en arrière, émerveillé par la splendeur de son corps de déesse. Chaque courbe était parfaitement dessinée. Je restais là, obnubilé par sa beauté, incapable de détourner les yeux. Il était comme si le temps s'était figé, ne laissant place qu'à cette vision devant moi! Ce corps.

"Hmmm, dis-moi beauté, combien demandes-tu de l'heure ?"

°° Toi et moi, pour l'éternité °°

Des erreurs, j’en avais commis dans ma vie, je ne suis pas la dernière pour le dire, mais ma plus grosse a été de présenter Alvaro à Gemma. Ce jour-là, j’aurai dû aller me vendre au flic plutôt que de faire ça. C’était mon plus gros regret, j’avais emmené Gemma avec moi dans cet enfer et elle avait vécu d’horribles choses tout ça à cause de moi et moi seule. Gemma croit que c’est elle qui m’a le plus blessé, mais je crois qu’elle oublie dans quelle merde j’ai pu la foutre avant tous. J’avais déjà tenté de nous débarrasser d’Alvaro en le faisant arrêter, mais en vain, il avait encore des contacts et du poids à travers les barreaux de sa cellule. J’ai voulu lui épargner sa vie pour Priam dans l’espoir que pour son fils, il changerait, mais non, il reste la pourriture qu’il est alors maintenant plus de pitié. Il a voulu touché à ma famille alors je mettrais fin à sa vie.

Gemma le savait quand j’avais une idée en tête, je ne l’ai pas ailleurs et je ferais tout pour y arriver, mais oui je devais faire preuve de deux fois plus de ruse qu’à mon habitude. Alvaro ne doit se douter de rien. Je dois protéger mes filles, ma mère, mais surtout Gemma, c’est elle sa cible principale. Notre plan ne doit compte que sur nous-même et personne d’autre, Alvaro a des oreilles partout et à tout moment nos vies peuvent se terminer. Nous devons agir vite, mais méthodiquement.

Prostitué, un passé que j’avais depuis longtemps mis derrière moi, ne supportant pas ce que j’avais dû faire pour survivre. Je le referais si j’en étais obligé pour nourrir mes filles, mais ce n’est pas ce dont je suis la plus fière. « Moi malheureusement, je n’ai jamais oublié ses mains déguelasse sur mon corps. » Il y a eu une passe où j’ai apprécié Alvaro sincèrement, mais au fil du temps et de ses agissements, il m’a dégoûté. Quand Alvaro me toucher il était une tout autre personne que lorsque nous étions hors de la chambre. Lui, qui m’avait pris sous son aile, devenait des plus féroces dans la chambre à coucher, chose que je me suis toujours tenté d’oublier. « Je l’attends qu’il essaye, il me connaît, il sait qu’il se prendra un crochet du droit. » Je n’ai pas peur de cette brute, je crois que j’en suis venue à une telle haine que je plus rien ne m’effraie. « Il ne peut pas faire pire là, Gemma. » J’étais focalisé sur mon objectif et je le réaliserais.

Nous étions rentrés à l’intérieur afin de profiter de nous retrouver seules ici. Les problèmes de New York peuvent attendre, c’était notre moment de douceur à nous, cela fait trop longtemps que nous n’en avions pas eu. J’alla me servir un verre de vin pour oublier ce qui me préoccupais et me concentrer sur cette déesse avec moi. Je la sentis se rapprocher de moi et me retirer la couverture qui me recouvrait le corps, madame avait faim. Je souris à son geste et me retournai vers elle tout en dégustant une gorgée de vin. « Pour toi, ça a toujours été gratuit, du moment que tu entres dans mon cœur, mon corps est en ta possession ». Dis-je tout en faisant passer ma langue sur mes lèvres puis je finis mon verre d’une traite et me rapprochai de ma brune. Je fis tourner une mèche de ses cheveux autour d’un de mes doigts. « J’avoue avoir un petit peu froid, tu ne voudrais pas me réchauffer. » Dis-je tout près de son oreille avant de venir déposer des baisers dans son cou.

°° Toi et moi, pour l'éternité °°

« Moi malheureusement, je n’ai jamais oublié ses mains déguelasse sur mon corps. » Je lui lançais un regard crispé, serrant ma mâchoire de toutes mes forces, reflétant mes émotions qui se bousculent en moi. Un sentiment amer s'installait. C'était une dure réalité !

Parfois, je me dis qu'elle aurait mieux fait de tourner les talons plutôt que de franchir cette porte. La porte de l'enfer. Lucifer.  Peut-être qu'il avait eu de bonnes intentions, comme cela avait été le cas pour moi... Enfin, ce que j'ai cru! Tout ce que je possédais, je le devais à lui. J'avais bâti ma vie sur la richesse qu'il m'avait offerte. Cette thune, je la devais à ce gars. Il m'avait pris sous son aile, ou plutôt dirais-je sous sa couette de lit, et là il m'a fait baigner dans le luxe absolu. Une vie de rêve.

Ce luxe qui m'a complètement aveuglé de la réalité.

"Ouais, parfois, il était assez..." Je ne voulais pas l'admettre, mais... "Enfin, on s'est comprises, je crois." Alvaro, une fois la porte fermée, il pouvait être la pire des enflures. Je n'avais jamais osé évoquer ce sujet avec Zenia, et la manière dont parfois, il traitait les femmes.

J'aurais échangé tout le luxe contre une vie plus simple, la richesse contre une vie de paix, parce que la vraie valeur, elle n'était pas dans les chiffres de ton compte en banque.

Cette leçon de vie, c'est que l'amour vrai ne s'achète pas  et encore plus, l'argent ne fait pas le bonheur.

Dans cet aveuglement total, j'avais compris que la vengeance, c'était un putain de cercle vicieux, une descente aux enfers qui te mène tout droit à la destruction, te laissant avec des cicatrices qui ne guérissent jamais. D'un côté, je voulais que Zenia se venge de tout ce qu'il nous a fait, mais d'un autre côté, j'avais peur. Mon corps entier tremblait à l'idée qu'elle aille le voir, car j'avais la crainte qu'elle découvre des vérités que je ne voulais pas révéler, alors oui, bien-sur que oui, il pouvait faire pire.

"Si jamais il t'arrive quelque chose, je ne pourrai jamais me remettre de cela, Zenia. Je sais que tu peux être effrayante, incroyablement effrayante, surtout lorsque ta fureur est en ébullition, tu deviens une véritable tornade prête à tout ravager sur ton passage, mais je sais de quoi il est capable... Je veux juste que tu fasses attention, sois prudente. Je t'aime tellement que je ne veux pas qu'il t'arrive malheur. ."

Oui. La haine est une force puissante qui peut tout démolir sur son passage, poussant parfois à franchir des limites qu'on pensait impossibles.

Cela dit, on était-là pour se changer les idées, et non pas, discuter de cette pourriture qui m'a complètement détruite. Incroyable de penser que je l'ai aimé. J'ai aimé cet homme de tout mon être. Bordel, je l'ai aimé.

Mais parler de lui, me donnait encore plus l'envie de faire l'amour avec Zenia. Une sorte de petite vengeance.

Bien que par le passé, il savait que parfois je dérapais. Que parfois, nous dérapions - elle et moi. Mais une fois qu'il m'avait demandé ma main, il avait été très clair à ce sujet. Je devais lui être fidèle, lui appartenir. Être à sa disposition.

Alors oui, sous ce regard vicieux, la meilleure partie allait débuté. Le sexe, est pour nous deux, le meilleur des remèdes.

Mes doigts effleuraient son bras, sa peau douce, comme si j'explorais un territoire sacré. Chaque contact faisait naître en moi des frissons incontrôlables, et sentir ses lèvres sur mon cou me rendait folle. Mes narines étaient envahies par l'odeur de son parfum, comme si j'avais été transporté dans un jardin de fleurs parfumées. Qu'est-ce que j'adorais son parfum. Un parfum que je ne manquais pas non plus de lui piquer de temps en temps.

D'une poignée de main, je saisissais doucement une masse de cheveux, la forçant à me regarder droit dans les yeux. Gourmande que j'étais, je ne me faisais pas prier, et mes lèvres ne s'attardaient pas, créant ains un baiser des plus fougueux. Le goût du vin sur sa langue me donnait encore plus soif d'elle.

 À cet instant, bien précis, il n'y avait que nous deux, perdus dans notre propre monde.

J'espère que cette fois-ci, elle se laissera aller et me laissera la chance d'entendre ses gémissements.

Mes lèvres se fondaient toujours avec les siennes, ma langue toujours en attaque tandis que mes mains, elles, elles avaient  commencer de manière déterminée l'exploration de son corps, caressant chaque centimètre de sa peau, chaque parcelle de son être, pour ensuite, poursuivre le cours de son chemin, en direction de ses magnifiques fesses.

J'avais tellement envie de la peloter chacune d'entre elle, de les empoigner fermement et c'est que j'allais faire.  Je les attrapais, et j'enfonçais mes ongles dans la chairs de ses fesses.

"Ce petit beau petit cul bien ferme.   Une petite claque dans la folie. Et là, je la forçais à ce retourner et je commençais à donner des baisers le long de son épaule, pour ensuite descendre progressivement, embrassant chaque centimètre de peau sur mon chemin.

J'étais excité à tel point que je ne pouvais plus lui résister.

°° Toi et moi, pour l'éternité °°

Oui avant d’être les reines que nous sommes devenues avec Gemma, nous étions que des pions, des femmes qui ont été utilisés et parfois le passé nous revenais en pleine figure. Je ne regrette pas mes actes, je les ai faits pour évoluer et arriver ou j’en suis aujourd’hui mais parfois les souvenirs sont tous de même amer. Alvaro avait deux faces, au début il pouvait se montrait gentil, compréhensif, protecteur mais très vite, le côté autoritaire, violent faisait son apparition. J’ai été sa petite pute moi aussi, avant que Gemma tombe amoureuse de lui, je l’ai fait pour être bien vue et à l’époque j’appréciait cet homme mais j’ai vite déchanté. Malheureusement pour nous, j’avais présenté Gemma à Alvaro dans sa période courtoise, la plus grosse erreur de ma vie. Nous avons très vite aperçu le réalité derrière ce sourire enjôleur.

« Oui je pense… » Ne pas mettre de mot sur la réalité, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour passer à autre chose et oublier ce passé sombre de nos vies. Enfin nous nous en sommes sortie aujourd’hui ou du moins nous allons bientôt en être totalement libéré. Je comptais bien mettre un terme à cette emprise qu’il avait sur nous. Alvaro allait payer pour toutes ces années qu’il nous a fait souffrir, manipuler.

Il croit ne sais pas de quoi je suis capable, j’ai toujours été au minimum de mes capacités avec lui, la ça va être tellement différent. Il a déclenché la furie et je vais le détruire, qu’il ne reste rien de lui juste un vague souvenir. La grand Alvaro va terminer son règne, parole de blonde.

« Merci du compliment. » Je souris fière des mots utiliser par ma compagne. « Il ne m’arrivera rien et même s’il devait m’arriver quelque chose, je serais me défendre. Je vais être des plus prudentes, on le connait toutes les deux, on sait de quoi il est capable. Il a des atouts, je compte bien faire jouer les miens aussi. »

Je n’étais nullement effrayé d’entrer officiellement en guerre avec lui, j’étais déterminé quitte à y laisser ma peau au moins Gemma serais libre. D’ailleurs ma brune semble très inquiète que j’aille rendre une visite à son ex. Me cacherais t’elle quelque chose ? Je ne préfère pas lui demander, Alvaro se fera un grand plaisir de tous me balancer à la gueule quand je serais devant lui.

L’élaboration d’un plan machiavélique m’excitais, oui je ne suis pas une bonne personne, je ne me suis jamais défini comme telle. Je fais du mal autour de moi en produisant, vendant de la drogue, en me vengeant de mes ennemis sans pitié. Je suis une trafiquante et j’aime détruire mes ennemies. Je la regardais plein de désir, ce corps si magnifique, le seul auquel je n’ai jamais pu résister. Elle ignore a quel point elle est envoutante, c’est une vraie magicienne.

Ses doigts viennent effleurer ma peau et mon corps s’embrase, comme si elle avait appuyé sur un interrupteur, mon corps réagit à son toucher si divin. Je dévorais son cou mais ma brune en décida autrement, elle me saisit les cheveux afin que mon regard remonte vers le sien. Nos lèvres ne tardèrent pas à se rencontrer pour se dévorer encore et encore. Des baisers langoureux, plein de passion, donnant envie de goûter encore plus l’une à l’autre.

Ses mains se frayaient un chemin sur l’ensemble de mon corps tandis que les miennes c’étaient perdu dans ses cheveux, sa magnifique chevelure de lionne. Je ne me lassais pas de ses lèvres, nos langues jouaient un ballet des plus magnifiques, dansant en rythme, se témoignant l’amour que l’on se porte. Je me laissais porter par cette bulle de bonheur, de bien être, mon refuge était ses bras, là, rien ne pouvait m’arriver.

Je sentis son toucher sur mon fessier ce qui fit monter mon envie, ne pouvant retenir un gémissement quand ses ongles virent se planter dedans, c’est tellement bon. Puis j’en lâcha un deuxième quand une claque vint se déposer sur ma fesse, j’enchaina par un rire sensuel. Et vint mordillais les lèvres de ma belle. « Tu es toujours des plus féroce. » Dis-je avec un regard aguicheur. Gemma commença à m’embrasser le corps tout en descendant. Je me laissais faire appréciant chaque baiser laisser sur son passage, me mordillant les lèvres face au plaisir qui grondait en moi. Cette femme me rend totalement folle, je renversai ma tête en arrière tout en appuyant mes mains sur la table derrière moi, savourant la douceur de ses baisers.

°° Toi et moi, pour l'éternité °°

°° Toi et moi, pour l'éternité °°